Ghost Hunt (Français) : Tome 1 Chapitre 1

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Ghost Hunt Volume 1, Chapitre 1[edit]

Partie 1[edit]

Le jour suivant, il faisait beau et les prunus le long du chemin formaient une magnifique arche blanche. Avec le beau temps, pour je ne sais quelles raisons, je me sentais mieux aussi. Le matin, quand j'ai vu le ciel sans nuages et le soleil briller, je me suis sentie pleine d'énergie et je suis allée à l'école plus tôt que d'habitude. J'étais en train de franchir l'arche de prunus pour me rendre à l'école quand j'ai eu une soudaine envie de voir le bâtiment de l'ancienne école.



Elle se trouvait à l'opposé du terrain de sport, en face de la nouvelle. Un bâtiment en bois à moitié démoli. Un bâtiment à propos duquel courraient beaucoup de rumeurs effrayantes. Tout le monde le considérait comme une maison hantée.

Les rumeurs sont-elles vraies ?

Je décidai d'y aller.

Peut-êtres étaient-elles vraies. Abandonné depuis longtemps, ses fenêtres étaient couvertes de poussière. Plus de la moitiés étaient cassées, donc je pouvais voir l'ombre à l'intérieur du bâtiment à travers elles.

De grands trous à travers les vitres. Je sentais quelque chose de différent de ces derniers, comme s'ils appartenaient à un autre endroit , à un monde différent de celui que je connaissais. Un toit carrelé distordu. La moitié du bâtiment était recouvert d' une bâche bleue. Sa magnifique couleur originelle était salie elle aussi, complètement ruinée.

Je me suis approchée de la vieille construction. La porte d'entrée était de style ancien, avec des vitres, pleines de poussières, et brisées elles aussi. Une bâche transparente abandonnée ici semblait seule. J'ai jeté un coup d'oeil par la fenêtre.

Dans l'entrée, la couleur de la poussière dominait. Une armoire à chaussures grinçante apparaissant à la lumière était disposée là comme une pierre tombale. Une énorme couche de poussière ; une toile d'araignée, ses fils plein de pleins de poussière eux aussi. Le bâtiment était totalement décrépi. Du verre brisé était éparpillé par terre, quelque chose qui ressemblait à un ancien bol, et d'autres détritus étaient éparpillés un peu partout. Des ruines. Un bâtiment décrépi. Une maison hantée. Une ancienne école pleine de rumeurs effrayantes. En regardant à l'intérieur, j'ai soudain remarqué quelque chose d'étrange dans l'entrée. Qu'est-ce que cela pouvait être ? Une machine noire. Assez grosse, elle ressemblait à une caméra. Posée sur un trépied.

Je me suis demandée ce qu'une telle chose faisait là, je devais savoir ce que c'était. Spontanément, j'ai posé ma main sur le chambranle de la porte. Il était sale et rugueux au toucher. La porte s'est ouverte dans un déplaisant craquement pour me laisser entrer. Je me suis introduite juste après que la porte se soit ouverte. Comme je le pensais, c'était une caméra. C'était impossible... quelqu'un l'aurait perdu ? Je m'en suis rapprochée. Pourquoi il y aurait-il une caméra ici ?

Cette chose me déboussola totalement. C'est comme voir une voiture garée au milieu du salon d'un ami.

Euh, qu'est-ce que c'est ?

Juste quand j’étendais mes mains vers la caméra...

« - Qui est là ? »

La voix tranchante d'un homme. Dans cette école porte-malheur. Dans le sombre couloir de l'entrée, à l'intérieur de ce bâtiment complètement délabré, pile lorsque j'y ai vu quelque chose d'étrange et que j'ai cédé à la curiosité... Au moment ou j'ai entendu cette voix, il m'était impossible de ne pas être surprise. Bien sûr que je l'étais. Pas simplement surprise, j'ai littéralement fait un bon en arrière. En sautant, je me suis accidentellement projetée sur les casiers à chaussures à moitié effondrés. À ce moment, ils ont commencé à basculer. À la limite de mon champ de vision j'ai vu la silhouette d'un homme à la porte. J'ai essayé d'éviter l'armoire qui se penchait sur moi pour la seconde fois. Juste à ce moment j'ai glissé, je suis tombée et l'armoire s'est effondrée en s'accrochant à ma jupe d'uniforme, et en plus de cela heurta directement la caméra...

Je soupirai innocemment...

Ça m'a surprise, je pensais être prise dedans.

Soupirant de soulagement, je me suis tournée vers l'homme comme un voyou le ferait face à deux moines...

Pas bon.

Maintenant elle était complètement effondrée. L'armoire précédemment cassée. Et l'homme était étendu au sol.

« - Vous allez bien ? »

J'ai couru vers lui. Au même moment, une voix m'est parvenue.

« -Qu'est-ce qu'il se passe ? »

Une voix masculine.

Celui qui avait accouru depuis la porte était le correspondant qui m'avait mise mal à l'aise la veille. Shibuya. Aujourd'hui, il ne portait pas d'uniforme non plus, et était encore habillé en noir. Il s'est approché de l'homme évanoui à côté de moi.

« -Lin ? »

Il le connait ?

En disant ça, il me remarqua et me regarda fixement.

« -Que s'est-il passé ?

-Ah, c'est... »

Juste au moment ou j'allai répondre, l'homme à terre se releva.

« -Est tu blessé ? » lui demanda Shibuya.

« -Oui... » Il murmura.

Sous les longue mèches qui couvrait le haut de sa tête, une ligne rouge s'écoulait. Ma voix devint nerveuse.

« - Vous vous êtes coupés quelque part ? »

Le sang gouttait de son menton et formait un cercle pointillé.

Que dois-je faire ?

« Je suis désolée, j'ai été surprise, et... »

J'ai rapidement essayé de lui donner un coup de main, mais Shibuya m'a arrêtée. Avec ses mains parfaitement calme, il examina l'état de sa blessure.

«- C'est une petite coupure... Autre part ?

-Je vais bien. »

L'homme blessé se leva. Il chancela un peu quand son poids se reporta sur ses jambes.

« -Tu peux tenir ? Comment vont tes jambes ?

-Tout va bien. »

Mais il avait un air malade sur son visage. Une goutte de sueur tomba de son front.Sans savoir quoi faire, je restais plantée là nerveusement.

« -Je suis vraiment désolée. Mais en entendant soudainement votre voix, j'ai été totalement surprise...

- Il t'a déjà dit que c'est bon » dit Shibuya de sa voix froide.

Je contrais avec un regard encore plus froid.

« -Nous nous sommes rencontrés hier, n'est-ce pas ?

-C'est vrai. »

Mais c'est ok si je le regarde aussi durement ? Après tout, cet homme a été blessé parce que j'ai sursauté

« -C'est vrai, mais le plus important, y a t-il un médecin ou un hôpital à proximité ?

-A droite après la porte de l'école.

-Emmène-moi. »

En disant ça Shibuya soutint son ami avec l'épaule. J'ai aussi essayé de l'aider mais il poussa ma main de son bras.

Qu'est-ce qu'il a ce mec !

Me regardant, il dit : « -C'est bon. Ton aide n'aide n'est pas nécessaire. »

Ce mec... Qu'est-ce que c'est que cette attitude. D'abord, tout ça est arrivé par ce que vous m'avez effrayée. Et, comme une personne sympa, je vous ai tendu la main.

« -Lin, tu peux marcher ?

- Oui, je vais bien. »

Shibuya me jetta un coup d’œil « -Quel est ton nom ?

- Taniyama.

- Bien, Taniyama. Ça va aller a partir de là, tu peux retourner dans ta classe.

- Mais...

- Je devrais te dire que la cloche a sonné. »

Heh ? Je suis venue tôt et je suis encore en retard ? Se lever tôt, être effrayée à mort, ces deux gars m'ont presque fait péter les plombs, et en plus, je suis en retard en cours ? Ha, je n'aurais jamais dû approcher l'ancien bâtiment. Comme je le pensais, cet endroit porte la poisse !

Partie 2[edit]

Même en ayant couru de toutes mes forces, j’étais extrêmement en retard en cours. Et, pour m'achever, le prof devait m'humilier devant toute la classe... ça ne pouvait pas être pire. Grâce à cela, j’étais de mauvaise humeur durant toute la journée.

L'école prit fin. Et lorsque j'allais renter chez moi, Keiko et les autres se rassemblèrent autour de mon bureau.

« Hey, Mai, tu rentres chez toi ?

- Pourquoi ?

- Nous ne devions pas retrouver le correspondant d'hier ?

- Shibuya ?

- Oui, allons le voir. »

Ne vous fichez pas de moi. Je ne veux pas voir la tête de ce type pour un moment.

« Je rentre chez moi »

Je leur fis clairement comprendre que je n'irai pas.

«  Pouquoiiii ? Mai... tu as changé d'avis? »

Même Michiru acquiesça.

« Tu es étrange. Ce mec est divinement cool, tu ne trouves pas ? »

Non, je ne trouve pas. Elle sont trop excitées. Je pense, moi aussi, qu'il a un beau visage, mais c'est tout.

Me reconnaissant comme étrange, Michiru dit :

« Enfin, c'est bon. Moins il y a de rivales, mieux c'est.

- C'est vrai. Nous seront les seules a profiter de ses yeux enchanteurs. »

Keiko est vraiment heureuse

« Tu ne veux vraiment pas venir ? » ajouta Yuuri, confuse.

- Tu est sûre ? Tu avais l'air assez intéressée hier. »

Sur ces mots, Michiru lissa son uniforme, n'ayant plus rien à dire. Keiko laissa aussi tomber et changea de sujet.

« Mais j'ai été vraiment surprise hier. L'atmosphère était tendue, n'est-ce pas ? J'ai cru que des fantômes allaient vraiment apparaître.

- Moi aussi.

- Aujourd'hui, nous allons à nouveau raconter des histoires.

- Mais où ? Nous n'avons pas la bonne ambiance ici. Pourquoi pas emprunter la salle audiovisuelle à nouveau ? »

Vous êtes vraiment à fond dedans, n'est-ce pas ?

« - Oui, il ne fait pas assez sombre ici. La salle audiovisuelle ? La salle radio de l'école plutôt.

- Ça me semble bien. »

… Juste quand nous étions en train de discuter de ça...

« Attendez une minute . »

La voix que nous avions entendue était celle de notre déléguée, Kuroda Naoko. D'une certaine façon, elle a toujours l'air nerveuse. Cela faisait plus de deux semaines que j'étais entrée dans cette école, et je ne lui avais toujours pas parlé.

« Ah, Kuroda-san, au revoir. » Yuuri se tourna vers elle avec un sourire innocent.

« Non, pas au revoir. De quoi parliez vous a l'instant ? » Kuroda semblait de mauvaise humeur.

Mais on ne t'as pas insultée ou quoi que ce soit.

Alors j'ai répondu :

« Nous allons raconter des histoires de fantômes aujourd'hui. C’est de ça que nous discutions. »

Keiko me poussa. Je sentis ses intentions meurtrières.

Qu'est-ce qu'elle a ?

À ce moment précis, Shibuya montra sa tête par la porte.

« Taniyama-san est elle là ? »

Kuroda se tourna vers lui.

« En quelle année es-tu ? Que fais-tu ici ?

- Ah, j'ai rendez-vous avec ces filles...

- Un rendez-vous ? Au sujet d'histoires de fantômes ?

- C'est exact... ? »

En entendant la réponse de Shibuya, Kuroda-san se tourna vers nous immédiatement.

« Ne vous avais-je pas dit d'arrêter de faire ça ? »

...Ah ? C'est quoi son problème à cette fille ?

Elle leva les yeux au ciel.

« Pas étonnant que j'ai des maux de tête depuis ce matin.

- Ha-a ? »

Je penchais ma tête, dubitative.

De quoi parle-t-elle ?

« Taniyama-san, je suis sensible aux esprits. J'ai des migraines quand beaucoup d'entre eux sont rassemblés. J'ai eu des maux de têtes aujourd'hui. Les esprits se sont définitivement rassemblés ici.

- ......Ha-a........

- Tu ne savais pas ? Quand vous racontez des histoires de fantômes, les esprits se rassemblent. Ce sont principalement des esprits de faibles niveaux. Mais même si ce sont des faibles, un grand nombre d'entre eux rassemblés attirent des esprits plus forts. Vous aurez des ennuis si ça arrive.

- ...Haa... »

… QU'EST CE QU'ELLE A, CETTE FILLE ?

« Donc vous ne devriez pas pensez que raconter des histoires de fantômes est "fun"'. »

Ensuite elle se tourna vers Shibuya.

« Cela va être problématique si sempai l'a fait aussi. J'aurais à faire un exorcisme. » dit Kuroda avec une expression pensive.

Shibuya haussa les épaules.

« Ce n'était pas juste ton imagination ?

- C'est pourquoi les personnes qui ne peuvent pas sentir les fantômes sont ennuyantes. » Son ton était constamment agressif. Shibuya la regarda avec une ferme révolution.

« Toi, si tu peux vraiment les sentir, alors sens-tu quelque chose dans l'ancien bâtiment de l'école ?

- L’ancien bâtiment de l'école ? Ah, il semblerait que les esprits de ceux morts durant la guerre se soient rassemblés là. » dit Kuroda rapidement.

« Morts durant la guerre... ?

-Oui. J'ai souvent vu l'ombre d'un homme me regarder depuis la fenêtre et cela semblait être un soldat.

- Hee, quelle guerre ?

- La Seconde Guerre Mondiale bien sûr. Durant cette guerre il y avait un hôpital ici. Les esprits des infirmières mortes peuvent être vus là bas. Il a été bombardé une fois. C'est pourquoi un grand nombre d'esprits de blessés peuvent être vus aussi. - Impressionnant. » dit Shibuya avec un sourire sarcastique. « Je ne savait pas que c'était un hôpital durant la guerre. J'ai entendu que cette école était ici depuis avant la guerre. Et avant c'était ici une faculté médicale, n'est ce pas ? »

… Une personnalité vraiment difficile...

Kuroda fit une grimace. Puis son visage devint rouge.

« Je ne peux pas savoir un truc pareil. De toutes façons, je les ai vus. Une personne incapable de les sentir ne peux pas comprendre. » Kuroda n'abandonnait pas jusqu'à la fin.

« Le principal de l'école est dérangé par le fait que la démolition de l’ancien bâtiment n'ai pas réussi et se plaignait. Es-tu ici pour l'exorciser ?

- … Ce n'est pas aussi simple. Nous le ferons quand ce sera possible.

- Je vois. » Shibuya répondit froidement, et se tourna vers nous.

« Puisque ce n'est pas bien ici, allons autre part ?

- Cela reste un problème ! »

Kuroda interpella Shibuya avec une force incroyable. Mais Shibuya complètement indifférent vint vers nous, de sorte que Keiko et les autres s'agitèrent a nouveau.

« Laissons... »

Cette voix extrêmement timide était celle de Yuuri.

« Laissons tomber pour aujourd'hui ?

- Je suis d'accord... Je ne suis pas d'humeur à ça. »

Keiko avait perdu son enthousiasme elle aussi.

Que se passe-t-il ? Aucune d'entre elles ne le regarde, elles vont rater une chance pour une expérience particulière avec leur merveilleux sempai.

Mais Michiru dit quand même :

« Shibuya-senpai, désolée. Après tout...

- Je vois... » Shibuya hocha la tête en signe d'assentiment «  Alors à un autre moment. »

En disant cela, il leva la main. Regardant vers Kuroda, apparemment heureuse, il dit :

«  Tu es satisfaite aussi, n'est-ce pas ?

-... De quoi tu parles ?

- … Ce n'est pas grave si tu ne sais pas. ------- Taniyama-san, s'il te plaît. »

Shibuya m'invita. Keiko et les autres me lancèrent un regard surpris.

« Qu'y a t-il ?

- As-tu une minute à perdre ? » dit il avec un sourire sur le visage. Keiko et compagnie ne pouvaient remarquer son expression négative. Mon dos était regardé avec reproche lorsque j'ai quitté la pièce.

Partie 3[edit]

« Qui est cette fille ? » Me demanda Shibuya alors qu'il marchait d'un pas vif devant moi, bien que je sache pas ou il m'emmenait.

« Je ne sais pas. Je lui ai parlé pour la première fois aujourd'hui. Elle semble suspicieuse pour quelques raisons.

- Oui. Elle est vraiment une médium ? » me demanda-t-il avec une expression pensive.

« Hé bien, elle l'a dit elle même, non ? Tant qu'on y est, est-ce que la personne de ce matin va bien ?

- À ce sujet... » Shibuya se tourna vers moi avec son expression froide et indifférente. « Il s'est fait une entorse à la cheville droite. Apparemment elle est en mauvais état, donc il ne pourras pas se lever pour un moment.

- ... … Oh... … Je suis vraiment désolée... … »

Je dis ça, mais je me demande encore si je dois m'excuser envers lui.

« Euh... il est l'une de vos connaissances ?

- N'est-ce pas évident ? » Shibuya me jeta un coup d’œil méprisant.

« Quelles types de relations ? » demandais-je.


J'avais un sentiment étrange le concernant. L'homme de ce matin était assez vieux, peu importe la façon dont on le regardait. Cette même personne parlait à son partenaire de dix-sept ans, Shibuya, de manière polie, alors qu'à l'opposé Shibuya parlait toujours de manière excessivement rude. Ça ne devrait pas être l'inverse ?

Shibuya répondit avec une voix calme de manière normale.


« Assistant. »


Oh. Quel arrogant assistant. Tu parlerais normalement a ton patron avec un ton aussi rude ?


« Ton boss semble avoir une personnalité plutôt stricte » dis-je avec une pointe de sarcasme.


Je ne savait pas si c'était une cheville foulée ou un os cassé, mais je m'étais débarrassée de ma responsabilité en lui tendant la main.


« Mais ce n'était pas seulement à cause de moi que ton patron s'est blessé. Il est celui qui m'a surprise-- 

- C'est l'opposé. »


L'opposé ? Comment ça ? Je ne l'ai certainement pas surpris


Shibuya parla brièvement-- «  Je suis le boss. Il est l'assistant. »


Hein ?! HEEEEIIIIN ?!!!

…. C'est quoi ce foutoir ? C'est un sérieux problème. Un gamin de dix-sept ans qui a un adulte pour assistant ? Bon sang, qui est ce mec ?


Je fixais Shibuya avec une expression signifiant «  T'es sérieux ? »

Il me regarda avec toute sa gloire pâle.


« Que mon assistant soit incapable de bouger est gênant. Tu ne penses pas que tu as une responsabilité à prendre, Taniyama-san ?

- Hey, te fiche pas de moi ! Juste pour mettre les choses au point, je suis une victime aussi. Non seulement j'ai été effrayée à mort, mais je suis aussi arrivée en retard en cours. »


Toute la froideur du monde se rassemblait dans ses yeux.


« Il a été blessé. Et comment vas-tu  ?

-... C'est.... Je vais assez bien.

- De plus, la caméra a été cassée. »


Ah, cette vidéo caméra. Maintenant que j'y pense, je le sens mal. Et c'est un instrument de précision fragile...


« Lin... Je veux dire, mon assistant, a essayé de t'empêcher d'y toucher, ce qui nous mène à notre situation actuelle.

- C'est... Vraiment... »


Une très mauvaise situation. C'était inévitable. Ce n'était pas ma faute. Même si je disais ça, il ne semblait pas qu'il comprenait.


« J'aurais voulu que tu payes une compensation pour la caméra, mais... »


Une compensation ?! Tu te moques de moi !


« Ce n'est pas comme si je l'avais brisée intentionnellement !

- On ne t'a pas appris qu'il ne fallait pas toucher les affaires des autres sans permission ? »


… Mais... J'étais en mode « pourquoi il y a t-il une caméra à cet endroit sérieusement ? »


«  Et de combien est la compensation... ? »


Le prix que Shibuya estimait représentait une quantité incroyable d'argent. Un tel prix n'existait qu'en rêve.


« Ça suffit avec les blagues ! Pourquoi cette caméra est elle si chère ?! Ça ne peut pas être vrai ! 

- Cette caméra était faite sur mesure, en Allemagne. Tu veux voir le certificat ? »


Une commande à l'étranger. Sur mesure, en plus.

Un voile noir passa sur mes yeux.


Que vais-je faire ?


« Si tu ne peux pas... » dit Shibuya.


… Quoi ? Je peux m'excuser de ne pas pouvoir payer !


« Est-ce que ça te dérangerait de prendre la place de mon assistant ?

- Par cette phrase... Tu entends que je travaille pour toi en tant qu'assistante ?

- Exactement.

- Je vais le faire. »


Je le ferai, que ce soit un job d'assistant ou un job de soubrette.

Shibuya hocha la tête en signe d'approbation.

Au même moment, je lui posais soudainement une question :


« D'ailleurs, quel type de travail fais-tu, Shibuya-san ? »


Deuxième année, lycéen. Étudiant de dix-sept ans, il a un assistant et utilise une caméra incroyablement chère. Quel type de job peut-il bien faire ?


« - Chasse au fantôme.

- Quoooooiiiii ?!

- En d'autre termes, extermination de spectres. Nous sommes venus ici pour enquêter sur le vieux bâtiment sur ordre du principal. On nous appelle la 'Shibuya Psychic Research'.

- Pisaye... chic... ri... cherche ?

- T'as jamais eu de cours d'anglais ? »


J'en ai eu. Hé bien excuse moi. D'être mauvaise en anglais.


« Un service d'investigation sur les phénomènes psychiques. Et j'en suis le directeur. »


Que... Quoi ?

Directeur, cet abruti, avec le statut social d'un jeune de dix-sept ans !

Et puis non seulement ça, mais ce truc... ? Enquête à propos du bâtiment de l'ancienne école ? Service d'investigation sur les phénomènes psychiques ?!

C'est une blague, n'est-ce pas ?!


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