High School DxD:Tome 4 Life 2

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Life 2 : Les Visites de Classe commencent[edit]

Partie 1[edit]

« Ise. Asia-chan. Je viendrai tout à l’heure avec Otou-san. »

Ma mère était pleine d’entrain ce matin. Elle n’avait pas besoin de dire ces choses devant l’entrée mais, plus que moi, elle semblait vouloir voir comment Asia s’en sortait. D’après elle, même mon père avait pris un jour de congé.

Bon, vu que mes parents adorent Asia comme leur propre fille, c’était normal qu’ils veuillent la voir.

La personne en question, Asia, répondit par un « Oui ! », un sourire irradiant son visage.

La « famille » avec laquelle elle vivait allait venir et Asia en était vraiment heureuse et avait vraiment attendu ce jour.

Et, l'air de rien, le jour de la visite était arrivé.

Ils appellent ça une « visite de classe » mais, en vérité, c’est plus une journée porte ouverte. Il est normal que mes parents puissent venir mais il est aussi normal pour les collégiens de venir voir comment sont les classes. Il est possible que les tuteurs de ces collégiens viennent aussi visiter ; c’est un évènement plutôt ouvert.

Comme non seulement nos parents mais aussi les kouhais de la section collège de l'Académie Kuou viennent nous voir, nous, les lycéens, sommes extrêmement stressés ; car nous ne voulons pas donner de mauvaises réponses devant nos kouhais.

« …Je ne suis pas intéressée, dit Buchou en soupirant. »

Pour une raison que j’ignore, elle n’aime pas les visites de classe. Même si son père et Sirzechs-sama viennent la voir, apparemment, même Buchou déteste que sa famille voie à quoi ressemble sa classe. Si deux hommes aux cheveux cramoisis visitent sa classe, ça va devenir un sujet de discussion brûlant.

Je compatis avec vous du fond du cœur.

Cette fois-ci, pour mes parents, au-delà de moi, il y avait aussi Asia, j’allais donc suivre les cours normalement.

Nous nous sommes rendus en classe après avoir quitté Buchou à l’entrée du lycée.

Je me suis à peine assis sur ma chaise, que Matsuda et Motohama se sont approchés.

« Tes parents viennent, Ise ? »

« Ouais. Enfin, ma mère et mon père ont dit qu’ils venaient voir Asia. »

Matsuda acquiesça vivement à ma réponse.

« Ah, je comprends. Quand on a Asia-chan pour fille, on veut à tout prix venir la voir. »

C’est vrai. Si j’avais une petite sœur comme Asia, je l’adorerais. Non, fondamentalement, elle est comme une sœur. Et je l’adore d'ailleurs.

« Ce genre de choses est une première pour moi, je suis donc vraiment excitée. »

Asia semblait sincèrement toute excitée. Ouais, si je peux voir Asia excitée, c’est suffisant.

« Ise. »

Sans que je m’en rende compte, Xenovia s’était approchée de notre groupe.

Pour être honnête, Xenovia a elle aussi du succès auprès des garçons ; vu que c’est aussi une vraie bishoujo. Peut-être parce qu’elle a de bonnes capacités physiques, elle est aussi populaire avec les filles.

« Qu’est-ce qui se passe, Xenovia ? »

Xenovia baissa la tête à ma réponse.

« Désolée d’avoir tout à coup dit ce genre de choses l’autre jour. »

Ce genre de choses… Ah ! C’est à propos de « ça ». A propos de « faire des enfants ». Elle est donc venue s’en excuser.

« J’ai continué à parler sans penser à toi. »

Ouais, d’ailleurs j’étais effrayé. Me parler tout à coup de faire des enfants… Non, si je peux faire des trucs ecchi alors, je t’en prie, laisse-moi faire. Avoir Xenovia comme partenaire me va totalement ! Mais c’est l’ordre des choses qui ne va pas du tout.

« Après tout, il est difficile de faire soudain ce genre de choses, je pense. »

Oui, oui. C’est ça, c’est tout à fait ça. Pour le moment, nous devrions améliorer nos relations jusqu’à pouvoir faire des choses ecchi.

« C’est pourquoi… »

Xenovia sortit quelque chose de sa poche… Attends, qu’est-ce que…!?

« Nous devrions d’abord nous entrainer en utilisant ça. »

Xenovia ouvrit sous mes yeux une chose emballée dans un petit étui… Un préservatif.

Les yeux de toute la classe se sont rivés sur la chose que tenait Xenovia.

« …Im…ImbéciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiIIIIIIIILE ! Qu…qu’est-ce que tu sors devant tout le monde !? »

Je suis inquiet. Ce…c’est évident, ce genre de situation…!

C’est-à-dire que…elle est…! C’est extrêmement sérieux de montrer cet objet à des lycéens en pleine période sensible ! Ou plutôt, c’est carrément pas bon de sortir ça au lycée !

Aussitôt, la classe devint bruyante. Hé, ils l’ont vu ! Bon, je savoure toute cette attention !

« Dans le monde où je vivais, il y avait un conflit sur l’usage de ceci ; mais, après tout, le mettre au Japon est plus commode suivant les tendances du pays. »

On s’en fout ! Fais quelque chose à propos de cette atmosphère ! Tout le monde dans la classe nous regarde d’un air étrange, tu sais !?

« Être regardés de cette façon, toi et moi… Ce n’est pas mauvais pour moi, je crois, mais réfléchis au moment et au lieuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! »

A ma réplique, Xenovia inclina la tête. Elle semblait ne pas bien comprendre.

C’est pas bon ! Elle est comme Asia au début, elle vit dans un monde distinct de cette société !

« Asia devrait aussi en utiliser. Une relation sexuelle non préparée vous ferait du mal à tous les deux. Les relations entre hommes et femmes sont difficiles. »

Sur ce, Xenovia en tendit un à Asia.

« ? »

Asia avait un air interrogateur mais Kiryuu, la binoclarde perverse, ne perdant pas une seconde, n’arrêtait pas de chuchoter à Asia.

Soudain, Asia se mit à rougir.

« …Huu… »

Ah ! Asia s’est évanouie, le visage tout rouge !

« Quoi, quoi ? Hyoudou va à nouveau devenir quelque chose d’incroyable ? demanda avec beaucoup d’intérêt Kiryuu, la fille érotique, tout en replaçant ses lunettes. Mais je me demande si c’est bien. Si tu couches avec Xenovia, Asia va… »

« Kiryuu-saaaaan ! Arrête-toi, s’il te plaiiiiiiiiiiiiiit ! »

Ooh ! Asia, soudain remise, recouvrit la bouche de Kiryuu. Pour une raison que j’ignore, elle semblait être à son niveau d’urgence maximum. Mais à quel sujet ?

« Bon sang, Asia. Je te l’ai dit, non ? Si tu ne te mets pas vite à agir, ça va se compliquer avec Hyoudou. Il y a beaucoup d’ennemis redoutables autour de lui, tu sais ? Si tu continues à lambiner, avant que tu ne t’en rendes compte, il risque d’être mangé. Tu n’aimeras pas ça, n’est-ce pas ? Un homme avec l’odeur d’une autre femme… »

« Ouch ! Kiryuu-san, pourquoi continues-tu à m’envoyer ce genre de rafales explosives… »

« Je suis inquiète. Ça ne te dérange pas que je sois ta seule alliée, non ? Je n’ai pas de problème non plus avec les ambiances pures mais, parfois, il faut faire ce qu’il faut ! Même toi, Asia, tu es assez mûre pour la consommation ! »

« Je suis a…assez mûre pour la consommation ? m’a demandé Asia. »

Hum…sérieusement, de quoi s’agit-il ? Je ne comprends pas le sens de leur conversation…?

« Ou…Ouais. Peut-être que tu es assez mûre pour la consommation ? ai-je répondu, perplexe. »

« N’est-ce pas génial, Asia ! Tu vas être mangée ! »

Kiryuu débordait d’une émotion profonde. Quoi ? Quoi ? Hé, ne me laissez pas derrière et continuez la conversation !

« Bon saaaaaaaaaaaaang ! Asia-chan va être mangée ! »

« C'est un évènement important… « Comité d’Asia-chan », nous devons faire une réunion d’urgence avec nos camarades et préparer des contremesures ! »

Motohama et Matsuda avaient eux aussi l’air bizarre. Ils tremblaient tous les deux fortement !

« Il y a quelque chose qui ne va pas avec le monde si Ise est populaire ! hurla Matsuda. »

Bon sang, je ne comprends pas.

« Montre-moi un peu tes mains. »

Kiryuu prit mes mains et replaça ses lunettes.

« …C’est pas mal, tu coupes tes ongles plutôt court. »

« Ah…ah bon ? »

Pourquoi tu te soucies tellement de mes ongles ?

« Les hommes qui coupent leurs ongles se mettent vite à jouer intensément avec les femmes, ai-je entendu dire. …Oui, pour tripoter le corps d’une femme, si tu as les ongles longs, c’est assez peu pratique. »

« Ce…c’est une fausse accusation ! C’est juste un hasard… »

Tout en disant cela, je me suis rappelé… Mais bien sûr ! Buchou s’était occupée de mes ongles. Buchou avait dit que c’était un entrainement ou un truc du genre…

C’était peut-être lourd de sens mais je n’avais que provoqué des soupçons injustes.

« Ise, espèce de saloooooooooooooop ! »

« Va te choper une maladie ou n’importe quoi ! »

« Effrayant. Je n’en attendais pas moins d’une bête. Au moment crucial, évite de transmettre la maladie à Asia. Asia serait souillée. »

Matsuda, Motohama et Kiryuu se moquent de moi ! Huu, bizuteurs ! Alors que je n’ai même pas la moindre petite-amie ! Qu’est-ce que c’est que ça !? Quel genre de magie est-ce ? Ça me donne l’impression d’être une personne contaminée !

…Attends, est-ce que je deviens populaire ces derniers temps…? Je ne comprends pas.

A commencer par Matsuda et Motohama, les gars autour de moi ont aussi commencé à me regarder avec jalousie. Mais ce n’est pas comme si j’avais une petite-amie.

Je peux comprendre pourquoi Buchou et Akeno-san m’adorent mais j’ai l’impression qu’elles s’amusent simplement à taquiner leur serviteur et kouhai, moi. C’est, sans conteste, la même chose qu’avec un animal de compagnie.

Comme elles ont obtenu un bon jouet, on dirait qu’elles se battent pour l’avoir…

Xenovia est… Vu qu’elle est unique en son genre, je ne peux pas la compter. Si vous vous demandez pourquoi, on dirait qu’elle n’est intéressée que par la chose en devenir qui réside en moi.

Asia. Nous vivons ensemble, c’est la fille avec laquelle j’ai la meilleure relation. J’ai avec elle un rapport plus ou moins familial. C’est une évidence. Quand on se met à vivre sous le même toit c’est ce qui arrive. Moi aussi je la vois comme une mignonne petite sœur. Je suis heureux qu’elle se repose de tout son cœur sur moi.

Pourrait-on dire que faire des achats ensemble est un rendez-vous galant ? Nous allons souvent acheter des articles de mercerie ensemble dans des magasins discount mais c’est assez différent du luxe d’un rendez-vous amoureux.

Ça serait bizarre si Koneko-chan en avait après moi.

…Ouais, après tout, plutôt que d’être populaire, c’est juste qu’il y a plus de filles que dans ma vie d’avant. C'est totalement différent de la vie de harem que je désire, non ?

Dans un harem je ferais tout ce que je veux avec les filles mentionnées ci-dessus et je me les offrirais autant que je veux ; c’est ma définition. Si j’avais l’occasion de faire une expérience, pour mon « repas spécial » quotidien, je voudrais alterner les gens qui m’observent !

Cependant, comparée à ma vie précédente où il n’y avait pas le moindre soupçon de filles, cette vie est comme une toute nouvelle vie ; c’est aussi différent que le ciel et la terre ! Grâce à cette large différence, le seul fait de pouvoir parler avec des filles me rend heureux. Je suis content de ce style de vie.

Non, avec cette autosatisfaction je ne pourrai pas réaliser mon rêve de harem ! Très bien ! Obtenons le pouvoir d’attraper des hordes de filles !

…Mais, au contraire, après avoir sincèrement aimé quelqu’un, j’ai maintenant du mal même à tendre ne serait-ce qu’un peu la main vers des filles. Reynalle, ma première petite-amie, était une ange déchue qui m’a tué après m’avoir dupé.

C’est peut-être à cause de ça que même le pervers que je suis se retrouve comme ça. Ce n’est pas comme si j’avais peur des filles mais, quelque part dans mon cœur, j’ai le sentiment que, peut-être, je serai rejeté par elles au bout du compte.

Buchou, Asia, je sais que les filles du club ne feraient pas une telle chose. Cependant, plus j’aime, plus je m’inquiète.

…Suis-je haï par Buchou et les autres ?

Quelques fois je me pose cette question. Les filles avec lesquelles j’ai réussi à bien m’entendre après tout ce temps… Je ne veux pas être haï. C’est pourquoi, au bout du compte, je ne veux pas faire quoi que ce soit de bizarre qui les pousserait à me haïr. Je ne veux pas que ça se reproduise…

« Vous tous, Ise-san n’est pas une mauvaise personne. S’il vous plait, ne l’embêtez pas. »

Asia se tenait devant moi et me protégeait des débordements de Matsuda.

« Huu, Asiaaaaaaaaaaaaa ! Tu es ma seule alliée ! »

« Je croirai éternellement en Ise-san. »

Quelle gentille fille ! Elle croit obstinément en moi ! Aah, Asia-chan est mon alliée ! Je suis sincèrement heureux, Asia !

« …Asia, faire ta déclaration au beau milieu de la confusion… Pas mal… »

Kiryuu marmonna quelque chose. Je suis sûr que ça devait être une méchanceté sur moi.

« C’est ça. Peu importe à quel point Ise est indécent. Ise est une personne franche. C’est juste que son désir sexuel est aussi franc que lui, certainement. »

Xenovia enchaine elle aussi avec ça…? Quelque part, j’ai l’impression qu’elle s’est légèrement moquée de moi mais, du point de vue de cette fille, c’est certainement une répartie de haut vol.

« Et, sur ce, c’est l’heure de la relation sexuelle mais… »

« Comme je le disais, ne dis pas ces choses en public… »

J’ai enveloppé mes mains autour de ma tête et frappé la table en réponse à Xenovia qui semblait ne rien avoir compris jusqu’à maintenant.

Partie 2[edit]

D’une manière ou d’une autre, les cours débutèrent et, depuis la porte ouverte au fond, les parents de mes camarades de classe n’arrêtaient pas d’entrer.

On était en cours d’anglais. Pour une raison que j’ignore, le professeur, plus motivé que d’habitude, distribuait aux élèves des objets rectangulaires enveloppés dans un sac. Hein ? Qu’est-ce que c’est ? Il se passe des trucs comme ça en anglais ?

Pour les démons, qui peuvent parler toutes les langues, l’anglais est le meilleur endroit pour frimer. Fufufu, aujourd’hui encore, faisons-le avec talent et aisance.

Mais lâchez-moi avec les mots écrits. C’est impossible.

Tout en me disant ça, j’ai regardé de près l’objet… Hum, c’est du plastique modelable(!) ? Tandis que je me disais ça d'un air dubitatif, le professeur me dit joyeusement :

« Compris ? Essaye de faire quelque chose que tu aimes avec le plastique modelable que je viens de te donner. Un animal fera l'affaire. Une personne conviendra aussi. Une maison aussi. Quelle que soit l’image que tu as en tête en ce moment-même, essaye de lui donner forme. On pratique aussi ce genre de conversations anglaises(!). »

Ça n’existe pas ! Je ne comprends pas ce que vous voulez dire, Sensei ! Faisons un cours d’anglais normal ! Permettez-moi de montrer mes facilités de conversation anglaise à mes parents ! Je ne veux pas faire de modèles en plastique !

« Let’s try ! »

Il n’y a pas de « Let’s try » qui tieeeeeeeeeeeeeeenne ! Dans quel monde y a-t-il des cours d’anglais où on fait du modelage !

« Ce…c’est difficile. »

Hein !? Asia-chan s’y est déjà mise !? Comme d’habitude, elle s'adapte vite à ce genre de choses !

« Asia-chan, continue comme ça ! »

« Asia-chan, tu es mignonne ! »

J'ai tourné la tête vers les voix familières. Mes parents étaient tournés vers Asia et hurlaient.

Ooh, quand êtes-vous entrés ? Ou plutôt, alors que votre fils se trouve ici, vous dirigez la caméra vers Asia ! Papa…

Remarquant les voix de mon père et de ma mère, elle se retourna et s'y remit joyeusement. Ils sont tout à fait comme des parents et leur enfant ! Non, moi aussi ça me rend plus que suffisamment heureux. Ma petite sœur, Asia-chan… C’est le top.

J'ai jeté un coup d’œil autour de moi et tout le monde pétrissait à contrecœur la pâte en plastique. Vous vous accommodez vraiment de ça, vous tous dans la classe !?

*Pétri Pétri* Sans échappatoire, je me suis aussi mis à pétrir. Qu’est-ce qu’il a dit qu’on devait faire ?

Il a dit qu’on pouvait faire tout ce qui nous passait par la tête. Tout en tordant la pâte, j’ai fermé les yeux et commencé à avoir des idées farfelues. La toute première chose qui me vint à l’esprit fut…

« Ise ♪ »

Buchou nue me souriant.

Aah, Buchou. Mon Onee-sama. Je pense à vous en premier ! Mon dévouement, mes pensées fidèles sont tout ce qu'il y a de plus vrai. Fufufu, je me rappelle même parfaitement la poitrine et les tétons. J'ai parfaitement en mémoire les seins de Buchou, la taille, l’élasticité et la douceur.

Buchou a dit qu’il y avait peu de parties de son corps que je n’avais pas touchées. En effet, c’est vrai. J’ai peut-être, d’une manière ou d’une autre, touché Buchou de partout. C’est glissant et doux et, malgré tout, très élastique. Tout en remarquant qu'une chose rouge de désir s'écoulait de mon nez, j’ai reproduit le corps de Buchou que j'avais en tête. Les yeux fermés, rien qu’avec l’image dans ma tête, j’ai déplacé mes mains.

Aah, les seins de Buchou ! La taille étroite de Buchou ! Les hanches de Buchou faites pour des accouchements faciles ! Les cuisses épaisses de Buchou, parfaites pour moi ! La vision de l'ensemble est gravée dans la mémoire de mon cerveau !

Je m’en rappelle très nettement ! C’est naturel. Je m’en souviens tous les jours à ce moment-là !

« Hyo…Hyoudou-kun… »

Remarquant la main de quelqu’un sur mon épaule, j'ai ouvert les yeux, tourné le visage et découvert Sensei.

Pour une raison que j’ignore, il avait une expression stupéfaite et tremblait de tout son long.

Quoi ? D’une certaine manière, on dirait que regarder mes mains l’a stupéfait. J’ai aussi regardé mes mains et… Une magnifique statue de Buchou s'y trouvait.

« Ooh ! »

La classe poussa une acclamation excitée. Ou plutôt, en me regardant, ils poussèrent un « Ooh ! » admiratif. Impressionnant. C’était, sans conteste, une mini Buchou ! La forme des seins, la forme des fesses, les lignes des cuisses étaient toutes parfaites.

Je…j’ai fabriqué ça…? En bougeant mes mains suivant l’image de Buchou que j’avais gravée dans mon cerveau, un miracle s'est produit !

« Ma…Magnifique… Hyoudou-kun. Je n'imaginais pas que tu possédais ce talent-là… Ce cours était le bon choix, après tout. Encore une fois, j’ai pu faire ressortir les talents cachés d’un élève… dit Sensei, les yeux mouillés de larmes. »

En effet, de là à imaginer que ce pouvoir se cachait en moi… Même si je dis ça, il est facile de faire éclore un talent lié à ma perversité.

« Ce…c’est Rias-senpai ? Merde ! Comme je le pensais, Ise, sale vermine ! Avec senpai…! »

« Pas moyen ! Rias Onee-sama avec cette bête…! »

Pour une raison que j’ignore, je pouvais entendre des cris à proximité ; mais, à l’instant où quelqu’un dans la classe dit : « 5 000 ! », la classe se mit à changer.

« Non, 6 000 ! »

« Je paierai 7 000 ! Je serai adroit avec le corps de Gremory-senpai ! »

« Te fous pas de moi ! Je vais l’acheter ! Ce soir elle me tiendra compagnie ! 8 000 ! »

La cours d’anglais, qui utilisait du plastique modelable, changea du tout au tout et se transforma en enchères pour la statue de Buchou que j’avais créée.


Partie 3[edit]

C’était la pause de midi.

« C’est bien fait, dit Buchou en souriant tout en touchant la statue en plastique que j’avais créée pendant le cours. »

Au bout du compte, je n’avais pas vendu la statue à mes camarades de classe. Je ne pouvais pas la vendre vu que c’était une statue de Buchou.

Quand Asia et moi sommes sortis pour acheter quelque chose à boire, nous avons croisé Buchou et Akeno-san par hasard devant le distributeur.

« Ara, ara, je n'en attendais pas moins d’Ise-kun, qui regarde et touche quotidiennement le corps de Buchou. »

Akeno-san souriait aussi, surprise par la qualité de la statue. Non, contrairement à vos attentes, je ne fais pas quotidiennement ces choses avec Buchou… J'ai gravé le précieux corps dans mon esprit lorsque j’en ai personnellement fait l'expérience.

« Tu en feras une pour moi la prochaine fois ? Si tu veux reproduire mon corps, j’ôterai mes vêtements. Tu pourras me toucher. »

« Sérieusement, Akeno-san ? »

C’est le top ! Absolument ! Alors que j’essayais de dire ça, Buchou et Asia me tirèrent les joues.

« Ne le fais pas. »

« Ne le fais pas. »

Les filles de chez moi sont dures.

« Au fait, Buchou, Sirzechs-sama est venu ? »

A ma question, Buchou mit une main sur son front et soupira.

« Oui, il est venu avec mon père. »

Son père est donc venu lui aussi. A quoi ressemblait cette visite de classe ? Je suis curieux.

« Ah, Buchou ! Et tout le monde est là aussi. »

Kiba apparut à ce moment-là. Hum ? Kiba est aussi venu acheter à boire ?

« Ara, Yuuto. Du thé ? »

A la question de Buchou, Kiba pointa son doigt vers le fond du couloir.

« Non, pour une raison que j’ignore, j’ai entendu dire qu’une sorcière se faisait prendre en photo, je me suis donc dit que j’allais y jeter un coup d’œil. »

A la réponse de Kiba, Buchou et moi avons échangé un regard tout en inclinant nos têtes sur le côté.


*Kaccha Kaccha !*

Des flashs n’arrêtaient pas d’apparaitre, des hommes avec des appareils photo photographiaient quelque chose à l’angle du couloir.

Vu qu’il y avait foule, je ne savais pas ce qu’ils photographiaient. Selon l’histoire de Kiba, « une sorcière » se trouvait là mais… Je suis, d’une façon ou d’une autre, parvenu à m’extirper de la foule et j'ai regardé devant moi.

Oui, je pus le voir en un seul coup d’œil. Alors que je m'avançais encore, un costume reconnaissable me sauta aux yeux.

Une bishoujo-chan plutôt pas mal portait un costume de personnage de dessin animé. Si je me souviens bien, il s’agissait de « Mahou Shoujo Mil Kiss Viral 7 Alternative ». Le cœur d’une jeune fille, le corps d’un garçon, « Miru-tan », un type spécial, est absorbé par cet anime.

Ah ! En y regardant de près, elle ressemblait à Mil Kiss. Elle faisait aussi tourner son bâton—ou peu importe ce que c’était—encore et encore. Les photographes prenaient des photos, excités comme des enfants. Je voulais aussi prendre une photo. Sa jupe était courte et sa culotte apparaissait donc de temps en temps…

Buchou arriva à côté de moi après s’être extirpée de la foule. Dès qu’elle vit la Mahou Shoujo Mil Kiss devant elle, elle paniqua.

« Qu…! »

Je fus moi-même surpris par son air extrêmement troublé. Pour que Buchou soit surprise à ce point…

« Hé, hé ! Toi, celle qui fait une séance photo sur un passage public ! »

Tout en disant ça, mon ami du Conseil des Élèves, Saji, arriva en sautant à travers la foule.

Des filles, qui avaient aussi l'air de membres du Conseil des Élèves, suivirent Saji jusqu'au lieu de la séance photo.

« Hé, hé, dispersez-vous, dispersez-vous ! Aujourd’hui on montre nos classes au public ! Ne faites pas de grabuge dans un endroit pareil ! »

Saji, il fait son boulot correctement, hein. Cette large foule disparaissait comme des bébés araignées en pleine dispersion. Les jeunes hommes qui étaient en train de photographier avec leurs appareils partaient eux aussi à contrecœur suite aux bousculades de Saji.

Il ne restait que notre groupe, celui de Saji et la fille en cosplay.

« Toi aussi, tu serais priée de ne pas porter ce genre de costume. Attends, tu es peut-être un parent ? Même si c’est le cas, tu sais qu’il y a un code vestimentaire correspondant au lieu. Tu déranges. »

« Hein, mais c’est mon uniforme ☆. »

Saji insistait avec ses avertissements mais Mil Kiss prenait des poses charmantes sans en tenir compte.

Saji grinçait des dents mais, aussitôt qu’il reconnut Buchou, il inclina la tête.

« Oh, c’est Rias-senpai. Vous êtes arrivée au bon moment. J’étais justement en train de guider Satan-sama et l’otou-san de senpai. »

Tandis que Saji tournait sa tête vers l’arrière, conduits par Sona Sitri Kaichou, les hommes aux cheveux cramoisis approchaient.

« Qu’est-ce qui se passe ? Saji, je te dis toujours de régler les choses avec concision… dit la stricte Kaichou. »

Mais, dès qu’elle vit Mil Kiss, elle arrêta de parler.

« Sona-chan ! Trouvée ☆. »

Après avoir trouvé Kaichou, Mil Kiss s’accrocha à elle joyeusement.

Ooh. Une connaissance de Kaichou ? Bien évidemment, même Saji avait l’air de ne pas trop savoir comment réagir à ça.

…Hum ? Je viens de le remarquer mais… Heu hein ? Hein ? Quelque part, j’ai l’impression que Kaichou et cette fille en cosplay se ressemblent…me suis-je dit, perplexe. Sans s'en soucier, Sirzechs-sama appela la fille en cosplay :

« Aah, c’est toi, Serafall. Tu es venue toi aussi. »

…Serafall…? Je…j’ai l’impression d’avoir entendu ce nom auparavant…

« C’est Léviathan-sama. »

…Pendant un instant je ne parvins pas à comprendre les mots de Buchou. Buchou répéta pour moi qui n’avais pas compris :

« Cette personne est l’un des quatre Diables actuels, Serafall Léviathan-sama. Et c’est aussi l’onee-sama de Sona.

« Heiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !? »

Mon cri résonna dans le couloir. Naturellement ! Vous êtes sérieuse ! Ce n'est pas possible !? La Satan-sama super belle que j’avais même vue en rêves c’est cette personne !?

Non, elle est en effet super belle ! Même si c’est l’onee-sama de Kaichou, sa beauté ne perd pas face à Buchou ! Cependant, je m’imaginais une onee-sama plus fascinante, dégageant plus de phéromones(!) ! Et ensorcelante ! Avec d’énormes seins aussi ! Et laissant apparaitre ses cuisses à travers une fente ! J’imaginais une Satan-sama qui dirait des mots sensuels de ses lèvres luisantes !

…Je ne pensais pas que ce serait une fille en cosplay parlant d’une façon mignonne… Même s’il est vrai qu’elle est belle…

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« Serafall-sama, ça faisait longtemps. »

« Ara, Rias-chan ☆. Un bail…☆ Tu te portes bien ? »

Quel ton charmant ! Buchou est aussi un peu perturbée !

« Ou…oui. Grâce à vous. Vous êtes venue aujourd’hui pour la visite de classe de Sona ? »

« Oui ☆. Sona-chan est vraiment méchante. Elle ne m’a pas informée pour aujourd’hui ! Bon sang ! A cause du choc, Onee-chan a failli attaquer le Ciel ☆. »

Juste pour ça vous attaqueriez le Ciel !? Je ne sais pas si elle rigole ou si elle est sérieuse !

« Ise. Salue-la. »

Suivant les ordres de Buchou, j’ai baissé la tête et l’ai saluée.

« Ra…ravi de vous rencontrer. Je suis Issei Hyoudou. Je suis le serviteur de Rias Gremory-sama, son « Pion » ! Merci de votre bienveillance ! »

« Ravie de te rencontrer ☆. Je suis Satan Serafall Léviathan ☆. Appelle-moi Levi-tan ☆. »

Se plaçant de côté, la fille en cosplay…non, Satan Léviathan-sama fit un signe de paix.

…Ce…c'est quoi ça…ce développement super frivooooooooooooooooole !

« Hé, Sirzechs-chan. Ce garçon c’est le fameux Dragon-kun ? »

Elle a appelé Sirzechs-sama avec un « chan » !? Pouvez-vous la pardonner !? Non, vu que ce sont deux Satan-sama, il n’y a pas de problème…?

« Oui, c’est la personne en qui réside le Welsh Dragon, Issei Hyoudou-kun. »

Sirzechs-sama ne dit rien non plus à propos de l’ajout du « chan ». Elle doit donc l’appeler comme ça tout le temps ?

« Ara, ara, oncle Gremory. »

« Oui, Serafall-dono. C’est encore un nouveau costume ? Quelque part je pense que pour un Roi des Enfers c’est…mais… »

« Ara, mon oncle ☆, vous n’êtes pas au courant ? C’est la mode de ce pays, vous savez ? »

« Oh, ah bon ? Je suis apparemment bien ignorant. »

« Ha, ha, ha, Otou-ue, ne la croyez pas. »

Etc. C’était ça la conversation entre la famille Gremory et Léviathan-sama.

« Bu…Buchou, c’est une ambiance badine qui dépasse de loin mon imagination mais Serafall-sama est… »

Buchou s’excusa par un « désolée » en voyant mon état déconcerté.

« J’ai oublié de le dire… Non, je ne voulais pas le dire ; mais les quatre Diables-sama actuels sont tous comme ça. En privé, ils sont d’humeur déraisonnablement badine, dit Buchou tout en soupirant. »

Impossible ! Est-ce que les Diables-sama des Démons peuvent vraiment se comporter comme ça !?

Quand je l’ai regardée, le visage de Kaichou était totalement rouge lui aussi ! C’était comme si, en regardant sa sœur ainée, son discours, son comportement, elle avait carrément honte ! Remarquant ça, Léviathan-sama regarda le visage de Kaichou avec inquiétude.

« Sona-chan, qu’est-ce qui ne va pas ? Ton visage est tout rouge, tu sais ? Vu qu’il s’agit des retrouvailles tant attendues avec ton onee-sama, moi, tu devrais être un peu plus heureuse, je trouve ? « Onee-sama ! », « So-tan ! », on peut s’appeler comme ça et s’enlacer l’une et l’autre de façon yuri[1], ça me convient aussi, Sona-chan ! »

…C’est extrêmement difficile. C’est elle Léviathan-sama ?

Avec une expression mécontente et en tremblant près des yeux, Kaichou dit :

« …O…Onee-sama. C’est mon lycée et j’ai la fonction de présidente du conseil des élèves ici… Peu importe à quel point nous sommes des parents proches, ton comportement est trop excessif… Je ne peux pas approuver ce genre de costume. »

« Pas possible, Sona-chan ! Si Sona-chan dit ça, ton onee-chan va s'attrister ! Sona-chan ne sait pas que son onee-chan est admirée en tant que Mahou Shoujo ! Car je fais disparaitre les anges et les anges déchus avec mon bâton scintillant ☆. »

« Onee-sama, sois prudente, je te prie. Si mon onee-sama, la Reine des Enfers, « scintille », ce petit pays sera plus d'une fois détruit. »

Ce n’est pas une « mahou shoujo » mais plutôt une « maou shoujo »[2] La Maou Shoujo Serafall Léviathan-sama est effrayante !

« Hé, Saji. Quand l’un des chefs de file des Anges Déchus nous a envahis, Kaichou n’a pas fait appel à son onee-san… Si on se base là-dessus, elles ne s’entendent pas bien ? »

« C’est l’inverse. L’inverse. Vu comme Serafall Léviathan-sama est gaga de sa petite sœur quand elle lui parle, si elle avait été appelée, la situation serait devenue terrible. Apparemment, si elle avait découvert que sa petite sœur avait été blessée par l’ange déchu, nous ne savons pas comment elle aurait réagi. Ça aurait certainement déclenché une guerre immédiate. C’était la bonne décision de ne pas appeler Serafall-sama et d’appeler à la place Lucifer-sama. Toutefois, je la rencontre aussi pour la première fois mais c’est… »

Ah, je vois. Attends, est-ce Satan-sama était d'accord avec ça !? Ah, Saji est aussi perplexe.

« Huu, je ne peux pas le supporter ! »

Kaichou, d'habitude calme et posée, s’enfuit avec les yeux humides.

« Attends ! Sona-chan ! Où vas-tu en laissant ton onee-chan derrière ! »

Maou Shoujo-sama courut après elle.

« S’il te plait, ne me suis pas ! »

« Nooooooon ! N’abandonne pas ton onee-chaaaaaaaan ! So-taaaaaaan ! »

« Je t’ai demandé des tonnes de fois de ne pas ajouter « tan » ! »

…La course-poursuite des sœurs Satan. Je vous en fais la requête, s'il vous plait, n’effacez pas ce lycée avec l’une de vos incantations(!).

« Oui. La maison Sitri est paisible. Tu ne trouves pas, Ria-tan. »

« Onii-sama, ne m’appelle pas en ajoutant un « tan » à mon surnom, s’il te plait… »

Cette fois-ci c'était la famille Gremory qui entamait une conversation embarrassante.

Ho, Buchou est appelée « Ria » chez-elle, hein.

« Pas possible…Ria-tan. Alors que, par le passé, tu me suivais tout le temps en disant « Onii-sama, Onii-sama »… C’est l’âge rebelle, hein… »

Sirzechs-sama avait reçu un choc. J’ai aussi senti une part de moquerie.

« Bon sang ! Onii-sama ! Pourquoi me rappelles-tu mon enfance… »

*Flash*

L’otou-sama de Buchou prit une photo de Buchou en colère. C’était une expression emplie d’émotion.

« C’est une expression sympathique, Rias. C’est bien. Avoir élevé une fille aussi magnifique… Je vais me charger de la part d’enthousiasme de ma femme vu qu’elle n’a pas pu venir ici aujourd’hui. »

« Otou-sama ! Bon sang ! »

Il y a beaucoup de ça dans la famille de Satan-sama, hein. Plutôt que « paisible », ce n'est pas très différent des relations parents-enfants des humains. Enfin, si on en arrive à une dispute, ce petit pays risque d’être rayé de la carte.

« Il y a des traits communs intéressants entre Satan-sama et la famille de Satan-sama, dit joyeusement du fond du cœur la souriante Akeno-san. »

« Des traits communs ? »

« Satan-sama et les autres, vous êtes tous très drôles. Mais votre sœur est une personne toujours sérieuse. Ufufu, c'est sûr qu'avec un frère d'un naturel frivole devenu Satan-sama, elle ne pouvait pas ne pas devenir sérieuse. »

Ça doit être difficile pour les deux, Buchou et Kaichou, et pour la famille de Satan-sama aussi. Et là-bas…

« Oh, Ise. »

« O…Otou-san. »

Ils étaient peut-être en train de visiter le lycée car ma mère et mon père apparurent les mains levées.

« Issei Hyoudou-kun, est-ce que ce sont tes parents ? me demanda l’otou-sama de Buchou. »

« Ou…oui. Ce sont mes parents. »

« Je vois. Oui. »

Le père de Buchou alla aux devants de ma mère et mon père…

« Ravi de vous rencontrer, je suis le père de Rias. »

Afin de lui serrer la main, le père de Buchou tendit sa main vers mon père.

Apprenant que le monsieur aux cheveux cramoisis était l’otou-sama de Buchou, les visages de mon père et de ma mère changèrent du tout au tout et passèrent d'expressions enjouées à une sombre nervosité. Enfin, c’est une évidence. En rencontrant soudain le père de Buchou, ils ne pouvaient que devenir comme ça.

« Ce…ce…cccccccccccc’est… Merci ! Ah, hum, je suis le père d’Issei Hyoudou ! Rias-san prend soin de nous, hum, c’est-à-dire… »

Otou-san ! On est chez nous ! Ça ne se voit pas ! Quel caractère impressionnant !

« Non, de même pour moi. Merci de prendre soin de Rias. Je pensais venir vous saluer de toute façon, mais Sirzechs et moi étions occupés par le travail et n’avons donc pas tellement eu l’occasion de le faire. La chance semble nous avoir accordé cette occasion. C’est un honneur de vous rencontrer aujourd’hui. »

« Pas…pas du tout ! Moi-même j’avais dit au père d’Issei d’aller vous saluer… Non, non, j’en avais parlé à mon mari. »

Maman ! Ton discours est bizarre ! Vu que tu n’es pas habituée à utiliser ces mots, voilà ce que ça donne ! Ouah, j’ai sérieusement honte !

Le visage de Buchou est rouge lui aussi ! Elle est exactement comme moi ! Une rencontre de parents c’est bien trop embarrassant après tout !

« Oui. Je veux discuter dans un endroit plus tranquille. Cet endroit est un peu trop en vue. Et, par-dessus tout, nos enfants sont gênés, n’est-ce pas ? »

Ooh, comme on pouvait s’y attendre de la part de l’otou-sama de Buchou ! Il sait lire l'atmosphère ! Comparé à lui, mon père semble nerveux ! Le père de Buchou tendit sa main vers Kiba.

« Kiba-kun. »

« Oui. »

« Désolé mais pourrais-tu nous amener dans un endroit plus paisible ? »

« Oui. Dans ce cas, suivez-moi, je vous prie. »

Kiba s’inclina devant mon père et ma mère puis se mit à marcher dans le couloir.

« Bon, Rias, Issei Hyoudou-kun, je reviendrai après avoir un peu discuté. Sirzechs, puis-je te laisser te charger du reste ? »

« Oui, Otou-ue. »

Sirzechs-sama va rester ici, hein. Eh bien, ils ont échangé des politesses il n'y a pas si longtemps. Cette fois c’est entre parents.

« Ise, moi et ta mère on reviendra après avoir un peu discuté. »

« Aah, Otou-san, ne dis rien de bizarre, d’accord ? »

« Compte sur moi. »

Je doute qu’il comprenne vraiment mais, accompagnés par Kiba, mon père, ma mère et l’otou-sama de Buchou ont quitté les lieux.

« Rias. »

« Qu’y a-t-il, Onii-sama ? »

« Il y a une chose dont j’aimerais te parler un peu. Désolé, Ise-kun. Je vais t’emprunter un peu ma petite sœur. Akeno-kun, aurais-tu l’obligeance de venir avec nous ? dit Sirzechs-sama. »

« Oui. »

Akeno-san acquiesça à son tour. De quoi vont-ils parler ? Enfin, j’imagine que c'est quelque chose d’important pour les deux démons de haut rang. Ils n’incluraient pas un démon d'un rang inférieur tel que moi, n’est-ce pas ?

« Ou…oui. Pas de problème pour moi… »

Sirzechs-sama prit Buchou et Akeno-san avec lui et disparut quelque part.

Asia et moi sommes restés seuls. Nous avons échangé un regard.

« Bon, on retourne en classe ? »

« Oui. »

Ainsi, Asia et moi sommes aussitôt retournés dans notre classe.


Partie 4[edit]

« Ara, Asia-chan, tu es bien sur la vidéo ! »

Ma mère était en transe, en train de regarder Asia sur la télé.

« Ha, ha, ha, ha ! Surveiller l’épanouissement de sa fille c’est le devoir d’un parent après tout ! »

Tout en buvant du saké, le père de Buchou riait chaleureusement. Cette personne… Quand il boit du saké, il devient une tout autre personne enjouée… Alors que c’était une personne élégante avant !

Après le repas chez les Hyoudou, la réunion d’admiration de la visite de classe d’aujourd’hui avait commencé.

Les participants étaient ma mère, mon père, le père de Buchou et Sirzechs-sama.

Tout en engloutissant du saké, ils comparaient les vidéos qu’ils avaient chacun filmées.

Les filles en question étaient au fond du salon, le visage rouge et en train de prier : « Que ça finisse vite, que ça finisse vite ! ». Elles étaient comme à moitié mortes.

Ils m’avaient aussi effrontément filmé ! Ne prenez pas des vidéos de moi en train de travailler sur mon modèle en plastique ! Je ne sais pas de quoi mes parents et le père de Buchou ont parlé au lycée mais il est évident qu’ils se sont bien entendus et sont devenus proches. Vraiment, qu’est-ce qui s’est passé ?

« C’est… Un enfer, un genre encore jamais vu auparavant… »

Buchou tremblait de tout son long tout en rougissant jusqu’à l’extrême limite.

« S’il vous plait, regardez ! Notre Ria-tan lève sa main et répond à la question de Sensei ! »

Sirzechs-sama ! Survolté, il commente l’épanouissement de sa petite sœur ! Ooh ! Buchou couvre son visage avec ses mains !

« Je ne peux pas le supporter ! Onii-sama, espèce d’imbécile ! »

Aah ! Buchou s’est enfuie, incapable d’en supporter davantage !

*Supan !*

Sirzechs-sama fut fauché par l’éventail en papier de Grayfia-san !

« Buchou ! »

Ça m’a inquiété et j’ai poursuivi Buchou.


Partie 5[edit]

Buchou était assise devant ma chambre.

Elle avait les joues gonflées, apparemment mécontente. Je me demandais ce qui n'allait pas.

« Bu…Buchou. Voulez-vous entrer dans ma chambre ? »

Buchou acquiesça sans un mot. D’une certaine manière, elle était devenue une fille normale.

Après être entrée dans la chambre, Buchou sauta sur le lit et resta silencieuse, étendue à l’envers.

Dans cette situation, il était difficile de dire quoi que ce soit. Je me suis assis par terre, cherchant des mots appropriés dans ma tête.

« Ma mère, mon père et votre famille s’entendent vraiment bien. »

« … »

Huu, pas un mot. Non, j'avais l'impression qu’une pièce silencieuse serait plus déplaisante et j’ai donc continué sans m’en soucier :

« …Cette rencontre c’est… Je pense que c’est bien. Papa et maman semblent s’amuser. Votre père et les autres pareil… Bon, il faut aussi dire que leur joie va trop loin mais… »

« …Je sais. Je suis moi aussi heureuse de voir mon père et le père d’Ise discuter gaiement. »

Ah, j’ai obtenu une réponse. C’est bien.

« Hé, Ise. »

« Oui. »

« Tu es content de m’avoir rencontrée ? »

Je n’avais pas envisagé cette question. Buchou poursuivit :

« Je suis heureuse d’avoir rencontré Ise. Une vie sans toi est impossible. Vois-le comme un honneur. Tu tiens beaucoup de place dans mon cœur, tu sais ? »

V…vous avez autant d’affection que ça pour moi, hein… J’ai obtenu sa faveur en tant que serviteur !

« C’est un honneur ! Je suis moi aussi heureux d’avoir rencontré Buchou ! Je peux le déclarer formellement !… Mais quand je pense qu’un jour Buchou aura un petit-ami, je…ne peux pas le supporter… Penser que vous risquez de partir quelque part, loin… »

Buchou a levé la tête et m’a dit :

« Ara, je n'aurai pas de petit-ami, tu sais ? Mais, plus que ça, je suis un peu choquée de t'entendre dire ça. »

« Hein ? M…mais vous ne devez pas prendre un mari ? »

« C’est vrai. Pour le prolongement de la lignée, donner un beau-fils à la famille est important. »

…? Non, encore une fois je n’ai pas compris.

« J’ai décidé de modeler moi-même le beau-fils de ma famille. Si je dois en prendre un dans tous les cas, je l’éduquerai selon mes propres idéaux. C’est plus rapide de cette façon. Hein, Ise. »

« Aaah, je vois. »

Je n’ai pas bien compris mais Buchou va éduquer le beau-fils elle-même, hein. Si je devais souhaiter quelque chose, ce serait de prendre cette place mais c’est très dur. Le futur mari de Buchou. …Quel genre de mari va naître de l’éducation de Buchou ?

Nooon, je veux prendre cette place après tout ! …Mais je me demande si c’est possible.

« J’ai réfléchi à ma cérémonie de mariage aussi, tu sais ? Le style japonais serait bien. Pour la réception, quelque part au Japon serait bien. Si on parle d’un endroit avec un beau paysage alors… »

Buchou a déjà imaginé ça jusque-là, hein. Non, je veux épouser Buchou !

« … »

Ma bouche fut soudain fermée. Elle avait ses bras autour de mon cou. Avec un « chuu… » j’ai reçu le baiser de Buchou !? Woooooooow ! Je…j’embrasse Buchou à nouveauuuuuuuuuu !

L…la sensation de ces lèvres ! J'ai l’occasion d'y goûter à nouveau ! C’est un contact doux et sensuel !

C’est mon second baiser avec Buchou ! Je l’ai fait ! J’ai reçu le second baiser de Buchou ! Hum, qu’est-ce que c’est censé récompenser ? N…non, laissons les petits détails de côté ! Je…je veux être un expert de cette sensatiooooon !

Sur ce, tandis que je m'émouvais, la langue de Buchou se mit brusquement à goûter mes lèvres ! De cette façon, elle pénétra dans ma bouche…

Guh !

Ma langue et celle de Buchou s'entremêlèrent un peu et, alors que je faisais ça, je fus tiré en arrière par le cou et le baiser que je pensais voir s'intensifier prit fin !

Un fil de salive allait de ma bouche à celle de Buchou. Buchou semblait avoir un air de regret.

Ouhiiii ! Qu’un fil de salive se forme entre ma bouche et celle de Buchou…! J’ai l’impression que je vais mourir tellement je suis ému !

Non, je peux mourir ! Ah, comme je le pensais, non ! Si je dois mourir, dans ce cas je veux mourir après avoir roulé plus de pelles à Buchou ! Ou plutôt, je ne veux absolument jamais oublier la sensation d'être léché par Buchou ! C’était vraiment génial !

« …Huu. »

C'était Asia qui m’avait tiré par le cou. Elle avait les larmes aux yeux.

« Hé, Asia. Ne m’interromps pas quand je montre mon affection à Ise. Alors qu’il semblait apprécier le baiser langoureux qu’il désirait depuis si longtemps… C’est plutôt difficile de créer des opportunités, tu sais ? »

Bu…Buchou ! Votre façon de montrer votre affection à votre serviteur s’intensifie ! Je suis heureux ! Merci beaucoup ! Mais, à cause de la trop forte stimulation, mon esprit s’engourdit à chaque fois !

« …Juste…Buchou-san, ce n’est pas juste. »

« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. C’est ce que j’ai appris de ma bataille contre Akeno. »

Qu’est-ce que vous avez appris, Buchou ! Ouaaaaah ! Buchou et Asia se dévisageeeeeeeeeeent ! Des filles se battent encore une fois dans ma chambre ! Dernièrement, ça arrive souvent ici !

…Tandis que je me disais ça, la Maid-san aux cheveux argentés intervint.

« Vous deux, vous battre n'est pas bon. Tout spécialement devant Issei-sama, je pense. C’est peu judicieux. »

Grayfia-san sépara les deux qui se dévisageaient et les calma.

« C’est vrai, il n’est pas bon de se battre. »

Sirzechs-sama entra à son tour dans ma chambre. La réunion d’admiration est finie ?

« Je me suis un peu éclipsé. Je dois à nouveau discuter de quelque chose. Rias, c’est la suite de la conversation de tout à l'heure. »

Conversation ? De quoi s’agit-il ? Ah, Buchou et Akeno-san ont été appelées par Sirzechs-sama.

Alors que je m’interrogeais là-dessus, Sirzechs-sama me dit une chose que je n’aurais pas imaginée :

« Parlons de l’autre « Fou ». »

…Ça concernait le mystérieux « Fou » qui était déjà là avant qu’Asia et moi ne soyons réincarnés.

Partie 6[edit]

Le jour suivant après les cours.

Je me trouvais au rez-de-chaussée de l’ancien bâtiment du lycée, devant la pièce qui avait été transformée en « Classe Scellée ».

Tous les membres du club étaient rassemblés. Même de l’extérieur, cette pièce était soigneusement fermée de sorte qu’on ne pouvait pas en voir l’intérieur. A quoi servait-elle, l’explication ne laissait aucun doute mais… Apparemment, d’après notre conversation, l’autre Fou se trouvait là.

L’autre « Fou »… Pendant longtemps, pour Asia et moi il s'agissait d'un membre mystère du club. Mais, à part la nouvelle venue, Xenovia, le reste des membres était au courant.

Il existait avant que je ne devienne un démon mais, en raison de diverses circonstances, il n’avait pas pu participer au Rating Game contre la famille Phenex ni à la bataille contre Kokabiel.

D’après notre conversation, son pouvoir était apparemment considéré comme dangereux et, vu que Buchou n’était pas totalement capable de le contrôler avec ses pouvoirs, les huiles avaient ordonné qu’il soit scellé. Qu’est-il exactement ? Il est si dangereux que ça ?

La nuit dernière, Sirzechs-sama l’avait expliqué dans ma chambre. Apparemment, les quatre Diables, la famille du Grand Roi Bael, la famille de l’Archiduc Agares et les grands démons avaient donné une évaluation élevée à Buchou suite à sa confrontation avec la famille Phenex et au combat contre Kokabiel. L'obligation de sceller le second Fou avait été levée car ils pensaient qu’elle était à présent potentiellement en mesure de le contrôler. Et c'est suite à ça que nous nous sommes retrouvés devant la « Classe Scellée » mais…

Une bande sur laquelle était inscrit « ENTRÉE INTERDITE » y était fortement collée et des scellés magiques y étaient gravés.

« Le gamin est là-dedans. Toute la journée, ce « Fou » vit ici. Pour le moment, ses pouvoirs sont libérés tard dans de la nuit et, si c’est dans les limites de l’ancien bâtiment, il peut quitter la pièce ; mais ce gamin refuse de le faire, dit Buchou. »

Pour une raison ou pour une autre, elle frappa à la porte puis se mit à étendre son cercle magique. Elle libère le sceau ? Être scellé dans cet espace étroit, même pour une demi-journée, ça rend fou, non ? Pour moi c’est impossible. Si on m'avait dit que j'étais libre de faire ce que je voulais dans l’ancien bâtiment seulement la nuit, je serais joyeusement sorti en courant.

« C…cette personne est un hikikomori[3] ? »

A ma question, Buchou acquiesça en soupirant. Ah bon ? Un hikikomori, hein.

Kiba enleva la bande et Akeno-san aida Buchou à lever le sceau.

« Le gamin à l’intérieur est la plus grande source de revenus parmi tous les serviteurs, dit Akeno-san. »

Sérieusement ! La plus grande source de revenus… Comment cette personne fait-elle pour rapporter quoi que ce soit ?

Akeno-san continua comme pour répondre à ma question :

« Avec un ordinateur, le gamin signe des contrats spéciaux avec les humains. Franchement, c’est quelqu'un qui ne veut pas nous rencontrer. Ce genre de personne négocie différemment et établit autrement des relations. Ils règlent les choses à travers leur ordinateur. Avec les transactions par ordinateurs, parmi les nouveaux serviteurs, ce gamin obtient un nombre suffisant de clients comparable aux démons de rang supérieur. »

Impressionnant ! Négocier à travers un ordinateur ! Et, de cette façon, ce gamin contracte avec les humains, hein !

« …Sur ce, j’ouvre la porte. »

Les sceaux magiques gravés sur la porte disparurent eux aussi. Ça redevint une simple porte. Buchou ouvrit la porte…

« Noooooooooooooooooon ! »

…! Un cri outrageusement puissant fut émis de l’intérieur ! Qu…qu’est-ce que c’était ?

Buchou n’était pas même surprise. Au lieu de ça, tout en soupirant, elle entra avec Akeno-san.

« Bonjour à toi. Je suis ravie de te voir en pleine forme. »

« P…P…Pourquoiiiiiiiiiii ? »

On pouvait entendre la discussion qui avait lieu à l’intérieur. A en juger par la voix, il pouvait s'agir d'un collégien mais…une fille ? Ou était-ce un garçon plus jeune ? Je ne pouvais pas encore le dire avec assurance. Même si je pouvais dire que la personne était extrêmement troublée.

« Ara, ara, le sceau a été retiré, tu sais ? Tu peux sortir à présent. Maintenant, sortons tous ensemble ! »

La gentille voix d’Akeno-san. J’ai senti de la compassion. J’ai senti qu’elle essayait gentiment de créer du lien.

Cependant…

« Noooooooooooooooooooooooooon ! Cet endroit est bieeeeeeeeeeeeeen ! Je ne veux pas sortir ! Je ne veux pas rencontrer des gens ! »

…Ce…c’est un cas sérieux d’hikikomori, non…?

Asia et moi avons échangé un regard puis nous avons incliné nos têtes sur le côté. Xenovia eut elle aussi un regard interrogateur. Seuls Kiba et Koneko-chan comprennent la situation, hein. Kiba souriait amèrement et Koneko-chan soupirait.

J’ai pris mon courage à deux mains et jeté timidement un coup d’œil à l’intérieur. Entrant à peine, j’ai regardé la pièce.

Les rideaux étaient bien fermés. Sombre. La pièce était étonnamment décorée de façon mignonne. Elle ressemblait à une chambre de fille. Des peluches s’y trouvaient aussi.

Un…un cercueil ? Il y avait un cercueil dans l’un des coins du genre de ceux utilisés pour les funérailles à l’étranger.

Buchou et Akeno-san étaient à l’intérieur. Le « Fou » se trouve devant elles ?

Je me suis approché davantage… La personne qui se trouvait là était…une bishoujo à l’air noble, cheveux dorés et yeux rouges, qui ressemblait à une poupée. Elle était assise par terre dans une pose qui semblait indiquer qu’elle voulait échapper à Buchou et Akeno-san. Elle tremblait beaucoup.

Attends, elle porte l’uniforme féminin de l'Académie Kuou. Mais, avant ça, elle est extrêmement mignonne !

« Ooh ! Une fille ! Et en plus une étrangère ! »

Merveilleux ! Une autre bishoujo aux cheveux dorés en plus d’Asia, hein ! Je suis heureux ! Il y aura deux « Fous » blondes ! Il n’y a pas de plus grande joie que ça !

Je me réjouissais de la sorte mais Buchou tourna la tête de droite à gauche.

« Côté apparence ce gamin à l’air d’une fille mais c’est sans le moindre doute un garçon. »

…Hein ? Pendant un instant, je n’en ai pas cru mes oreilles. Des mots tout simplement absurdes étaient entrés dans mes oreilles. B…Buchou, je vous en prie, arrêtez les blagues. C…ce gamin n’a-t-il pas l’air d’une bishoujo !

« Non, non, non, peu importe comme on y regarde… C’est une fille, Buchou ! …Hein ? Sérieux ? »

« Son hobby c’est de porter des vêtements féminins, dit calmement Akeno-san. »

…Le hobby de porter des vêtements féminins ? A…alors ce gamin ne porte pas cet uniforme parce que c’est une fille mais…à cause d’un hobby ?

« Heiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !? »

Énormément choqué, j’ai poussé un long cri.

« Hiiiiiiiiiiiiiiiiiik ! Je suis désolé, je suis désoléééééééééééééé ! »

La bishoujo aux cheveux dorés…non, le travesti aux cheveux dorés poussa un cri en réponse au mien.

Sérieux ! C’est un garçon ça !? Non, non, peu importe comment on y regarde, avec ce comportement il a plus l'air d'une bishoujo que n'importe quelle fille ! Je ne comprends sérieusement pas ! Même sa voix est celle d’une fille ! Il est petit en plus !

« Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! »

J’ai tenu ma tête entre mes bras et me suis recroquevillé sur place ! C’est irrationnel ! Être un garçon alors qu'il est si mignon ! Dieu n’a-t-il aucune pitié !? Attends, Dieu n’était pas présent à ce moment-là ! C’est impitoyable !

Il s'est clairement trompé de sexe ! Quand il était à l'intérieur sa mère, on lui a collé un extra ! Ouaaaaaah, je ne peux pas le supporter !

« Peut-on avoir une histoire aussi cruelle… Il a tout d'une bishoujo… Que ce soit un homme…qu’il ait un pénis… »

« …Dire des mots vulgaires est interdit. »

Aouch ! Sans que je m’en rende compte, Koneko-chan était entrée dans la pièce !

Désolé, Koneko-chan, mais c’est une histoire cruelle !

« C’est encore plus triste de savoir qu’il a pour hobby de se travestir ! Vu que ça lui va bien, quand j’ai appris l’inutile vérité, le choc a été trop immense ! Alors que c’est un hikikomori, il a pour hobby de s’habiller en fille ! Il met des vêtements féminins pour les montrer à quelqu'un !? »

Le jeune travesti réfuta mes mots :

« M…M…M…Mais les vêtements féminins sont super mignons. »

« Ne dit pas des trucs comme « super mignoooooooons » ! Merde ! Alors que tu es un meeeeeeec ! Tu as brisé mon rêve en un instaaaaaaaaaaant ! Je…je rêvais vraiment de toi et d’Asia, le duo de « Fous » bishoujo blondes, tu sais !? Rends-le-moi ! Rends-moi mon rêve ! »

« …Les écrits et les rêves des gens sont éphémères. »

« Koneko-chaaaaaaaaan ! Ça n’avait pas l’air d’une blague ! »

Cependant, c’était cruel ! Je l’avais vu comme une fille mais c’était un type habillé en fille !

« Au…au…au…au fait, qui est cette personne ? demanda le travesti à Buchou. »

Buchou lui répondit en nous montrant moi, Asia et Xenovia :

« Ce sont de nouveaux serviteurs qui sont arrivés pendant que tu étais ici. Le « Pion », Issei Hyoudou, le « Cavalier », Xenovia et, comme toi, le « Fou », Asia. »

Vu qu'elle nous présentait, nous avons dit : « ravi de te rencontrer » mais Tenue Féminine-kun se contenta de dire craintivement :

« Hiiiiiiiiiik, les membres ont beaucoup augmenté ! »

Non, il a la phobie des humains ? C’est terrible.

« S’il te plait, on va dehors ? D'accord ? Tu n’as plus besoin d’être scellé, tu sais ? dit Buchou avec douceur. »

Mais…

« Noooooooooon ! Pour moi le monde extérieur c’est impossibleeeeeeee ! Je suis effrayé ! J’ai peur de l’extérieur ! Dans tous les cas, même si je vais dehors ça ne fera que causer des problèmes aux autreeeeeeeeeees ! »

Pour une raison que j’ignore, je me suis énervé. Et puis, je ne pouvais pas lui pardonner d’être un homme avec ce visage ! Je me suis approché de lui et j’ai tiré son bras.

« Hé, Buchou t’a dit de sortir… »

Au moment où j’essayais de le tirer…

« Hiiiiiiik ! »

Tandis que Tenue Féminine-kun criait, le paysage devant moi devint blanc…

…Hum ? Hein ? Alors que j’aurais dû être en train de tenir son bras droit, Tenue Féminine-kun avait disparu.

J’ai cherché. Il tremblait dans un coin de la pièce. Hein ? Pourquoi ? Je suis sûr que je tirais son bras à l’instant…

« C’est étrange. Quelque chose à cet instant… »

« …C’est certain, quelque chose est arrivé. »

Asia, Xenovia et moi étions surpris par le mystérieux phénomène mais le reste des membres était juste en train de soupirer. Kiba et les autres étaient, bien entendu, au courant.

« Ne t’énerve pas ! Ne t’énerve pas ! S’il te plait, ne me frappe paaaaaaas ! »

Comme d’habitude, Tenue Féminine-kun se contentait de crier. Qu’est-ce que ce type a fait ?

Remarquant mes interrogations, Akeno-san expliqua :

« Ce gamin possède un Sacred Gear qui, quand il est excité, peut arrêter le temps de tout ce qui se trouve dans son champ de vision pendant un intervalle de temps donné. »

…Attends… Arrêter le temps ? Sérieux ? Ce gamin à l’air stupide a un Sacred Gear avec un pouvoir puissant !

Il possède ce Gear. C’est pour ça que, pendant un instant, nous avons ressenti que quelque chose clochait.

Il nous a arrêtés et s’est enfui, hein. Même si je parle de fuite, je me suis dit que sa maladie était si grave qu'elle l'empêchait de quitter cette pièce. C’était tolérable.

« Comme il ne peut pas contrôler son Sacred Gear, sur l’ordre de l’Archiduc et du Satan Sirzechs-sama, il a été scellé. »

Je compris grâce à l’explication complémentaire d’Akeno-san. Il pouvait arrêter le temps. C’était un pouvoir extrêmement inquiétant. S’il ne pouvait pas le contrôler, il risquait donc de blesser aussi ses camarades. C’était ça la raison ?

De derrière, Buchou serra dans ses bras Tenue Féminine-kun et nous dit :

« Ce garçon s’appelle Gasper Vladi. C’est mon « Fou ». Pour le moment, il est en seconde à l'Académie Kuou. …Et puis, avant d’être réincarné, il était mi humain, mi vampire. »


Notes de traduction[edit]

  1. Yuri : terme japonais désignant les histoires d’amour homosexuelles (féminines).
  2. L’auteur joue sur les termes « Mahou » (magique) et « Maou » (roi/reine des démons). Une « mahou shoujo » est une jeune sorcière dont la fonction est de protéger le monde. Léviathan semble plus apte à le détruire.
  3. Hikikomori : personne qui s'enferme chez elle et se coupe entièrement du monde (sauf via Internet) par peur des gens et du monde extérieur.


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