Monogatari Series FR:Kizumonogatari/Koyomi Vamp 002

From Baka-Tsuki
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002[edit]

Se faire des amis m’affaiblit en tant qu’homme.

Je pense que j’ai dit quelque chose comme ça.

Je me rappelle que c’est arrivé le samedi 25 mars, juste avant la Spring Break, l’après-midi de la cérémonie de fermeture de l’école ――- a l’époque, je me promenais tranquillement tout près du lycée privé Naoetsu.

Je ne participais à aucune activité de club.

Je me promenais en vain, sans but, détendu.

Je n’étais certainement pas très heureux car la Spring Break (vacances de printemps) commençait demain.

Il ne s’agit pas que de la Spring Break, que ce soient les vacances d’été ou d’hiver ou la Golden Week (semaine de vacances), les longues vacances sont une chose dont un étudiant devrait fondamentalement se réjouir, et même moi, j’étais fondamentalement content que ce troisième semestre se termine avec la Spring Break, cependant, les longues vacances me donnent toujours plus de temps libre que nécessaire.

D’autant plus qu’il n’y avait aucun devoir pour la Spring Break.

Pour une raison ou pour une autre, je n’aime pas rester chez moi.

Juste comme ça ―― à la fin de la cérémonie de fermeture, nous avons pris nos bulletins scolaires dans la classe, puis la classe s’est dissoute avec un "on se verra l’année prochaine", pourtant à ce moment là, je n’ai pas eu envie de rentrer tout de suite chez moi, et puisque je n’avais pas d’autre endroit où aller, je flâne autour de l’école comme une personne suspecte.

Je n’ai rien à faire.

C’est plus tuer le temps que tuer l’ennui.

Le problème, c’est que je viens à l’école en vélo, et ce vélo est à présent enfermé dans l’abri de l’école ―― C’est un signe que je ne planifie pas de rentrer chez moi tout de suite.

Ma promenade est juste une promenade ordinaire.

Apparemment, je ne suis pas mauvais en sport.

Je pourrais aussi tuer le temps à l’école, mais il y avait une raison qui rendait aussi dur le fait de rester à l’intérieur de l’école que de rester chez moi ―― bien que ce soit l’après-midi du jour de la cérémonie finale, beaucoup de personnes participaient à leurs activités de club.

Je n’aime pas les personnes qui travaillent si dur.

Il ne faudrait pas se méprendre, notre école n’est pas passionnée par les activités de club. Il y a juste le club de basket féminin qui a été rejoint par un monstre, une super débutante qui s’est inscrite ici l’année dernière par erreur, mais à part cela ils sont surtout du genre "l’important c’est de participer" même avec les autres clubs sportifs.

C’était pour cette raison là, enfin ce n’était pas exactement la vraie raison, mais de toute façon je me promenais juste autour de l’école, bien que je commençais à penser que c’était presque l’heure d’aller prendre mon vélo dans l’abri et de rentrer chez moi ―― j’avais faim en réalité ―― et c’est alors que j’ai vu une personne inattendue.

Puisque c’était la Spring Break, il était difficile de dire si elle était en deuxième ou troisième année, quoiqu’il en soit, une étudiante populaire de la même année scolaire que moi – Hanekawa Tsubasa, marchait en face de moi.

Je me demandais ce qu’elle faisait avec ses mains derrière la tête, il semble qu’elle refaisait sa tresse. Elle rassemblait ses longs cheveux derrière elle pour former une tresse. Les filles se font rarement des tresses elles-mêmes de nos jours, mais elle avait également laissé sa frange droite.

Elle portait son uniforme scolaire.

Le modèle n’avait pas changé du tout. Une jupe de dix centimètres de long en dessous du genou.

Une écharpe noire.

Et elle portait le pull-over scolaire réglementaire sur sa blouse.

Et aussi les chaussettes blanches et les chaussures scolaires.

L’apparence d’une étudiante modèle, en fait.

Et elle était cela avant tout.

Une étudiante modèle parmi les étudiants modèles, une déléguée de classe parmi les délégués de classe.

J’étais dans une classe différente pendant les deux premières années, c’est pourquoi elle ne me connaît probablement pas, mais j’ai entendu parler d’elle en tant que déléguée de classe.

Je ne suis pas très intéressé par les commérages, donc il se peut que j'aie entendu seulement la moitié de l’histoire, mais même si c’est le cas, il semble qu’elle ait tout de la déléguée de classe.

Je suis sûr qu’elle sera encore une fois déléguée de classe en troisième année.

Et elle aura d’excellentes notes.

Il semble étrange de l’exprimer comme ça, mais j'ai l'impression qu’elle est anormalement brillante. Obtenir 600 points d’un coup sur 5 sujets en 6 questionnaires, pour elle c’est du gâteau. En fait, si tous les étudiants passaient un test, se classer premier est aussi naturel que se classer dernier, mais dans le cas d’Hanekawa Tsubasa, elle a toujours été au top pendant ces deux années.

Bien que tout allait très bien jusqu’à ce que je m’inscrive au lycée privé Naoetsu, en un clin d’œil je devenais un imbécile et en un autre j'en suis devenu un, entre moi et elle il y a une différence aussi grande que le ciel et la terre, ou peut-être devrais-je dire que nous sommes antithétiques.

Hmm.

Immédiatement, elle a attiré mon attention.

Puisque nous étions dans des classes différentes, bien que je la connaissais, en fin de compte je ne l’avais jamais vraiment croisée ―― j’ai été étonné de la découvrir par hasard après la cérémonie de fermeture.

Eh bien.

Par hasard, accidentellement.

Il semble qu’elle sortait des portes de l’école, et en y pensant soigneusement, j’étais en train de flâner autour de l’école pendant tout ce temps, ce n’était donc pas étrange que je la découvre ici.

Naturellement, Hanekawa ne m’avait pas remarqué.

Elle semblait être occupée à attacher ses tresses et comme je ne suis pas entré dans son champ de vision ―― ou bien, même si j’y suis rentré, Hanekawa et moi ne sommes pas proches au point d’échanger des salutations.

Hahhahha.

En fait, une étudiante modèle comme Hanekawa détesterait certainement une personne étourdie tels que moi.

Elle est sérieuse et je suis frivole.

C’est mieux qu’elle ne me connaisse pas.

Passons juste l’un à côté de l’autre comme ça.

Bien que je me dise ceci, je ne veux pas m’enfuir non plus.

J’ai continué de marcher à une allure stable, en feintant ne pas l’avoir remarquée ―― et si nous faisions encore cinq pas tous les deux, nous passerions sans risque l’un à côté de l’autre ; c’est alors que c’est arrivé.

Je.

Je n’oublierai probablement jamais ce moment pour le reste de ma vie.

Sans aucun avertissement ―― le vent avait soufflé sur elle.

"Ah"

Sans le vouloir, j’ai poussé un halètement

Le devant de la jupe plissée d’Hanekawa, longue de dix centimètres en partant du genou, s’était complètement soulevé.

Normalement, elle la baisserait immédiatement par réflexe ―― mais le timing était vraiment mauvais, et ses deux mains étaient derrière son dos, toujours à travailler sur la tâche complexe d’attacher sa tresse. En regardant de ma position, c’était comme si elle se mettait dans un pose cool, avec ses mains rabattues derrière sa tête. Voilà à quoi ça ressemblait.

C’était la situation quand sa jupe s’est soulevée.

Tout en dessous était devenu complètement visible.

Ce n’était en aucun cas quelque chose de tape-à-l’œil – cependant c’était des sous-vêtements élégants tels que l’on ne pouvait pas se permettre d’en détourner le regard.

Il était d’un blanc pur et propre.

Il n’était pas suggestif du tout, la zone couverte était très grande. C’était étendu sur une zone très large avec un tissu épais ―― absolument rien de lascif, et à cet égard on pourrait dire qu’il manquait de sensualité.

Cependant, je pouvais sentir l’éclat de cette blancheur extrême.

Et ce n’était pas plat du tout.

Un motif complexe fait avec des fils blancs sur un fond blanc a été brodé au milieu ―― pour autant que je sache, il y avait des fleurs dessus. Ce modèle, symétrique sur les côtés gauche et droite, a exquisément composé l’équilibre du sous-vêtement. Et la partie supérieure du centre de la broderie a été décorée d’un petit ruban.

Ce ruban intensifie profondément l’impression de l'ensemble.

En outre, directement au-dessus de ce petit ruban, son abdomen et son charmant nombril étaient visibles. La jupe s’était tellement soulevée que même de telles parties sont devenues inconvenablement exposées. On pouvait même voir l’ourlet de la blouse qui montre clairement qu’elle est mise à l’intérieur de la jupe. Je n’ai jamais pensé que l’ourlet d’une blouse pouvait être si suggestif jusqu’à présent.

Eh bien, la doublure d’une jupe était pour moi quelque chose de nouveau. Même s'il m'arrivait d'en voir assez souvent, elles étaient une entité inconnue et inviolable. Pour la première fois, je pense que j’ai compris la structure du vêtement que l'on appelle une "jupe".

Et le meilleur, c’est que c’était encore plus beau qu’il n’y ait seulement que le devant de la jupe qui se soit soulevé.

Avec le blanc pur de ses sous-vêtements, et, comme si elles étaient en compétition avec cette blancheur, ses cuisses, soulignées par le contraste avec le bleu profond de la jupe en fond, s’en sont détachées. La jupe dans cette situation, qui était bien longue par rapport à celle d’une fille ordinaire, a ressemblé à un rideau mettant en évidence une œuvre d’art élégante.

Les plis de la jupe plissée ont aussi semblé être de velours.

En considérant sa pose avec ses mains enveloppées derrière sa tête, il semblait qu’elle me vantait ses sous-vêtements – ce qui était le résultat final pour elle.

Elle.

Hanekawa Tsubasa, en définitive, n’a pas bougé d’un pouce.

Elle était médusée. L’expression de son visage s’était figée, tandis qu’elle était restée dans la même pose, la même que lorsque la jupe s'était soulevée.

Je pense que tout est arrivé en l’espace d’une seconde.

Mais je l’ai senti comme si cela avait duré une heure ―― J’ai pensé que j’avais vu une hallucination, où ma vie pourrait se terminer subitement. Ce n’est pas une exagération, j’ai vécu une vie entière en un instant.

Au point que la surface de mes yeux séchèrent.

J’avais volé un coup d’œil sur la partie inférieure de son corps.

Et puis... bien sûr je comprends ―― bien sûr je comprends que dans cette situation il serait approprié et courtois de tranquillement regarder ailleurs.

Normalement je l’aurais même fait.

Si je montais l’escalier et qu’une fille serait devant moi, j’aurai au moins la sagesse d’esprit de regarder mes pieds.

Cependant, je n’étais pas assez pur en tant qu’homme pour agir ainsi devant cette bénédiction qui avait soudainement fondu sur moi sans aucune préparation mentale.

C’était comme si la figure d’Hanekawa s'était gravée dans mes rétines.

S'il m’arrivait de mourir tout de suite, et si quelqu’un réusissait à se faire greffer mes yeux, il aurait des hallucinations sur les sous-vêtements d’Hanekawa pour le restant de sa vie.

Voilà l'ampleur de l'impact que j'avais ressenti.

Les sous-vêtements d’une étudiante modèle.

".................."

Au fait,

Combien de temps vais-je continuer de décrire la culotte d’une étudiante modèle ?

Quand j’ai repris connaissance, la jupe d’Hanekawa était déjà retombée.

Cela n’avait vraiment duré qu’un instant.

Et ensuite, Hanekawa.

Toujours ahurie ―― me regardait.

Elle me regardait fixement.

"......Hmm"

Woah.

C’est le mauvais moment pour discuter avec elle.

Que devrais-je faire dans un moment comme ça ?

"Je…… je n’ai rien vu, d’accord ? "

J’ai tenté un piètre mensonge.

Cependant, Hanekawa ignora mon piètre mensonge et continua juste de me regarder fixement.

Elle finit de tresser ses cheveux, baissa ses mains, et bien qu’il soit un peu tard, elle tapota le bas de sa jupe.

Bien qu’il soit vraiment trop tard.

Et ensuite pour un instant, elle regarda au loin comme si elle regardait le ciel, et ensuite elle me regarda de nouveau, en disant :

"Ehhehe"

Elle était timide.

…… Oh.

Vous ririez, dans une situation pareille ?

Elle a tout d’une femme qui s’abstient ―― comme attendu d’une déléguée de classe parmi les délégués de classe.

"Eh bien, que devrais-je dire ?"

Tap, tap, tap.

Hanekawa sauta à pied joints dans ma direction, comme si ses genoux étaient attachés.

Réduisant ainsi la distance qui nous séparait de dix à trois pas.

Une bien courte distance.

"Peu importe comment on y pense, les jupes ont une sécurité assez faible quand on veut cacher quelque chose que l’on ne veut pas que les autres voient. Je suppose que j’aurais besoin d’un firewall supplémentaire comme des collants ?"

"Je, je ne sais pas……"

Ça me dérange quand on utilise de telles métaphores.

Suis-je un virus alors ?

Heureusement pour elle – quoique je ne sache pas si ça l’était vraiment, de toute façon il n’y avait personne aux alentours, pas même des lycéens de Naoetsu.

Juste Hanekawa et moi.

Ce qui signifie que j’étais le seul à avoir vu ses sous-vêtements.

Cela m’a donné un peu d’ego en le remarquant, mais laissons ça de côté.

"Je pense que c’était la Loi de Murphy en action à ce moment. Peut-être qu’il devrait être ajouté ici, comme quoi, si tu mets tes mains dans ton dos ta jupe se soulèvera devant toi ― ― Normalement on est prudent avec le derrière, mais étonnamment le devant est un angle mort"

"Oui…… je suppose"

Je ne sais pas.

Ou plutôt, c’est maladroit.

Que Hanekawa l’ait pensé ou non, je sentais bien que j’étais coincé dans une voie sans issue ―― c’est-à-dire, la fixer simplement n’apportait pas beaucoup de pouvoir persuasif, mais je me sentais à coup sûr coupable d’avoir été témoin, même si c’était un hasard, de "ce qu’elle ne voulait pas que les autres voient".

Et pourtant elle sourit……

N’essayons pas de traîner sur cette discussion.

"B-Bien, ne t’inquiète pas à propos de ça. J’ai menti quand j’ai dit que je ne l’avais pas vu, mais c’était juste la silhouette, je ne pouvais pas bien voir"

C’était aussi un mensonge.

J'ai si bien pu la voir que c'en était formidable.

"Uh, hm, mm ?"

Hanekawa inclina sa tête.

"Si tu as pu tout voir, dit le, ça rendrait les filles plus à l’aise"

"B-Bien, j’avais vraiment envie de dire ça, mais le fait est que je ne peux pas te mentir"

"Je vois. Donc tu ne peux pas me mentir"

"Oui, je suis désolé de ne pas pouvoir te mettre à l’aise. Je pense que j’aurais dû mentir"

Les mots d’un homme qui n’a fait que mentir depuis le début.

"Est-ce que j'imagine des choses, ou pensais-tu que la description de ma jupe méritait quatre pages ?"

"C’est, c’est, c’est juste ton imagination. Jusqu'à maintenant j’ai décrit une belle scène émotionnelle"

Ce n’était pas un mensonge, quoique subtilement.

"Eh bien, je vais partir maintenant"

Et ensuite, en levant légèrement la main devant moi, montrant à Hanekawa que je ne voulais pas continuer cette conversation d'avantage, j'ai continué tout droit.

À une allure rapide.

Ahh, qu’est-ce qui se passe ?

Hanekawa allait probablement rentrer chez elle, et sur le chemin du retour peut-être qu’elle dira à ses amis, avec un message ou quelque chose comme ça, comment j’ai fini par voir sa culotte. Je ne pense pas qu’une étudiante modèle le ferait, mais je pense aussi qu’elle le ferait précisément parce qu’elle est une étudiante modèle. Eh bien, Hanekawa ne connaît pas mon nom mais…… Je suppose qu’elle sait au moins que je suis un étudiant de la même année qu’elle.

Réalisant que cela pouvait être un peu trop embarrassant, j’ai ralenti mon allure, et ensuite,

"Attends une seconde"

Une voix est venue de derrière.

C’était Hanekawa

Quoi, elle me suivait !

"Je t’ai finalement rattrapé. Tu marches assez vite"

"…… Tu ne rentres pas chez toi ?"

"Hmm ? Eh bien, de toute façon quoi qu’il arrive, je rentrerai chez moi, mais pourquoi te diriges-tu de nouveau vers l’école, Araragi-kun ?"

"................."

Elle connaissait mon nom.

Ehhhh ?

Je n’ai pas de badge ou quoi que ce soit d’autre, vous savez !

"……Eh bien, tu vois, j’allais prendre mon vélo"

"Oh ! Tu viens en vélo ?"

"Eh bien, ouais…… ma maison est loin d’ici, tu vois ――"

Hey, ce n’est pas le sujet.

Bien qu’il semble qu’elle ne sache pas que je vienne en vélo.

"……Comment connais-tu mon nom ?"

"Hein ? Mais bien sûr que je le connais. Nous sommes dans la même école, n’est-ce pas ?"

Hanekawa l’a dit comme si c’était évident.

Même école, tu dis……

Tu le dis comme si nous étions dans la même classe.

"Eh bien, tu peux ne pas me connaître, Araragi-kun, mais toi, tu es très populaire."

"Quoi ?"

Je lui ai demandé sans y penser.

C’est toi qui devrais être célèbre.

Et d’ailleurs, je ne suis rien de plus qu’un caillou au bord de la route au lycée privé Naoetsu ―― je ne sais même pas si mes camarades de classe peuvent dire mon nom complet.

"Hmm ? Quelque chose ne va pas, Araragi-kun ?"

"..........."

"Araragi-kun (阿良々木くん) est écrit avec le 'a' ('阿') c’est le 'ka' ('可') de 'kanou' (可能 / possibilité), deux 'ra's ('良') de 'ii ko' (良い子 / bon enfant), et le 'gi' ('木') de 'jumoku' (樹木 / arbres et arbustes), tu obtiens Araragi-kun (阿良々木くん). Et ton prénom serai 'koyomi' ('暦') de 'toshitsuki no koyomi' (年月の暦 / le calendrier annuel), n’est-ce pas? Donc c’est Araragi Koyomi-kun (阿良々木暦くん)"

"..........."

Elle a même mon nom complet et les kanjis utilisés pour l’écrire.

Ce doit être une blague……

Considérant qu’elle connaît mon nom et mon visage, si elle venait à avoir un Death Note, je serais un homme mort……

En fait, c’est la même chose pour moi aussi.

"Tu es ―― Hanekawa"

Je ne faisais pas ça pour me venger d’elle, ni parce que je ne voulais pas céder, mais je le lui répondit ceci sans même lui donner confirmation pour moi.

"Hanekawa Tsubasa"

"Woah !"

Hanekawa a eu un regard très surpris.

"Incroyable. Tu connais le nom de quelqu’un comme moi !"

"À l’épreuve finale du premier semestre de la deuxième année, dans toutes les matières, l’éducation physique et les arts visuels inclus, tu ne t’es trompée que sur une seule question dans l’ensemble, Hanekawa Tsubasa"

"Hein ? Hey…… et ça maintenant ! Pourquoi en sais-tu autant ?"

Hanekawa est encore plus étonnée.

Il ne semble pas qu’elle simule.

"Hein……? Se pourrait-il que tu me traques, Araragi-kun? Ou bien, je suis peut-être trop paranoïaque?"

"…… Pas vraiment"

D’une façon ou d’une autre ―― elle ne semble pas être consciente de sa célébrité.

Elle pense probablement qu’elle est 'normale'.

Une fille normale, juste un peu sérieuse.

De plus, elle se sent maladroite de parler avec une célébrité comme moi – bien, peut-être que je suis aussi devenu très célèbre, en tant qu’imbécile.

Cependant, cela dit, ça n’a aucun rapport avec ce dont on parle……

J’ai donné une réponse stupide.

"Je l’ai entendu par mes amis étrangers."

"Hein ? Vous avez des amis, Araragi-kun ?"

"Demande si ces étrangers existent d’abord !"

J’ai envoyé une pique à une personne que je viens juste de rencontrer.

Cependant, c’était assez grossier, bien qu’elle n’ait rien voulu dire de mal.

"Eh bien, umm,"

Et le remarquant elle-même, comme on pouvait s'y attendre, elle semblait un peu embarrassée pour ce qu'elle avait dit.

"Eh bien, j’avais l’impression que tu étais du genre à être toujours seul, vivant dans la solitude"

"Y a-t-il des types cool comme ça ?"

Il semble qu’elle me connaisse.

Mais pas bien.

"Eh bien, comme tu l’as dit, je n’ai pas vraiment d’amis. Et tu es si célèbre que même les gens sans amis te connaissent"

"Hé, arrête ça"

Hanekawa était un peu ennuyée par cette réplique.

Nous parlons de la fille qui après que l’intérieur de sa jupe ait été exposé, a juste réagit avec un sourire embarrassé.

"Je n’aime pas vraiment ce genre de plaisanteries. Ne me taquine pas comme ça, s’il te plaît"

"……Je vois"

J’ai simplement accepté cette remarque, puisqu’une objection aboutirait à une dispute.

Et merde.

Le feu du passage piéton devant les portes de l’école est passé au rouge, donc je me suis arrêté là ―― Hanekawa était debout à côté de moi.

"…………"

Pourquoi me suit-elle ?

Aurait-elle oublié quelque chose à l’école ?

"Hé, Araragi-kun"

Tandis que je réfléchissais.

Hanekawa a commencé à parler.

"Crois-tu au vampires, Araragi-kun ?"

"…………"

Mais de quoi parle-t-elle ?

Et puis, j'ai réalisé juste après.

Ouais, elle feignait d’être calme, mais elle était embarrassée, en réalité, que j’ai vu ses sous-vêtements.

C’est plutôt évident, en fait.

Je n’étais pas quelqu’un de célèbre mais Hanekawa le savait certainement ―― et d’une façon ou d’une autre elle avait même compris mes rapports avec les autres (le fait que je n’aie aucun ami).

Elle n’entend probablement pas de très bonnes rumeurs.

Dans ce cas, il ne serait pas étrange qu’elle ait pris mon intense examen…… mon accidentel aperçu sur ces sous-vêtements comme une tâche sur sa réputation.

Et elle m’a donc suivi pour s’occuper de ça.

Elle ne dit rien immédiatement après que l’on ait vu sa culotte, mais en me suivant et en me parlant constamment, elle planifie sans aucun doute d’écraser mes souvenirs.

Hmph.

Tu es naïve, étudiante modèle.

Même si tu présentes un sujet étrange comme les vampires, mes souvenirs de ce moment ne disparaîtront pas.

"Qu’est ce qu’il y a avec les vampires ?"

Eh bien, de toute façon, si ceci la satisfait, je discuterai donc sur le sujet qu’elle présente. Si j’y pense comme à une compensation pour avoir vu sa culotte, l’amuser avec cette conversation inhabituelle n’est pas une grosse affaire.

"Eh bien, récemment j’ai entendu des rumeurs. Comme quoi il y aurait un vampire en ville, donc tu ne devrais pas sortir seul la nuit"

"C’est un peu vague…… c’est une rumeur sans fondement."

Je lui ai donné mon avis franchement.

"Pourquoi un vampire serait-il dans cette ville de province ?"

"Je ne sais pas."

"Un vampire est un démon étrange, n’est-ce pas ?"

"Je pense que ce n’est pas exactement un démon."

"Si tu t’opposais à un vampire, je ne pense pas qu’il y aurait une différence entre y aller seul et en étant accompagné par dix personnes."

"Eh bien, c’est sûr !"

Ahaha, Hanekawa a ri.

Une façon de rire gaie.

……L’image que j’avais d’elle était différente.

Cela me tracassait depuis un certain temps maintenant.

Puisqu’elle était une étudiante modèle et une déléguée de classe parmi les délégués de classe, je m’attendais à ce qu’elle y mette plus de manières.

Au lieu de cela, elle est curieusement amicale.

"Mais, il y a beaucoup de témoins oculaires."

"Des témoins oculaires ? Intéressant. Alors pourquoi tu ne m’amènes pas ce Kin-san¹ que tu as mentionné ?"

"Je n’ai pas mentionné Kin-san pourtant"

C’est parmi les filles, déclara Hanekawa

"Pas juste les filles de notre école ―― les filles qui ont assisté aux discussions des écoles voisines sont nombreuses. Je dois quand même mentionner que cette rumeur ne se diffuse seulement que chez les filles"

"Une rumeur diffusée seulement parmi les filles…… ça ressemble à quelque chose que j’ai entendu quelque part auparavant"

Cependant, un vampire ?

Cette rumeur marche vraiment bien, n’est-ce pas ?

"Ils disent que c’est une belle femme aux cheveux blonds ―― un vampire dont les yeux froids pourraient vous donner des frissons."

"Ce sont quelques détails jolis et concrets. Mais tu ne peux pas dire si elle est un vampire juste avec ça, n’est-ce pas ? Et si elle est une personne ordinaire qui se détache juste parce qu’elle a des cheveux blonds ?"

En tout cas, c’est une ville rurale de banlieue.

Une ville à la périphérie de la région.

Vous ne pouvez même pas trouver des gens avec des cheveux châtains ici.

"Mais..."

Hanekawa continua.

"J’ai entendu dire que ses cheveux blonds illuminés par les lumières de la rue sont éblouissants ―― pourtant elle n’a pas d’ombre."

"Je vois……"

Un vampire.

Je l’entends si souvent qu’à ce jour cela ressemble à un mot antique, mais je ne sais pas grand chose à leur sujet. Toutefois, maintenant qu’elle le dit, j’ai entendu dire que – les vampires ne pouvaient pas avoir d’ombre.

Parce qu’ils sont faibles face au soleil.

Cependant, si cela arrive la nuit.

Même s'ils sont illuminés par l’éclairage public, quelqu’un pourrait toujours imaginer des choses ―― de plus, cela ne ressemble-t-il pas trop à un canular, avec des détails précis comme un ‘éclairage public’ ?

Même si ce n’est pas un canular, c'est un peu grotesque.

"En effet"

Même si j’ai dit que quelque chose clochait, Hanekawa n’a pas semblé être plus dérangée que ça ; au lieu de ça, elle a montré son accord.

C’est une bonne oratrice, et une bonne auditrice.

"Oui, même moi je pense que c’est une rumeur idiote. Mais grâce à ces rumeurs, les filles ne sortent plus seules la nuit, donc je suppose que c’est bon pour l’ordre public"

"Eh bien, tu as raison"

"Mais tu vois,"

Hanekawa a légèrement baissé le ton de sa voix.

"S'il y a des vampires, je voudrais les rencontrer"

"……Pourquoi ?"

Quelque part.

Peut être que ma supposition était fausse.

J’ai pensé qu’elle utilisait cette conversation inhabituelle pour effacer mes souvenirs de sa culotte – cependant elle met trop d’enthousiasme dans ses mots.

Normalement, en y pensant, parler à un type comme moi vêtu d’un uniforme scolaire à propos d’une "rumeur juste pour filles" semble bien étrange.

"Tu mourras s'ils sucent ton sang, tu sais ?"

"Eh bien, je ne veux pas mourir en effet. Voyons, peut-être que les rencontrer n’est pas le bon mot. Il serait juste agréable si de tels – êtres surhumains pouvait exister"

"Surhumains, comme un dieu ?"

"Ce ne doit pas vraiment être des dieux."

Hanekawa est restée silencieuse un moment, comme si elle choisissait ses mots, mais finalement,

"Autrement, rien n’en ressortirait vraiment, n’est-ce pas ?"

Dit-elle.

Et ensuite, tout d’un coup.

Les feux de signalisation sont passés au vert.

Mais, ni Hanekawa, ni moi ne nous sommes déplacés.

Franchement.

Je ne comprends pas du tout, non seulement ce que Hanekawa dit, mais aussi ce qu’elle veut dire – ressemble à une conversation désunie.

"Oh, je suis désolé !"

Peut-être, ce que je pensais se reflétait dans l’expression de mon visage, Hanekawa parla comme si elle était en panique.

"Araragi-kun, contrairement à ce que je pensais, c’est facile de parler avec toi. Je me suis emportée, je pense que je t’ai dit quelque chose qui n’a aucun sens"

"Ah ―― non, c’est bon. Ça va"

"C'est étrange qu’il soit si facile de parler avec toi, pourtant tu n’as pas d’ami. Pourquoi tu ne t’en fais aucun ?"

Elle me l’a demandé directement.

Probablement en ne pensant pas à mal.

Au moins, je le comprends.

Ce n’est pas je ne me fasse pas d’ami, je ne peux juste pas m’en faire, mais j’ai hésité à lui donner une réponse directe.

C’est pourquoi ―― à ce moment, j’ai répondu comme ceci.

"Se faire des amis affaiblit en tant qu’homme"

"……Eh ?"

Hanekawa ―― afficha un visage étonné.

"Je suis désolé, je ne saisis pas tout à fait ce que tu veux dire"

"Eh bien…… tu vois, c’est un peu comme..."

Oh merde.

J’ai essayé de dire quelque chose de cool, mais je ne sais absolument pas comment continuer.

"Tu vois, si j’avais des amis, je devrais m’inquiéter pour eux, n’est-ce pas ? Si mes amis se blessent, et s’ils étaient tristes, alors je serais aussi triste. En empruntant cette voie, les points faibles s’accroissent. En tant qu’homme je deviendrais faible."

"……mais, s’ils s’amusent, alors tu t’amuseras et s’ils sont heureux, alors tu seras aussi heureux, où est-il écrit que tu deviendras faible ? Les points faibles s’accroissent, mais les bons points ne s’accroissent-t-ils pas aussi ?"

"Tu te trompes."

J’ai secoué ma tête

"J’envie quand les gens s’amusent entre eux et je suis jaloux quand ils sont heureux."

"……C’est mesquin."

Hanekawa l’a dit, carrément.

Laisse-moi seul.

"Même si c’était comme tu l’as exprimé, alors tout s’approcherait de zéro, donc tout serait pareil. Avoir des amis ou ne pas en avoir c’est la même chose. En réalité, il y a beaucoup de mauvaises choses dans ce monde ―― au final, ne serait-ce pas négatif ?"

"Ne dis pas quelque chose de si déformé."

Je retire ma déclaration disant qu’il est facile de parler avec toi, dit Hanekawa.

Je n’avais pas beaucoup de temps à offrir ―― Bien, de toute façon.

C’est mieux de clarifier ce genre de malentendu au plus tôt.

"Tu vois, je veux être une plante."

"Une plante ?"

"Je ne devrais pas parler, ni marcher"

"Hmm"

À ce moment, Hanekawa avait incliné sa tête.

"Mais cela revient à être un être vivant, n’est-ce pas ?"

"Hm ?"

"Normalement, tu es supposé dire que tu veux être quelque chose d’inorganique, comme de la pierre ou du fer."

J’ai l’impression qu’elle a montré un point de vue inattendu.

J’ai dit que je voulais être une plante parce que c’est ce que j’ai vraiment pensé il y a longtemps, mais je n’aurais jamais pensé que ça recevrait une objection.

Hmmm.

Je vois ―― inorganique, hein ?

C’est sûr, les plantes sont aussi des êtres vivants.

"Je vais aller vers la bibliothèque maintenant."

"Hmm ?"

"En parlant avec toi, j’ai commencé à ressentir la forte envie d’aller à la bibliothèque"

"…………"

Quel fil de pensées a-t-elle suivi ?

Au fait, elle a dit qu’en fin de compte elle retournera chez elle ou quelque chose comme ça ―― donc elle n’a probablement aucun plan réel. Elle a juste du temps libre tout comme moi, donc le tuerait-elle en errant autour de l’école, ou en allant à la bibliothèque ?

Cela pourrait être le mur qui sépare les imbéciles des étudiants modèles.

"Demain, la bibliothèque sera fermée puisque c’est un dimanche, donc je dois y aller aujourd’hui."

"Hmmm."

"Veux-tu aussi venir, Araragi-kun ?"

"Pourquoi ?"

J’ai esquissé un sourire amer .

Une bibliothèque.

Je ne savais même pas que cette ville avait une telle chose.

"Que vas-tu faire là-bas ?"

"Evidemment, je vais étudier, pourquoi ?"

"Evidemment, tu dis……"

Cette fois je suis celui qui eut une hésitation.

"Désolé, mais je ne suis pas assez studieux pour étudier par moi-même sans devoirs à faire pour la Spring Break."

"Mais l’année prochaine tu auras des examens, n’est-ce pas ?"

"Des examens ou quoi que ce soit…… je doute que j’obtienne même un diplôme. Je ne le ferai pas à temps peu importe ce qui arrive. Au moins, j’essayerai de ne pas être en retard l’année prochaine."

"……Hmmm."

Hanekawa ―― a murmuré, comme si elle était ennuyée.

Je ne pense pas qu’elle voulait vraiment qu’on y aille ensemble.

Mais Hanekawa n’a rien dit de plus.

Je me demande.

C’est parce qu’elle ne prend pas de grands airs, je n’arrive pas bien à la comprendre.

Les feux de signalisation ont continué à changer entre vert et rouge.

Maintenant c’est rouge.

Quand il passera au vert, nous nous séparerons, ai-je pensé – au moins, ça devrait être un bon timing.

Hanekawa devait aussi penser ça.

Ce n’est pas comme si elle était quelqu’un qui ne pouvait pas lire entre les lignes.

"Araragi-kun, as-tu un téléphone portable ?"

"Eh bien, un téléphone portable, ouais."

"Pourrais-je l’emprunter ?"

En disant cela, elle m’a tendu sa main.

Je ne suis pas sûr de ce qu’elle planifiait de faire, mais pour le moment j’ai fait comme elle me l’avait demandé, j’ai pris mon téléphone portable de ma poche et l’ai remis à Hanekawa.

"Oh ? Il est tout nouveau."

"Je l’ai changé récemment. J’en ai acheté un nouveau après deux ans, il y a tant de fonctions complexes maintenant, il est inutile sur moi."

"Ne dis pas de telles choses malheureuses alors que tu es encore jeune. Si tu penses cela, quand tu grandiras tu seras laissé derrière par notre société. Si tu n’es pas bon avec les objets numériques, tu ne pourras même pas mener une vie quotidienne satisfaisante."

"Bien, si cela arrive, je m’isolerai moi-même dans une montagne. Et quand la civilisation tombera en morceaux, je retournerai dans cette ville."

"Pour combien de temps exactement penses-tu vivre ?"

Es-tu immortel, demanda Hanekawa, stupéfiée.

Aussitôt qu’elle eut dit cela, Hanekawa commença à taper sur le téléphone portable.

La déléguée des délégués de classe, et la parfaite image d’une étudiante modèle, mais ici elle était une étudiante, et ses doigts étaient ridiculement rapides avec les touches.

Je n’ai pas mis dans les informations personnelles quelque chose d’embarrassant si c’était vu, mais…… ne touche pas le téléphone des autres sans demander !

Ou peut-être qu’elle soupçonne que quand sa jupe s’est soulevée j’ai secrètement pris une image avec l’appareil photo du téléphone portable ?

Alors tu peux vérifier autant que tu veux.

Je voudrais effacer un tel soupçon calomnieux.

Ou plutôt, les filles ont la vie dure, elles ont beaucoup de choses à se soucier. Si c’était un garçon, et que la fermeture éclair de son pantalon était ouvert, il pourrait juste insister sur le fait qu’il était le Sexy Commando² et cela marcherait.

……cela marcherait-il ?

"Voilà. Merci."

Hanekawa m’a immédiatement rendu le téléphone portable.

"Il n’y avait pas de telle image, n’est-ce pas ?"

Ai-je dit à Hanekawa.

"Hein ?"

Inclinant sa tête.

"Image ?"

"……je me suis trompé."

Huh ?

Je l’ai mal comprise ?

Alors, que faisait-elle exactement ?

Il semble que ma prudence ait été notée par Hanekawa, elle indiqua le téléphone portable dans ma main, que je n’avais pas remis dans ma poche, et dit.

"J’ai mis mon numéro et mon e-mail dedans."

"Quoi ?"

"Dommage. Tu t’es fait une amie."

Et ensuite.

Avant que je ne puisse dire quelque chose, Hanekawa traversa le passage piéton ―― avant que je ne comprenne, les feux de signalisation étaient devenus verts.

J’avais planifié de nous séparer comme ça, mais il semble qu’elle ait pris l’initiative ―― Huh ? Elle n’allait pas à la bibliothèque ? Ah non, elle a décidé d’aller à la bibliothèque tout en me parlant ―― il ne serait pas étrange si au départ elle avait en tête la direction opposée.

Une fois qu’elle eut traversé, Hanekawa se tourna vers moi et me fit un signe de la main, "À plus tard !"

J’ai répondu par réflexe.

Une fois qu’elle vit que je faisais signe de la main (probablement comme un idiot), Hanekawa tourna les talons, fit un virage à droite devant les portes de l’école, et marcha comme si elle était de bonne humeur ―― au moment où elle tourna au coin, je la perdis de vue.

Après m’être assuré de son départ, j’ai vérifié mon téléphone portable.

C’est vraiment vrai.

"Hanekawa Tsubasa" a été enregistré dans le carnet d’adresses.

Son numéro de téléphone et son e-mail.

Je n’avais jamais utilisé le carnet d’adresses. Je me rappelle de tous les numéros que je dois connaître ―― bien que je ne me vante pas de ma mémoire. Au maximum, j’ai retenu les numéros de ma maison et du téléphone portable de mes parents, donc ça ne sert à rien d’en parler. Pour d’autres numéros, je les vérifie juste dans l’historique d’appel.

C’est juste que je n’avais aucun ami.

C’est pourquoi.

Cette "Hanekawa Tsubasa" serait la première entrée jamais enregistrée dans mon carnet d’adresses.

"Qu’est-ce qu’elle a, cette fille…… ?"

La manière dont elle agit ―― est au-delà de ma compréhension.

Ami ?

Ami, a-t-elle dit ?

A-t-elle vraiment voulu dire ça ?

Le fait est, comment une jeune fille peut-elle donner ses coordonnées de contact si facilement à un garçon du même âge dont elle connaît le nom mais à qui elle vient juste de parler pour la première fois – en réalité, peut-être que je suis juste vieux jeu là-dessus ?

Je ne comprends pas.

Cependant ―― même si je ne comprends pas, il y a une chose que j’ai comprise.

Hanekawa Tsubasa.

Une étudiante modèle parmi les étudiants modèles – une déléguée de classe parmi les délégués de classes.

Loin de se donner des airs ――

"……Étonnamment, c’est une personne agréable."

Une déléguée de classe parmi les délégués de classes...

Hanekawa Tsubasa.

Un peu plus tard – pendant la Spring Break, je rencontrerais la fille qui a ignoré l’après-midi du jour de la cérémonie finale de nouveau, mais à ce moment je n’avais aucun moyen de le savoir.

Je n’en avais même pas le moindre pressentiment.


¹(http://en.wikipedia.org/wiki/T%C5%8Dyama_no_Kin-san)

²(http://en.wikipedia.org/wiki/Sexy_Commando_Gaiden:_Sugoiyo!!_Masaru-san)


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