Suzumiya Haruhi (fr) : Tome 3 - Le syndrome insulaire

Le syndrôme insulaire

La scène devant moi était si choquante que j'avais totalement oublié la douleur dans mes épaules.

A cet instant, j'étais allongé sur le sol, incapable de me lever, car j'étais si choqué par ce que je voyais. La raison m'empêchant de bouger était parce que quelque chose aussi lourd qu'une ancre se trouvait sur mon dos, et je ne pouvais pas l'enlever, mais cela n'avait pas d'importance pour moi à cet instant. Koizumi, qui se trouvait au dessus de moi alors que nous avions défoncer la porte et qui était maintenant allongé au dessus de moi, était probablement aussi choqué que moi. Ecarte-toi de moi ! je n'avais même pas la présence d'esprit de lui dire ça. Vous pouvez imaginer à quel point j'étais étonné.

Comment cela pouvait-il être possible ? Je ne pouvais pas croire que cela avait réellement lieu. Il n'y avait pas matière à rire, que devions-nous faire ?

Une lumière brillante apparut dehors par la fenêtre. Quelques secondes plus tard, le son du tonnerre gronda à travers mon estomac. Un véritable orage. Il recouvrait cette île depuis hier.

"......Comment est-ce possible ?"

J'entendis un grognement. Cela doit être Arakawa-san, qui avait défoncé la porte avec moi et Koizumi, et qui était tombé sur le sol avec nous.

Koizumi était enfin descendu de mon dos. Je me retournais et me redressais.

Je regardais à nouveau cette scène incroyable se trouvant devant moi.

Sur le tapis près de la porte était étendu un homme qui était tombé en arrière comme moi. Il n'était nul autre que le propriétaire d'age mûr de cette maison, qui n'était pas descendu dans la salle à manger ce matin. Nous le reconnûmes grace au costume qu'il portait, c'était le même costume que celui qu'il portait hier après nous avoir souhaiter bonne nuit. La seule personne portant un costume sans nécessité sur cette ile au milieu de l'été, c'était lui. Il était le patron d'Arakawa-san, et le propriétaire de cette ile et de cette maison :

Tamaru Keiichi-san.

Keiichi-san était étendu sur le sol avec une expression choquée, avec aucun muscle en mouvement. Il était totalement normal qu'il ne bouge pas, car il semblait qu'il était déjà mort.

Comment savais-je cela ? Eh bien, la réponse était évidente. L'object sur sa poitrine semblait très familière. C'était la poignée du couteau à fruit qui était dans la corbeille à fruit de la salle à manger lors du repas d'hier soir.

Je peux parier avec vous, qu'attaché à cette poignée il y avait une lame de métal aiguisée, car sinon il lui aurait été impossible de se tenir droit sur la poitrine d'une personne. En d'autres mots, le couteau était enfoncé dans la poitrine de Keiichi-san.

Je suppose que personne ne peut vivre si il a un couteau planté directement dans son coeur ?

Et à cet instant, c'était le cas de Keiichi-san.

"KYAA......"

De terribles cris provenaient de la porte cassée derrière moi. Je me retournais et vis Asahina-san couvrant sa bouche avec ses mains. Nagato se tenait derrière Asahina-san, qui reculait lentement et agrippait l'épaule de Nagato. Nagato me regardait avec son expression toujours aussi calme, et puis baissa la tête comme si elle était en profonde réflexion.

Bien sûr, où que j'aille, elle devait y être.

"Kyon, cette personne......est-il possible qu'il soit......"

Haruhi semblait aussi choquée, dépassant sa tête derrière Asahina-san pour voir ce qu'il se passait, et fixant du regard Keiichi-san dans un repos éternel, avec ses yeux noirs comme ceux d'un chat.

"Mort ?"

Il était assez rare qu'elle parle si doucement, et avec un petit frisson d'anxiété. Je me tournais et étais sur le point de dire quelque chose, quand je vis Koizumi, avec son habituel sourire joyeux remplacé avec un air confus. Mori-san la bonne se tenait aussi dans le couloir.

Seulement une personne, qui était dans cette maison toute la journée d'hier, était maintenant absente.

Une chambre qu'on avait du défoncer pour pouvoir entrer, un propriétaire mort, et une personne disparue. Qu'est-ce que tout cela signifiait ?

"Je pense, Kyon......"

Haruhi parlait à nouveau, son visage montrant un air inhabituel de gêne. J'avais même l'illusion qu'elle était sur le point de s'appuyer sur ma poitrine.

Un nouvel éclair, illuminant toute la pièce. La tempête qui faisait rage depuis hier commençait à se calmer. Les vagues violentes frappaient les côtes de cette ile, créant un son terrifiant avec celui de la foudre.

Le propriétaire de cette ile isolée, était allongé mort à l'intérieur d'une pièce close avec un couteau planté à travers sa poitrine, au milieu d'une tempête. C'était la scène que j'étais en train de voir.

Je ne pouvais m'empêcher de penser.

Hé, Haruhi.

As-tu créé tout cela ?

Je me souvenais du voyage qui avait ammené la Brigade SOS à cette scène.

Quelques jours plus tôt avant que les vacances d'été n'aient commencé......

.........

......

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