Sword Art Online:Concerto Monochrome

Concerto Monochrome - Premier Chapitre

Aincrad, 3ème Étage, 14 décembre 2022

Partie 1

Au 1er Étage d’Aincrad, il n’y avait pas de thème. Pour ainsi dire, c’était du « tout compris ». Prairies, forêts, l’étendue sauvage, la vallée avait une grande variété de terrains. Hors de la ville principale, il y avait de nombreux petits villages. Ce RPG d’heroic fantasy avait de multiples ambiances excitantes pour accueillir la venue des joueurs… Mais, dans une situation de « jeu de mort », rares étaient les personnes qui profitaient tranquillement du paysage.

Vint alors le 2ème Étage qui rompit avec le pot-pourri d’heroic fantasy pour constituer un thème. L’étage tout entier était constitué de montagnes stratifiées recouvertes d’herbe verte. Les monstres qui apparaissaient étaient à présent de type animalier. C’était peut-être parce que le 1er Étage était difficile, mais la difficulté n’augmentait pas au 2ème Étage. Au lieu de cela, il dégageait une atmosphère détendue, comme celle d’un pâturage. Et une majorité de joueurs l’appelait l’« Étage des Vaches ». Je ne devrais pas avoir besoin d’expliquer pourquoi.

Et, à présent… Il y avait le 3ème Étage encore vierge.

Tout en gravissant l’escalier en spirale qui connectait la zone du boss du 2ème Étage à la ville principale du 3ème Étage, je me suis dit à moi-même en serrant mon poing droit :

« Dans un sens, on peut considérer que c’est ici que SAO commence… »

Même si ce n’était qu’une phrase pour me motiver, une voix me répondit en chuchotant :

« Vraiment ? Pourquoi tu dis ça ? »

Dès qu'elle m'a posé cette question, je me suis gratté la tête et j'ai répondu :

« Eh bien…à partir du 3ème Étage, de vrais monstres humanoïdes vont commencer à apparaitre. Le Kobold et le Taureau du 1er Étage n’entraient que dans la catégorie des moitiés d’humains, des « Demi-Humains », capables d’utiliser de simples techniques d’épée mais ayant une apparence extérieure de monstre, n’est-ce pas ? Cependant, à partir de maintenant il y aura beaucoup d’ennemis dont l’apparence extérieure ne sera pas différente de celle d’un humain. Sans la couleur du curseur, il serait totalement impossible de les distinguer. Bien entendu, ils seront capables de tenir une conversation comme les PNJ et leurs techniques d’épée seront aussi d’un très haut niveau. En d’autres termes… »

J’ai tourné la tête et regardé par-dessus mon épaule pour faire face à la rapiériste Asuna avant de dire :

« …C’est ici que le prologue de Sword Art Online se finit. L’homme qui nous a enfermés là, Akihiko Kayaba, a dit dans une interview pour une édition spéciale d’un magazine : « « Sword Art Online » est l’endroit où les techniques d’épée s’entremêlent, écrivant une mélodie de lumières et de sons, un concerto de vie et de mort »… »

« …Oh… »

Même si elle écoutait la phrase qui m’avait excité deux ans auparavant, Asuna n’eut même pas l’air touchée. Elle continua à gravir l’escalier à son allure régulière et haussa doucement les épaules avant de dire une chose à laquelle je ne m’attendais pas :

« …A l’époque de cette interview, Kayaba avait déjà prévu ce crime… »

« Eh…ah, maah, bien sûr… Ça devrait être le cas. »

Un jour, un mois et une semaine auparavant, devant 10 000 joueurs rassemblés de force sur la place centrale, Kayaba avait dit cela :

« Créer et regarder ce monde est la seule raison pour laquelle j’ai conçu le Nerve Gear et SAO. Et, à présent, tout a été réalisé. »

A supposer que ces mots étaient vrais, même avant d'envisager SAO, avant même de dessiner le contour du Nerve Gear, Akihiko Kayaba avait déjà prévu ce crime monstrueux. Dans les quelques interviews qu’il avait données, ses mots, capables d’impressionner mon jeune―pour être précis, d’il y a un an―cœur, avaient un double sens. Me faisant face alors que je venais d’apprendre ce fait, Asuna dit doucement :

« Un concerto de…vie et de mort. Est-ce que ça ne fait vraiment référence qu’aux joueurs qui croisent le fer et leurs techniques d’épée contre les monstres humanoïdes ? »

« Hein… Qu’est-ce que tu veux dire…? »

J’ai tassé mon cou. Continuant à regarder en arrière tout en montant les « marches entre la zone de labyrinthe et l’étage supérieur ». Comme le design des escaliers était, en gros, toujours le même―période des bêtatests comprise―, j’avais gravi ces marches une dizaine de fois. Seuls les reliefs sur les murs noirs étaient différents ; ceux-ci, après examen rapproché, concernaient le thème et le paysage de l’étage suivant. Mais j’étais trop occupé à me concentrer sur Asuna(!<!—Note : L’anglais dit « le corps d’Asuna ». J’imagine qu’en japonais il y a une figure de style basée sur « les reliefs »/« le corps » mais ça donne une image erronée en français. -->) pour le moment.

L’expression de la rapiériste devint plus sérieuse et elle se dit à elle-même à voix basse :

« Peut-être que je surinterprète… Ce concerto, ce n’est pas vraiment de la musique créée par une paire d’instruments de musique. Si c’était joué par une paire, « duo » serait plus approprié. »

« Alors… Le véritable sens du « concerto » c’est…? »

« Au cours du temps, le sens a peu à peu changé mais, en gros, c’est la musique d’un orchestre ou de plusieurs instruments accompagnant un soliste, un instrument de musique seul… En d’autres termes, il ne s’agit pas d’un « un contre un » mais d’un « un contre une multitude », ou devrais-je dire, c’est la musique que produit un petit groupe opposé à un grand. »

« Un contre…une multitude… »

J’ai répété la phrase à laquelle je réfléchissais en silence, envisageant de dire : « Dans ce cas, c’est comparable à un joueur affrontant un groupe de monstres, non ? » …Mais j’ai à peine ouvert la bouche pour le dire que je l’ai refermée.

En d’autres termes, « un joueur contre une multitude »… Une scène de combat à un contre, par exemple, dix monstres ou plus était impossible. C’était le cas parce qu’il n’y avait pas de magie capable de détruire une zone donnée et une technique d’épée de longue portée ne pouvait qu’attaquer dans la portée de l’arme. En conséquence, dans SAO, être encerclé par des monstres équivalait à une mort instantanée.

Bien entendu, le design du jeu avait été fait en fonction de cela car la plupart des monstres étaient seuls ou, au plus, deux ou trois apparaissaient en même temps. S’ils n’étaient pas intentionnellement rassemblés ou tant que le joueur ne mettait pas accidentellement le pied sur un piège, jamais un joueur ne se retrouverait dans une situation où il aurait à combattre une multitude… De plus, même si ça arrivait, il essayerait de s’enfuir de toutes ses forces.

« …Dans ce cas, une bataille en forme de concerto n’arrivera jamais dans ce monde. Si tu veux insister là-dessus, ça se limiterait aux combats contre les bosses… Mais ce serait un combat contre un boss conçu pour un groupe de raid. »

Asuna me regarda hausser les épaules et m’efforcer de sourire avec l’air de vouloir dire quelque chose mais elle n’ouvrit pas la bouche. Peu après, elle se mit à sourire et acquiesça.

« Oui, je surinterprète peut-être… Nous ne devrions pas parler de ça, n’est-ce pas, Kirito-kun ? »

« Hein ? Quoi ? »

« …Rien, c’est déjà fini. »

Après avoir entendu ça, ma tête, qui était tournée, frappa le haut de l’épaisse porte en pierre.

« Ouch… »

Faisant un bruit qu’on ne me penserait pas du genre à faire, j’ai secoué mes deux bras en même temps pour éviter de tomber suite à un faux pas. J’avais gravi une marche qui n’existait pas. Cependant, je n’ai pas retrouvé l’équilibre et, à ce moment-là, plutôt que de tomber en avant et de frapper Asuna, pourquoi ne pas tomber en arrière ?

A cet instant, j’ai essayé de m’appuyer sur la porte qui s’était ouverte sans que je le sache, j’ai crié « Ouaaah » tout en passant la large porte et en tombant magnifiquement sur les fesses sur le sol en pierre couvert de mousse. Ce fut la mémorable « première empreinte » sur cet étage vierge.

Aincrad, 3ème Étage.

Le thème conçu pour cet étage était « forêt ». Cependant, contrairement aux environs du village Horunka du 1er Étage et à la forêt de la région sud du 2ème Étage, l’échelle était d’un tout autre niveau. En effet, même le plus petit arbre avait un tronc d’un diamètre de 1m et les arbres les moins hauts faisaient 30m. Parler de « larges arbres » pour les décrire était inapproprié car on pouvait voir les vieux arbres s’étendre sans fin vers les cieux. Les rayons dorés qui passaient entre l’imbrication de feuilles et les branches, illuminaient les terres, leur donnant des airs de territoire d’heroic fantasy.

« Wow…! »

A côté de moi―qui endurais la douleur au niveau de mon coccyx―Asuna s’exclama d’un ton joyeux et passa précipitamment la porte. Toujours à terre, je me suis tourné de 80°, suivant sa silhouette de mes yeux. Asuna s’arrêta non loin de moi et tourna encore et encore sur elle-même sous les rayons fins du soleil, ayant l’air d’apprécier énormément le paysage de cette forêt qui semblait s’étendre à l’infini.

« C’est super… Rien qu’à voir ce paysage, j’ai l’impression que tous mes efforts pour monter jusqu'ici n’ont pas été pour rien. »

La rapiériste, habituellement équipée d’une cape à capuche, avait baissé sa capuche de telle sorte que les rayons du soleil se réfléchissaient de manière aveuglante sur sa belle, fine, lisse, longue et luisante chevelure châtain jusque dans mes yeux. Son corps mince et sa beauté froide faisaient penser aux joueurs qu’elle n’était pas une joueuse mais une fée des bois.

« …Ce n’est vraiment pas pour rien. »

Après avoir doucement dit ces mots, je me suis levé. Ôtant mon manteau en cuir, je me suis mollement étiré. Je ne savais pas du tout si c’était ou non une illusion mais l’air était empli d’une douce odeur. L’essence d’un nombre important de plantes… C’était peut-être ça la cause.

J’ai jeté un coup d’œil derrière-moi. Encerclée par les racines d’un arbre gigantesque, se trouvait une structure en pierre. Nous venions juste de quitter son ouverture sombre après notre ascension. Les autres membres du raid allaient probablement sortir d’ici dans une dizaine de minutes.

« …Ensuite… »

Même si nous étions au 3ème Étage… Nous avions encore à décider ce que nous allions faire à partir de là. Bien entendu, sur ce nouvel étage nous allions encore faire les mêmes choses qu’à l’étage précédent ; c’est-à-dire nous rendre à la ville principale pour acheter des objets, obtenir des quêtes et combattre pour augmenter notre niveau. Cependant, avant ça, j’avais une chose à confirmer.

Après avoir décidé ça, j’ai rejoint Asuna et, vu qu’elle profitait encore du paysage, j’ai commencé par me racler légèrement la gorge pour la prévenir de ma présence puis j’ai ouvert la bouche :

« Hé, je suis désolé de troubler ta bonne humeur… »

« …? Quoi ? »

La rapiériste m’adressa un sourire rare, j’ai donc levé ma main droite et étendu mon index pour guider son regard vers le nord. Depuis la structure en pierre derrière-nous s’étendait une route ancienne. Il y avait une jonction en Y au milieu du chemin à environ 20m de nous.

« En suivant la route vers la droite, on rejoindra rapidement la ville principale. En suivant la route vers la gauche on trouvera une forêt qui, après un certain temps, nous conduira au premier labyrinthe de cet étage. »

« …Hum. »

« En règle générale, nous devrions nous diriger vers la ville principale pour activer la porte de téléportation. Mais laissons faire les groupes de Lynd et Kibaou qui sont à nos trousses. »

« …Hum. »

« La raison c’est que je ne veux pas les croiser et qu’il y a une quête que je dois achever dans la forêt à gauche. Cependant, ce sont deux raisons personnelles… »

Arrivé là, le sourire de la rapiériste s’effaça peu à peu. Inversement, ses pupilles émirent un rai de lumière dangereux. A partir de là, si je disais la mauvaise chose, l’humeur d’Asuna allait se gâter ; mais, même si je pouvais le percevoir, je ne pouvais malgré tout pas trouver de plan pour l’éviter.

« …Donc ? »

Sous l’insistance de cette voix sinistre, j’ai poursuivi, la tête baissée de peur et d’appréhension :

« …C’est… Nous avons probablement besoin de nous réapprovisionner et de faire la maintenance de nos armes. Si tu veux te rendre à la ville principale, je pense qu’on peut dissoudre notre équipe… Bien entendu, si tu veux venir avec moi le temps que je finisse ce que j’ai à faire dans la forêt, ça ne…me dérange pas… »

« Pas-en-vie. Je ne comptais pas ne pas dissoudre notre équipe de toute façon. Toi et moi on est tous les deux des joueurs solos, non ? »

« Ou…oui. »

« Cependant, la chose que tu as mentionnée, ça doit être un truc comme : « celui qui finit en premier obtient un avantage », non ? Dans ce cas, je viens avec toi car je déteste le manque d’efficacité. Bien entendu, si tu veux dissoudre l’équipe et me laisser en plan pour monopoliser seul tous les bénéfices, je ne peux qu’être d’accord avec toi. »

« Je…je n’oserais pas, je n’ai jamais envisagé la monopoliser, même pas un peu. En fait, plus on est, plus ce sera efficace. »

« Dans ce cas dépêchons-nous d’y aller. Ça ne posera pas problème si on se réapprovisionne et qu’on fait la maintenance de notre équipement plus tard. »

« Oui, ok. »

La rapiériste se tourna et ses pieds se mirent à battre bruyamment tandis qu’elle commençait à marcher. Je l’ai suivie et l’ai rattrapée en restant derrière, ressentant dans mon cœur l’impression mystérieuse d’être « passé de justesse ». Je ne comprenais même pas les conditions de « passage ».

Vraiment, si j’avais su que ça allait arriver, j’aurais eu plus d’interactions avec les filles de ma classe… Tout en me disant ça, j’ai grogné pour me contredire. Si j’avais eu une telle capacité au collège, je ne me serais pas faufilé dans SAO cinq secondes après le lancement officiel du jeu. En d’autres termes, ce genre de situation, « marcher aux côtés d’une rapiériste capricieuse », ne serait pas arrivé, ai-je raisonné.

…Ayant dit cela, cette idée m’a soudain traversé l’esprit :

En repensant au mois que je viens de passer emprisonné dans ce jeu… Dans le but de survivre…c’est-à-dire, afin de continuellement foncer et me renforcer, ai-je jamais regretté d’être dans ce VRMMO appelé SAO ?

La plupart des gens le regretteraient. Ne pas le regretter était une capacité anormale. Cependant, peu importait combien je fouillais mes sentiments passés, même si je trouvais facilement de la peur et du mal du pays, je n’arrivais pas à trouver du regret.

J’étais peut-être une personne anormale, ou peut-être que j’étais dans une situation si effroyable qu’elle ne me laissait pas de temps pour les remords. Si c’était le dernier cas, la cause de cet état était sans le moindre doute la vaillante rapiériste qui marchait 3m devant moi. C’était parce que cette épéiste faisait tout le temps du raffut que j’étais incapable de ressentir du regret et que toutes les autres émotions négatives étaient repoussées au fond de mon esprit…

…Non, non, non, même dans ma tête, je ne la remercierai pas.

Ayant déterminé ça résolument, j’ai augmenté mon allure pour rattraper ma coéquipière puis j’ai marché à ses côtés.

Partie 2

D’après mon expérience de bêta-testeur, quand les joueurs vainquaient le boss de l’étage, gravissaient l’escalier vers le nouvel étage et pénétraient dans le nouveau secteur, dans les 30 minutes laissées pour activer la porte de téléportation, le pop de monstres était réglé à un niveau bas.

C’était probablement comme ça pour que les joueurs―montés au nouvel étage juste après avoir été épuisés par le combat contre le boss―ne soient pas exterminés par les monstres de base. Mais, malheureusement, cette grâce se limitait uniquement aux alentours de la ville.

Juste après avoir longé le sentier forestier pendant cinq minutes, nous avons dû augmenter notre allure pour nous adapter aux capacités de recherche de nos ennemis. Je pouvais sentir les changements dans l’air environnant. La belle et enjouante forêt d’heroic fantasy, pas après pas, se changea en une froide et hostile sensation d’être « étranger ».

« Asuna, l’ennemi qui pop ici a une force semblable aux types du labyrinthe du 2ème Étage. Vu que la majorité d’entre eux sont des monstres de type « animaux » ou « plantes », ils n’utiliseront pas de techniques d’épée. »

Après avoir écouté mes mots, la rapiériste acquiesça en silence.

« Cependant, si on se base sur la pré-configuration générale des mouvements de combat des monstres, ils vont sans cesse nous pousser à nous enfoncer davantage dans la forêt. Dès que les monstres nous verrons faire la moindre erreur, ils lanceront une embuscade et, même si nous la controns avec succès, nous risquons de perdre au bout du compte. »

« Cependant, du moment que nous regardons la carte, nous devrions être capables de trouver notre chemin, non ? »

« A ce propos… »

J’ai balancé ma main droite en avant et rapidement ouvert la fenêtre de la carte, entrant à la hâte des commandes pour la faire passer en mode de vue publique, puis je l’ai montrée à Asuna.

« Ah… La couleur est très faible. »

Tout comme elle l’avait dit, la majorité de la carte apparaissait comme de la cendre brumeuse. En règle générale, les endroits déjà explorés auraient dû apparaitre en vue 3D mais, comme la carte de ce lieu était extrêmement décolorée, même en étant très attentifs, nous ne pouvions pas voir le sentier.

« Cette région est appelée la « Forêt Embrumée ». La couleur de la carte s’estompe et il y a en plus un fort brouillard qui fait vraiment se perdre les gens. Donc, même si nous sommes au beau milieu d’un combat, tu ne dois absolument pas quitter le groupe ou le sentier. Ce point est très important. »

« Compris… Dans ce cas, tu devrais rapidement me faire une démonstration. »

« Hein ? »

« Quoi, tu n’as qu’à bien regarder. Juste derrière-toi. »

A la fin de sa phrase, j’ai regardé derrière avec précaution et, juste un peu à l’écart du sentier en pierre de la forêt… Disons simplement qu’un arbre flétri avait poussé là. Son tronc jaune pâle avait un diamètre de 50cm et n’était haut que de 2m ; bien plus petit que les arbres qui l’entouraient. Cependant, sur le flanc du tronc se trouvaient deux trous proches l’un de l’autre, émettant une lueur pareille à des yeux. A sa gauche et à sa droite se trouvaient des branches en forme de serres se balançant constamment.

Les yeux de l’arbre mort et les miens ne se croisèrent que l’espace d’un instant mais les racines de son flanc droit se mirent à émettre un son de craquement en quittant le sol pour faire un pas en avant. Elles furent suivies par les racines du flanc gauche. Tandis qu’il avançait vers nous en se balançant de manière bancale, il se mit soudain à taper un sprint. Un troisième trou s’ouvrit sous les deux autres et de celui-ci sortit un rugissement :

« Morooooooo ! »

L’arbre flétri devint le monstre de type plante : « Jeune Arbre Sylvanien, possédant de nombreuses compétences, dont l’une était d'échapper à la technique de recherche des ennemis des joueurs quand il était ancré au sol. Apparemment, le « Jeune Arbre » était venu à côté de moi pendant que j’étais perdu dans mes pensées à donner cette explication.

Je ne dois pas être imprudent ! me suis-je dis à moi-même. Au même moment, ma main droite passa dans mon dos et tira ma « Lame Détrempée +7 » avec un son bruyant.

Ses branches de droite et de gauche coupées et sa bouche ouverte transpercée par le « Fleuret du Vent +5 » d’Asuna, le Jeune Arbre poussa un cri de douleur : « Moroooo ! » tout en se transformant en poudre. La bataille n’avait duré que trois minutes.

Asuna et moi avons tapé doucement nos poings gauches l’un contre l’autre pour célébrer notre victoire, rengainant nos épées en même temps. Même si nous avions été prudents, la technique « Changement de la direction avant-arrière du corps » du Jeune arbre avait pour but de nous perturber et nous nous étions écartés de 5m du chemin forestier. A ce niveau, il était encore facile de revenir sur le chemin. Dans une brume plus épaisse, un éloignement de 10m du sentier aurait posé problème.

Tout en suivant la piste, Asuna dit :

« Je continue à ressentir…quelque chose d’extrêmement malfaisant. »

« Hein ? »

« Parce que…cet arbre fantôme à l’instant, c’était un Sylvanien encore en train de pousser, non ? Le couper en petits morceaux ça ne m’a pas l’air très respectueux de l’environnement. »

« C’est…comme ça… Eh bien, c’est tellement… Mais je pense que quiconque a vu le monstre « Sylvanien Ancien » pensera : « Je dois le détruire tant qu’il est à l’état de jeune arbre. ». »

« …Pas besoin de parler comme ça. Un Kibaou suffit. »

Tout en plaisantant, nous avons regagné le sentier et poussé un long soupir. Les rayons dorés qui provenaient du plafond au-dessus de nos têtes descendaient avec un angle nettement différent. Apparemment, la nuit allait bientôt tomber.

« …Continue. Qu’est-ce que nous sommes venus faire dans cette zone… »

« Faire… ai-je dit. »

« C’est ce que tu as dit tout à l’heure : « J’ai une quête à accomplir. ». »

« C’est ça. Ceci étant dit, c’est seulement possible pour une quête… Le PNJ de lancement de la quête est dans un endroit aléatoire. Asuna, tu as confiance en tes oreilles ? »

Tandis que je disais ça, j’ai calmement écarté mon regard comme si de rien n’était et j’ai vu la rapiériste couvrir de ses mains ses oreilles couleur cerise tout en reculant d’un pas pour une raison que j’ignore…

« …Kirito-kun, tu es intéressé par ça ? Tu as un fétiche des oreilles ? »

« A…a…absolument pas ! Dans cette situation, je ne suis évidemment pas en train de parler de forme mais d’audition… »

« Je plaisante juste. D’ailleurs, ça n’a pas d’importance la qualité de notre audition. Nous ne sommes même pas en train d’écouter le son en utilisant les vibrations des membranes, c’est juste notre cerveau qui est stimulé. »

« …Je vois, c’est vrai. Dans ce cas, cherchons-le ensemble. Si nous nous reposons sur notre audition ce sera bien plus facile… »

J’ai redressé mon dos et, même si je savais que ça n’avait pas beaucoup de sens, j’ai quand même mis mes mains derrière mes oreilles et Asuna m’a imité en disant :

« Je veux bien qu’on cherche ensemble mais de quel genre de son s’agit-il ? Ne me dis pas que c’est le son des feuilles qui tombent. »

« Bien sûr que je ne dirais pas ça. Ce n’est pas un son naturel mais un bruit métallique… Plus particulièrement, le son d’épées qui s’entrechoquent. »

A ces mots, Asuna eut un air dubitatif mais dit rapidement :

« Compris. »

Debout au milieu du sentier, Asuna et moi nous sommes mis dos contre dos, utilisant un total de quatre oreilles pour lancer une recherche globale. De manière générale, les gens le rateraient mais, parce que nous étions dans une réalité virtuelle, il existait diverses techniques pour détecter différents sons alentours. Le sifflement du vent, le frottement des feuilles les unes contre les autres, les pas d’un animal derrière-nous, l’appel des oiseaux… J’ai capté tous ces sons et les ai filtrés hors de mon esprit, cherchant la qualité rigide d’un son d’origine humaine…

« …! »

Asuna et moi, appuyés l’un contre l’autre, avons tremblé en même temps. J’ai regardé vers la droite tandis qu’Asuna se tournait vers la droite pour regarder dans la même direction… La direction sud-ouest. Même si c’était assez subtil, des bruits de techniques d’épée provenaient effectivement de cette direction.

« Allons-y. »

Asuna tira mon manteau tandis que je m’avançais d’un pas.

« Mais, je pensais que nous ne devions pas aller dans la forêt ? »

« Aucun problème. Du moment que tu acceptes la quête, tu peux retrouver la route. »

« …Et si tu ne l’acceptes pas ? »

« C’est vraiment pas un problème, les équipements de camping sont déjà sortis ! Dépêchons-nous ! »

Avançant à grande vitesse en direction de notre cible au cœur de la forêt, j’ai entendu un « Yaa… ! » évocateur de souvenirs. Mais il fut rapidement recouvert par les bruits de pas derrière-moi.

Quittant le chemin en pierre, j’ai ignoré la mousse qui couvrait la surface de la terre et qui donnait une sensation relaxante à la plante de mes pieds. Évitant les branches sèches des arbres gigantesques, nous avons foncé en direction de la source du bruit. Rencontrer un monstre aurait été très embêtant, j’ai donc profité de ma technique de recherche des monstres pour chercher des curseurs de couleur. Trouver un Sylvanien en train de pousser du sol était difficile mais, heureusement, je n’en ai pas rencontré.

Après cinq minutes, les bruits de ferraille devinrent plus forts et, accompagnant les sons d’escrime, on entendait même des cris. Au milieu de notre champ de vision, deux curseurs de PNJ apparurent et je vis alors l’effet de lumière réfléchi sur un tronc d’arbre.

Contourner cet arbre nous permettrait d’atteindre le champ de bataille que nous visions… A cet instant, j’ai arrêté mes pieds et tendu ma main droite pour arrêter Asuna. J’ai fait un geste avec mon index pour lui dire de rester silencieuse puis nous nous sommes tous deux cachés derrière un tronc d’arbre, jetant des coups d’œil au-delà du bord de l’arbre, vers le champ de bataille.

Dans une clairière légèrement plus large, deux silhouettes se battaient violemment.

L’une d’elles était un grand homme dans une armure luisante dorée et verte. Dans sa main droite se trouvait une longue épée tandis que sa main gauche tenait un bouclier rond. En un coup d’œil on pouvait dire que c’étaient des objets de haut niveau. La chevelure sur sa tête était d’un beau platine et son apparence extérieure évoquait un bel acteur scandinave de Hollywood.

L’autre personne avait une armure qui faisait contraste par rapport à l’autre car elle était violette et noire. Le sabre quelque peu courbé et le petit bouclier normand utilisés étaient tous deux d’un noir lugubre mais leur qualité était tout aussi bonne que l’équipement de la première personne. Le visage, aux courts cheveux violet foncé et à la peau sombre, semblait d’une très grande beauté. De belles lèvres rouges et une poitrine légèrement gonflée indiquaient que cet épéiste noir était une femme.

« Haa ! »

L’homme aux cheveux platine poussa un hurlement féroce, au même moment il fit retomber l’épée dans sa main droite.

« Yaa ! »

La femme aux cheveux violets contra avec son sabre. *Clang* Un son métallique net et précis retentit et créa une lumière vive qui illumina la sombre forêt.

« …Ce…ce sont vraiment des PNJ…? « 

En-dessous de moi, Asuna n’osait pas croire ces mots. Je comprenais ses sentiments. Les mouvements de leurs corps et leurs expressions vivantes n’avaient absolument pas l’air d’être contrôlés par un système, comme un corps virtuel sans âme. Cependant…

« Regarde leurs oreilles. »

« Hein… Ah ! Tous les deux… Pointues. C’est… »

« L’homme est un « Elfe de la Forêt » tandis que la femme est une « Elfe Noire ». Encore une chose, regarde le dessus de leur tête. »

A ces mots, la ligne de vue d’Asuna se redressa légèrement. A nouveau, elle poussa un « Ah ! ».

Les deux guerriers qui se battaient violemment avaient un signe « ! » au-dessus de leurs têtes. C’était la preuve qu’ils étaient le point de départ d’une quête de PNJ. Normalement, si on s’approchait d’eux et qu’on leur parlait, la quête commencerait aussitôt. Cependant…

« Les deux ont une quête et ils sont tous les deux encore en train de se battre… Qu’est-ce qui se passe ici ? »

« Pour le dire vite, on ne peut qu’accepter une quête. …Je te laisse prendre cette importante décision, Asuna. »

A mes mots, la ligne de vue de la rapiériste quitta les Elfes et elle leva la tête pour me regarder.

« La décision…? »

« Yep. La quête qu’ils donnent, ce n’est ni une quête de type « ponctuelle » ni une quête de type « consécutive ». C’est le départ d’une quête de type « mission de grande envergure ». Ça commence à cet étage et ça va jusqu’au 9ème. »

« Le 9ème… »

Le 9ème Étage !? Asuna couvrit rapidement sa bouche avant de dire ces mots mais ses yeux noisette étaient écarquillés de surprise. La voir comme ça m’a rendu très heureux et j’ai ajouté une information encore plus surprenante :

« En plus de ça, si tu commets une erreur, tu n’as pas le droit de reprendre à zéro. Bien entendu, tu ne peux pas prendre la route opposée non plus. La route choisie ici doit être poursuivie jusqu’au 9ème Étage. »

« Hé… Tu aurais dû me parler de ça plus tôt… »

L’expression de colère qu’avait Asuna laissa soudain place à de la suspicion.

« …Des routes opposées ? En d’autres termes, ces deux Elfes… Je vois. Qui aider et qui combattre. Noir ou blanc, lequel choisis-tu ? »

Écoutant la question, je me suis levé. Pour une raison que j’ignore, Asuna me dévisagea.

« …C’est… Il n’y a pas d’autre option, n’est-ce pas ? Ce n’est pas un problème dans un jeu normal mais nous sommes actuellement dans SAO. Ce n’est pas comme si tu ne pouvais pas suivre la route que tu as suivie en tant que bêta-testeur. C’est… J’ai…une confiance totale, quel que soit ton choix. »

Huu. Ce fut à mon tour de devenir silencieux. Les yeux d’Asuna devinrent indifférents et elle utilisa un ton résolu pour affirmer :

« …L’Elfe Noire. N’est-ce pas ? »

« Ou…oui…c’était mon choix… Mais…mais pas parce que c’est une fille mais parce qu’elle a la peau sombre. »

…Une excuse pareille n’aurait pas dû fonctionner et j’ai juste vu Asuna rester immobile, sa tête tournée de côté.

« Maa, ça me va. Je ne voulais pas me joindre à l’homme pour abattre la femme de toute façon. Joignons-nous à l’Elfe Noire et vainquons le blanc. Allons-y. »

Après avoir dit très rapidement ces mots, Asuna s’est préparée à sortir de sa cachette et j’ai rapidement attrapé sa capuche.

« Attends, attends. Il y a un autre point important. »

« Qui est ? »

« C’est-à-dire… Comment dire… Même si tu choisis d’aider le camp noir, nous ne pouvons pas vaincre l’Elfe blanc, malheureusement. »

« Hein… Heiiiiin !? »

Afin de garder Asuna―qui avait les yeux écarquillés―calme, j’ai posé ma main sur sa fine épaule avant de poursuivre :

« On peut deviner à leur vaillant équipement que l’Elfe blanc est un Elfe de la Forêt et l’Elfe à la peau sombre une Elfe Noire. Ils viennent à la base du 7ème Étage où ils sont en fait les monstres d’élite. Peu importe nos méthodes pour garantir notre sécurité pendant le combat, ce ne sont pas des adversaires que les gens comme nous, qui viennent à peine d’arriver au 3ème Étage, peuvent gérer. »

« A…alors… Qu’est-ce qu’on doit faire ? Après tout… Si nous mourons… »

« Calme-toi, même si nous perdons nous ne mourrons pas. Quand notre jauge de PV sera réduite de moitié, nous pourrons rejoindre son équipe et elle utilisera des techniques puissantes. A ce moment-là, nous pourrons surpasser la force de l’adversaire. Ce que nous avons à faire c’est de ne pas paniquer et de nous défendre autant que possible en attendant le soutien. Le plus grand danger c'est de paniquer et de s’enfuir, vu que ça fera sortir les autres monstres, ce qui posera problème. »

« …Je comprends. »

« Bien. »

J’ai tapoté le dos d’Asuna puis retiré ma main.

« Dans ce cas, sors d’ici en courant quand j’aurais compté jusqu’à trois. La quête commencera d’elle-même quand nous serons près d’eux, donc tu n’as qu’à rester à mes côtés. »

La rapiériste acquiesça tout en venant à côté de moi. Quand j’ai compté à rebours en partant de trois, je me suis brièvement excusé dans ma tête.

En fait, j’avais laissé de côté certaines informations que je n’avais pas dites à Asuna. Qui étaient… Celle que nous nous préparions à aider… L’Elfe Noire nommée « Kizmer », afin de nous aider à supprimer l’Elfe de la Forêt, après avoir utilisé sa technique interdite, elle allait se sacrifier pour abattre son ennemi avec elle. Même si nous suivions l’autre route―qui consistait à rejoindre l’Elfe de la Forêt pour combattre l’Elfe Noire―, le résultat final serait le même. Peu importait la route que nous choisissions, ces deux Elfes mourraient ici et seraient rapidement suivis par une longue campagne militaire… Non, c’était une histoire sur le point de se produire.

« …deux, un, zéro ! »

Dès que j’ai fini le décompte à voix haute, Asuna et moi avons volé vers l’espace ouvert. Les deux elfes en plein combat nous regardèrent tous deux en même temps et reculèrent brusquement en arrière pour mettre un peu de distance entre eux. Au même moment, les signes « ! » sur leurs deux têtes se transformèrent en « ? ».

« Qu’est-ce que vous faites dans cette forêt, humains ? dit l’Elfe de la Forêt. »

« Ne venez pas ici nous déranger ! Partez sur le champ ! »

Ces mots furent dits par Mademoiselle Elfe Noire.

Bien entendu, nous pouvions aussi partir à ce moment-là. Mais alors la quête ne serait pas enclenchée. Asuna et moi avons échangé des regards puis dégainé nos épées en même temps…et avons pointé leurs pointes vers le plastron luisant de l’Elfe de la Forêt.

Le beau visage devint peu à peu féroce. Le curseur jaune du PNJ se mit à trembloter, sur le point de devenir rouge.

« Vous êtes incroyablement stupides… Vous voulez rejoindre les Elfes Noirs, vous voulez donc devenir la rouille de ma lame ? »

« Oui… »

« Oui mais celui qui va disparaitre c’est ce DV ! »

Après m’avoir dit cette réplique résolue à moi, qui ne savais pas pourquoi il m’appelait « DV », le curseur de l’Elfe de la Forêt changea. De jaune clair…il devint rouge vif. Ouah, vraiment puissant ! Et, à cet instant, un beau et impitoyable sourire apparut sur son beau visage.

« Très bien, dans ce cas je vais te détruire, humain. »

Chalaa ! Je me suis concentré pour positionner ma longue épée et au même moment j’ai dit à Asuna :

« C’est bien, concentre-toi sur la défense. »

…Mais bon, nous devons quand même tenir trois minutes, ai-je ajouté dans mon cœur. Sur le visage de profil d’Asuna, j’ai vu une certaine expression et le sentiment dérangeant disparut. Parce que cette expression… Seule la rapiériste Asuna en mode sérieux arrivait à la faire. Je l’avais découvert après être parti à l’aventure plusieurs fois avec elle.

« Cette…défense…concentre-toi… »

« J’ai pigé. »

Elle a murmuré ça mais elle faisait le contraire, la rapière dans la main droite de la rapiériste émit soudain un rai violent de lumière.

Vingt minutes plus tard…

« Co… Comment est-ce possible… »

Disant ces mots, l’Elfe de la Forêt tomba avec un *pa* sur le sol et, tandis que je continuais à observer la situation sous mes yeux, j’ai dit la même chose :

« Co… Comment c’est possible… »

Nous avions beau vérifier et revérifier la jauge de PV de l’ennemi, elle était vraiment à zéro. En face de lui, Asuna et moi avions tous les deux perdu la moitié de nos PV, entrant dans la zone jaune. Pendant la période des bêtatests, une équipe de quatre hommes, moi compris, avait combattu l’Elfe de la Forêt et avait été vaincue en deux minutes.

« …Quoi, du moment qu’on s’y met vraiment, on peut le faire ! »

A ces mots, j’ai tourné la tête et mes yeux ont finalement croisé ceux d’Asuna, apparemment extrêmement fatiguée mais le dos droit et les mains en l’air. Puis nos yeux se sont tournés environ 1m vers la gauche. Là, tenant un sabre noir, se trouvait l’Elfe Noire qui fixait le sol.

Ses yeux agate étaient emplis de surprise et de doute. L’expression dans ses yeux semblait me demander : « Qu’est-ce que je suis censée faire maintenant ? ». Cependant, ça devait être mon imagination.

J’espérais que c’était mon imagination.

(A suivre.)

Postface

Bonjour à tous, je suis Kunori Fumio. Merci d’avoir lu « Material Edition 9 ».

Ce doujinshi contient le premier chapitre de « Sword Art Online : Raid du 3ème Étage ». Cependant…en Janvier 2012, les chapitres du « Raid du 2ème Étage » se sont finis et le nom du boss du 2ème Étage n’est même pas apparu…(sueur). Pour ceux qui lisent la série publiée, vous avez peut-être l’impression qu’il y a une erreur de timing, mais vous pouvez lire cette histoire indépendamment. Si ce fin et petit livre de moins de trente pages peut vous amener à tous de la joie alors j’en suis vraiment honoré.

Cette année, il y a un évènement important car « Sword Art Online » et « Accel World » vont être animés et montrés à la télévision. Je vais y mettre beaucoup d’efforts à tous les niveaux (bien entendu, aussi envers mes collègues), j’espère donc que tout le monde pourra soutenir aussi ces deux œuvres !

Copyrights

Nom du magazine : Sword Art Online Material Edition 9

Date de publication : 5 février 2012

Publication : WordGear

Notes de traduction

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