Talk:Spice and Wolf Tome 1 Acte 1

From Baka-Tsuki
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Dans cette discussion, je vais publier ma traduction avec les phrases originales et demander votre aide pour vérifier ma traduction et m'aider où le besoin est grand quand il est présent. Je vais procéder par page du livre originale et vous demandez petit à petit votre opinion sur mes traductions. Si je dis rien pour une ou quelques lignes et que vous voyez quelque chose, n'hésitez pas à m'en faire par.


Page 17

「これで最後、かな?」

«Avec ça, c’est finis?»


「ん、きっちり七十枚・・・ありますね。毎度どうも」

«Ouais, ça en fais… exactement 70 morceaux. Comme toujours, c’est un plaisir».


「なーにこちらこそ。ロレンスさんくらいしかこんな山奥まで来てくれないからな。助かるよ」

«Bien quoi, c’est moi qui te remercie. Monsieur Lawrence, il n’y a à peu près que vous qui venez jusqu’on fin fond des montagnes. Ça nous sauve.»


「代わりに上等の毛皮もらってますからね。また来ます」

«En échange, j’ai obtenu de sublime fourrure. Je reviendrai».


そんないつものやり取りをかわし、山奥の村を出発したのはかれこれ五時間も前だ。(1)

L’échange se fit comme à l’habitude et cinq heures c’étais écoulé depuis son départ du village au fin fond des montagnes.


日が昇ってすぐに出発して、山から下りて野に出た頃にはもう昼を回っていた。

Partis peu après le levé du soleil, il descendit des montagnes pour arriver dans les prairies peu après midi.


天気は良く、風もない。荷馬車に乗ってのんびりと野を行くには絶好の日和(ひより)だ。ここのところ寒かったので、もう冬も近いと思っていたのが嘘(うそ)のようだ。

La température était bonne et sans vent. Parfais pour nonchalamment embarquer dans la charrette à cheval au travers des prairies. Avoir pensé que l’hiver arrivait à grands pas ne semble plus qu’un mensonge parce qu’il faisait froid où il était.(2)


行商人として独り立ちして七年目、歳(とし)にして二十五になるロレンスは、御者台(ぎょしゃだい)の上で平和な大あくびをしたのだった。(3)

Lawrence, en tant que colporteur solitaire pour la septième année et allant sous peu avoir vingt cinq ans, du haut du siège du cocher fis un gros et apaisant bâillement.


背の高い草も木もほとんど生えていないために視界はとても良い。そのためにかなり遠くまで見通すことができて、視界ぎりぎりの彼方(かなた)には何年か前に建てられた修道院が見えている。

Les arbres et les hautes herbes ne poussant quasiment pas, la visibilité est excellente. C’est pour ça qu’il est possible de voir assez loin, même d’être passablement capable de voir au-delà de la vue un monastère établis depuis d’innombrables années.


どこの貴族の子弟を取り込んだのかわらないが、こんな辺鄙(へんぴ)な土地にありながらも建物は立派な石造りで、門扉(もんぴ)は信じられないことに鉄製だ。誰か二十人からの修道士が生活していて、それと同数くらいの下男が彼らの生活を支えているはずだ。(4)

Un quelconque enfant de noble à obtenu d’on se sait où ce terrain si reculé avec cette remarquable construction de pierre avec une incroyable porte de fer. Approximativement vingt religieux y vivent supposant qu’un nombre presque égal de domestiques les soutiennent.


修道院が建てられ始めた頃、ロレンスはその新しい顧客(こきゃく)の匂(にお)いに期待していたのだが、どうやら修道院は在野(ざいや)の商人を介(かい)さず独自に物資を調達しているようで、ロレンスの期待は儚(はかな)くも散ったのだった。

Vers le début de la construction du monastère, Lawrence s’attendais avidement de trouver un nouveau patronage, mais le monastère subsistait en vivre et matériel d’une façon ou d’une autre sans l’aide d’aucun marchand indépendant et ainsi, les espoirs de Lawrence ont modus la poussière.


Page 17 commentaires


(1) Je ne suis pas sur du やり取りをかわし, es-ce une bonne traduction?

(2) J'ai traduis, mais je suis pas sure si j'ai bien interprété...

(3) Que veut litéralement dire 独り立ち ainsi que 歳にする? J'ai quand même pu interpréter, mais reste que j'en suis pas certain.

(4) Cette partie à été dure à interprété comme 取り込んだのかわらない et ありながらも, je suis pas sur de leur traduction/interprétation.

Commentaires de Kira[edit]

1. Je peux offrir une traduction du Chinois, et rectifier des fautes en Français, mais pas en Japonais. Cependant,

「ん、きっちり七十枚・・・ありますね。毎度どうも」

  • «Ouais, s’en en fais... exactement 70 morceaux. Comme toujours, c’est un plaisir».

Le s' devrait être un c', entre la virgule et en.

  • Les livres sont en Japonais, mais la contribution en français va être utile, parce que je me concentre beaucoup plus sur la traduction que la grammaire, en fesant tout à la fois attention. et je corrige par ça en vu que j'ai du faire la faute à cause que j'ai écris vite cette phrase et à l'oral, ça peut sonner comme un s'en.


  • そんないつものやり取りをかわし、山奥の村を出発したのはかれこれ五時間も前だ。(1)

L’échange se fit comme à l’habitude et cinq heures c’étais écoulé depuis son départ du village au fin fond des montagnes.

Kira: En Chinois, j'ai: À la fin de l'échange, comme d'habitude, il s'est écroulé cinq heures depuis que je me suis éloigné du village dans les fins finds des montagnes.

Glatiatorixx: Je ne sais pas pour le mandarin, mais en japonais, je ne lis aucun «à la fin» (et ses similaires) dans la phrase japonaise.



マララン[edit]

Bonjour. Voici ma trad de la première partie du chapitre 01, si vous trouvez ça acceptable je pourrais mettre la suite au fur et à mesure (soyez indulgents c'est ma première trad). J'ai privilégié l'esprit du texte plutôt qu'une traduction trop littérale


"Alors, c'est la dernière?"

"Hmm, on dirait... soixante-dix peaux, à vue de nez. C'est toujours un plaisir."

"Hey, un moment. Vous êtes le seul à venir aussi loin dans les montagnes Lawrence. C'est plutôt moi qui devrait vous remercier."

"Ah, mais pour ma peine j'ai obtenu de très belles peaux. Je reviendrai."

Une fois échangées les plaisanteries d'usage, Lawrence pu quitter le village aux alentours de cinq heure du matin. Le soleil se levait tout juste lors de son départ, et à midi il quittait les montagnes pour entrer dans les plaines.

Il faisait beau; il n'y avait pas de vent. C'était une journée parfaite pour somnoler dans la charrette pendant qu'il traversait les plaines. Il lui semblait absurde d'avoir ressentit récemment le froid de l'hiver qui approchait. C'était la septième année de Lawrence en tant que marchand itinérant, et la vingt-cinquième depuis sa naissance. Il poussa un énorme bâillement dans le compartiment du conducteur.

Il y avait peu de plantes ou d'arbres de taille notable, de sorte qu'il avait une vue dégagée. A l'extrême limite de son champ de vision, il pouvait voir un monastère qui avait été bâti quelques années plus tôt.

Il ne savait pas quel jeune noble était cloîtré dans ce lieu éloigné. La maçonnerie du bâtiment était magnifique, et étonnement il y avait même un portail en fer. Lawrence croyait se souvenir qu'environ vingt moines vivaient ici, assistés du même nombre de valets.

Au début de la construction du monastère, Lawrence avait prévu d'en faire de nouveaux clients; cependant les moines furent en mesure de garantir leur approvisionnement sans recourir à des marchands indépendants, ainsi, ses rêves s'étaient envolés.

Il est vrai que les moines vivaient simplement, labourant leurs champs, de sorte que commercer avec eux n'aurait pas été particulièrement rentable. Il y avait un autre problème dans le sens où ils auraient sans doute sollicité des dons et auraient laissé leurs factures impayées.

Concernant le commerce, ils étaient des partenaires pires que de parfaits voleurs. Cependant, parfois commercer avec eux s'avérait pratique. Par conséquent Lawrence regarda en direction du monastère avec quelques regrets, mais alors ses yeux se plissèrent.

Depuis la direction du monastère, quelqu'un lui faisait signe.

"Qu'est-ce?"

La silhouette ne ressemblait pas à un valet. Ils portaient des vêtements de travail brun foncé. La silhouette qui saluait était vêtue d'habits gris. Son approche délibérée signifiait certainement quelques ennuis, mais l'ignorer aurait pu aggraver les choses dans le futur. Lawrence fit faire demi-tour à son cheval en direction de la silhouette.

Sans doute après avoir réalisé que Lawrence se dirigeait maintenant dans sa direction, la silhouette arrêta de faire des signes mais ne s'approcha pas. Il semblait attendre l'arrivée de la charrette. Ce ne serait pas la première fois qu'une personne liée à l'Église ferait preuve d'arrogance. Lawrence n'était pas d'humeur à prendre ce genre d'insulte personnellement.

Comme il approchait du monastère et que la silhouette devenait plus nette, Lawrence murmura pour lui-même:

"...un chevalier?"

Il avait d'abord repoussé une idée aussi ridicule, mais alors qu'il approchait il vit qu'il s'agissait sans aucun doute d'un chevalier. Les vêtements gris étaient en fait une armure argentée.

"Vous, là-bas! Que faîtes vous ici?"

La distance entre eux était encore trop grande pour pouvoir parler, ce qui explique pourquoi le chevalier avait crié. Il ne semblait pas ressentir le besoin de se présenter, comme si ce qu'il faisait là était évident.

"Je suis Lawrence, un marchand itinérant. Auriez-vous besoin de mes services?"

Le monastère était à présent juste devant lui. Il était assez proche pour compter le nombre de serviteurs travaillant dans les champs au Sud.

Il remarqua également que le chevalier devant lui n'était pas seul. Il y en avait un autre dans le monastère, montant probablement la garde. "Un marchand? Il n'y a pas de ville dans la direction d'où vous venez, marchand," dit le chevalier avec hauteur, bombant le torse comme pour exhiber la croix dorée qui y était gravée.

Mais le manteau couvrant ses épaules était gris, indiquant un chevalier de bas rang. Ses cheveux blonds avaient l'air d'avoir été fraichement coupés, et son corps ne ressemblait pas à celui de quelqu'un ayant traversé de nombreuses batailles; donc son arrogance était celle d'un jeune chevalier. Il était important de traiter avec de tels individus prudemment. Ils avaient tendance à s'énerver.

Donc au lieu de répondre, Lawrence sorti un sac en cuir de la poche de sa chemise et défit lentement la ficelle qui le maintenait fermé. A l'intérieur il y avait des bonbons à base de miel cristallisé. Il en prit un et l'expédia dans sa bouche, puis tendit le sac ouvert au chevalier.

"Vous en voulez un?"

"Mmm," dit le chevalier, hésitant un instant avant que son désir de sucrerie ne l'emporte.

Pourtant, peut-être à cause de son statut de chevalier, il s'écoula un long moment entre son hochement de tête et l'instant où il prit un morceau de miel.

"A une demi-journée de voyage à l'Est d'ici il y a un petit village dans les montagnes. J'ai vendu du sel là-bas."

"Ah. Je vois qu'il y a un chargement dans vôtre chariot. Du sel aussi?"

"Non, des fourrures. Regardez," dit Lawrence, se retournant et enlevant la bâche qui couvrait sa cargaison, révélant un tas de magnifiques peaux de martres.

Une année de salaire du chevalier face à lui était dérisoire en comparaison de sa valeur.

"Mm. Et ça?"

"Ah, c'est du blé qu'on m'a donné au village."

La gerbe de blé dans le coin de la montagne de fourrures avait été récoltée dans le village où Lawrence avait vendu son sel. Il était résistant au froid et aux insectes. Il avait prévu de le vendre dans le Nord-Ouest, où les cultures avaient subit de lourds dégâts à cause du gel.

"Hm. Très bien. Vous pouvez passer."

C'était une étrange façon de parler de la part de quelqu'un qui l'avait convoqué de façon si arbitraire un peu plus tôt, mais si Lawrence avait humblement dit, "Oui, monsieur," à cet instant, il aurait été un marchand avisé.

"Alors, à quelle occasion êtes-vous en poste ici, sire chevalier?"

Le front du chevalier se plissa de consternation à cette question et se rida encore plus en regardant le sac de morceaux de miel.

Il était bel et bien ferré à présent. Lawrence délia la ficelle qui fermait le sac et en sorti une autre douceur, qu'il donna au chevalier. "Mmm. Délicieux. Je vous remercie."

Le chevalier était devenu raisonnable. Lawrence inclina la tête avec reconnaissance, utilisant son meilleur sourire commercial.

"Les moines ont eu vent qu'un grand festival païen allait avoir lieu. D'où le renforcement de la garde. Savez-vous quoi que ce soit à propos de cette fête?"

Si son visage avait trahi le moindre indice de son dépit face à l'explication, qualifier cela de performance de troisième ordre aurai été généreux. Donc Lawrence affecta seulement un air peiné et répondit, "Hélas, je ne sais rien." C'était bien sûr un énorme mensonge, mais le chevalier était tout autant dans l'erreur, alors il n'y avait rien à y faire.

"Peut-être qu'il est vrai qu'il se déroule en secret, en fin de compte. Les païens sont extrêmement couards, après tout." Le chevalier était tellement dans l'erreur que c'en était amusant, mais Lawrence acquiesça simplement et pris congé.

Le chevalier hocha la tête et le remercia pour les bonbons au miel.

Aucun doute qu'ils aient été délicieux. La majorité de l'argent d'un chevalier partant en équipement et en logement; même un apprenti cordonnier vivait une vie meilleure. Il y avait certainement longtemps que le chevalier n'avait rien mangé d'aussi doux.

Non pas que Lawrence ai eu l'intention de lui en donner un autre.

"Tout de même, une fête païenne, ont-ils dit?" Lawrence répéta pour lui-même les mots du chevalier une fois le monastère loin derrière lui. Lawrence avait une petite idée de ce dont parlait le chevalier. En fait, n'importe qui dans la région devait le savoir.

Mais ce n'était pas une "fête païenne". Premièrement, les véritables païens étaient plus au Nord, ou plus à l'Est. Le festival qui se déroulait ici était loin d'être une chose nécessitant des gardes pour s'en protéger.

C'était une simple fête des moissons, du même genre qu'on pouvait trouver à peu prêt partout.

Certes, le festival de cette région était un peu plus grand que les célébrations habituelles, ce qui expliquait probablement pourquoi le monastère le surveillait et en avait informé la ville. L'Église avait longtemps été incapable de garder le contrôle de la région, ces événements devaient certainement la rendre nerveuse.

En effet, l'Église s'était empressée d'organiser des inquisitions et de convertir les païens, et les altercations entre philosophes animistes et théologiens étaient loin d'être rares en ville. Le temps où l'Église pouvait imposer une soumission inconditionnelle à la population était révolu.

La dignité de l'institution avait commencé à s'effriter — même si les habitants des cités ne disaient rien, tous commençaient à s'en rendre compte. En réalité, le pape avait récemment dû adresser une demande de fonds aux monarques de plusieurs nations, la dîme ayant rapporté moins que prévu. Une telle histoire aurait paru grotesque à peine dix ans plus tôt.

Ainsi, l'Église désespérait de regagner son autorité.

"Le commerce va en souffrir partout," dit Lawrence avec un sourire triste, tout en expédiant un autre bonbon au miel dans sa bouche.


Les cieux à l'Ouest avaient une teinte dorée plus belle que celle du blé dans les champs lorsque Lawrence arriva dans les plaines. Au loin des oiseaux n'étaient plus que de minuscules ombres se hâtant pour rentrer chez elles, et ici et là les grenouilles commencèrent à chanter leur berceuse.

Il semblait que les champs de blé avaient été en majeure partie moissonnés, de sorte que le festival allait sans aucun doute bientôt commencer — peut-être même dès le surlendemain.

Devant Lawrence s'étalaient les fertiles champs de blé du village de Pasloe. Plus les récoltes sont abondantes, plus les villageois sont prospères. En outre, le noble qui gère le pays, un certain Comte Ehrendott, était un excentrique célèbre dans la région qui adorait travailler lui-même dans les champs. Naturellement le festival profitait également de son soutien, et chaque année il y avait profusion de vin et de chants.

Lawrence n'y avait jamais assisté, cependant. Malheureusement, les étrangers n'étaient pas autorisés.

"Ho là, beau travail!" Lawrence s'adressait à un fermier conduisant un chariot rempli à ras bord de blé au coin de l'un des champs. Le blé était bien mûr. Ceux qui avaient investi dans l'avenir du blé pourraient pousser un soupir de soulagement.

"Qu'y y-a-t'il?"

"Pourriez-vous m'indiquer où trouver Yarei?" demanda Lawrence.

"Oh, Yarei devrait être par là — vous voyez où la foule est rassemblée? Ce champ. Il n'y a que des jeunes là-bas cette année. Le plus lent deviendra Holo!" dit le fermier avec bonne humeur, son visage bronzé souriant. C'était le genre de sourire franc qu'un marchand ne pourrait jamais arborer.

Lawrence remercia le fermier avec son plus beau sourire commercial, puis dirigea son cheval vers le lieu où se trouvait Yarei.

Comme le fermier l'avait dit, une foule s'était rassemblée en bordure, et ils criaient quelque chose. Ils semblaient se moquer des quelques personnes travaillant encore dans le champs, mais il n'y avait rien de drôle à leur retard. Les railleries faisaient partie du festival.

Alors que Lawrence s'approchait nonchalamment de l'attroupement, il fut en mesure de discerner leur cri.

"Au loup! Au loup!"

"Un loup est ici!"

"Qui sera le dernier et attrapera le loup? Qui, qui, qui?" crièrent les villageois, leurs visages tellement heureux qu'on les auraient cru ivres. Aucun d'entre eux n'avait remarqué Lawrence amenant sa charrette derrière la foule.

Ce qu'ils nommaient avec autant d'enthousiasme un loup n'en était en fait pas du tout un. Eu t'il été réel, personne n'aurai rit.

Le loup était le dieu des moissons, et selon la légende du village, il vivait dans la dernière tige de blé à être récoltée. Il était dit que quiconque couperait la tige serait possédé par le loup.

"C'est le dernier tas!"

"Rappelez-vous, ne coupez pas trop loin!"

"Holo fuit la main avide!"

"Qui, qui, qui attrapera le loup?"

"C'est Yarei! Yarei, Yarei, Yarei!"

Lawrence descendit de sa charrette et regarda la foule au moment où Yarei pris la dernière tige de blé. Son visage était noir de sueur et de terre comme il souriait en brandissant haut le blé, il pencha la tête en arrière, et hurla.

"Awooooooo!"

"C'est Holo! Holo, Holo, Holo!"

"Awooooooo!"

"Holo le loup est là! Holo le loup est là!"

"Attrapez le, maintenant! Attrapez le vite!"

"Ne le laissez pas s'échapper!"

Les hommes qui hurlaient se lancèrent tout à coup à la poursuite de Yarei.

Le dieu des moissons abondantes, une fois acculé, devait posséder un humain et tenter de s'échapper. Le capturer signifiait qu'il resterait une année supplémentaire.

Aucun ne savait si ce dieu existait vraiment. Mais c'était une vieille tradition dans le coin.

Lawrence avait beaucoup voyagé, ainsi il ne misait pas sur les enseignements de l'Église, mais sa foi en la superstition était plus grande encore que celle des fermiers d'ici. Trop souvent avait-il traversé des montagnes uniquement pour arriver à des villes et y trouver que le prix de ses marchandises avait chuté précipitamment. C'était suffisant pour rendre n'importe qui superstitieux.

C'est pourquoi il n'avait pas bronché face à des traditions que de vrais croyants ou des dignitaires de l'Église auraient trouvé scandaleuses. Mais il était gênant que Yarei soit Holo cette année. A présent Yarei allait être enfermé dans un grenier rempli de friandises jusqu'à la fin du festival — près d'une semaine — et il serait impossible de lui parler.

"Je suppose qu'on y peut rien..." dit Lawrence, soupirant comme il retournait à sa charrette pour se rendre à la demeure du chef du village.

Il aurait voulu déguster quelques verres avec Yarei et discuter des évènements au monastère, mais s'il ne pouvait pas vendre les fourrures empilées sur le plancher de sa charrette, il ne serait pas en mesure de payer les marchandises achetées ailleurs lorsque les marchandises arriveraient à échéance. Il désirait également vendre le blé qu'il avait emporté de l'autre village et ne pouvait se permettre d'attendre la fin du festival.

Lawrence parla brièvement des évènements de la mi-journée qui avaient eu lieu au monastère avec le chef du village, lequel était occupé à la préparation du festival. Il déclina poliment l'offre de rester pour la nuit et laissa le village derrière lui.

Des années avant que le Comte ne commence à gérer la région, elle avait souffert de lourdes taxes qui avaient augmenté les prix de ses exportations. Lawrence avait acheté une partie de ce blé au prix défavorable et l'avait vendu pour un faible profit. Il ne l'avait pas fait pour gagner la faveur du village, mais plutôt parce qu'il n'avait simplement pas les ressources nécessaires pour rivaliser avec les autres marchands pour un grain moins cher et plus fin. Néanmoins, le village était toujours reconnaissant pour l'affaire d'alors, et Yarei avait été l'intermédiaire de la transaction.

Il était regrettable qu'il n'ai pu prendre un verre avec Yarei, mais une fois Holo apparu, Lawrence aurait bientôt été chassé du village alors que le festival serait arrivé à son apogée. S'il y avait passé la nuit, il n'aurait pas été en mesure de rester longtemps. Assis dans son chariot, Lawrence se senti seul et exclu.

Grignotant quelques légumes qui lui avaient été donné en guise de souvenir, il pris la route de l'Ouest, croisant des fermiers joyeux de retour de leur journée de labeur.

De retour à son voyage solitaire, Lawrence envia les fermiers avec leurs amis.

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Si j'avais vu ça plus tôt, ça m'aurait économisé quelques jours de travail ^^'

On a quasiment la même traduction sur cette première partie... Bon, la mienne doit encore subir mon édition et donc va pas mal changer : je prends des libertés à l'édition pour franciser au maximum, en général. Lery (talk), 12 March 2013