Cheat NoJob - Fr:Volume 1 Chapitre 5: Difference between revisions

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==Chapitre 5 - Arrivé en ville==
==Chapitre 5 - S'inscrire à la guilde des aventuriers==
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Il ne fallu pas longtemps avant que le chemin peu fréquenté par les humains ne se transforme en une route forestière plutôt bien entretenue.
J'ai lu une certaine quantité de choses sur ce monde dans le livre de Dajirō-san, mais je pense qu'il est encore nécessaire que je mène mes propres recherches.


Le fait qu'il y ait une souche d'arbre signifiait qu'il y avait eu des bûcherons, ce qui était prévu.
Bien sûr, cela ne veut pas dire que je ne fais pas confiance à ce livre, mais il n'y avait pas d'informations sur la taxe d'entrée dans la ville, ni sur la boule de cristal qui permet de déterminer les professions, et il n'y avait rien non plus sur les compétences liées au fait d'être sans emploi.


Après avoir marché un moment, je tombai sur une sorte de cabane. Probablement un abri pour bûcherons.
Je pense que l'information ne s'acquiert vraiment qu'en la vérifiant soi-même. Je ne me suis pas contenté de lire les documents sur une entreprise avant un entretien d'embauche, j'ai aussi visité l'usine pendant mon temps libre avant d'y aller, donc je sais de quoi je parle.


À côté, il y avait un entrepôt où de grandes quantités de bois étaient entreposées.
Eh bien, j'ai été rejeté à l'épreuve écrite de l'entretien pour cette entreprise automobile.


En avançant un peu plus, j'entendis aussi le bruit de l'abattage d'arbres venant de l'intérieur de la forêt.
Le meilleur endroit pour collecter des informations serait une taverne — c'est ce que je voudrais dire, mais je ne suis pas à l'aise avec l'alcool.


Il semble qu'il y ait des gens.
J'ai 20 ans, donc il est légal pour moi de boire, mais avec la tendance actuelle des jeunes à s'éloigner de l'alcool, 20 ans ne signifie pas forcément être un fêtard.


Il était indiqué que la langue se comprenait normalement, et si j'avais bien compris, les lapins chassés pouvaient être achetés à la guilde des aventuriers.
Il est évident que l'ambiance de la taverne ne me conviendrait pas, donc pour recueillir des informations, la guilde des aventuriers semble être la meilleure option.


Le sac d'objets est un bien assez précieux, mais il est ensorcelé par un sort d'usage, et ne peut être utilisé que par la première personne qui s'en sert.
Ainsi, comme prévu, je me dirige vers la guilde des aventuriers.


Pour que d'autres puissent l'utiliser, il semblerait qu'un magicien spécialisé soit nécessaire pour annuler le sort. En passant, Dajirō-san avait mis des potions et de l'argent dans le sac avant d’annuler le sort et de renoncer à sa propriété.
Je trouve rapidement le bâtiment à toit bleu avec la enseigne représentant une épée et un bouclier.


Il semble qu'il y ait aussi une autre façon d'annuler le contrat de propriété : la mort du propriétaire.
C'est un bâtiment de plain-pied en bois, avec la porte laissée ouverte et de nombreux hommes robustes à l'intérieur. Il y a même de belles femmes parmi eux.


Ainsi, même si les gens voient le sac d'objets, cela ne me dérange pas vraiment, mais ce n'est pas quelque chose à exhiber fièrement.
… Je suis un peu inquiet.


Je vérifiais dans ma tête les notes de Dajirō-san tout en avançant sur la route forestière jusqu'à ce que je finisse par atteindre une plaine.
Que se passe-t-il ? Dans des guildes comme celle-ci, il y a généralement une ambiance où un gars comme moi risquerait d'être embêté à 90 % du temps.


Une grande route, suffisamment large pour une charrette, s'étendait de chaque côté.
Mais oui, il y a beaucoup de monde ici, donc ça devrait aller, non ?


À droite se trouvait la capitale du royaume, mais il paraîtrait qu'il faille trois jours à pied pour y arriver.
Il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils commencent une bagarre en plein jour.


À gauche, on pouvait voir une ville, même si c'était un peu flou.
Pourquoi est-ce que je fléchis ? Ce n'est rien comparé à la nervosité que j'éprouvais avant d'ouvrir la porte pour un entretien.


De plus, des champs s'étendaient autour de la ville.
Je prends alors un sourire commercial et pénètre dans la guilde des aventuriers.


Est-ce qu'ils ne craignent pas que des voleurs ne viennent voler leurs récoltes ou que des monstres viennent les manger ?
« Excusez-moi ! »


Le soleil était enfin au sud.
Je le dis d'une voix forte en saluant, mais je regrette immédiatement.


Si j'étais arrivé si vite, je me disais que j'aurais dû chasser un peu plus de lapins, mais j'avais des informations à recueillir.
… Je l'ai fait ! C'est mon habitude d'entretien qui m'a poussé à agir ainsi.


La ville était entourée de murs en pierre d'environ un mètre de hauteur, et il y avait une sorte de porte avec de grandes lettres écrites sur le mur à côté.
Tous les regards se tournent vers moi, mais la plupart des aventuriers semblent rapidement perdre tout intérêt et retournent à leurs affaires. Quelques aventuriers continuent de me dévisager.


Hmm, je n'avais aucune idée de ce qui était écrit, mais cela devait sûrement être le nom de la ville.
Mais bon, je suis un peu soulagé de constater que personne ne semble vouloir m'embêter.


La porte était ouverte, mais une femme tenant une lance se tenait là. Sa peau était bronzée et elle était plutôt jolie.
Je m'avance vers le comptoir libre et me présente.


Il y avait une boule de cristal posée sur la table à côté d'elle.
« Enchanté, je suis… non, Ichinojō. »


« Bienvenue dans la ville du labyrinthe, Floralans. »
J'essayais de me présenter sous le nom de Kusunoki Ichinojō, mais puisque je suis dans un autre monde et que mon statut est Ichinojō, je vais me présenter ainsi.


« La ville du labyrinthe ? »
« Bienvenue à la guilde des aventuriers. Comment puis-je vous aider aujourd'hui ? »


« Oui. Il y a un labyrinthe pour les débutants dans la ville, c'est pourquoi elle est appelée ainsi. Vous ne le saviez pas ? »
C'est une belle réceptionniste avec des cheveux bruns et des yeux couleur ambre qui m'accueille.


Je ne le savais pas.
En regardant, je remarque qu'elle a des oreilles qui sortent non pas sur le côté de son visage, mais au-dessus…


Cela n'était pas mentionné dans les notes de Dajirō-san.
— Des oreilles de renard !


« Euh, puis-je entrer dans la ville ? »
J'étais là, incapable de réprimer ma joie. Ce n'est pas que j'adore les humains à forme animale, mais je sens une certaine romantique masculine dans cela.


« Oui, veuillez poser votre main sur cette cristal. »
En jetant un coup d'œil au-delà du comptoir, j'aperçois une queue qui se cache. Je suis captivé par cette vue.


« Sur ça ? »
Oups, je devrais commencer à expliquer pourquoi je suis là ou je vais éveiller des soupçons. Mode entretien activé.


« Hein ? Vous n'êtes peut-être pas originaire de ce continent, n'est-ce pas ? C'est un cristal qui détermine votre profession. »
« J'ai chassé trois lapins en chemin et j'ai entendu dire que vous pourriez les racheter ici. Est-ce possible ? »


« Donc, si je le touche, ma profession sera révélée ? »
« Je vois. Dans ce cas, veuillez d'abord me montrer votre certificat d'aventurier. »


N'est-ce pas un peu dangereux ?
« … Certificat d'aventurier ? »


Si on découvre que je suis sans emploi, ce serait embarrassant, et je serais interrogé sur le pourquoi de cette situation.
« Oui, ceux qui ont changé de métier en un métier de combat reçoivent un certificat d'aventurier au temple. Je suis désolé, mais nous ne pouvons pas racheter d'objets à ceux qui ne sont pas aventuriers. »


Même si je réussissais à le dissimuler, chaque fois que j'irais dans une autre ville, je serais identifié comme sans emploi. C'est vraiment contraignant.
… Quoi ? Donc, cela signifie que tant que je suis sans emploi, je ne peux pas vendre d'objets à la guilde des aventuriers ?


De plus, d'après ce que j'entendais, toutes les villes de ce continent fonctionnaient de la même manière. Je me demande si je ne devrais pas m'enfuir vers un autre continent.
« Pour devenir un métier de combat, vous devez atteindre le niveau 5 de citoyen pour devenir chasseur, ce qui est la condition la plus rapide pour changer de métier. Cela concerne tous les hommes adultes qui paient les taxes réglementaires. »


« Non, cela ne va pas si loin, et il n'existe pas de tel artefact. Toutefois, si votre profession est voleur, pirate, brigand ou prisonnier, ça apparaîtra en noir. D'autre part, pour les marchands, cela brille en bleu et vous bénéficierez d'une réduction de moitié sur la taxe d'entrée en ville. »
« … Eh bien, existe-t-il un moyen de devenir aventurier sans changer de métier ? »


« Oh, c'est pratique. »
« Non. »


Dans ce cas, ce n'est pas un problème.
« Je tiens vraiment à utiliser la guilde des aventuriers en restant dans mon métier actuel. »


Je posai ma main sur la boule de cristal en me sentant soulagé. Bien sûr, la boule de cristal ne montra aucun changement. Je suis sans emploi, après tout.
« Je suis désolée, mais par mesure de règlement, cela n'est pas possible. »


« Oui, tout est en ordre. La taxe d'entrée est de 50 sens. »
… Non mais, c'est quelque chose.


Il y a une taxe, alors. Je ne sais pas à quoi correspond exactement 50 sens.
Eh bien, c'est une bonne occasion d'envisager un changement de métier une fois que j'aurai augmenté mon niveau de sans emploi.


Cependant, si la plus petite monnaie est la pièce de cuivre :
Pensez-y, peut-être que c'est un message positif de la part d'une divinité me disant de trouver un emploi dans ce monde.


« Euh, ça fera 50 pièces de cuivre, d'accord ? »
« Bonjour, Kachūsha. »


« Oui. »
Alors que je réfléchissais, un homme derrière moi s'adressa à la réceptionniste.


Il semblerait que ce soit correct. Je divisai les pièces de cuivre que Dajirō-san m'avait données et les remis à la garde.
C'est un homme d'une quarantaine d'années avec de longs cheveux argentés et un air rafraîchissant.


【Le niveau d'Ichinojō a augmenté】
« Bonjour, Mathias. Vous savez, j'aimerais que les affaires au sein de la guilde soient évitées dans la mesure du possible. »


【Profession : Apprenti épéiste débloquée】
« Tout à fait compris. Vous êtes Ichinojō, n'est-ce pas ? »


【Profession : Apprenti magicien débloquée】
Pourquoi connaît-il mon nom ? Ah, c'est vrai, à cause de ma voix forte, tout le monde m'a entendu.


【Profession : Marchand débloquée】
« Je viens d'entendre que vous vouliez vous inscrire à la guilde des aventuriers, mais que vous ne souhaitiez pas changer de métier. Eh bien, il existe un moyen. »


Hmm ? Ah, c'est vrai, payer des taxes amène des points d'expérience, pour les simples citoyens.
« … Quoi ? »


Je vais vérifier jusqu'où j'ai monté mon niveau plus tard.
Un bon moyen ? Encore des astuces secrètes ?


Mais si le niveau des citoyens augmente ainsi grâce aux taxes, alors les riches seront ceux qui pourront le monter le plus facilement.
« Kachūsha, je vous demande pardon, mais j'aimerais expliquer ceci, alors veuillez me suivre. Ne vous inquiétez pas, Kachūsha et moi sommes des amis proches. Il n'existe pas de mauvaises personnes parmi les amis du personnel de la guilde. »


« Voici votre autorisation d'entrée dans la ville. Veuillez la présenter lorsque vous quitterez la ville. Si vous partez dans les deux semaines suivant votre entrée, vous serez exempté de la taxe d'entrée lors de votre retour. »
Eh bien, j'en suis sûr qu'il y en a.


Je voudrais en fait pouvoir payer des taxes encore une fois, mais comment dire cela sans paraître bizarre ? Eh bien, j'aurai sûrement d'autres occasions de payer des taxes.
Les gens qui disent qu'ils ne sont pas une mauvaise personne sont souvent des personnes douteuses.


« Merci. Au fait, savez-vous où se trouve la guilde des aventuriers ? »
Mais peut-être que c'est un destin. Peut-être qu'un destin obscur veut m'empêcher de trouver un emploi et me garder comme un sans emploi.


« Si vous recherchez la guilde des aventuriers, c'est tout droit, dans un bâtiment au toit bleu. Il y a une enseigne avec une épée et un bouclier, donc vous ne pourrez pas la manquer. »
En sortant de la guilde, Mathias commença à expliquer en marchant.


Quelqu'un de vraiment aimable. Je pense qu'elle doit être plus jeune que moi. Elle a l'air d'avoir environ 17 ans.
« Non seulement dans la guilde des aventuriers, mais aussi dans des guildes comme celle d'alchimie, de forge ou de pêche, tout un tas de guildes existent, et pour y appartenir, il faut répondre à des conditions précises selon le métier. Cependant, il existe une méthode pour bénéficier des avantages de la guilde sans changer de métier. »


Elle semble prête à répondre à toutes mes questions, alors je voudrais lui poser une petite question un peu étrange.
Mathias leva un doigt pour marquer son propos.


« Euh, c'est une question un peu bizarre, mais quelle année avons-nous selon le calendrier Azawaldo ? »
« Il suffit de désigner un représentant, par exemple, si Ichinojō souhaite vendre des lapins, il lui suffira de demander à quelqu'un qui est déjà aventurier de le faire pour lui. »


« Nous sommes en l'an 391 du calendrier Azawaldo. »
Je comprends, c'est effectivement un moyen efficace.


« Ah, c'est vrai, merci. »
« Mais ce n'est pas contrariant, ça ? »


Je remercie la garde, qui me répondait avec le sourire sans jamais avoir une expression désagréable, puis j'entrai dans la ville.
« Pas du tout, c'est une pratique tolérée par la guilde. Bien sûr, une commission sera prise. »


Si nous sommes en 391, cela signifie que les notes de Dajirō-san ont été écrites il y a 12 ans. Cela peut sembler récent, et il est fort probable que Dajirō-san soit encore en vie.
« Cela signifie qu'il y a des frais à payer. Donc, Mathias, vous serez cet aventurier qui vendra mes objets à ma place ? »


Dans la ville, il y avait une certaine vitalité.
« Pas du tout, je ne suis pas un aventurier. Je tiens une entreprise de vente d'esclaves. »


De nombreuses personnes se croisaient, et des légumes étaient vendus sur les marchés de plein air.
Un vendeur d'esclaves ?


Une odeur de viande grillée venait d'un stand de ce côté… Mon ventre commença à s'exprimer bruyamment en réponse.
Vendre des esclaves… donc, c'est ça ?


En parlant, je n'avais rien mangé depuis le matin, donc j'avais faim.
Wow, c'est sérieux. C'est du trafic humain.


Bien, je devrais d'abord prendre un repas… non, avant cela, il me faut des vêtements.
J'avais entendu parler de la présence d'esclaves dans les notes de Dajirō-san, mais je pensais que c'était quelque chose de lointain.


Mon costume de recrue semble attirer l'attention, car je sens des regards étranges sur moi depuis tout à l'heure.
« Oh, et même si c'est un esclave, leur traitement n'est pas si mauvais dans ce pays. Fournir nourriture, vêtements et logement est un devoir du maître, et il risque des sanctions de l'état en cas de mauvais traitement. »


De plus, il est un peu trop formel pour aller manger.
Voyant ma réaction se dégrader, Mathias se mit à expliquer.


Donc je trouvai une boutique de vêtements à proximité et y entrai.
Hmm, mais l'image de l'esclavage est tellement détestable.


« Bonjour et bienvenue ! Oh, quel charmant jeune homme, c'est mon type. »
« Pas seulement ça, notre société offre à ses esclaves non seulement à la vente, mais aussi à la location. En location, cela varie selon le type de personne, mais c'est 5 sens de l'heure. Quant à la viande de lapin, elle est à 10 sens chacun, et 30% du prix se sera pour les aventuriers, donc si vous vendez les trois, 30 sens de 30% fera 9 sens pour eux, et 21 sens pour Ichinojō. Cependant, si vous louez un esclave, 30 sens seront pour vous, et même après avoir payé 5 pièces de cuivre de loyer, il vous restera 25 sens. À noter qu'il est interdit d'utiliser violence ou acte sexuel sur les esclaves sous location. »


La propriétaire, avec de longs cheveux blonds et une voix rauque, était une femme - non, un homme au style féminin.
Ah, dans ce cas, ça ne me dégoûte pas.


Son menton brillait d’une légère barbe et elle était très musclée. Pourtant, elle portait une robe rouge. J'étais clairement entré dans le mauvais magasin, mais je ne peux plus faire machine arrière maintenant.
On pourrait dire que c'est du travail intérimaire.


« Euh, je voudrais une tenue complète, de préférence des vêtements discrets… Et je me demande combien vous pourriez me racheter ce costume ? Enfin, si vous achetez des vêtements. »
« Par ailleurs, si vous souhaitez en acheter, cela peut aller de 10 000 à 30 000 sens pour un humain, selon la personne. »


Je retirai mon costume de recrue et le montrai à la propriétaire.
Une pièce d'or à trois pièces d'or… soit entre 1 000 000 et 3 000 000 de yens.


Elle… pour simplifier, appelons-la la propriétaire, dévisagea la veste avant de faire une moue.
Ce n'est pas bon marché, mais ce n'est pas nécessairement exorbitant non plus.


« Hmm, si la cravate, le pantalon et la chemise sont inclus, je vous donne 30 000 sens, soit 3 pièces d'or. »
« Bien sûr, il y a des gens qui possèdent des compétences particulières, donc cela dépend. L'esclave le plus cher de notre magasin est une femme moitié elfe, moitié nain, qui est forgeronne d’épée magique. Son prix est de 10 000 000 de sens, avec un prix de location de 500 sens de l’heure. »


« C'est… cher… n'est-ce pas ? »
Donc, pour une location, c'est 50 000 yens de l'heure, et pour un achat, c'est 1 milliard de yens.


300 000 yens. Alors que je l'avais acheté 10 000 yens.
Il semble que ceux qui peuvent forger des épées magiques soient un métier de haut niveau qui consiste à créer des armes à partir de matériaux traités.


« C'est le salaire que je gagne en un an. C'est un prix qui viderait toutes mes économies. Même quand j'étais aventurier, je ne gagnais pas autant en un an. »
« En outre, il existe une obligation de payer un impôt sur la tête de l’esclave. Vous devrez payer 1 000 sens chaque année. »


Elle était donc une ancienne aventurière, ce qui explique sa carrure impressionnante.
1 000 000 yens chaque année... Hmm, s'il s'avère que cette année aussi est de 12 mois, cela signifie 1 000 yens par mois, ce qui est possible.


Mais cela dit, l'idée de vivre de l'aventure semble risquée si on gagne si peu.
Cela dit, je serais sans doute mieux de payer 5 sens à chaque fois. Je n'irai pas à la guilde des aventuriers tous les jours.
 
« C'est un article de fouille, n'est-ce pas ? »
 
Un artefact ?
 
« Oh, vous ne saviez pas ? Les objets de fouille n'apparaissent que par invocation d'autres mondes. Pour invoquer d'autres mondes, il faut des frais exorbitants, et souvent, les choses qui sortent sont plutôt inutiles. Cependant, parfois, des matières inconnues sont utilisées. Par exemple, les fibres de ce vêtement. Je dirige ce magasin depuis longtemps, mais je n'ai jamais vu un matériau comme celui-ci. Les chercheurs s’y intéressent, ce qui explique sa valeur. »
 
Ses clins d'œil me provoquent des frissons, mais son explication était convaincante.
 
« Alors, y a-t-il des cas où des êtres vivants sont invoqués par des invocations d'autres mondes ? »
 
« Pas du tout, il paraît qu'il y a des cadavres, mais pas d'êtres vivants. »
 
Je comprends, donc il semblerait difficile d'appliquer une technologie d'invocation d'autres mondes pour revenir au Japon. Si ça pouvait se faire facilement, je reviendrais et raconterais des histoires d'autres mondes à Miri, et je voudrais retrouver ma vie quotidienne où elle m'engueulerait en disant : "Frère, tu ne serais pas tombé dans des drogues étranges juste parce que tu ne trouves pas de travail ?"
 
« Je vois… Eh bien, alors, je vais vendre l’ensemble de mon costume. Je voudrais environ cinq ensembles de vêtements, s'il vous plaît. »
 
« Nous avons des vêtements en lin, en coton et en soie, lesquels voulez-vous ? Pour un ensemble (haut et bas), le lin coûte 20 sens, le coton 60 sens et la soie 200 sens. »
 
« Je vais prendre du coton, s'il vous plaît. »
 
Bien que le prix soit trois fois plus élevé, si je peux le faire pour 60 pièces de cuivre, je suis d'accord.
 
Apparemment, dans ce monde, 1 sens équivaut à environ 100 yens. Je me demande s'il n'y a pas de pièces de monnaie plus petites ? Cependant, peut-être que si on introduisait des montants trop précis, des gens commenceraient à les falsifier. Imprimer de l'argent n'est pas gratuit non plus.
 
Je me dirigeai vers la cabine d'essayage, enfilant une tenue en coton de couleur vert pâle et ajustant ma ceinture autour de la taille.
 
Bien, avec ça, je suis devenu un habitant d'un autre monde aux yeux de tous. J'aimerais aussi avoir une armure ou un équipement, mais il ne semble pas qu'il y en ait dans ce magasin.
 
C'était bien naturel.
 
« Merci, ça vous va à merveille. »
 
« Je suis heureux que ça vous plaise. Mais je ne peux pas préparer l'argent tout de suite. Je vais vous donner 5000 sens pour l'instant, et pourrez-vous me payer les 24 700 sens restants demain ? »
 
C'est vrai que, normalement, on ne laisse pas de grandes sommes d'argent dans un magasin. Ça ne ressemble pas à un prêteur sur gages.
 
Je lui dis que cela me convient, puis la propriétaire me remit un papier semblable à un reçu sur lequel je déposai mon empreinte.
 
Je ne pouvais pas lire l'écriture, mais, je parierais que c'était sans doute ça.
 
À la sortie du magasin, je me rendis compte que mes chaussures en cuir noires ne s'accordaient pas vraiment avec la tenue, alors je retournai pour acheter des chaussures en cuir.
 
Hmm, le fait que mon niveau de citoyen ne monte pas même après les achats me fait me demander s'il n'y a pas de taxe de consommation dans cette ville.
 
Ou peut-être qu'il y a une taxe de consommation, mais qu'elle n'apporte pas d’expérience parce que c'est une taxe indirecte ?
 
En passant, mes nouvelles chaussures étaient des bottes en cuir de vache de qualité, mais à un prix raisonnable, donc je les mis dans mon sac d’objets.
 
En repensant à tout cela, je murmurai à voix basse pour ouvrir mon statut.
 
……………………………………………………
 
Nom : Ichinojō
 
Race : Humain
 
Profession : Sans emploi Lv27, Citoyen Lv15
 
HP : 39 (10+29)
 
MP : 30 (8+22)
 
Attaque physique : 36 (9+27)
 
Défense physique : 28 (7+21)
 
Attaque magique : 12 (4+8)
 
Défense magique : 11 (3+8)
 
Vitesse : 24 (4+20)
 
Chance : 20 (10+10)
 
Équipement : Vêtements en coton, chaussures en cuir
 
Compétences : 【Changement de profession】【Définition du deuxième métier】【Lancer de pierre】
 
Titres obtenus : Aucun
 
Métiers disponibles : Citoyen Lv15, Agriculteur Lv1, Chasseur Lv1, Bûcheron Lv1, Apprenti épéiste Lv1, Apprenti magicien Lv1, Marchand Lv1
 
Bénédiction divine : Expérience acquise ×20, Expérience nécessaire 1/20
 
……………………………………………………
 
C'est tout ? Bon, si la taxe de 50 sens donne 400 fois d’expérience, donc 20 000 sens… Cela fait l'équivalent de deux pièces d'or pour obtenir tant d'expérience, si je comprends bien.
 
Je comprends maintenant. Cela equivaut à 8 mois de salaire pour le propriétaire de la boutique.
 
Cela dit, si les vêtements se sont vendus à un prix aussi haut, je devrais probablement attendre avant de demander le prix des lapins à la guilde des aventuriers.
 
D'ailleurs, le montant que Dajirō-san m’a donné était également très élevé. Je me demande si c’est vraiment correct de recevoir autant, l’équivalent de deux pièces d'or.
 
En gros, je viens de gagner cinq pièces d'or sans trop d’efforts.
 
C'est 5 000 000 yens.
 
… Cela devient absurde de travailler.
 
« Bon sang, ne deviens pas sans emploi jusqu'à l'intérieur de ton esprit ! Je suis un homme qui va devenir le roi des sans-emplois ! »
 
En criant cela comme pour me convaincre moi-même, je sus que les regards de pitié se posaient sur moi.
 
Je vais réfléchir à cela.
 
Eh bien, peut-être que c'est justement à cause de ce genre d'attitude que je n'ai jamais pu trouver de travail ?
 
Pour l'instant, commençons par aller à la guilde des aventuriers et vendre ces lapins.
 
J'ai déjà reçu beaucoup d'évaluations et de commentaires positifs.
 
Merci beaucoup.
 
Il reste encore un peu de temps avant une montée rapide en puissance.


De plus, je n'ai pas les moyens de garder un esclave chez moi.




Latest revision as of 22:13, 20 December 2024

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Chapitre 5 - S'inscrire à la guilde des aventuriers[edit]


J'ai lu une certaine quantité de choses sur ce monde dans le livre de Dajirō-san, mais je pense qu'il est encore nécessaire que je mène mes propres recherches.

Bien sûr, cela ne veut pas dire que je ne fais pas confiance à ce livre, mais il n'y avait pas d'informations sur la taxe d'entrée dans la ville, ni sur la boule de cristal qui permet de déterminer les professions, et il n'y avait rien non plus sur les compétences liées au fait d'être sans emploi.

Je pense que l'information ne s'acquiert vraiment qu'en la vérifiant soi-même. Je ne me suis pas contenté de lire les documents sur une entreprise avant un entretien d'embauche, j'ai aussi visité l'usine pendant mon temps libre avant d'y aller, donc je sais de quoi je parle.

Eh bien, j'ai été rejeté à l'épreuve écrite de l'entretien pour cette entreprise automobile.

Le meilleur endroit pour collecter des informations serait une taverne — c'est ce que je voudrais dire, mais je ne suis pas à l'aise avec l'alcool.

J'ai 20 ans, donc il est légal pour moi de boire, mais avec la tendance actuelle des jeunes à s'éloigner de l'alcool, 20 ans ne signifie pas forcément être un fêtard.

Il est évident que l'ambiance de la taverne ne me conviendrait pas, donc pour recueillir des informations, la guilde des aventuriers semble être la meilleure option.

Ainsi, comme prévu, je me dirige vers la guilde des aventuriers.

Je trouve rapidement le bâtiment à toit bleu avec la enseigne représentant une épée et un bouclier.

C'est un bâtiment de plain-pied en bois, avec la porte laissée ouverte et de nombreux hommes robustes à l'intérieur. Il y a même de belles femmes parmi eux.

… Je suis un peu inquiet.

Que se passe-t-il ? Dans des guildes comme celle-ci, il y a généralement une ambiance où un gars comme moi risquerait d'être embêté à 90 % du temps.

Mais oui, il y a beaucoup de monde ici, donc ça devrait aller, non ?

Il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils commencent une bagarre en plein jour.

Pourquoi est-ce que je fléchis ? Ce n'est rien comparé à la nervosité que j'éprouvais avant d'ouvrir la porte pour un entretien.

Je prends alors un sourire commercial et pénètre dans la guilde des aventuriers.

« Excusez-moi ! »

Je le dis d'une voix forte en saluant, mais je regrette immédiatement.

… Je l'ai fait ! C'est mon habitude d'entretien qui m'a poussé à agir ainsi.

Tous les regards se tournent vers moi, mais la plupart des aventuriers semblent rapidement perdre tout intérêt et retournent à leurs affaires. Quelques aventuriers continuent de me dévisager.

Mais bon, je suis un peu soulagé de constater que personne ne semble vouloir m'embêter.

Je m'avance vers le comptoir libre et me présente.

« Enchanté, je suis… non, Ichinojō. »

J'essayais de me présenter sous le nom de Kusunoki Ichinojō, mais puisque je suis dans un autre monde et que mon statut est Ichinojō, je vais me présenter ainsi.

« Bienvenue à la guilde des aventuriers. Comment puis-je vous aider aujourd'hui ? »

C'est une belle réceptionniste avec des cheveux bruns et des yeux couleur ambre qui m'accueille.

En regardant, je remarque qu'elle a des oreilles qui sortent non pas sur le côté de son visage, mais au-dessus…

— Des oreilles de renard !

J'étais là, incapable de réprimer ma joie. Ce n'est pas que j'adore les humains à forme animale, mais je sens une certaine romantique masculine dans cela.

En jetant un coup d'œil au-delà du comptoir, j'aperçois une queue qui se cache. Je suis captivé par cette vue.

Oups, je devrais commencer à expliquer pourquoi je suis là ou je vais éveiller des soupçons. Mode entretien activé.

« J'ai chassé trois lapins en chemin et j'ai entendu dire que vous pourriez les racheter ici. Est-ce possible ? »

« Je vois. Dans ce cas, veuillez d'abord me montrer votre certificat d'aventurier. »

« … Certificat d'aventurier ? »

« Oui, ceux qui ont changé de métier en un métier de combat reçoivent un certificat d'aventurier au temple. Je suis désolé, mais nous ne pouvons pas racheter d'objets à ceux qui ne sont pas aventuriers. »

… Quoi ? Donc, cela signifie que tant que je suis sans emploi, je ne peux pas vendre d'objets à la guilde des aventuriers ?

« Pour devenir un métier de combat, vous devez atteindre le niveau 5 de citoyen pour devenir chasseur, ce qui est la condition la plus rapide pour changer de métier. Cela concerne tous les hommes adultes qui paient les taxes réglementaires. »

« … Eh bien, existe-t-il un moyen de devenir aventurier sans changer de métier ? »

« Non. »

« Je tiens vraiment à utiliser la guilde des aventuriers en restant dans mon métier actuel. »

« Je suis désolée, mais par mesure de règlement, cela n'est pas possible. »

… Non mais, c'est quelque chose.

Eh bien, c'est une bonne occasion d'envisager un changement de métier une fois que j'aurai augmenté mon niveau de sans emploi.

Pensez-y, peut-être que c'est un message positif de la part d'une divinité me disant de trouver un emploi dans ce monde.

« Bonjour, Kachūsha. »

Alors que je réfléchissais, un homme derrière moi s'adressa à la réceptionniste.

C'est un homme d'une quarantaine d'années avec de longs cheveux argentés et un air rafraîchissant.

« Bonjour, Mathias. Vous savez, j'aimerais que les affaires au sein de la guilde soient évitées dans la mesure du possible. »

« Tout à fait compris. Vous êtes Ichinojō, n'est-ce pas ? »

Pourquoi connaît-il mon nom ? Ah, c'est vrai, à cause de ma voix forte, tout le monde m'a entendu.

« Je viens d'entendre que vous vouliez vous inscrire à la guilde des aventuriers, mais que vous ne souhaitiez pas changer de métier. Eh bien, il existe un moyen. »

« … Quoi ? »

Un bon moyen ? Encore des astuces secrètes ?

« Kachūsha, je vous demande pardon, mais j'aimerais expliquer ceci, alors veuillez me suivre. Ne vous inquiétez pas, Kachūsha et moi sommes des amis proches. Il n'existe pas de mauvaises personnes parmi les amis du personnel de la guilde. »

Eh bien, j'en suis sûr qu'il y en a.

Les gens qui disent qu'ils ne sont pas une mauvaise personne sont souvent des personnes douteuses.

Mais peut-être que c'est un destin. Peut-être qu'un destin obscur veut m'empêcher de trouver un emploi et me garder comme un sans emploi.

En sortant de la guilde, Mathias commença à expliquer en marchant.

« Non seulement dans la guilde des aventuriers, mais aussi dans des guildes comme celle d'alchimie, de forge ou de pêche, tout un tas de guildes existent, et pour y appartenir, il faut répondre à des conditions précises selon le métier. Cependant, il existe une méthode pour bénéficier des avantages de la guilde sans changer de métier. »

Mathias leva un doigt pour marquer son propos.

« Il suffit de désigner un représentant, par exemple, si Ichinojō souhaite vendre des lapins, il lui suffira de demander à quelqu'un qui est déjà aventurier de le faire pour lui. »

Je comprends, c'est effectivement un moyen efficace.

« Mais ce n'est pas contrariant, ça ? »

« Pas du tout, c'est une pratique tolérée par la guilde. Bien sûr, une commission sera prise. »

« Cela signifie qu'il y a des frais à payer. Donc, Mathias, vous serez cet aventurier qui vendra mes objets à ma place ? »

« Pas du tout, je ne suis pas un aventurier. Je tiens une entreprise de vente d'esclaves. »

Un vendeur d'esclaves ?

Vendre des esclaves… donc, c'est ça ?

Wow, c'est sérieux. C'est du trafic humain.

J'avais entendu parler de la présence d'esclaves dans les notes de Dajirō-san, mais je pensais que c'était quelque chose de lointain.

« Oh, et même si c'est un esclave, leur traitement n'est pas si mauvais dans ce pays. Fournir nourriture, vêtements et logement est un devoir du maître, et il risque des sanctions de l'état en cas de mauvais traitement. »

Voyant ma réaction se dégrader, Mathias se mit à expliquer.

Hmm, mais l'image de l'esclavage est tellement détestable.

« Pas seulement ça, notre société offre à ses esclaves non seulement à la vente, mais aussi à la location. En location, cela varie selon le type de personne, mais c'est 5 sens de l'heure. Quant à la viande de lapin, elle est à 10 sens chacun, et 30% du prix se sera pour les aventuriers, donc si vous vendez les trois, 30 sens de 30% fera 9 sens pour eux, et 21 sens pour Ichinojō. Cependant, si vous louez un esclave, 30 sens seront pour vous, et même après avoir payé 5 pièces de cuivre de loyer, il vous restera 25 sens. À noter qu'il est interdit d'utiliser violence ou acte sexuel sur les esclaves sous location. »

Ah, dans ce cas, ça ne me dégoûte pas.

On pourrait dire que c'est du travail intérimaire.

« Par ailleurs, si vous souhaitez en acheter, cela peut aller de 10 000 à 30 000 sens pour un humain, selon la personne. »

Une pièce d'or à trois pièces d'or… soit entre 1 000 000 et 3 000 000 de yens.

Ce n'est pas bon marché, mais ce n'est pas nécessairement exorbitant non plus.

« Bien sûr, il y a des gens qui possèdent des compétences particulières, donc cela dépend. L'esclave le plus cher de notre magasin est une femme moitié elfe, moitié nain, qui est forgeronne d’épée magique. Son prix est de 10 000 000 de sens, avec un prix de location de 500 sens de l’heure. »

Donc, pour une location, c'est 50 000 yens de l'heure, et pour un achat, c'est 1 milliard de yens.

Il semble que ceux qui peuvent forger des épées magiques soient un métier de haut niveau qui consiste à créer des armes à partir de matériaux traités.

« En outre, il existe une obligation de payer un impôt sur la tête de l’esclave. Vous devrez payer 1 000 sens chaque année. »

1 000 000 yens chaque année... Hmm, s'il s'avère que cette année aussi est de 12 mois, cela signifie 1 000 yens par mois, ce qui est possible.

Cela dit, je serais sans doute mieux de payer 5 sens à chaque fois. Je n'irai pas à la guilde des aventuriers tous les jours.

De plus, je n'ai pas les moyens de garder un esclave chez moi.


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