Difference between revisions of "Zero no Tsukaima (version française):Volume2 Chapter4"

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Henriette regardait loin. La sensation des lèvres du jeune homme flottait encore sur les lèvres d’Henriette. Touchant ses lèvres du bout des doigts, elle ferma les yeux, sourit et dit:
 
Henriette regardait loin. La sensation des lèvres du jeune homme flottait encore sur les lèvres d’Henriette. Touchant ses lèvres du bout des doigts, elle ferma les yeux, sourit et dit:
 
«Laissez-moi prier alors, pour la brise qui vient d'un autre monde. »
 
«Laissez-moi prier alors, pour la brise qui vient d'un autre monde. »
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Il faudra deux jours pour atteindre la ville portuaire de La Rochelle à cheval de Tristain. La ville portuaire étant située sur une gorge étroite et profonde, seule une petite population de trois cents y vivait. Comme La Rochelle était la passerelle vers Albion, le nombre de voyageurs était dix fois plus important que la grosseur de la population locale.
 
Il faudra deux jours pour atteindre la ville portuaire de La Rochelle à cheval de Tristain. La ville portuaire étant située sur une gorge étroite et profonde, seule une petite population de trois cents y vivait. Comme La Rochelle était la passerelle vers Albion, le nombre de voyageurs était dix fois plus important que la grosseur de la population locale.

Revision as of 20:03, 18 November 2011

Chapitre 4 : La ville portuaire La Rochelle

Bien que l’aube venait de se pointer, Saito, Guiche et Louise avaient déjà commencé à préparer les selles de leurs chevaux. Delflinger était brandouillé sur le dos de Saito. En raison de sa longueur, il ne pouvait pas être attaché à la ceinture.

Louise était vêtu de son uniforme de l’académie. La seule différence était qu’elle portait maintenant des bottes d'équitation au lieu de ses chaussures habituelles. À en juger par cela, il semblerait qu’ils allaient passer beaucoup de temps à chevaucher.

À quelle distance pouvait bien être Albion d'ici? Je ne suis toujours pas habitué à monter à cheval ... Je vais très probablement sentir des maux aux hanches ... se dit-il.

Juste avant de partir, Guiche parla un peu maladroitement.

«J'ai une demande ...»

«Qu'est-ce que tu veux? » répondit Saito avec hostilité tout en mettant ses biens sur la selle. Il n’avait toujours pas pardonné à Guiche de l’avoir autant fait de mal lors de leur précédent combat il y a quelque temps.

«Je tiens à apporter mon familier. »

«Tu as un familier? »

« Bien sûr que j’en ai un. Tous les magiciens en ont un. »

Louise et Saito se regardèrent, puis se retournèrent à nouveau vers Guiche.

«Où est ton familier maintenant? »

«Ici», répondit en pointant vers le sol.

« Mais il n'y a rien sur le terrain », déclara Louise.

Guiche répondit en tapant ses pieds sur le sol. Au même moment, une créature géante brune sauta hors de la terre.

"Verdandi Oh, mon mignon Verdandi!"

Saito, abasourdi, demanda: « Pour l’amour du bon Dieu, C’est quoi cette créature? »

«Comment ça créature? C'est mon petit mignon familier Verdandi. »

«  Tu veux dire que ton familier est cette grosse chose là-bas? »

Regardant de plus près, cette créature géante brune était en fait une taupe avec une taille équivalente à un petit ours.

«Oui. Ahh ... Mon Verdandi, tu es si mignon de n'importe quel angle que je te regarde. As-tu mangé votre repas de vers de terre avant d’arriver ici? »

La taupe géante ourla heureusement dans la réponse.

« Vraiment? C'est merveilleux! », dit Guiche tout en se frottant joue contre joue avec son familier.

"En fait ... je ne pense pas que tu pourras l'amener avec nous ... » déclara Saito avec dégoût.

«C'est vrai, Guiche. Cette créature se déplace sous terre non? »

«C'est vrai. Même s’il est légèrement plus grand que d'habitude, Verdandi est toujours une taupe. »

«Comment allons-nous l'apporter? Nous sommes tous montés sur des chevaux. » dit Louise perturbé.

« C'est correct. Verdandi se déplace rapidement sous terre. Ai-je raison, Verdandi? »

La taupe géante acquiesça de la tête.

« Mais nous allons à Albion! Nous ne pouvons pas amené des créatures qui se déplacent sous terre! » expliqua Louise.

Guiche, en entendant cela, se mit à genoux sur le sol et répondit: «Je ne peux pas supporter une séparation avec mon cher Verdandi... Oh! La douleur ... »

En même temps, la géante taupe semblait ramasser quelques senteurs de son nez et approchait de plus en plus de Louise.

« Qu’est ce que cette stupide taupe essaie de faire? »

«Tel maître, tel familier. Ils partagent tous les deux le même intérêt - les filles » dit Saito.

«Arrête! Arrête tout de suite! »

La taupe géante frappa les pieds de Louise et commença à renifler partout autour d’elle.

«Ah! Regarde où tu renifles! Arrête ça! »

Louise étant constamment frappé par le nez de la taupe géante commença à se rouler partout sur la terre. Toutes ces roulades échevelaient ses vêtements et ses sous-vêtements maintenant exposés. Louise commençait à être très contrarié…

Inconsciemment, Saito commença à être immergé dans une observation de Verdandi et de Louise alors qu’il admirant cette belle image ...

« Ah ... Qu'elle est belle la scène d'une taupe géante taquinant une jeune fille. »

«Je suis totalement d'accord. »

Saito et Guiche hochaient la tête à l'unisson.

«He vous, arrêtez de baratiner des choses aussi absurdes, rustres ! Venez ici et aidez-moi rapidement! Ahh! »

La taupe géante, lorsqu’elle vit l'anneau à la main droite de Louise, commença à le picorer avec son nez.

«Toi la taupe insolente! Arrête d’utiliser ton nez pour sentir l'anneau que l'Altesse m’a accordé! »

«Je vois maintenant. C'est l'anneau. Verdandi aime les bijoux. »

«Une telle peste irritante! »

« S'il te plaît n’appelle pas Verdandi une peste irritante. C'est à cause de moi si Verdandi fouille les pierres précieuses et les bijoux. Pour un magicien de la Terre, il n'y a rien de plus utile que ça. »

Alors que Louise se préparait à arracher son haut, un coup de vent venu de nulle part bluffa Verdandi.

«Qui est ce? » cria nerveusement Guiche.

Un assez grand gaillard avec un regard de noble coiffée d'un bonnet à plumes apparu hors de la lumière pâle derrière lui. Saito avait l'air plutôt surpris.

«C'est ... Cette personne est ... »

«Qu'as-tu fait à mon Verdandi!? »

Guiche tira vivement sa baguette en forme de rose mais le noble coiffée du bonnet à plumes était plus rapide. Avant que Guiche ne puisse lancer un sort, sa baguette était déjà hors de sa main.

« Je ne suis pas votre ennemi. Je suis sous les ordres de Son Altesse pour vous accompagner dans votre périple. La princesse était simplement inquiète d’avoir aussi peu de monde aller à Albion, mais là encore à envoyer toute une troupe de soldats avec vous sera trop ostentatoire. Par conséquent, j'ai été nommé pour vous accompagner tout au long de ce voyage. » Le noble dit tout cela en ôtant son bonnet de plumes et en s’inclinant.

«Je suis le capitaine des Chevaliers Griffin, vicomte Wardes. »

Le grognon Guiche ferma rapidement son clapet. Pour la plupart des nobles, Guiche inclus, être en mesure de rejoindre les chevaliers Griffin signifiait un grand prestige.

Wardes regarda Guiche et parla en s'excusant : « Désolé pour ce que j'ai fait à ton familier. Je ne supportais pas de regarder ma fiancée être harcelé. »

« Quoi? »

Saito était choqué.

«Fiancée? »

« Ce majestueux noble était le futur fiancé de Louise?? »

« Wardes-sama ...» dit Louise d'une voix tremblante, après s’être remis debout.

«Cela fait depuis si longtemps. Ma Louise, ma chère Louise. »

Ma Louise?? Quel genre de blague est-ce que c’était? pensa Saito à lui-même.

Wardes approché Louise et avec un sourire radieux sur son visage, il la souleva dans ses bras.

«Ça fait vraiment depuis une longue période. » dit Louise avec son visage viré au rouge d’embarras.

« Toujours aussi léger que jamais. Tout juste comme une plume. »

« Vicomte ... S'il vous plaît ne soyez pas comme ça ... Il y a des gens là-bas ... »

Wardes, qui remit Louise au sol, replaça son chapeau et dit : « Peux-tu me présenter tes compagnons à moi? »

« Euh ... c'est Guiche de Gramont et mon familier, Saito. « déclara Louise tout en les pointant alors qu'elle les initiait à Wardes. Guiche, qui n'osait pas regarder directement Wardes, baissa la tête. Saito emboîta le pas quoiqu’un peu à contrecœur.

Wardes dit avec un regard plutôt surpris sur son visage : «Es-tu vraiment le familier le Louise? C'est la première fois que je vois un être humain être un familier. »

« Merci d'avoir pris bien soin de ma fiancée. »

« De rien.. »

Saito a pris l'occasion de observer les tailles de Wardes. Il était beau, en effet. Même si Guiche pourrait lui-même également être considéré comme un bishonen, il faisait toujours un fou de lui-même et il prenait des décisions irrationnelles. Il pourrait même se frotter sa propre joue à une taupe géante.

Toutefois, pour Wardes, non seulement il avait les regards. Ses yeux étaient comme celui d'un aigle - vif et tranchant. Cette moustache qu'il améliorait sa suavité.

En outre, il avait un corps musclé et bien bâti. Saito avait d'abord pensé que tous les magiciens masculins auraient un corps comme Guiche, mais il prouvait le contraire. Même en combat à mains nues avec Wardes sans l'utilisation de la magie, Saito pourrait être soumis en quelques secondes.

En pensant à tout ça, Saito poussa un profond et long soupir. Wardes le voyant faire, s'approcha de Saito et lui donna une tape sur ses épaules.

« Quel est le problème? As-tu des doutes sur ce voyage? Il n'y a rien à craindre! N’es-tu pas celui qui a attrapé Fouquet de la Terre Effrité? Grâce à ton seul courage, rien n'est impossible. » Wardes qui avait terminé en disant cela donna un large sourire. À cela, Saito senti une teinte de remords.

Est-il vraiment aussi bon pour une personne? Je ne pense pas que je puisse me comparer à lui dans aucun aspect. C'est exact. Je pense que Louise sera mariée avec lui prochainement ... Juste la pensée de ça me laissait seul et vide ...

Louise, ne pouvant pas se calmer en raison de l'apparence Wardes, était agité avec un sentiment d'anxiété. Saito dû tourner sa tête, il ne voulait pas voir Louise de cette façon.

Wardes donna un coup de sifflet et un griffon surgi des nuages matinaux. C'était une bête mythique avec la tête d'un aigle et un corps de lion. Et sur son dos étaient des ailes qui étaient faites de belles plumes blanches.

Wardes grimpa à l'arrière du griffon avec grâce et ensuite tendit la main à Louise.

« Viens, ma Louise. »

Louise baissa la tête avec hésitation et timidité, comme une fille qui est en amour. Cela fit Saito encore plus jaloux.

Qu'est-ce qu'il pense qu'il fait? "Viens, ma Louise?" Ta Louise? TA Louise?! Quel monstre odieux!

Saito étant un homme devait garder ces pensées pour lui-même et finit par monter son cheval dans en silence.

Louise, qui hésitait encore, se fit soudainement monté sur le Griffin par Wardes.

Avec une main sur les rênes et sa baguette dans l'autre, Wardes cria: «Eh bien tout le monde, partons! »

Le griffon avança. Suivit derrière par Guiche, le regard plein d'admiration pour Wardes, et Saito, se sentant petit et découragé.

Saito pensa à lui-même tout en regardant le ciel vide.

Encore combien de temps étaient-ils d’Albinos?


De la fenêtre du bureau du proviseur, Henriette regarda Saito et le groupe partant pour Albion. Fermant les yeux, elle se mit à prier...

« Fondateur Brimir, s'il vous plaît accordez leur votre protection tout au long de leur voyage ... »

A côté d'elle se tenait le proviseur Osman qui se coupait les poils nasaux.

"Vous ne voulez pas les voir partir, proviseur Osman? »

«Non. Comme vous pouvez le constater, je suis occupé à couper les poils de mon nez, Votre Altesse. »

Henriette secoua la tête en signe de désapprobation.

Au même moment, quelqu'un frappa à la porte.

«Entrez», dit le proviseur.

M. Colbert entra dans le bureau avec un regard inquiet sur son visage.

«Mauvaises nouvelles, Proviseur! »

«Vous dites ça assez souvent. Quel est le problème maintenant? »

«Des nouvelles que j'ai entendu des gardes du château, Fouquet c’est échappé! »

« Hmm ... » marmonna Osman tout en caressant sa barbe.

« Selon le garde qui était de service durant l’évasion, certains nobles l’aurait assommé en utilisant la magie du vent. Cette personne a profité du fait que la plupart des gardes sont occupés à protéger la princesse pour aider Fouquet à s’échapper! Cela signifie que quelqu'un de l'intérieur est un espion! N'est-ce pas que de mauvaises nouvelles? »

La face d’Henriette pâlit en entendant les nouvelles.

Proviseur Osman fit un geste à Colbert lui demandant de quitter.

«D'accord. D’accord. Nous allons entendre vos détails plus tard. »

Après que Colbert quitta, Henriette posa ses mains sur la table et soupira profondément.

«Nous avons un espion dans mon entourage. Ce doit être les agissements de la noblesse d'Albion! » « Peut-être qu'il est ... OUCH! », cria le proviseur tout en réduisant ses poils nasals. Henriette le regarda sans soulagement.

«Comment pouvez-vous encore être aussi détendu? L'avenir de Tristain est en jeu! »

«L'adversaire a déjà fait son déplacement. Tout ce que nous pouvons faire maintenant est d'attendre, n'est-ce pas? »

« Même à ça ... »

« Tout vas bien. Si c'est lui, il sera en mesure de faire face à tous les éventuels problèmes qui les attendent au cours de leur voyage. »

«Vous parlez de Guiche? Ou du vicomte Wardes? »

Le proviseur secoua la tête.

"Ne me dites pas que cette personne est le familier de Louise. Comment ça pourrait-il être possible?! N'est-il pas un simple roturier? »

«Votre Altesse, avez-vous déjà entendu parler de l'histoire du fondateur Brimir? »

«J'ai lu la plupart de l'histoire ... »

Le proviseur souri et répondit: «Alors, que savez-vous de Gandálfr? »

«N'est-il pas le plus fort des familiers du Fondateur Brimir? Ne me dites pas que... »

À ce moment- là, Proviseur Osman senti qu'il en avait déjà trop divulgué. En ce qui concernait le secret de "Gandálfr", il a toujours voulu le garder que pour lui-même. Bien qu'il ait confiance en Henriette, il ne voulait pas que la famille royale le sache maintenant.

« Oui. Il est aussi fort et capable que Gandálfr et en outre, il vient d'un autre monde, différent du nôtre. »

«Un autre monde? »

«C'est cela. Il vient d'un monde différent de Halkeginia. Où devrais-je dire à partir d'un lieu non pas sur Halkeginia. J'ai toujours cru que ce jeune homme d'un autre monde réussirait dans tous ce qu’il entreprendrait. C'est aussi la raison pour laquelle je suis si insouciant du danger, même en ces temps périlleux. »

«Il existe vraiment un autre monde différent de Halkeginia...»

Henriette regardait loin. La sensation des lèvres du jeune homme flottait encore sur les lèvres d’Henriette. Touchant ses lèvres du bout des doigts, elle ferma les yeux, sourit et dit: «Laissez-moi prier alors, pour la brise qui vient d'un autre monde. »


Il faudra deux jours pour atteindre la ville portuaire de La Rochelle à cheval de Tristain. La ville portuaire étant située sur une gorge étroite et profonde, seule une petite population de trois cents y vivait. Comme La Rochelle était la passerelle vers Albion, le nombre de voyageurs était dix fois plus important que la grosseur de la population locale.

Des rochers pouvaient être vu des deux côtés de la voie étroite coupant les montagnes. Les gens avaient taillé des trous dans les rochers, les transformant en tavernes et en boutiques. Bien que les bâtiments paraissent ordinaires, après inspection, on pouvait se rendre compte que tous étaient taillés dans une seule roche, un exploit que seul des mages de classe carrée de Terre pouvaient réaliser.

Sur la rue étroite, la place semblait avoir déjà sombré dans la soirée, même si c’était encore l'après-midi, en raison des énormes rochers qui bloquaient les rayons du soleil. Si on faisait un tour rapide dans la rue, on pouvait voir une ruelle encore plus étroite menant à un bar.

Sur l'enseigne qui ressemblait à un tonneau de vin, il était écrit le nom du magasin - "Bar du tonneau de vin d’or". Toutefois, rien de ce bar ne reflétait son nom; la place était délabrée comme une maison abandonnée. Des piles de chaises en ruine étaient empilées à côté de la porte.

La plupart des clients étaient des gangsters ou des mercenaires. Lorsque soul, ils pouvaient souvent se battre pour les plus petites des choses comme des incidents ou des querelles mineures. Ils se battaient toujours avec leurs armes, même dans un bar. Par conséquent, il était courant de voir des gens morts ou gravement blessés à l'intérieur du bar. Le propriétaire, ne voulant plus voir les blessures et les décès, mis en place un préavis à l'intérieur de son bar.

"S'il vous plaît utilisés les chaises quand vous vous battez ici."

De par l'avis, les clients pourraient sentir l'impuissance et la détresse du propriétaire. Alors ils commencèrent à utiliser les chaises au lieu de leurs armes lorsqu’ils se battaient. Même s’il y avait encore des blessures, personne n’était tué. À partir de ce moment-là, les chaises qui étaient détruites durant les combats étaient empilées à côté de la porte.

Aujourd'hui, le " Bar du tonneau de vin d’or " était rempli avec des clients, comme à son habitude. Presque tous les clients étaient des mercenaires de retour d’Albion qui était en plein dans un conflit interne.

«Le roi d'Albion est terminé! »

«Est-ce que ça signifie qu’ils vont commencer une république bientôt? »

«Si oui, alors levons un toast à la République! »

Les personnes offrant des toasts entre eux-mêmes étaient autrefois des mercenaires engagés par les royalistes pour combattre aux côtés d’eux. Cependant, face à la défaite imminente de leurs clients, ils avaient tous décidés de se retirer et de revenir ici. Ce ne fut pas considéré comme un acte déshonorant. Pour les mercenaires, ils appréciaient bien plus la vie que les croyances, et donc ils n’étaient pas obligés de se battre jusqu’à la mort pour leurs clients.

Alors qu’ils buvaient, la porte du bar s’ouvrit. Une dame assez grande entra dans le bar. La capuche que portait la dame couvrait la plupart de son visage, sauf la partie inférieure. Toutefois, seulement à partir de cette partie inférieure de son visage, on pouvait être certain de sa beauté. Puisqu’il était rare qu’une telle dame attrayante entre en un tel lieu, tous les yeux du bar était déjà fixé sur elle.

La dame, imperturbable par tous ces yeux fixés sur elle, commanda du vin et de la nourriture et s'assit à une table dans un coin du bar. Après que le repas fut servi, elle paya rapidement.

«C'est ... C'est beaucoup d'argent. Est-ce vraiment bien? »

«Ça comprend aussi l'hébergement. Avez-vous des salles vides? »

C’était une voix élégante qui lui répondit. Le commerçant hocha la tête et laissa sa table. Plusieurs des clients masculins se regardèrent et approchairent de sa table.

"Excusez-nous Mademoiselle, c'est dangereux pour vous d'être ici toute seule. »

«C'est vrai! Il y a beaucoup de personnes dangereuses dans les alentours. Ne vous inquiétez pas cependant, nous serons là pour vous protéger. »

Avec un sourire sur son visage ignoble, l'un d'eux leva la capuche de la dame. Sifflements et huées pouvaient être entendu une fois sa capuche retirée. La dame était d’une grande beauté, avec ses beaux yeux et le nez élégant.

Cette belle dame n'est autre que Fouquet de la Terre Effrité.

«Elle est vraiment top! Regardez sa peau! Elle est blanche comme l'ivoire! »

Un autre mécène tenta de soulever son menton avec son bras, mais sa main fut repoussée par Fouquet. Elle lui offrit un léger sourire. Un autre mécène masculin ce leva immédiatement, prit son poignard et le placé au visage de Fouquet.

« Ne sont-ce pas des chaises qui sont censés être utilisés à la place d'armes dans ce bar? »

"C’est seulement pour vous effrayer. Des chaises ne peuvent pas intimider quiconque n’est ce pas? Arrêtez d’agir de façon si innocente, n’êtes-vous pas ici pour chercher un peu de compagnie? Nous allons vous tenir compagnie alors. »

Même avec le poignard pointé sur son visage, Fouquet ne montra aucune peur. Avec un léger mouvement, elle atteignit sa baguette.

En un instant, elle scanda ses incantations. Le poignard que l'homme tenait se transforma en terre et se détruisit en particule en tombant sur la table.

«Elle est… Elle est une noble! » Les hommes s’éloignairent immédiatement d'elle. Puisque Fouquet ne portait aucun manteau, aucun d'eux ne pouvait savoir qu'elle était un magicien.

« Même si je suis une magicienne, je ne suis pas une noble», dit nonchalamment Fouquet.

«La plupart d'entre vous sont des mercenaires, vrai? »

Les mercenaires se regardèrent. Si elle n'était pas une noble, alors leurs vies ne seraient pas en danger. S'ils avaient fait cela à un noble, ils seraient tués, sans aucun scrupule.

«Oui ... Et vous êtes ...? » répondit un vétéran du groupe.

« Aucune importance. Je suis là pour engager chacun d'entre vous. »

« Chacun d'entre nous? »

Les mercenaires regardèrent Fouquet avec un regard perplexe sur leur visage.

«Qu’on vos expression? Est-ce vraiment bizarre venant d’une personne telle que moi d'employer des mercenaires? »

« Non. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Vous avez de l'or, pas vrai? »

Fouquet plaça un sac plein d'or sur la table. Après avoir inspecté le contenu du sac, le vétéran s’exclama: « Wow ... N'est-ce pas des Ecu? »

La porte du bar s’ouvrit à nouveau. Cette fois, un homme portant un masque blanc entra dans le bar. Il était le même homme qui avait aidé Fouquet à s'échapper de prison.

«Eh bien, tu n’est pas très rapide. »

Fouquet, voyant l'homme, donna un petit "Hmm" en guise de réponse. Les mercenaires, voyant l’habit particulier de cet homme, semblaient tous très surpris. «Ils ont commencé leur voyage », déclara l'homme masqué.

« J'ai fait ce que vous m'aviez dit et engagé tous ces hommes. »

L'homme au masque blanc posa un regard sur chacun des mercenaires que Fouquet avait embauché.

« Chacun d'entre vous étiez précédemment employées par les royalistes d’Albion. Ai-je raison? »

«Ça c’était avant la fin du dernier mois ! », répondit l'un des mercenaires avec joie.

« Mais les royalistes qui seront bientôt vaincu ne sont plus nos employeurs. »

Les mercenaires se mirent à rire à l'unisson. L'homme au masque blanc se mit à rire aussi.

«Je vais répondre à tous vos désirs monétaires. Cependant, je ne suis pas comme ces royalistes qui seront bientôt vaincu. Si quelqu'un ose fuir la bataille, je vais le tuer moi-même. »