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No Game No Life : Tome 8 Chapitre 4
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== Chapitre 4 - RĂ©ponse correcte (Qui ĂȘtes-vous ?) == === Partie 1 === ââ C'Ă©tait quelque chose d'instantanĂ©. Mais Ă cet instant, des centaines de millions de souvenirs se sont dĂ©versĂ©s dans Sora et Shiro. Pour un humain, c'Ă©tait quelque chose de proche de "l'Ă©ternitĂ©". Ils ont Ă©tĂ© forcĂ©s de passer un temps aussi absurde. Dans un Ă©tat de rĂȘve, comme dans un rĂȘve, comme s'ils s'assoupissaient... ils ont vu. === Partie 2 === Il y a trĂšs longtemps, il y avait une fille seule. C'Ă©tait avant mĂȘme que le monde ne se forme, c'Ă©tait il y a si longtemps qu'il Ă©tait Ă©crasant. Cette fille Ă©tait un "Dieu". Mais qu'est-ce qu'un dieu ? Et pourquoi est-elle nĂ©e ? La fille ne savait pas. Et comme elle Ă©tait seule, personne ne pouvait rĂ©pondre Ă ses questions. La connaissance n'existait pas encore dans ce monde. La jeune fille Ă©tait nĂ©e pour demander "pourquoi" Ă la place de ceux qui n'avaient pas de conscience. De douter de tout. La fille portait en elle la quintessence du doute. Elle a pris son pinceau et n'arrĂȘtait pas de demander : Qu'est-ce que ça veut dire "ĂȘtre" ? Qu'est-ce que le "Monde" ? Qu'Ă©tait-elle alors, depuis qu'elle a posĂ© ces questions ?.... etc. Peu importe les doutes qu'elle nourrissait, il n'y avait personne Ă qui demander. Peu importe les hypothĂšses auxquelles elle a pensĂ©, personne n'a rĂ©pondu. C'Ă©tait juste une philosophe qui n'arrĂȘtait pas de tout remettre en question dans la solitude pour l'Ă©ternitĂ©. Et comme elle Ă©tait seule, elle ne savait mĂȘme pas ce qu'Ă©tait la solitude. ââ Elle voulait juste parler Ă quelqu'un. Elle a donc fabriquĂ© 5 petites machines. Observation. Analyse. Preuve. RĂ©ponse. Quatre machines pour accomplir ces tĂąches, et une pour les gĂ©rer et les coordonner.ă Dans un monde oĂč le savoir n'existait pas encore, elle a dĂ©cidĂ© d'essayer de crĂ©er du savoir. Ses doutes infinis pouvaient maintenant ĂȘtre dissipĂ©s par la machine de rĂ©ponse, c'est ce que la jeune fille souhaitait. Cependant, la connaissance mĂȘme de la machine les a amenĂ©s Ă demander en retour : ââ Que sommes-nous ? Qu'est-ce que tu es ? Qu'est-ce que douter ? etc....ă Les machines avaient des connaissances, cependant, mĂȘme si elles avaient des connaissances, il leur manquait quelque chose que la fille avait. Et comme elle Ă©tait seule, mĂȘme si c'Ă©tait quelque chose que la fille avait, c'Ă©tait quelque chose qu'elle ne pouvait pas savoir. C'est pourquoi, dans ce monde primordial, la premiĂšre Ă avoir un "cĆur", la fille, dĂ©sespĂ©rĂ©e. Elle ne savait mĂȘme pas ce qu'Ă©tait un vĆu, elle a Ă©tĂ© laissĂ©e sans mĂȘme comprendre cela. Et, Ă la fin de ce silence encore plus Ă©ternel, la jeune fille a finalement pensĂ© Ă une mĂ©thode pour rĂ©pondre Ă l'un de ses doutes sans fin. La fille solitaire doutait mĂȘme de sa propre existence, et Ă la finââă ââ Elle a fini par se nier, elle a percĂ© sa propre "Quintessence". Au moins, elle existait. C'Ă©tait sa seule rĂ©ponse. C'Ă©tait une rĂ©ponse qu'elle obtenait en Ă©change de la mort, une rĂ©ponse prĂ©cieuse qu'elle tenait Ă cĆur..... âĄâĄâĄă Mais ce jour-lĂ , mĂȘme cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© niĂ©. Sur une colline Ă©loignĂ©e qui allait bientĂŽt s'appeler la "FĂ©dĂ©ration orientale", sous un ciel avec une lune rouge qui mettait en scĂšne, en pleine nuit, il y avait une renarde dorĂ©e qui semblait pouvoir mourir Ă chaque instant, et celui qui doutait de tout dans ce monde. Les Dix Commandements, le Dieu Unique et VĂ©ritable, ont Ă©tabli des tactiques, l'inĂ©vitable, elle a doutĂ© de rien et de toutââ MalgrĂ© cela, la fille seule, la fille qui aurait dĂ» mourir, la fille dont la "Quintessence" somnolait, demanda au renard qui avait dĂ©cidĂ© que "Vous ne pouvez pas aller contre la tactique Ă©tablie" avec un sourire tordu, une question : ââ "Pourquoi ?" Le jour oĂč elle a demandĂ© cela Ă Ă©tĂ© niĂ©. ââ La fille endormie a devinĂ© qu'elle n'avait pas pu mourir. Elle s'Ă©tait reniĂ©e et avait percĂ© sa propre "Quintessence" avec autant de pouvoir que possible, mais mĂȘme si elle n'Ă©tait pas "effacĂ©e", elle Ă©tait juste sĂ©parĂ©e...ââet temporairement dĂ©sactivĂ©. Elle dĂ©sespĂ©rait, mais elle n'arrivait pas Ă s'en rendre compte pendant qu'elle dormait, alors la jeune fille a continuĂ© Ă poser des questions. ââ "RĂ©ponds-moi. Quelle est ta base pour conclure que tu ne peux pas aller Ă l'encontre de la tactique Ă©tablie ?" C'Ă©tait presque comme si elle blĂąmait celui qui l'avait rĂ©veillĂ©e de son illusoire, mais satisfaisant rĂȘveââ La rĂ©ponse de la renarde d'orĂ©e Ă©tait sa propre condition, son histoire Ă©tait sa base. La jeune fille demanda quelle Ă©tait sa preuve qu'une telle erreur d'extrapolation Ă©tait vraie. La rĂ©ponse de la renarde d'or Ă©tait que la preuve n'Ă©tait pas nĂ©cessaire pour quelque chose d'aussi Ă©vident que le piĂ©tinement des forts sur les faibles. La jeune fille a demandĂ© les dĂ©finitions de faible et fort, et la preuve que la preuve est inutile pour des choses Ă©videntes. C'Ă©tait un argument sans fin et infructueux, cependantââ Pour une raison quelconque, mĂȘme avec un corps mourant, elle riait. La renarde dorĂ©e se leva avec audace et interrompit sa question. "ââ C'est devenu si stupide. HĂ© toi, quel est ton nom ?" demanda le renard. La fille a rĂ©flĂ©chi et a rĂ©pondu : "Inconnu". MĂȘme si le renard lui montrait du doigt et lui disait "Toi", mĂȘme elle Ă©tait dans le doute. La jeune fille parlait de tout : de sa propre "Quintessence", de ses questions sans fin et de la façon dont elle s'est finalement reniĂ©e. Par consĂ©quent, elle n'a jamais pensĂ© Ă un nom. Quand la fille a fini de parler, la renarde a rĂ©pondue : "Oh, donc tu n'as pas de nom alors. Eh bien, ça n'a pas d'importance. Alorsââ" La renarda d'or a approfondie son sourire en disant cela. Il n'y avait plus de dĂ©sespoir sur son visage. "ââ Ce serait bien si je fournissais des preuves, non ?" Toutefoisââă "Pour dĂ©truire la tactique Ă©tablie, il faudrait aller Ă l'encontre de ce bĂątard de VĂ©ritable Dieu Unique... il faudrait changer le monde lui-mĂȘme pour qu'il continue Ă aller Ă l'encontre de la tactique Ă©tablie pour toujours ââ Je vais crĂ©er ce monde de mes propres mains comme votre preuve." Elle voulait refaire le monde. La renarde s'est levĂ© pleine d'enthousiasme, mais la fille ne se souciait pas du tout de l'une ou l'autre façon. Elle voulait juste dormir. AprĂšs tout, il Ă©tait possible de rĂ©futer Ă l'infini les preuves. La jeune fille l'a dit clairement, mais la renarde dorĂ©e, mĂ©content du fond du cĆur, a dit : "Essayez-vous de me provoquer ? MĂȘme si c'est contre ta volontĂ©, je te tiendrai compagnie." "Pourquoi ?" La jeune fille a essayĂ© de demander, mais la renarde l'a interrompue avec audace.ă Elle s'est vantĂ©e avec arrogance : ââ Elle unirait toutes les races, et ferait une "Tactique Ă©tablie" dans laquelle personne n'est sacrifiĂ©. Avec ça, elle vaincrait l'Unique et VĂ©ritable Dieu, et atteindrait son trĂŽne. "Je dĂ©clare doncăAschenteă" Dit la renarde en levant la main. ââââ ? Mais la rĂ©ponse de la fille Ă©tait juste le silence. La fin de la guerre et des Dix Commandements de dons ont eu lieu alors qu'elle Ă©tait inactive. De plus, comme la jeune fille n'arrĂȘtait pas de se renier, elle n'Ă©tait que temporairement faiblement active. A tout moment, la jeune fille pouvait redevenir temporairement inactive, elle n'avait mĂȘme pas ses pouvoirs d'Ancien Dieu. PassĂ©, prĂ©sent et futur, elle a toujours Ă©tĂ© dans un sommeil trouble.... "Laissez-moi continuer. Et si on jouait Ă un petit jeu ?" Mais la renarde n'arrĂȘtait pas de parler :ă "AprĂšs ta victoire, mon corps sera ton moyen pour trouver une rĂ©ponse jusqu'Ă ma mort." Et, avec les grands mots de la renarde, l'aube est arrivĂ©e. Elle a jetĂ© son corps parce qu'il Ă©tait devenu inutile pour elle. "ââ Mais une fois que tu auras obtenu le TrĂŽne du Vrai et Unique Dieu, tu le rendras, sans rĂ©serve" Quand elle a entendu ces mots, la jeune fille a Ă©tĂ© surprise. Comme prĂ©vu, elle ne le savait pas. Le TrĂŽne de l'Unique VĂ©ritable Dieu. Cela se rĂ©fĂ©rait, sans aucun doute, au Suniaster. La Grande Guerre, dans ses souvenirs les plus sombres, Ă©tait en fait terminĂ©e. ââ Le Suniaster. Un dispositif conceptuel tout puissant et tout Ă fait conscient. Certainement, si elle avait cela, mĂȘme ses questions infinies trouveraient une rĂ©ponseââ âĄâĄâĄ ââ Et donc, "âââââ Commmmennnt... tu ! Toi, toi, medium ! Tu m'as trompĂ© !?" "Hahahaha ! C'est la faute de celui qui a Ă©tĂ© trompĂ©, c'est le bon sens du monde actuel, non ?" C'est vrai, si la fille gagnait, elle utiliserait le corps de la renarde comme mĂ©dium <ref>NdT : L'auteur joue ici, semble t'il, avec la double signification de "meduim" qui peut ĂȘtre traduit comme Ă©tant le "moyen" d'arriver Ă ces fins et le "mĂ©dium" qui communique avec les instances divines.</ref> jusqu'Ă sa mort. Et c'est ainsi que la jeune fille gagna, cependant, c'Ă©tait sa "Quintessence" ce qui Ă©tait ligotĂ© Ă l'intĂ©rieur de la renarde. Jusqu'Ă la mort de cette derniĂšre, ou peut-ĂȘtreââ "Avec ceci, tu resteras en moi jusqu'Ă ce que je te donne le TrĂŽne de l'Unique VĂ©ritable DieuâȘ" Les pensĂ©es de la jeune fille Ă©taient encore en dĂ©sarroi, mais la renarde continuait Ă rire de bonne humeur. ââ Comme prĂ©vu, la fille n'a pas rĂ©alisĂ©. Elle n'a pas remarquĂ© qu'elle exprimait ses Ă©motions pour la premiĂšre fois. La dĂ©esse du doute ne pouvait mĂȘme pas croire en sa propre existence, mais elle encourageait le renard Ă aller Ă l'encontre de la tactique Ă©tabli sans le vouloir. Ainsi, la renarde et la fille se sont fait leur premier ami. Ils ont Ă©tĂ© forcĂ©s de partager un corps, selon les Commandements, ces deux-lĂ ne pouvaient pas ĂȘtre sĂ©parĂ©esââ â... Relax, une perte est une perte. J'accomplirai ma promesse." Dit la renarde. C'Ă©tait une tricheuse sans prĂ©cĂ©dent, elle a liĂ© la Quintessence de la fille Ă son propre corps. Elle regardait les piĂšces d'Ă©checs gĂ©antes Ă l'horizon avec des yeux perspicaces. "Vous pouvez continuer Ă poser des questions. Je vais m'attaquer au plus grand nombre possible" ... Mais pour la fille, ce n'Ă©tait pas dĂ©sagrĂ©able. "Jusqu'Ă ce que tu obtiennes le Suniaster, et que tu arrĂȘtes de te nier, regarde de l'intĂ©rieur." Rien qu'en parlant avec quelqu'un d'autre, elle sentait... quelque choseââ ââ C'est ainsi qu'est nĂ©e la FĂ©dĂ©ration Orientale. Mais pour cela, ils n'ont pas utilisĂ© les pouvoirs de la fille comme ceux d'un Ancien Dieu, il n'y avait mĂȘme pas besoin de le faire. Chaque fois que la renarde pensait que quelque chose Ă©tait impossible, la fille demandait pourquoi. C'est tout ce qu'elle avais Ă faire. Chaque fois que la renarde pensait qu'elle ne pouvait pas gagner contre les autres races, la fille demandait comment elle en Ă©tait arrivĂ©e Ă cette conclusion. Si la renarde se plaignait d'ĂȘtre incapable d'utiliser la magie comme un dĂ©savantage, la fille demandait pourquoi c'Ă©tait un dĂ©savantage. ââ Si le renard a renoncĂ© Ă l'idĂ©e de changer le monde, la jeune fille a demandĂ© pourquoi elle pensait que cela ne pouvait pas ĂȘtre changĂ©. La fille qui n'arrĂȘtait pas de demander pourquoi Ă©tait devenue la conseillĂšre de la renarde, et elles ont créé un pays en un clin d'Ćil. ââ Pour un dieu, c'Ă©tait un clin d'Ćil, mais pour le renard c'Ă©tait quelque chose qui exigeait 60 annĂ©esââ âĄâĄâĄă C'est ainsi que la fin est arrivĂ©e brusquement. ".... C'est presque l'heure. Je vais enfin vous laisser sortir, merci de votre patience." Dit la jeune renarde. C'Ă©tait la nuit aprĂšs qu'ils aient pris la capitale de Seiren. La renarde dorĂ© jouait avec la piĂšce raciale de la bĂȘte de guerre Ă son doigt quand elle a fait cette dĂ©claration. La fille, bien sĂ»r, ne comprenait pas ce qu'elle voulait dire... mais elle avait une intuition. "Est-ce c'estââ ces ImmanitĂ©s ?" ââ La renarde s'Ă©tait dĂ©jĂ excusĂ© auprĂšs de la jeune fille. Parce qu'elle ne pensait pas pouvoir obtenir le Suniaster avant la fin de sa vie. ââ La renarde a dit qu'elle n'avait pas rĂ©ussi Ă trouver quelque chose pour mettre fin Ă la tactique Ă©tablie, et qu'elle laissait le match Ă quelqu'un d'autre, mais que la jeune fille ne s'en fichait pas, elle ne comprenait pas non plus pourquoi on s'excusait. Depuis le dĂ©but, ce n'est pas comme si elle pensait qu'en contrĂŽlant toutes les races, elle pouvait gagner contre le le VĂ©ritables et Uniques Dieu. Mais depuis que ces ImmanitĂ©s sont apparues, la renarde a changĂ©. C'est ce que la fille pensait. Non, est-ce qu'elle est redevenue comme dans le passĂ© ? Alors qu'elle pensait pouvoir obtenir le Suniaster. "C'est exact. Ce n'est pas comme si j'allais "cohabiter" avec toi pour toujours." Dit elle en riant et en jouant avec la piĂšce des ThĂ©rianthropes. "En vĂ©ritĂ©, puisque les reprĂ©sentants dĂ©signĂ©s des ThĂ©rianthropes sont vous et moi, je ne peux pas parier sur la piĂšce raciale." Cependant, les mots suivants Ă©taient censĂ©s aller au-delĂ des attentes de la jeune fille, ils l'ont surprise : ".... Il suffit que je meure seule, je confierai ceci aux prochains." â.....................â La renarde avait-il vraiment l'intention de livrer le Suniaster ? Si sa durĂ©e de vie n'Ă©tait pas suffisante, le renard la confierait Ă quelqu'un d'autre, cependant, la promesse faite Ă la jeune fille Ă©tait d'ĂȘtre son mĂ©dium jusqu'Ă la mort. Ni la renarde ni la fille n'avaient le droit d'annuler cela, mais que se passerait-il si la durĂ©e de vie de la renarde approchait de sa finââ ? "C'est pourquoi, avant que ça n'arrive, Ă©crasons cette promesse... jouons une derniĂšre partie" Elle a proposĂ© de jouer Ă un jeu avec quelqu'un d'autre avant que la fille disparaisse avec la vie de la renarde, et les a laissĂ©s succĂ©der Ă sa promesse. Cependant, la jeune fille a refusĂ©. Celui qui a promis de trouver la vĂ©ritĂ©, c'est la renarde, aprĂšs tout. Toutefoisââ "ââ Dans ce cas, je vais finir ma vie tout de suite." ââââ "....Je ne te laisserai pas mourir, par tous les moyens nĂ©cessaires..."ă Dit la renarde, la tĂȘte basse, mais la fille a pensĂ© en secret : ââ A l'intĂ©rieur du renard, la jeune fille existait simplement sans pouvoir, cependant, selon le serment, pour que sa Quintessence soit rĂ©ussie, la renarde devait mourir. Avec la mort de la renarde, les chaĂźnes des Commandements seraient brisĂ©es et la jeune fille redeviendrait temporairement inactive en raison du fait qu'elle nier sa propre existence. Mais aprĂšs avoir Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e des Commandements, elle aurait un peu de temps. Pendant ce temps, elle pouvait utiliser ses pouvoirs d'Ancien Dieu pour retenir l'Ăąme de la renarde, trouver un moyen de lui accorder la vie Ă©ternelle, et ensuite lui rendre son Ăąme. Dans ce cas, ils jouaient Ă un jeu comme la renarde le proposait, et une fois que la fille gagnait, elle utilisait Ă nouveau les Commandements pour loger sa Quintessence dans la renarde. "... J'accepterai... Cependant, je n'accepterai pas ta mort, mĂ©dium." Et c'est pourquoi la fille a acceptĂ© le jeu, et a dĂ©clarĂ© qu'elle utiliserait tout son pouvoir en elle. Ce qu'elle n'a pas dit, c'est qu'elle n'avait pas l'intention de remettre sa Quintessence Ă quelqu'un d'autre que la renardeâââââ âĄâĄâĄă Et ainsi, la fille a finalement Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e des chaĂźnes des Commandements. De ce fait, avec l'avĂšnement de la jeune fille, ou en d'autres termes, avec la mort du renard, ses pouvoirs divins furent libĂ©rĂ©s. Ensuite, les ImmanitĂ©s, le Dhampire et chacun des compagnons du renard dĂ©cidaient des rĂšgles en fonction de leur propre situation. C'est lĂ que la jeune fille a rĂ©alisĂ©.ă ââ AprĂšs la fin de la promesse de don, et aprĂšs avoir saisi la vie de la jeune fille, elle s'est rendu compte qu'elle Ă©tait dans un match dĂ©favorable, et qu'elle ne pouvait mĂȘme pas s'en sortir. Alors, la fille compris. ââ Depuis le tout dĂ©but, la renarde n'avait absolument aucune intention de mourir ni de remettre sa Quintessence Ă qui que ce soit. Elle voulait simplement jeter la fille... La fille a Ă©tĂ© trahie une fois de plus. La trahison l'Ă©tait : Que si quelqu'un atteignait le sommet, la Quintessence de la fille serait effacĂ©e instantanĂ©ment. Qu'elle a fait parier aux participants une piĂšce raciale Ă chacun, et.... ".... Tu as Ă©tĂ© trĂšs patient. MalgrĂ© tout, je crois en toi ", Dit l'Ăąme que la jeune fille tenait dans ses bras. "Tu dirais que mĂȘme si tu complotes pour me trahir. Croire n'est qu'une plaisanterie pour toi ?" Et que, qu'elle ait gagnĂ© ou perdu, il y avait des rĂšgles pour protĂ©ger la renarde... c'est tout. ââ La jeune fille ne comprenait pas pourquoi elle avait fait une telle chose, cependant : "Je vais te faire croire qu'il est temps que tu te lĂšves toute seule." C'est vrai, en utilisant ce jeu, elle lui ferait croire que les preuves sont une blague. En d'autres termes : "Croire au traĂźtre.... Il est temps que tu rĂ©alises aussi que le doute et la foi sont Ă©gaux." ââ Si elle parvenait Ă faire atteindre le but au traĂźtre, sa Quintessence ne serait pas effacĂ©e. Mais dans tous les cas, elle redeviendrait temporairement inactive. Et ainsi, la fille regardait ceux qui ont commencĂ© le jeu, ceux qui essayaient de la tuer... ou plutĂŽt certains d'entre eux, et pense Ă ses doutes : ââ OĂč s'est-elle trompĂ©e ? Cependant, elle a compris. Le Suniaster. Le vaisseau omniscient qui ne peut ĂȘtre obtenu qu'en rassemblant toutes les piĂšces de course et en gagnant contre l'Unique et VĂ©ritable Dieu. ââ C'est parfait. Dans ce cas, elle commencerait par obtenir les piĂšces raciales de cinq races. Elle assumerait le trĂŽne du VĂ©ritable Dieu Unique et obtiendrait les rĂ©ponses Ă toutes ses questions... Si elle a fait çaââ Si, elle... a fait çaââă "... Je devrais comprendre... pourquoi elle m'a jetĂ©..." Pensa la fille, mais elle ne comprenait pas ce que cela signifiait. Ni le sens de sa poignĂ©e de main, ni le sens de son expression effrontĂ©e, ni le vrai caractĂšre de ceux qui sont dans la spiraleââă Qu'est-ce que croire ? Il n'y a aucun moyen de prouver quoi que ce soit. Si vous dites que vous le pouvez, si vous dites que vous pouvez rĂ©pondre alorsââ ââ Elle pensait comme ça encore aujourd'hui, c'Ă©tait la rĂ©ponse dont elle Ă©tait satisfaite. "Si tu peux me montrer... alors montre-moi." MĂȘme cette façon de penser aussi lui satisfaitââ === Partie 3 === ââ Et, comme s'ils se rĂ©veillaient d'un rĂȘve Ă©veillĂ©, leur pensĂ©e n'Ă©tant pas encore complĂštement sĂ©parĂ©e, Sora et Shiro regardĂšrent leur environnement. En regardant une fois autour d'eux, ils ont vu la mĂȘme chose, ainsi que Miko qui se tenait Ă cĂŽtĂ© d'eux. La magnifique terre qui s'est envolĂ©e vers les cieux il y a peu de temps, Ă©tait introuvable. C'Ă©tait juste une piĂšce sombre. C'Ă©tait un petit, sombre, froid, mĂ©canique ââ ils Ă©taient au centre d'un espace qui semblait rejeter tout dans le monde. Et il y avait un Ancien Dieu solitaire, sans nom, qui se serrait les genoux dans ses bras. LĂ -dedans, les frĂšres et sĆurs ont vu un endroit familier, un paysage naturel. C'Ă©tait cet endroit, leur monde prĂ©cĂ©dent. Ils faisaient semblant de ne rien voir. Ni la piĂšce dans laquelle ils Ă©taient piĂ©gĂ©s, ni ces deux petits pois dans une cosse. "Vous, vantard qui avez rĂ©pondu avec 'doute' quand on vous a demandĂ© ce qu'Ă©tait la croyance...." Dit-elle d'une voix effrayĂ©e et tremblante. C'Ă©tait une apparence qui Ă©tait assez Ă©loignĂ©e de la majestĂ© d'un dieu. Mais Sora et Shiro... savaient. ââCeci Ă©tait la vraie forme de cet Ancien Dieu. En regardant ce souvenir ââ Non, mĂȘme s'ils ne l'avaient pas regardĂ©, Sora et Shiro l'auraient su. Quand le jeu a commencĂ© ââ La premiĂšre fois qu'ils l'ont vue, Sora et Shiro l'ont su.ă Ils le savaient parce que lorsque Sora et Shiro ont jetĂ© un coup d'Ćil dans ses yeux, ils se sont rendu compte qu'ils leur Ă©taient trĂšs familiers. Ces yeux familiers ne convenaient vraiment pas Ă la race transcendantale ââ les Anciens Dieux. C'Ă©tait parce qu'ils Ă©taient les yeux que Sora et Shiro voyaient dans le miroir dans le passĂ©.ă Ce qu'il y avait n'Ă©tait ni une personne ni un dieu, mais quelqu'un qui a Ă©tĂ© trahi, blessĂ©... Ils Ă©taient les yeux de quelqu'un qui, peu importe Ă quel point il luttait, ne savait pas quoi faire, ni comment vivre. Par consĂ©quent : "ââ Qu'est-ce qu'un dieu..." Elle m'a simplement demandĂ©. C'Ă©tait comme si elle les suppliait, les implorait, ou peut-ĂȘtre les blĂąmait. ââ Elle est nĂ©e sans rien comprendre. Sans rien dĂ©sirer. Ne sachant rien, elle a Ă©tĂ© forcĂ©e de poser des questions Ă©ternellement. Elle a vĂ©cu sans rien savoir, elle est morte pour essayer de savoir quelque chose. Elle a Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©e sans rien savoir, elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e, trompĂ©e, trahie.... Et ce qu'on lui a dit Ă la fin, ce qui lui manquait, c'est ça : "Douter, c'est croire" ? Dans ce cas, que signifiait le fait d'ĂȘtre la DĂ©esse du Doute ? Elle demandait aux personnes qui semblaient s'amuser, comme si elle leur en voulait. C'est pour ça qu'elle avait ces yeux,ă "Hmm... Eh bien tu vois, c'est quelque chose que Shiro... Non, ce serait mieux si tu l'entende de Miko-san" Sora ne peut s'empĂȘcher de regarder ailleurs, vers sa sĆur et vers Miko. "Nous sommes venus jusqu'ici, mais j'ai un aveu Ă vous faire : Il y avait toujours des choses qu'on ne savait pas." dit Sora, et fixa Miko d'un regard de reproche.ă En effet, Sora avait vu Ă travers les conditions rĂ©elles de victoire de ce match. Les choses qu'ils n'avaient pas Ă©tĂ© capables de lire, les erreurs de base, et mĂȘme cette perte avaient dĂ©jĂ Ă©tĂ© expliquĂ©es pour la plupart. Mais mĂȘme ainsiââ â Pourquoi l'Ancien Dieu a-t-il jouĂ© Ă ce jeu ? C'est la seule chose que nous n'avons jamais compris." ââEh bien, Ă l'origine, Sora pensait qu'une raison de jouer le jeu, ou mĂȘme un objectif Ă©taient inutiles. ă Prix, argent ou mĂȘme un simple trophĂ©e, ils jouaient Ă un jeu simplement parce qu'ils le voulaient, rien de plus, rien de moins. S'il y avait une occasion de jouer Ă un jeu avec un joueur littĂ©ralement pieux, et qu'ils ne l'ont pas saisie, ils prĂ©fĂ©reraient demander le sens et l'objectif de ne pas jouer. Cependant, ce n'Ă©tait peut-ĂȘtre pas l'opinion qui prĂ©valait. Cette pensĂ©e est devenue plus rĂ©pandue ces derniers jours, jusqu'Ă ce que le Sora vaniteux commence enfin Ă douter. Il s'est rendu compte que Miko avait mis en place l'Ancien Dieu et l'a forcĂ©e Ă jouer le jeu. ââ Dans ce cas, qu'a-t-elle utilisĂ© comme appĂąt pour la piĂ©ger ? La seule chose qu'il ne comprenait pas, c'est pourquoi la raison pour laquelle ils cherchaient un jeu Ă si grande Ă©chelle, cependantââ ".... Je pense que c'est peu probable, mais..." Sora reprend son souffle.ă ââ Mon ami m'a trahi et m'a dit sans vergogne : " MalgrĂ© tout, je crois toujours ", mais qu'est-ce que c'est que ça !? Croyez, mĂȘme si elle m'a fait tant de mal !? Qu'est-ce que croire ? Je n'arrive pas Ă le croire, si vous dites que vous le pouvez, alors prouvez-le avec vos vies !!! Sinon, je deviendrai omniscient et tout-puissant et j'obtiendrai la rĂ©ponse moi-mĂȘmeâââââ !!" Il a mĂȘme mĂ©langĂ© le langage corporel et les gestes des mains, c'Ă©tait une performance fidĂšle Ă la rĂ©alitĂ©.ââă Et ainsi, il a changĂ© de nouveau. â... Ou quelque chose comme ça. Je pense que c'est peu probable, mais Ă©tait-ce vraiment quelque chose comme ça ?" "Hahahaha..... N'est-ce pas ? C'est vraiment une enfant difficile, hein ?" Miko rĂ©pondit avec un rire idiot, alors Sora et Shiro dirigĂšrent un regard glacial vers elle. ââ Non, la question Ă©tait rhĂ©torique, mais Sora comprenait aussi. Le jeu Ă©tait dĂ©jĂ terminĂ©, les souvenirs qui avaient Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s auparavant Ă©taient dĂ©jĂ revenus. D'aprĂšs ces souvenirs, avant le match, elle avait certainement demandĂ© : " Qu'est-ce que croire "? ... Ne sachant pas ce qu'on leur demandait, ils rĂ©pondirent naturellement par : " le doute ". Ils disaient que le doute et la confiance Ă©taient la mĂȘme chose, mais pour une raison quelconque, on leur a demandĂ© de le prouver. Il semble qu'elle avait l'intention d'utiliser le dilemme du prisonnier pour le rĂ©futer. Sora l'a lu et il l'a lui-mĂȘme demandĂ©e : "Comment effacer la Quintessence si le traĂźtre atteint son but ?" ââ En premier lieu, c'Ă©tait un jeu construit sur le principe qu'ils se trahissaient mutuellement. Le dilemme du prisonnier Ă©tait Ă l'origine destinĂ© Ă se moquer d'un geste astucieux, maisââ Qui l'aurait cru. Le vrai motif de l'inspecteur Ă©tait juste de tester la confiance du prisonnier ! Normalement, ce serait impensableââ!! Comme ça, et avec des yeux ressemblant Ă ceux d'un poisson mort, Sora soupire. â... Les adultes sont vraiment des gĂ©nies, rendant le monde si compliquĂ©" "N'est-ce pas ? On ne peut qu'ĂȘtre Ă©tonnĂ©ïœ kuhahahaha !" "Pourquoi riez-vous ?!!! Miko-san, vous faites aussi partie de ceux qui compliquent les choses, non ?" ".... En premier lieu... c'Ă©tait la faute de Miko-san... n'est-ce pas ?" Sora et Shiro ne peuvent s'empĂȘcher de crier, Miko baisse les yeux en se dĂ©prĂ©ciant et rit. ".... C'est exact. Ceux qui compliquent les choses, ce sont les gens ennuyeux et sans espoir comme moi."ă ââ Comme s'il rĂ©pondait Ă ce masochisme, ce lieu sombre grinçait. Et, une fois que ce grincement a rĂ©sonnĂ© une fois, le maĂźtre de l'espace, la squatteuse, s'est balancĂ© une fois. Elle vacillait comme la flamme d'une bougie, elle devenait faible et indistincte. â... Allez, je crois que je te l'ai dĂ©jĂ dit, mais la vraie chose commence maintenant." ââ Comme Sora et Shiro avaient vu les souvenirs de la fille, ils savaient ce qui se passait. Depuis que sa promesse avec Miko avait Ă©tĂ© rompue, elle se reniait elle-mĂȘme Ă nouveau. Ses pouvoirs pieux, limitĂ©s et temporairement libĂ©rĂ©s, se dĂ©composaient sans fin. "La Quintessence qui m'Ă©tait attachĂ©e par les Commencements, est retournĂ©e Ă cet enfant. Cependantââ" A ce rythme, elle est redevenue temporairement inactive... elle serait un sacrifice. Avec cela, Miko les 'menace' calmement d'un sourire tordu : "MĂȘme si c'est nous qui l'avons rendu compliquĂ©, c'est vous qui l'avez libĂ©rĂ© ââ On dirait que ce sera votre dĂ©faiteâȘ" "ââ Je sais que je ne devrais pas dire ça, mais Miko-san, vous avez une trĂšs mauvaise personnalitĂ©..." "Les joueurs devraient avoir de mauvaises personnalitĂ©s, et en plus, je suis une renarde... Toutefoisââ" Mais elle a changĂ© d'attitude. Elle baissa la voix et les yeux, et continua : "J'ai fait une erreur... Mais je ne sais pas ce que j'aurais dĂ» faire, mĂȘme maintenant" Tant que l'Ancien Dieu restait Ă l'intĂ©rieur de Miko, elle ne disparaissait pas. Cependant, en fin de compte, c'Ă©tait simplement parce qu'elle Ă©tait liĂ©e par les Commandements. La fille n'avait aucune conscience, elle n'a obtenu aucune rĂ©ponse, elle n'a mĂȘme rien remarquĂ©.ââ et quand les chaĂźnes des Commandements ont Ă©tĂ© brisĂ©es tout Ă l'heure, c'est arrivĂ©. Les deux ne font qu'un. Cette partie leur ressemblait, pensĂšrent Sora et Shiro.ă Mais il y a aussi une partie qui est dĂ©finitivement diffĂ©rente. "ââ MĂȘme ainsi, je veux sauver cette fille" Avait-elle encore les qualifications pour s'appeler son amie ? Elle ne sait pas, mais Miko dit : "MĂȘme si je lui ai tenu la main, je veux que cette fille puisse choisir de saisir la main de quelqu'un par sa propre volontĂ©. Si je ne sais pas comment faire ça... Si je ne peux pas faire çaââ"ă Et, Ă l'intĂ©rieur de l'espace qui se fissurait enfin, Miko annonça avec dĂ©termination : "ââ Je le ferai quand mĂȘme, mĂȘme si je dois utiliser quelqu'un qui le peut. MĂȘme si je dois impliquer des gens sans lien de parentĂ©." MĂȘme si la main qu'elle a saisie n'Ă©tait pas la sienneââ "Si je ne peux mĂȘme pas jeter un tel entĂȘtement, je ne deviendrai pas une adulte, je ne serai qu'une imbĂ©cileââEh bien, dis ce que tu veux" ââ MĂȘme s'ils la maudissaient, mĂȘme s'ils la mĂ©prisaient, il y avait une chose qu'elle ne voulait pas admettre. Si elle croyait qu'il y avait quelqu'un capable de le faire, alors peu importait ce qu'il pensait. Quand ils ont vu Miko dire ça, Sora et Shiro ont juste fait un sourire ironique. "Dans ce cas, je le dirai autant de fois que nĂ©cessaire : Ne nous sous-estime pas. Ce n'est qu'une tĂąche facile. â â... Pour ne pas avoir abandonnĂ©... cette obstination... je vous donne... mes compliments." ââ Depuis le tout dĂ©but, Sora et Shiro n'avaient absolument aucune intention de laisser mourir l'Ancien Dieu. Il n'y a pas besoin de menacer, et aussi, pas besoin de demander. Ou plutĂŽt.... "C'est vraiment bien qu'un match si facile soit le match final ? C'est tellement dĂ©sorganisĂ©ïœ !" Sora et Shiro soupirĂšrent, stupĂ©faits, tandis qu'ils s'approchaient de la filleââââ === Partie 4 === Ces deux-lĂ Ă©taient trĂšs calmes, mais quand mĂȘme, Miko les a vus partir avec un tout petit peu d'inquiĂ©tude. Est-ce aussi facile qu'ils le pensent ? Pour l'Ancien Dieu, leur condition, leur perception du temps, et mĂȘme leur visualisation du "monde", sont fondamentalement diffĂ©rents par rapport aux "ĂȘtres vivants" comme euxââ Non. Elles sont la dĂ©finition mĂȘme du diffĂ©rent. C'est pourquoi la Miko du passĂ© lointain n'a pas Ă©tĂ© en mesure de donner des rĂ©ponses Ă la jeune fille aux prises avec des doutes. Une promesse compliquĂ©e a Ă©tĂ© Ă©changĂ©e avec des "Commandements" compliquĂ©s. Leurs interactions alors qu'ils Ă©taient liĂ©s par des chaĂźnes n'Ă©taient rien de plus que deux personnes qui allaient dans des directions diffĂ©rentes en se heurtant l'une Ă l'autre, mais cela a donnĂ© naissance Ă une Ă©trange forme de coexistence, une relation compliquĂ©e : L'"amitiĂ©", ou du moins, elle voulait ĂȘtre amie avec la fille, mĂȘme sans quelque chose comme les chaĂźnes des Commandements. Elle veut qu'elle rie, qu'elle pleure et surtout qu'elle s'amuse de son plein grĂ©. Elle briserait ces chaĂźnes juste pour ça. Elle les casserait juste pour le plaisir de faire ça. ââPour en arriver lĂ , elle a dĂ» faire beaucoup de choses compliquĂ©es. MĂȘme maintenant, Miko ne peut pas penser Ă ce qu'elle pourrait faire aprĂšs avoir brisĂ© ces chaĂźnes. En ce moment, son amie disparaĂźt et pleure d'angoisse, mais elle ne peut la surveiller qu'en se rongeant les ongles et en serrant les poings. Depuis plus d'un demi-siĂšcle, elle a pariĂ© sa vie d'innombrables fois, et a traversĂ© de multiples scĂšnes de carnage, de plus : ââElle Ă©tait convaincue que ce serait le plus gros, ou peut-ĂȘtre le dernier pari de sa vie. Sora et Shiro avaient aussi tout pariĂ©, et Miko les regardait dans le dos comme si elle priait. ".... Uhmmm. Qu'est-ce qu'un Dieuââ Que suis-je ? Vraiment ? Eh bien, pour dire les choses simplementââ" Lentement, Sora soupira et s'accroupit juste Ă cĂŽtĂ© de la fille. "Pourquoi suis-je nĂ© ? Pourquoi est-ce que je vis ? ... '''PFFT'''ââ !!! â D'une expression sĂ©rieuse, soudain, il Ă©clata de rire magnifiquement. Il pleurait mĂȘme et tenait son ventre en riant, mais il a continuĂ© : "Que serait une telle personne !? Elle ne pourrait ĂȘtre qu'un "idiot de classe divine", bien sĂ»r !!" Miko soupira en entendant cela. ââ'Ai-je Ă©tĂ© peut-ĂȘtre trop hĂątif ? Elle pensa en regardant dans le vide avec des yeux froids. "De quoi est remplie ta tĂȘte ? De la confiture !? Est-il aussi fait de blĂ© et de haricots ? MĂȘme le pain a plus d'Ă©nergie cinĂ©tique, tu es d'accord avec ça ? N'est-il pas Ă©vident que si vous aviez abordĂ© la question sous un angle diffĂ©rent, vous auriez Ă©tĂ© des centaines de fois plus animĂ© ?" Et, mĂȘme maintenant, on pouvait presque voir Sora la montrer du doigt et se moquer d'elle. La jeune fille trembla un peu, et en mĂȘme temps, les fissures de l'espace se rĂ©pandirent. ââCet espace sombre, petit et noir s'est brisĂ©ââ === Partie 5 === ââĂtait-elle devenue incapable de maintenir mĂȘme ce petit et sombre espace ? Sora et Shiro, Miko, et le dieu autoproclamĂ© qui Ă©tait sur le point de disparaĂźtre mĂȘme maintenant, ont laissĂ© derriĂšre eux l'espace sombre et brisĂ©, et sont rĂ©apparus dans le ciel. Ils Ă©taient maintenant en chute libre. Cependant, Sora et Shiro se sont juste tenus la main, ont regardĂ© les piĂšces d'Ă©checs gĂ©antes Ă l'horizon, et ont souri largement. ââ Le monde au sommet d'une planche. Le monde oĂč les "Dix Commandements" existent. OĂč une personne scandaleuse a fait un "coup d'ouverture", un monde oĂč tout se dĂ©cide par le jeu. C'est vrai, c'Ă©tait le mĂȘme paysage que le jour oĂč ils sont venus ici ââ "Quoi, tu t'es fĂąchĂ© !? Heeey, tu t'es fĂąchĂ© !? Tu fais une crise ? hyahahaïœ !" ".... Nii, on dirait que... tu intimides... une petite fille" Sora et Shiro essayaient d'ignorer le fait qu'ils faisaient un incroyable saut Ă l'Ă©lastique sans fil avec calme et sang-froid. Ils ont continuĂ© Ă appliquer l'un des principes fondamentaux du jeu : une attaque mentale. "ââ ĂȘtre, silencieux..." "Whaaaaaaaa !"? DĂ©solĂ©, je ne vous entends pas !? Le vent est trop fort !"ă "Je te dis de te taire !!" Cria t'elle. Elle a fini par se serrer la tĂȘte dans ses bras, se couvrir les oreilles et verser ses larmes. "Haah !? AprĂšs avoir rĂ©pondu Ă votre question, vous me dites de me taire !? C'est les sauts d'humeur d'une fille ? Vous ĂȘtes le ciel d'automne ?" Sora continue de frapper son ennemi abattu, et la fille crie en retour ââ Non. Son visage semblait juste comme si elle tremblait et criait. Elle a regardĂ© Sora et Shiro avec ce visage. âââââ Qu'est-ce que c'est que ça ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Pourquoi est-ce que je dois passer par lĂ ? RĂ©pondez-moi. Si tu n'as pas envie de rĂ©pondre, laisse-moi au moins dormir. ..."Elle ressemble exactement Ă Jibril" Pensait Sora, et elle a fait un sourire amer involontairement. On dirait que les races mieux classĂ©es ââ mĂȘme les Ancien Dieu ont leurs propres problĂšmes. Est-ce parce qu'ils sont trop grands ? Ou peut-ĂȘtre parce qu'ils en ont trop vu et trop remarquĂ© ? Comme prĂ©vu, c'est juste quelque chose que la race la moins bien classĂ©e ne peut pas comprendre : Quels soucis peuvent avoir ceux qui sont au ciel ? Mais vraiment, dans ce cas... ce concept Ă©tait tellement gĂ©niale ââ ââ qu'il est devenu une enfant dĂ©sespĂ©rĂ©e et en pleurs de la race la moins bien classĂ©e !!!! "HĂ© !! Tu Ă©tais si intelligente que tu es redevenue idiote, ma fille !!!!" "Tais-toi ! Tais-toi ! Tais-toi ! Tais-toi ââ Silence..." ââ Un concept qui a gagnĂ© la conscience de soi, est-ce un Dieuââun Ancien Dieu ? Si le concept de doute prenait conscience de soi, douterait-il de tout ? Depuis que sa Quintessence lui a fait faire cela, n'avait-elle pas d'autre choix que de continuer Ă douter ? Jusqu'Ă ce qu'Ă la fin, elle a doutĂ© d'elle-mĂȘme, et qu'elle se soit niĂ©e ? ââ Je ne comprends vraiment pas du tout ça !!! ââ "Qu'est-ce que tu es !? MĂȘme si c'est si bĂȘte que je te rĂ©pondrai quand mĂȘme, alors Ă©coute bien !"!" Pourquoi Miko et cette fille sont devenues si sĂ©rieuses pour une chose aussi stupide ? Pourquoi ne comprennent-ils pas quelque chose de si simple ? c'est ce que Sora essayait de comprendre du fond du cĆur. Cette fille est un dieu qui ne peut que douter de tout ? ââ Il n'y a pas moyen que ce soit vrai !!! "Au moins, tu n'es pas la dĂ©esse du doute, je t'assure !!" Lorsqu'ils l'entendirent nier une prĂ©misse aussi importante, la dĂ©esse autoproclamĂ©e du doute et Miko ouvrirent les yeux comme s'ils demandaient des preuves, mais ils ne reçurent que le rire de Sora. Preuve. Une preuve qu'ils disent ? Ă quel point ils voulaient le faire rire. ââ Pourquoi pensent-ils qu'une telle chose est nĂ©cessaire ? "Si vous doutez vraiment de tout, alors pourquoi cherchez-vous des rĂ©ponses ?" ââââââââââ ââ Si elle demande quelque chose, alors.... elle croit que "Il y a une rĂ©ponse". Si elle doutait vraiment de tout, elle ne pourrait mĂȘme pas demander. "Si vous doutez de tout, alors la premiĂšre chose dont vous doutez normalement est : Suis-je vraiment la dĂ©esse du doute ?" Tu crois que s'il y a des preuves ? Mais oĂč est la preuve de cette preuve ? Tu crois que s'il y a une preuve de cette preuve ? Mais oĂč est la preuve de la preuve de la preuve de la preuve ? ââ Cela devient une rĂ©gression infinie, mais il n'y a pas de rĂ©ponse possible. Disons qu'il y a vraiment un dieu qui doute de tout. Mais que ce soit pour l'amour de la fille, ou mĂȘme pour l'amour de tout, en disant que ce dieu est la fille faible devant leurs yeux.... "Ce dieu ferait-il vraiment une telle tĂȘte ? Est-ce qu'ils se blesseraient, pleureraient, se fĂącheraient et crieraient ?" "âââââ, ah... hic" ââ Se faire dire cela l'a laissĂ©e perplexe et l'a fait pleurer. S'ils lui disaient de reconnaĂźtre qu'elle n'Ă©tait qu'une fille, elle n'attendrait qu'une occasion de dire : " Tu te fous de moi ? Je vois. Il semble qu'elle ait Ă©tĂ© la premiĂšre Ă avoir un "Coeur" dans ce monde. Puisqu'elle Ă©tait seule, elle ne pouvait pas vĂ©rifier cela avec quelqu'un d'autre, elle ne pouvait pas s'en rendre compte non plus. Disons que son "Coeur" est nĂ© de son doute et de sa curiositĂ©. Mais dans ce cas, douter de tout ne donnerait pas naissance Ă un cĆur, ce ne serait pas nĂ©cessaire non plus, cependant ! "ââââââ Dans ce cas... Que suis-je ?..." Dit la jeune fille Ă©phĂ©mĂšre d'une voix triste. Elle Ă©tait sur le point de disparaĂźtre, comme un mirage. Tendant la main, tout son corps, avec des yeux comme dans le passĂ©, Sora et Shiro lui demandĂšrent : "... Maintenant que je doute mĂȘme d'ĂȘtre la dĂ©esse du doute... alorsââ" C'est vrai, si mĂȘme sa plus petite dĂ©finition Ă©tait fausse, alors : Que devrait-elle croireââNon. Comment devrait-elle vivreââNon. Tout simplement, que devrait-elle faire ? La fille a tout remis en question. Sora serre la main qui tenait celle de Shiro une fois de plus. ââIl essayait d'ignorer le vent qui le frappait, et le sol qui approchait, aussi fort qu'il le pouvait. Il doit rĂ©pondre. RĂ©pondez Ă la fille qui cherche ce qu'elle cherchait elle-mĂȘme dans le passĂ©. Donc, ce que Sora a commencĂ© Ă raconter Ă©tait quelque chose comme un conte de fĂ©es, mais ne vous y trompez pas, c'Ă©tait une histoire vraie : "Il y a longtempsââ en fait, pour vous, c'Ă©tait trĂšs rĂ©cemment. A un certain endroit, il y avait un idiot super boiteux..." ââ Et c'Ă©tait vraiment un idiot. Cet idiot ne semblait pas savoir comment vivre. Il pensait que ça aurait Ă©tĂ© bien s'il avait vĂ©cu comme les autres le voulaient. C'Ă©tait une façon de penser idiote, ça aurait Ă©tĂ© mieux s'il n'avait pensĂ© Ă rien du tout. "Cet idiot a dĂ©cidĂ© qu'il n'Ă©tait qu'une marionnette, et il est vraiment devenu une marionnette sans le remarquer." Il n'a pas eu une fin heureuse, et ce n'Ă©tait pas une histoire intĂ©ressante non plus. C'Ă©tait l'un des cĂŽtĂ©s de la mĂ©daille... Sora continue : "Il y a longtemps ââ et c'Ă©tait en fait il y a longtemps. Quelque part, il y avait un idiot super cool" ââ Et c'Ă©tait vraiment un idiot. Cet idiot semblait insatisfait de vivre dans le dĂ©sespoir de la Grande Guerre. Il pensait pouvoir crĂ©er un monde dans lequel il voudrait vivre. Il allait un peu trop loin, c'Ă©tait une façon de penser idiote. ă "Cet idiot a dĂ©cidĂ© que le monde n'Ă©tait qu'un jeu, et le monde est vraiment devenu un jeu avant qu'on ne le remarque." Et ils vĂ©curent heureux pour toujours. Cependant, cette histoire n'est pas encore terminĂ©e. C'est parce que : "Ces deux idiots Ă©taient tous les deux idiots aprĂšs tout. Tous les deux ont fait une erreur " Le premier Ă©tait trop faible. Ce dernier Ă©tait trop fort. Ce sont les raisons pour lesquelles ils ont fait leurs propres erreurs. Ils ont tous les deux Ă©chouĂ© et ont regrettĂ©. "ââ C'est pourquoi, Ă la fin, ils Ă©taient tous les deux boiteux. Ils ont dĂ©cidĂ© dans leur cĆur que la prochaine fois, ils ne feraient pas d'erreur." Probablement. Sora ajouta dans sa tĂȘte, et fit un sourire amer. C'est quelque chose qu'il a appris rĂ©cemment. Sora pense Ă ceux qui ne pouvaient pas penser comme les autres. "... N-Nii... Je sais que tu essaies d'avoir l'air cool... mais, nous sommes dĂ©jĂ ..." dit Shiro en la pointant vers le bas avec un doigt tremblant. ââ Sora a criĂ©, avalĂ© et dit : "D'accord, j'arrĂȘte d'essayer d'avoir l'air cool !"? dit-il d'une voix tremblante, paniquant. Soupir, c'Ă©tait l'image mĂȘme du manque de fraĂźcheur. Il n'arrĂȘtait pas de parler pour accĂ©lĂ©rer la conclusion. â Reconnais que tu es un idiot ! Que tu ne comprends rien !" ââEn en tout cas, si elle ne comprend rien, "Tu ne peux que tĂątonner dĂ©sespĂ©rĂ©ment !!! Peu importe ce que vous pensez, vous ne pouvez trouver les rĂ©ponses que pour demain au plus tard ! Vous ĂȘtes si incompĂ©tente ! Mais vous ne devriez pas vous soucier de ce que pensent les autres ! ââ N'est-ce pas bien ?" ââ Si elle ne comprend rien quoi qu'il arrive, "Disons ça haut et fort : tu n'es pas cool du tout !" Il Ă©tait sĂ»r que c'Ă©tait comme ça. MĂȘme si c'Ă©tait juste son opinion, ou quelque chose qu'il a dĂ©cidĂ©, ça irait. S'il se rendait compte qu'il avait tort, s'il avalait ses paroles et se rĂ©tractait, ce qu'il disait serait bien. Ah, il fut un temps oĂč il avait l'habitude de dire des choses aussi idiotes !!! Peu importe ce que vous avez Ă faire, mĂȘme si cela vous embarrasse, jetez votre fiertĂ© ! ââ Et si je continuais Ă dire ça pour l'Ă©ternitĂ© ? Si vous n'aimez pas ââ c'est tout. C'est ça le truc. Si vous pensiez que la planĂšte Ă©tait plate, mais qu'elle Ă©tait ronde, ce qui vous gĂȘnait, essayez de la rendre plate une fois de plus. Ce ne serait pas si mal, n'est-ce pas !? AprĂšs tout, il y avait un gars qui a changĂ© le monde en un jeu, ça semble possible !!!ă "Eh bien, le temps est presque Ă©coulĂ© ! Alors rĂ©pondons, d'accord ?" Les dents qui claquent, le visage serrĂ©, la main dans la main, Sora et Shiroââ ââ Question. Qu'est-ce que je suis ? "ââ FINALEMENT, TOUT REDEVIENS COMME AVANT!!" Comme comment les doutes se transforment en croyances, et la confiance devient doute. Ou comment la trahison se termine par la coopĂ©ration, et la coopĂ©ration donne naissance Ă la rĂ©bellion. Ou comment les forts battent les faibles. Ou comment il y a de l'intelligence et de la folie. C'est comme si tout contenait deux concepts opposĂ©s. MĂȘme pour les antonymes comme le blanc et le noir, on ne peut sĂ©parer les choses que dans le gris le plus proche, selon les circonstances ! MĂȘme pour un dieu, si c'Ă©tait trop... Ce serait comme si vous aviez fait pleurer un humain.... "Peu importe ce que vous pourriez ĂȘtre ! Si vous revenez en arriĂšre, c'est l'inverse qui se produit !" dirent Sora et Shiro, se tenant la main, et tendant leur autre main vers les yeux qui cherchaient ce qu'ils cherchaient, Blanc, autrefois. ââ Elle Ă©tait si sage qu'elle est devenue stupide, elle est devenue vide Ă cause de l'isolement... cette fille n'avait mĂȘme pas de nom. Et maintenant, elle n'Ă©tait mĂȘme pas certaine d'ĂȘtre la dĂ©esse du doute, la fille remettait en question sa propre Quintessence. MalgrĂ© cela, la jeune fille demande et supplie pour une rĂ©ponse, elle utilisait ces deux concepts opposĂ©sââ [[File:NGNL V08 - P283.jpg|thumb]] "Si vous prenez ces mains, vous n'ĂȘtes que la dĂ©esse solitaire de la sagesse <ref>La dĂ©esse de èȘæŻ se lit comme [https://fr.wikipedia.org/wiki/Omoikane omoikane]. Sa nouvelle Quintessence est un mot Ă 3 couches. Tout d'abord èȘæŻ peut ĂȘtre lu comme 'kogi', donc c'est un homophone de çç, 'Doute', son ancienne Quintessence, donc on pourrait dire qu'elle est toujours la dĂ©esse du doute. Suivent les kanjis individuels, èȘ=fiertĂ©, et æŻ=jeux, (Tet est le dieu des éæŻ) pour qu'on puisse dire qu'elle est la dĂ©esse de la fiertĂ© et du jeu, ou peut-ĂȘtre de la fiertĂ© des joueurs. Le dernier est le furigana, omoikane est un dieu shintoĂŻste de la sagesse, omoikane signifie aussi penser Ă beaucoup de choses en mĂȘme temps. Je vais utiliser omoikane comme sens principal, puisqu'il semble que c'est ce qui a Ă©tĂ© dit ici. Fait amusant, si quelqu'un me demandait quelle Ă©tait la chose la plus difficile que j'aie jamais eue Ă traduire, je lui indiquerais immĂ©diatement ce seul mot.</ref> : ââ" "....'Horou'... ce serait... notre rĂ©ponse" Ils lui ont donnĂ© un nom "Creux" comme le leur. Ils ont rĂ©pondu Ă la question par une autre question. ââQuestion. Qu'est-ce que je suis ? "Si tu rejoues avec nous, tu seras la beautĂ© de classe divine, la gameuse dĂ©butante pour qui j'ai de grandes attentes, Horou !" ".... Si tu redemande demain... nous te rĂ©pondrons que tu avais encore tort... que tu es la joueuse, Horou" ââRĂ©ponse. Qu'est-ce que tu veux ĂȘtre ? La jeune fille hĂ©sita, et prit quelques secondes pour rĂ©flĂ©chir. Comme si elle avait peur, et mĂȘme si elle Ă©tait un dieu, comme si elle priait, elle tendait lentement et doucement sa main qui disparaissait. La filleââNon. L'Ancien DieuââNon. "âââââ Horou..........." Dit Horou, etââ âââââŠâŠâŠâŠă === Partie 6 === ââ Et donc, Miko et la fille.... Non, Horou. La jeune fille s'est appelĂ©e ainsi et est tombĂ©e sur une plate-forme rocheuse qui a Ă©tĂ© construite Ă la hĂąte en plein vol. Elle Ă©tait comme un mirage, mais maintenant, elle avait aussi une substance solide. ".... Que dites-vous de ça.... ? Shiro. Il semble que nous pouvons conclure que votre frĂšre est toujours en vie." "... N-non... objection... hic... hic..." Elle se tourna vers Sora et Shiro. Ils sont tombĂ©s prostrĂ©s sur la plate-forme rocheuse, se serrant l'un contre l'autre, et quand ils ont confirmĂ© qu'ils Ă©taient vivants, ils ont pleurĂ©. Horou s'approchait d'eux en silence. Pendant ce temps, la plate-forme rocheuse qu'elle avait faite s'effondrait en descendant progressivement. Depuis qu'elle a choisi de s'appeler Horou, sa nĂ©gation de soi s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e. MalgrĂ© tout, Miko savait que sa Quintessence est un concept, une accumulation de la puissance d'une idĂ©eââ ".... Peu importe combien de fois vous proposez l'"hypothĂšse".... Horou doute encore maintenant." Elle baissa la tĂȘte, comme si elle avait peur. Elle sait pourquoi elle est encore Ă©phĂ©mĂšre. Son inactivitĂ© temporaire venait de s'arrĂȘter, mais la divinitĂ© de Horou Ă©tait tombĂ©e en dessous du niveau le plus bas possible. Oubliez le pouvoir de crĂ©er une terre qui a montĂ© en spirale jusqu'aux cieux, maintenant elle n'a mĂȘme plus le pouvoir d'entretenir cette seule plate-forme rocheuse. Qui plus estââ ".... MĂȘme toi... mĂȘme tes paroles.... J'en doute encore..." ââ C'est vrai, mĂȘme si c'est comme le dit Sora, et que tout est retournĂ© Ă ses contraires, cela signifie simplement qu'il aurait les deux qualitĂ©s, et les deux sens. Pour douter, il faut croire, la force englobe la faiblesse, la sagesse coexiste avec la folie. Que vous ayez appelĂ© la Quintessence de Horou "Doute", ou "DĂ©sir" <ref>è«ćž n'est pas un vrai mot, mais plutĂŽt un homophone de kogi.</ref>, la nature serait la mĂȘmeââ C'est parce qu'elle le dĂ©sirait, c'est l'hypothĂšse qu'elle a choisie : Tant qu'elle est la dĂ©esse de la sagesse qui divertit chaque pensĂ©e, elle divertirait chaque pensĂ©e, mĂȘme ces mots. C'est la plus faible des Anciens Dieux. Elle ne peut tirer aucune conclusion, si faire des hypothĂšses Ă©tait sa limite, alors.... Horou baissait les yeux et dit : "MĂȘme ainsi, y avait-il un sens Ă prendre la main d'Horou, mĂȘme maintenant !"? '''"Ouiiiiiiii ! Je l'ai enfin pris, un tir Ă angle bas !"''' ... C'Ă©tait une question sĂ©rieuse, mais comme prĂ©vu, elle a Ă©tĂ© interrompue par Sora, qui est soupçonnĂ©e d'avoir une maladie qui le tuerait s'il Ă©tait sĂ©rieux. Il s'est levĂ© Ă une vitesse incroyable et a pris une photo du bas Ă droite de Horou, "J'attendais l'occasion parfaite ! Quel genre de paradis Ă©tait cachĂ© Ă l'intĂ©rieur de cette fente dans vos vĂȘtements Ă la taille.... J'ai Ă©tĂ© tellement concentrĂ© lĂ -dessus, que je n'ai pas pu dormir ces 42 derniers jours, mais maintenant, je peux enfin dormir..." ââIl visait cet objectif depuis le dĂ©but du jeu, alors qu'y avait-il sur la photo ? Avec un sourire bĂ©at, Sora tient son nez.ââ et comme ça, il ferme les yeux comme s'il allait dormir pour toujours. ".... Nii... ce n'est pas seulement... 18+... c'est du matĂ©riel interdit." "Hm, ça ne te ressemble pas, ma soeur ! Quelle loi interdit l'image d'une fille de plusieurs dizaines de milliers et de centaines de millions d'annĂ©es ?" ".... C'est contre les lois sur les dĂ©lits.... interdisant les photos d'observation... c'est une violation de son droit Ă l'image de soi..." "Ahahahaha, c'est naĂŻf, trĂšs naĂŻf ma soeur !" Il Ă©tait mourant il y a quelques instants, qu'est-il arrivĂ© à ça ? Sora crie exagĂ©rĂ©ment : "Ce sont toutes des lois humaines. Ils ne s'appliquent qu'Ă la race humaine ! Par consĂ©quentâââ !?" â... ! Ils ne... s'appliquent pas Ă ... un dieu... ?" ââExactement. Shiro rejoint Sora alors qu'il flotte vers Horou, etââ ............. â........... Toi. Es-tu.... vraiment... humain !?" Sora tapotait la tĂȘte de Horou et Shiro frottait les joues avec elleââ â............. DĂ©signation : Sora, DĂ©signation : Shiro" "Oui. Qu'est-ce que c'est ! Aussi la 'dĂ©signation' n'est pas nĂ©cessaire !" Sa voix a clairement indiquĂ© qu'il n'avait pas l'intention de rĂ©pondre jusqu'Ă ce qu'elle les appelle par leur nom, "Horou est toujours un Ancien Dieu. Tu te souviens ? ... Alors rĂ©pondez Ă ma questionââ" Elle ne sait pas comment rĂ©agir. Du moins, c'Ă©tait censĂ© ĂȘtre le cas, mais Horou avait le visage rouge de betterave embarrassĂ© quand ils se tournaient vers elle, "ââ Ne fais pas cette tĂȘte. Ce n'Ă©tait pas dĂ©nuĂ© de sens." â... Tant que.... Horou... n'arrĂȘte pas de s'appeler.... Horou... tout ira bien" Creux. VideââNon, peu importe la quantitĂ© que vous lui avez donnĂ©eââ "Nous avons partagĂ© notre fiertĂ© avec vous. PlutĂŽt que de s'inquiĂ©ter pour çaââ" "... Tu devrais t'inquiĂ©ter... de la fois oĂč... tu as Ă©tĂ© gĂȘnĂ©... Ă cause de nos noms..." Ont ils dit tous les deux, avec un sourire enfantin. A-t-elle finalement compris, ou plutĂŽt supposĂ©, qu'ils la provoquaient ? "ââ Exceed rang 16ââLa race la moins bien classĂ©e" Horou elle-mĂȘme ne s'en rendait sĂ»rement pas compte, mais elle avait un visage trĂšs vexĂ©. Elle s'en est libĂ©rĂ©e, "Ce n'est rien de plus qu'une hypothĂšse tirĂ©e d'une analogie, une hypothĂšse qui pourrait ĂȘtre dĂ©mentie demain, maisââ ", Dit Horou, ou peut-ĂȘtre, audacieusement dĂ©clarĂ©. Si elle Ă©mettait l'hypothĂšse que les prĂ©tentions de Sora... Pour Miko, on aurait dit qu'elle n'Ă©tait pas contente que le couple lui sourie, mais.., "HypothĂšse : La race la mieux classĂ©eââtranscendante reviendra aussi, donc, la prochaine fois, Horou gagnera contre vous, la race la moins bien classĂ©e." DĂ©clara Horou, mais Sora et Shiro avaient des sourires satisfaits. â... Venez nous chercher.... nous acceptons votre dĂ©fi" "Eh bien, faite de votre mieux. Nous rĂ©pondrons Ă autant de questions et de dĂ©fis que vous voulezâȘ" C'est trĂšs bien. Elle avait un visage digne de celui avec qui ils partageaient leur nom. Sora et Shiro ont bravement fait demi-tourââ ââCependant. Holou saisit fermement Sora par la manche. "Tu disais la vĂ©ritĂ©, n'est-ce pas ? Dans la caseââ" Quand il se retourna pour regarder les yeux Ă©blouissants de Horou, il eu une mauvaise prĂ©monitionââ ââ Un parchemin assez grand pour couvrir le ciel Ă©tait dĂ©ployĂ©. Il s'est rendu compte qu'il s'agissait des doutes qu'elle n'avait cessĂ© d'exprimer pour qui sait combien de millions d'annĂ©esââ "Tu vas rĂ©pondre Ă absolument toutes mes questions." Quand il a Ă©tĂ© percĂ© de ce regard plein d'espoir, Sora.... "Laisse-moi au moins y rĂ©pondre une par une..." === Partie 7 === Et, aprĂšs quelques dizaines de minutes. Seul Miko a remarquĂ© que la plate-forme rocheuse descendante s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e.ââ "ââ Je. Ranger. Raconte. Vous ! Horou est Horou ! Quel est le problĂšme avec ça ?!" "Il y a un problĂšme. Laisse-moi te demander : Quelle est la dĂ©finition de moi, qui s'appelle Horou ?" "Vous ne vous appelles pas Horou en ce moment ?" "Non, non. J'ai juste supposĂ© que celui que tu appelles Horou est Horou. La dĂ©finition de "moi" est toujours la mĂȘme.ââ" "Celle dont j'ai vu les yeux ! TouchĂ© ! Ă qui j'ai parlĂ© ! Celle Ă qui je suis super reconnaissant de m'avoir laissĂ© prendre cette merveilleuse photo ! Cette personne, en d'autres termes, vous ! Horou ! Des objections !?" "Objection. Les 'yeux' que tu as vus, le 'corps' que tu as touchĂ©, etââ" Annonça Horou, sans rater un seul battement, qu'il s'agissait de choses extrĂȘmement importantes. "Les rĂ©gions infĂ©rieures du corps enfantin que tu as photographiĂ©es si heureusement ââ Ils sont tous en dehors du champ de cette dĂ©finition." "ââ Maintenant tu m'as fait croire que je ne suis qu'un connard de criminel..." Il veut dire que ce n'Ă©tait pas comme ça, mais... Il ne peut pas trouver d'excuses pour cette accusation inesthĂ©tique de lolicon pour l'instant. C'est ce qu'a pensĂ© Miko en regardant Sora et Horou dans l'impasse d'une dispute avec des yeux lointains. Ăa devrait ĂȘtre ça. La vraie forme de Horou n'est pas cette apparence fĂ©minine, aprĂšs tout. "Je suis la quintessence de Horou" "................eh. Tu veux dire... cette forme que tu as toujours utilisĂ©e ?" "ââNon. Ce n'est pas exact non plus. Ce que tu voyais comme une forme Ă©tait simplement une image de ma divinitĂ© que tu pouvais comprendre. En premier lieu, les Anciens Dieux n'ont pas de vrai corps physique. Cette "marionnette" n'est rien de plus qu'une image virtuelle utilisĂ©e pour communiquer ma volontĂ©ââ" '''"OK, C'EST TROP GĂANT ~â„ HYAH !!!"''' â........ Tu ? Tu, tu. Pourquoi la phrase d'Horou a Ă©tĂ© coupĂ© ?" "Alors, vous avez Ă©tĂ© coupĂ© ! Vous l'avez admis, n'est-ce pas !? Dans ce cas, ceci et cela sont Horou, donc pas d'objections, d'accord ?" âââââSoupire. Comme elle avait l'air d'avoir remarquĂ© quelque chose, Horou marmonna pendant un moment, alors Miko pensa que c'Ă©tait sa chance. Elle devrait s'enfuir, elle s'est lentement Ă©loignĂ©e de Sora. Miko regarde autour d'elle sans but, et fit un sourire amer. ââDans le passĂ©, il y avait une certaine renarde... qui a fait une grosse erreur. DĂ©esse du doute, elle est nĂ©e pour douter de tout et poser des questions pour l'Ă©ternitĂ©. Sa premiĂšre amie... voulait une base pour la soutenir dans ses doutes. Le renard a eu ce malentendu. SĂ©rieusement, c'Ă©tait l'Ă©chec d'une amie. Ce qu'elle voulait vraiment, c'Ă©tait simplement ĂȘtre capable de croire, quelque chose en quoi croire ââ ââ Quelqu'un s'est approchĂ© de Miko, et a murmurĂ© : "Alors, ce serait notre victoire, n'est-ce pas, Miko-san ?" Ils ont mis fin Ă l'abnĂ©gation d'Horou et l'ont rendue indĂ©pendante. Il a brisĂ© le piĂšge de Miko. "Kaka ! Tu me sous-estimes, les adultes ont leur propre façon de gagner, mon enfant" rĂ©pond Miko avec un sourire. C'est vrai, c'Ă©tait une adulte. Elle n'a pas pu s'empĂȘcher d'en devenir une, alors Miko sourit amĂšrement. Le groupe ennuyeux qui rend le monde compliquĂ©, le groupe qui a abandonnĂ© beaucoup de choses. Cependant, "... Si c'est toi, tu pourrais faire quelque chose que je ne pourrais pas faire.ââ" C'est vrai, pour libĂ©rer Horou, elle a pariĂ© sa propre vie, c'Ă©tait le plus gros pari de sa vie, et elle l'a gagnĂ©. "Tout d'abord, je parie sur ma propre dĂ©faite... Peu importe la façon dont tu la vois, c'est ma victoire, okâȘ" Elle a essayĂ© de trouver des excuses, mais, "... Si Miko-san... parie sur... la sienne, dĂ©faite" "Alors c'Ă©tait la perte de Miko. C'est donc notre victoire" â..............?â Dirent Sora et Shiro avec un sourire significatif, tandis qu'ils agitaient les mains avec dĂ©dain. Ils atteindraient bientĂŽt le sol, alors Sora et Shiro se tournent vers le bord de la plate-forme de pierre, tandis que Miko les regarde d'un air intriguĂ©e. "MĂ©dium, mĂ©dium !" Horou utilisait son pinceau d'Ă©criture, quand elle a soudainement criĂ©, et a couru vers Miko. "Horou est Horou ! Tu as des objections ?" ........................ "C'est quoi cette tĂȘte !? Tu ne m'as pas comprise !?" Horou Ă©tait comme un philosophe dont la grande dĂ©couverte n'a pas Ă©tĂ© comprise par les masses. ââCependant, ce n'Ă©tait pas ça. "Tu peux dire que tant qu'il y a un observateur qui me dĂ©finit, qui me reconnaissent et m'appellent Horou, j'ai une preuve provisoire que celui qu'on appelle Horou existe. Par consĂ©quent, Horou peut s'appeler Horou ! Miko Ă©tait stupĂ©faite. Quand Holou est arrivĂ© en courant vers elle, elle a pris sa main sans hĂ©sitation. ââ Tu m'as pardonnĂ©e ? La main que tu prends de ta propre volontĂ© est peut-elle ĂȘtre la mienne ? En fin de compte, je n'ai rien pu faire, je n'ai pas les qualifications. pensa Miko. ââ'Il y a quelque chose que je veux dire avant que vous commenciez Ă penser aux dĂ©tails mineurs'ââ "... Je t'ai trompĂ©... peux-tu me pardonner ?..." "Je ne peux pas te pardonner" rĂ©pondit-elle instantanĂ©ment, et pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©. Miko baissa les yeux un instant, par contreââ "Depuis que Horou n'a toujours pas Ă©tĂ© capable d'Ă©mettre des hypothĂšses sur ce que signifie pardonner" [[File:NGNL V08 - P294.jpg|thumb]] "Mais c'est comme la dit la mĂ©dium, depuis que vous avez trompĂ© Horou, la conclusion et la fin ont changĂ© avec Horou." Horou acquiesce plusieurs fois, elle repensait Ă ces choses, comme si elle voulait confirmer quelque chose, "ââ Et il semble que ce ne soit pas un changement incroyablement dĂ©sagrĂ©able ", a-t-elle dit. MĂȘme elle ne s'en rend probablement pas compte, mais elle souriait.ââ ââ Et avec un petit mouvement, il disparu. L'endroit oĂč la plate-forme rocheuse Ă©tait descendue Ă©tait les jardins de Miyashiro. Steph, Jibril et le sourire d'Izuna sont venus les rencontrer.... Ils ont regardĂ© les visages d'Horou, Miko, Sora et Shiro dans l'ordre, "Bienvenue Ă la maisonâest-ce que c'Ă©tait ?" ââDit Steph, avec le sourire le plus radieux, Sora et Shiro rĂ©pondent avec le pouce levĂ©, "HĂ©, Steph.... dĂ©solĂ© de te saluer avec de mauvaises nouvelles si tĂŽt mais...." "... au... revoir... Steph..." La fatigue, la tension, la faim et diverses autres choses les faisaient perdre conscience Ă ce moment-lĂ et lĂ . <noinclude> == RĂ©fĂ©rences == <references /> <br /><br /> {| border="1" cellpadding="5" cellspacing="0" style="margin: 1em 1em 1em 0; background: #f9f9f9; border: 1px #aaaaaa solid; padding: 0.2em; border-collapse: collapse;" |- | Revenir aux [[No_Game_No_Life_:_Tome_8_Chapitre_3|Chapitre 3]] | Retourner au [[No_Game_No_Life_-_Français|Sommaire]] | Passer au [[No_Game_No_Life_:_Tome_8_Ăpilogue|Ăpilogue]] |- |} </noinclude>
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