Difference between revisions of "Date A Live:Tome 5 Chapitre 3"

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« … N’est-ce pas un peu trop tôt pour que tu viennes me rendre une visite nocturne ? »
 
« … N’est-ce pas un peu trop tôt pour que tu viennes me rendre une visite nocturne ? »
 
   
 
=== Partie 2 ===
 
=== Partie 2 ===
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« Kuku… vous autres êtres humains inférieurs. Pensez au privilège de vous trouver dans la même pièce que moi. Il serait bon que vous graviez mon nom dans vos cœurs. Le nom de la fille de la tempête, Yamai Kaguya. »
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La fille qui était venue dans la chambre 40, la chambre de Tohka et des autres filles, se tenait actuellement assise sur la table et présentait ces salutations arrogantes.
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Même si elle était extrêmement impolie, état probablement dû à sa voix aigüe et à son visage fier, son dédain n’était pas oppressant. Elle dégageait une sensation agréable comme un petit enfant qui imiterait son personnage préféré.
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« Umu, soyons amies. Enchanté de vous connaître ! »
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<nowiki>*</nowiki>Yup**yup*, Tohka acquiesça tout en croisant les bras. Le groupe composé de Ai, Mai et de Mii, toutes trois assises derrière Tohka, sourirent en même temps, comme pour s’harmoniser avec cette dernière.
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Lorsque Reine avait subitement dit : « Gardez cette fille avec vous toute la nuit », les trois étaient restées choquées, mais, fondamentalement, puisqu’elles aimaient toutes ce qui est mignon et amusant, elles avaient immédiatement approuvé. *Kyaaa !* Elles affichèrent des visages souriants, comme si ça les rendait heureuses, et elles commencèrent à toucher du doigt les joues de Kaguya et à tapoter sa tête.
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« Ahhh, ohhh, kawaaaaaiiii. Elle est tellement adorable ! »
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« Ses cheveux sont si soyeux. Ses joues sont molles. »
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« Est-ce que tu aimes les choses sucrées ? Est-ce que tu aimes les Mikado<ref>Pokki(ポッキー) dans la version originale du texte. Il s’agit d’un produit proche de nos Mikado français.</ref>? »
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« Ar, arrête, pouffiasse ! Vous êtes si irrespectueuses ! *munch**munch*… »
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Kaguya poussa sans retenue ce cri. Mais, bien sûr, elle mangea un Mikado.
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« Ah ! Mii, je veux aussi un Mikado ! »
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« Ouais~ ouais~ d’accord, Tohka-chan… Ah, je suis si désolée. Celui que je viens de donner à Kaguya-chan à l’instant était le dernier. Est-ce que tu veux manger un Nutella Go<ref>YanYanTsukeboo (やんやんつけぼー) dans la version originale. C’est un équivalent du Nutella Go.</ref> à la place ? »
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« Que… Qu’est-ce que c’est que ça ?! »
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Sur ces mots, Tohka adopta un visage sérieux et regarda avec attention l’objet cylindrique qu’on lui tendait. Ai, Mai, Mii posèrent une autre question à Kaguya.
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« Dis…dis… du coup, d’où tu viens Kaguya-chan ? »
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« C’est rare d’être transférée à l’école à cette époque de l’année. »
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« Ça convient au groupe 4 que tu arrives avant le prochain trimestre ? »
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Ai, Mai, Mii enchaînèrent rapidement les questions les unes après les autres. *Swish*, Kaguya croisa les jambes.
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« Ou… huh. Fuu, c’est une bonne question. L’endroit duquel je viens se trouve au sommet des cieux, mais également au bout du monde. C’est la partie la plus éloignée de l’outre-monde et juste à côté du monde actuel. Ce n’est pas un royaume que des gens aux pensées telles que les vôtres sont capables de comprendre. »
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« Au-delà… monde actuel… ? »
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Tohka pencha sa tête. Néanmoins, elle se rendait bien compte que quelque chose d’incroyable venait d’être dit.
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« Muu, je vois. Kaguya est incroyable, elle connait des mots si compliqués ! »
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« Kuku… il semblerait que vous compreniez. Je commence à vous apprécier. Quels sont vos noms ? »
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« Umu, c’est Yatogami Tohka. »
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« Tohka… huh… kuku, c’est un joli nom. Laisse-moi te tapoter. »
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Pour diverses raisons, l’humeur de Kaguya s’adoucit et, *rub**rub*, elle tapota la tête de Tohka.
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« Nu ? Qu, qu’est-ce que c’est…ça chatouille. »
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« Tu sembles prometteuse. Par les ténèbres du baptême, je vais t’inclure à ma parenté. »
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« Parenté ? Qu’est-ce que c’est ? »
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« Kuku… C’est la condition d’admission à être sur le champ de bataille que je dirige en tant que général. Ça signifie que tu peux inclure ton nom à la liste du plus puissant clan au monde. »
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« OOu… ! Bien que je ne comprenne pas, tu es prête à faire quelque chose d’incroyable pour moi ?! »
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Lorsque Tohka prononça sincèrement ces mots, le doigt de Kaguya trembla comme si elle était submergée d’émotions. D’une certaine façon, c’était comme si elle rencontrait pour la première fois quelqu’un qui la comprenne. Un peu comme un inventeur ou un artiste.
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« Oh, bien sûr ! Je vais employer mon corps et mon âme pour te protéger ! Pense-y comme un honneur ! »
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« Umu, je me sens honorée ! »
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En regardant ces deux, Ai, Mai, Mii placèrent leurs mains sur leurs joues et *Yaan~!*, s’écrièrent-elles.
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« Uwah, je ne peux vraiment plus m’en empêcher. Tohka-chan et Kaguya-chan sont si mignonnes. »
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« Attends, je vais prendre une photo ? Regardez par ici, s’il vous plait ! »
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« Ça me laisse à penser que les genres sont seulement une trivialité. »
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Sur ces mots, quoi qu’il en soit, elles entortillèrent leurs corps, prirent des poses avec leurs appareils digitaux et léchèrent même leurs lèvres tout en les fixant avec des yeux pétillants.
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Kaguya fronça des sourcils sous le coup de ces regards avant que ses propres yeux devinrent interrogatifs, comme si elle réalisait quelque chose.
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« Tu dis t’appeler Tohka, n’est-ce pas ? Ne me dis pas que tu… es la fille que Shidou portait sur son dos cette fois-là ? »
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« ? Est-ce que quelque chose est arrivée à Shidou ? »
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Lorsque Tohka posa cette question, Kaguya écarquilla des yeux, prit les mains de cette dernière et s’avança vers un coin de la pièce.
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« Arere, Kaguya-chan, où est-ce que tu vas ? »
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« Maintenant-même, j’essaye de partager des informations importantes avec ma parenté. Ces mots portent une malédiction qui ne peut pas être supportée par des humains normaux, si leurs oreilles venaient à les entendre, elles deviendraient douloureuses et finiraient par tomber. Mais, si cela vous convient, vous êtes autorisées à écouter. »
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« Ah, une discussion secrète. Ahaha, nous ne nous permettrions pas d’écouter aux portes. »
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Dit Aii avec un large sourire. Néanmoins, Tohka n’y prêta pas attention, alors qu’elle appuya sur ses lobes d’oreille, son corps tout entier trembla.
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« Mes, mes oreilles vont tomber… ? »
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« Ne t’inquiètes pas. C’est pas quelque chose qui m’affecte moi ou une parente telle que toi, puisque nous avons en nous un mystérieux pouvoir. »
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« Je vois… un parent est quelque chose d’incroyable ! »
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Lorsque Tohka murmura cette phrase, Kaguya acquiesça avec satisfaction et lui demanda en baissant le volume de sa voix :
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« Tohka, tu… tu sembles proche de Shidou. »
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« Nu ? Umu, je sais beaucoup de choses sur lui. »
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« ! Je voix. Kuku… Puisque tel est le cas, j’ai un tas de question que j’aimerais te poser. »
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Sur ces mots, Kaguya tendit ses doigts vers elle et elle lui posa ses questions…
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« Demande. Je me nomme Yamai Yuzuru, je serai sous votre bienveillance pour cette nuit. Ravi de faire votre connaissance. »
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C’est par ces mots que la fille aux yeux apathiques se présenta tout en appuyant trois doigts de chaque main sur le sol et tout en baissant la tête.
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« N, non, ça ira, pas besoin d’être aussi formelle… ! »
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En réaction à l’excès de courtoisie inutile de Yuzuru, tout le monde dans la chambre 42 lui rendit la politesse.
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Elle agita ses mains de manière paniquée et nerveuse et afficha un sourire maladroitement sec.
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Ce groupe était composé, à la base, des étudiants qui n’en avaient pas trouvé d’autre, il était centré autour des éléments les plus calmes de la classe. Puisque les membres du groupe n’avaient pas eux-mêmes beaucoup de sujets de conversation, la discussion n’avançait pas plus que ça.
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« … »
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Origami ne s’encombra pas du tout de l’atmosphère maladroite. Au lieu de ça, elle demeura calme comme elle l’était toujours. En raison de son habitude de ne pas mener de discussions inutiles, elle semblait avoir pris d’affection ce groupe.
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Assise au coin de la pièce, elle poussait des soupirs de regrets tout en regardant dehors par la fenêtre.
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Elle entendit qu’un des membres, probablement incapable de garder le silence, appela Yuzuru.
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« E, euh… tes jambes ne te font pas mal ? Si ça te va, nous avons un zabuton<ref>« Un zabuton (座布団?) est un coussin japonais pour s'asseoir. » http://fr.wikipedia.org/wiki/Zabuton</ref>…»
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« Reconnaissance. Je vais te prendre au mot. »
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Elle dit cela brièvement, puis elle s’avança vers les membres du groupe.
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Grâce à ça, le groupe se mit finalement à l’aise. L’atmosphère de la pièce devint un petit peu moins pesante.
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« Je suis sûre que tu as beaucoup de mal à cause de ton soudain transfert. Demande-nous s’il y a quelque chose dont tu n’es pas sûre, ok ? »
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« Mille remerciements. Je suis votre obligée à l’égard de votre considération. »
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Tout en prononçant ces mots, Yuzuru inclina à nouveau sa tête. L’étudiante qui portait des lunettes eut un sourire à la fois sec et confus.
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Tout en relevant sa tête, Yuzuru dit :
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« Question. Il y aurait bien une question que je voudrais te poser si cela te convient ? »
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« Oui, bien sûr. Laquelle ? »
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« Eh… !? »
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En entendant la question posée par l’inexpressive Yuzuru, les membres du groupe se raidirent.
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« E,errr… ? Qu’est-ce que tu viens de dire à l’instant ? »
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« Répétition. Les moyens de provoquer l’affection d’un mâle. J’espère que vous pourrez m’instruire sur l’art d’amadouer un homme au point qu’il ne puisse plus le supporter et laisse tombé les chaînes de la raison. »
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« … ! »
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Les visages des membres du groupe devinrent rouges. C’était un rassemblement de rien d’autre que des filles qui étaient relativement simples même en classe. Elles n’avaient sûrement pas d’immunité à ce genre de sujets.
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Néanmoins, probablement incapable de faire marche arrière après avoir dit qu’elle pouvait tout le lui demander, la première fille, qui avait interpellé Yuzuru, s’exprima de la sorte :
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« Voyons voir… quelque chose du genre prétendre toucher involontairement la main quelqu’un d’autre… ? »
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« N, non, ce genre de shoujo manga est… »
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« Eeh… du coup, qu’est-ce que je suis censée dire ? »
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« Errr, voyons voir…quelque chose comme récupérer le jus de fruit qu’il a partiellement bu auparavant ? »
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« … Naïve. »
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Dans cette discussion, Origami lança cette interjection depuis l’autre côté de la pièce. Les filles la regardaient avec une expression de surprise.
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« Eh ? To, Tobiichi-san … ? »
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« Qu’est-ce que tu veux dire par naïve… ? »
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« Ça ne vaut même pas la peine d’en parler. Tu serais bien incapable de faire tomber la cible amoureuse de toi avec des stratagèmes aussi vains. »
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Sur ces mots d’Origami, elle put percevoir que les yeux de Yuzuru brillaient silencieusement.
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« Demande. Yuzuru peut voir que tu n’es pas quelqu’un d’ordinaire. S’il te plait, apprends-moi. »
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« … »
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Après avoir soupiré, elle tourna son corps vers Yuzuru et pointa de son index devant elle.
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Yuzuru se leva immédiatement et s’assis à l’endroit désigné par Origami.
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« Avant tout, la chose la plus importante est… »
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Suite à quoi, Origami commença à lui parler à basse voix.
   
 
=== Partie 3 ===
 
=== Partie 3 ===

Revision as of 15:10, 2 September 2014

Chapitre 3: Double approche

Partie 1

Le temps passa et il était, à présent, 18h50.

Le soleil s’était couché et la chaleur et l’humidité, qui étaient oppressantes au cours de la journée, devinrent bien plus supportables. Comme pour se rajouter à tout ça, les sons des cigales, qui se firent entendre tout au long de l’après-midi, laissèrent place à ceux des criquets.

Plus tard, le groupe se rendit à l’hôtel, après avoir attendu que Tohka se réveille, et chacun porta ses bagages dans sa chambre respective. Ils finirent leurs dîners avant de pouvoir profiter de leur temps libre.

Oui… tous sauf Shidou.

« Haa… Pourquoi les choses doivent-elles finirent comme ça à nouveau… ? »

Shidou posa ses mains sur le mur du couloir de l’hôtel alors qu’il marchait exténué.

C’était normal puisque 2 Esprits non-scellés s’étaient montrés et qu’ils s’étaient englués tous les deux sur lui. Tout cela s’était terminé par une situation où personne n’avait eu besoin d’évacuer.

Kaguya et Yuzuru étaient toutes les deux devenues étonnamment obéissantes après avoir reçu quelques explications de la part de Reine, au musée. Mais… ce n’était pas assez pour faire disparaître son anxiété.

« Je dois, d’une manière ou d’une autre… faire quelque chose à ce propos. »

Il afficha un visage renfrogné tout en grommelant ces mots, puis il continua de traîner ses jambes.

A l’instant, Shidou faisait face à la chambre de Reine. Il s’y rendait afin d’avoir une discussion concernant leurs nouveaux objectifs. Lorsqu’il avait quitté le musée, elle lui avait demandé de venir la voir dans sa chambre.

Néanmoins, Shidou s’arrêta alors qu’il était sur le point d’atteindre le carrefour en T.

… Deux têtes émergèrent du coin de chaque côté de celui-ci et elles dirigeaient clairement leurs regards vers lui.

Immédiatement, il prit conscience de ces formes de vie. Après qu’il eut nerveusement avalé sa salive, il prit la parole :

« Que, qu’est-ce que vous faites, Kaguya, Yuzuru ? »

Sur ces mots, les deux s’avancèrent hors des zones d’ombres où elles se trouvaient.

« Kuku… pas mal de remarquer ma présence. Ou devrais-je dire, que je n’en attendais pas moins venant de toi ?»

« Remarque. C’est simplement que celle qui se cache est nulle. »

« … ! J, je ne veux pas m’entendre dire ça par toi, Yuzuru ! Je me cache mieux que toi ! »

« Objection. Il n’y a aucune raison que Kaguya se cache mieux que Yuzuru. »

… toutes les deux étaient, bien entendu, en plein dans le champ de vue de Shidou, il se retint de le leur dire.

« Du coup, toutes les deux, qu’est-ce que vous faisiez ? »

Lorsque Shidou posa cette question, elles se regardèrent l’une l’autre pendant un instant avant de porter leurs yeux sur lui.

« Fu… Laisse-moi te le dire. Tu devrais me suivre. »

« Garantie. Viens par-là, s’il te plait. »

De manière parfaitement simultanée, elles prirent respectivement un bras de Shidou.

« Qu, qu’est-ce qui se passe, vraiment ? »

Alors qu’il regardait à gauche et à droite avec un sentiment perplexe, il fut emporté… et, sous peu, ils arrivèrent tous les trois à un certain endroit.

Il y avait deux rideaux suspendus de chaque côté de l’entrée avec brodés dessus les kanjis « Homme » et « Femme ».

C’était les fameux bains en extérieur de l’hôtel.

« … Les bains ? »

Lorsque Shidou pencha sa tête, Kaguya acquiesça exagérément.

« Kuku… Les ténèbres impures se sont trop accumulées dans ton corps. Je te permets de les purifier. »

« Huh ? »

« Traduction. ‘S’il te plait, entre dans les bains et étanche ta sueur’, c’était ce qu’elle voulait dire. »

« Aah… c’était ce que ça voulait dire. Le moment des bains est un peu plus tard, non ? En plus, je n’ai pas encore préparé de vêtements de rechange ou de serviette. Et il y a un endroit où il faut que j’aille maintenant-même… »

Alors qu’il s’expliqua de la sorte et qu’il était sur le point de faire demi-tour, ses deux bras furent saisis encore plus fermement.

« Ouch ouch… pourquoi vous faites ça ? »

« Est-ce que tu penses être le genre de personne à avoir le choix ? Arrête de te plaindre à propos de choses triviales et purifie ces impuretés. »

« Charme. Avance, s’il te plait. Les préparatifs pour le bain sont achevés. »

Yuzuru baissa son regard en direction des serviettes de bain, de serviettes et d’un yukata[1] qui se trouvaient-là.

« Pou, pourquoi vous devez aller aussi loin… que diable avez-vous prévu ? »

« Fu… il est impossible que mes nobles et mystérieuses pensées puissent être comprises et saisies par une personne ordinaire. »

« Proposition. Un grand bain public avec personne dedans est une bonne chose. »

« … »

Après que Shidou ait alterné son regard dubitatif entre les deux, *Haaa* il soupira profondément.

Ce n’était pas comme si Reine avait fixé un planning spécifiquement strict et, en plus, il y avait une probabilité qu’elles deviennent violentes s’il venait à refuser leurs instructions.

« … J’ai compris. Du coup, je vais y aller en premier. »

« Kuku… aussi longtemps que tu as compris… »

« Prière. Yuzuru respecte la décision de Shidou. »

Bien qu’il n’avait aucun indice concernant les intentions ces deux-là, il était vrai qu’il voulait se baigner pour laver sa fatigue et sa sueur. Il prit les serviettes et tout ce qui avait été préparé, puis il entra dans le bain des hommes.

A cet instant, lorsqu’il regarda derrière lui, pour diverses raisons, les joues de Kaguya étaient rouges, comme si elle était un peu timide, et Yuzuru avait mis ses mains devant sa bouche.

Tout en se sentant perplexe concernant leurs attitudes, Shidou retira ses vêtements dans les vestiaires ; il prit une serviette dans une main et ouvrit la porte coulissante qui était embuée par la vapeur.

« Ooh… c’est surprenant. »

Ainsi, involontairement, il se prit d’admiration devant cette scène qui se déroulait devant ses yeux.

Le gigantesque bassin formé par les pierres était rempli avec une eau chaude légèrement brune alors qu’une mince vapeur s’en dégageait. En outre, la mer était juste un peu plus loin, le clapotis du bassin et le remous des vagues faisaient écho.

Puisque ce n’était pas encore l’heure du bain, il n’y avait personne d’autre que Shidou.

Je vois, ce doit être le meilleur emplacement au vue de ce qu’a dit Yuzuru.

Shidou se lava rapidement la tête et le corps, il posa sa serviette sur sa tête et plongea dans l’eau chaude.

« Aah… »

C’est ainsi qu’il poussa cette exclamation qui donnait l’air d’un vieillard. Tout en étendant ses bras et ses jambes, il allongea son corps tout entier dans l’eau légèrement chaude.

Et, à ce moment-là, *Roll*, ce son se fit entendre et la porte coulissante de la salle de bain s’ouvrit.

Il tourna son regard vers l’entrée en se demandant si quelqu’un entrait… il se raidit dans l’eau.

« Quo… »

C’était probablement une réaction normale. En effet, Kaguya et Yuzuru, qui devaient être actuellement dans le couloir, se tenaient-là à présent, avec une serviette autour de leur corps.

« Les, les filles, qu’est-ce que vous faiiiiiiites ! C’est le bain des hommes, vous savez ?! »

Incapable de se retenir, Shidou s’écria alors que toutes les deux plongèrent leurs pieds dans le bassin et s’avancèrent vers Shidou.

A cause de la vapeur, leurs serviettes de bain collaient à leur peau. Leurs silhouettes se dessinèrent distinctement. Involontairement, le visage de Shidou tourna au rouge, il plongea encore plus profondément dans l’eau.

Face à la réaction de Shidou, Kaguya croisa les bras tout en rougissant.

« Ku, kukuku… à, à ce sujet… Comme je te disais, tu n’as d’autres choix que ramper sous mon charme. »

Sur ces mots, Yuzuru se tint dans une position de confrontation face à Kaguya. *Fusu*, soupira-t-elle.

« Sneer. Charme (rire). C’est la première fois que Yuzuru entend dire que Kaguya possède quelque chose comme ça. »

« … Fuun, je vais immédiatement te faire pleurer. Ce faisant, Shidou, ci-présent, tombera sous mon charme ! »

« Défi accepté. Yuzuru va l’accepter. »

Après avoir dit ça, toutes deux plièrent lentement leurs jambes et entrèrent dans le bassin afin de se rapprocher de Shidou.

« … ?! »

A la base, entrer dans le bain en portant une serviette de bain était une violation des bonnes mœurs, mais, à l’instant, il ne pouvait pas vraiment leur reprocher quelque chose comme ça.

Le corps de Shidou se raidit nerveusement et, instinctivement, il ferma les yeux.

« Kuku… tu devrais te résoudre Shidou. Permets-moi de faire que tu ne sois satisfait que par moi. »

« Objection. Shidou deviendra la victime du corps de Yuzuru. »

« Qu, qu’est-ce que tu… »

Face à leurs mots, le corps de Shidou se raidit encore plus.

Je me demande quel genre de choses surprenantes, elles vont me faire.

Son esprit s’enfuit, victime d’une petite anticipation, d’une peur inconnue.

Néanmoins…

« … hmm ? »

Après un petit instant, rien ne se passa. Shidou ouvrit lentement ses yeux.

Toutes les deux se placèrent d’un côté et de l’autre de Shidou et croisèrent leurs regards comme si elles se provoquaient.

« Fu… Oh gentille Yuzuru, je te permets d’y aller en première. »

« Objection. C’est inutile. C’est plutôt Kaguya qui a besoin d’un handicap. Je vais au moins te laisser le droit de débuter. »

« Kaka, tu es quelqu’un qui ne comprends pas. Les yeux de Shidou vont être cloués sur moi au moment-même où je poserais mes mains sur lui. Essaye donc de comprendre mes intentions de te laisser une chance ! »

« Doute. En réalité, tu n’as aucune idée de la bonne chose à faire, n’est-ce pas ? »

Lorsque Yuzuru prononça ces mots, *Twitch*, les épaules de Kaguya tressaillirent.

« C’est, c’est pas vrai ! Je suis super ero ero ! Qu, qu’est-ce que tu dis ! J’ai beaucoup de techniques d’adulte auxquelles quelqu’un comme toi ne penserait jamais ! »

« Suspicieuse. Eh bien, montre-moi s’il te plait. »

« Que… ah, fu, fuun ! Très bien, regarde attentivement ! »

Depuis la position où elle se tenait, Kaguya tourna son regard en direction de Shidou, posa sa main droite sur sa tête et posa sa main gauche sur sa hanche, puis…

« … U, ufuuun. »

Elle prit une pose que même les gravures antiques n’auraient pas prise.

A ce moment-là, Yuzuru posa ses mains sur sa bouche et, *Puukusukusu*, poussa un soupir.

« Errr… »

Shidou se gratta les joues sans savoir quelle était la bonne chose à dire… Non, ce n’était pas comme si elle n’était pas sexy. La serviette mouillée collant à sa peau était clairement sexy.

Néanmoins… comparée à avant, un sentiment insurmontable emplissait son cœur.

Face à ces deux réactions, le visage de Kaguya vira au rouge et, une fois de plus, elle plongea dans le bassin.

« Qu’est, qu’est-ce qu’il y a tous les deux ?! »

« Ricanement. Comme attendu de la part des charmes de Kaguya (Rire), c’est différent. »

« Qu, qu’est-ce que tu as dit ?! Kuh, je veux dire, c’est pas ça ? Et qu’en est-il de toi, en réalité, n’es-tu pas celle qui n’a aucune idée sur quoi faire ?! »

Kaguya pointa son doigt vers elle en prononçant ces mots. En réaction, *twitch*, le bord des sourcils de Yuzuru se levèrent.

« … Objection. Ce n’est pas possible qu’une telle chose soit vraie. »

« Haa, je me demande ?! Alors pourquoi ne pas me montrer ça et l’exécuter tout de suite ?! »

« Reconnaissance. Comme tu veux. »

Sur ces mots, Yuzuru se retourna et fit face à Shidou…

« Envoûtement. Chuu. »

Elle envoya un baiser de sa main avec une position d’idole des anciens temps.

« … Ah, un. »

Et, une fois de plus, tout en se demandant comment avoir une réaction appropriée, Shidou laissa une goutte de sueur s’écouler de son front tout en arborant un sourire crispé.

Kaguya, en conséquence, se tint l’estomac avec ses mains et rigola.

« Kyahahahaha ! Qu’est-ce que c’est, qu’est-ce que c’est que ça ?! As-tu vraiment l’intention de l’envoûter avec ça ? »

« Déception. Je n’ai pas envie de m’entendre dire ça par Kaguya. »

« Haan, ça vaut pour toi aussi ! »

« Objection. Avec le visage enfantin de Kaguya, la séduction n’était pas possible à la base. »

« … ! Le, le tien n’est pas très différent du mien ! »

« Objection. Même si l’usage de l’arithmétique définit ça comme une marge étroite, la sensation de massage n’est pas la même. »

« Ku, kuku… il semblerait que tu ne comprennes pas le charme d’un corps mince. »

« Ricanement. Mince (Rire). La réalité ne changera pas peu importe à quel point tu l’édulcores. »

« Fu, fuun… ! Un objet tel que celui-là n’est rien de plus qu’une masse de gras après tout ! »

« Ressentiment. Yuzuru ne peut pas prétendre ne pas avoir entendu ça. J’en conclus à de la jalousie de Kaguya. »

« N’en conclus rien ! Je ne suis pas envieuse ou quoi que ce soit ! C’est évident que Shidou pense que je suis plus mignonne que la grasse Yuzuru ! »

« Objection. C’est un handicap fatal pour une femme de ne pas avoir de poitrine lorsqu’elle essaye de séduire un homme. Un os de poulet tel que Kaguya n’a rien dessus. »

« Qu, QUI EST UN PUTAIN D’OS DE POULET ! »

« Défi accepté. Qui est la grosse ? »

« Qu’est-ce qui cloche, à part avoir plus de fourches que moi ?! Hoora ! Shidou, tu n’aimes pas une fille de ce genre-là, pas vrai ? »

« Remarque. Kaguya est celle qui sent le plus la transpiration comparée à Yuzuru. Tu passes en deuxième en termes de charme féminin. »

« Qu, que diable ?! Même si tu as plus de pourcentage de gras que moi ! »

« Pitié. Au final, actuellement, Yuzuru a de la pitié pour Kaguya qui ne sait qu’attaquer sur cet aspect-là. »

« Tais-toi ! Puyo Puyoo ! Puyo Puyoo[2] ! »

« Contre-attaque. Peta Petaa ! Peta Petaa[3] ! »

Toutes les deux commencèrent à se disputer. Puis…

« … ?! »

Les épaules de Shidou tressaillirent. La porte coulissante se fit entendre à nouveau ; c’était probablement quelqu’un d’autre qui venait.

« O, oi… quelqu’un est entré. Ne devriez-vous pas vous cacher toutes les deux ? »

En effet, c’était le bain des hommes. Et, logiquement, le nouvel arrivant devait en être un.

Kaguya et Yuzuru répondirent d’une voix calme et d’une façon relaxée.

« Kuku… qu’est-ce que tu racontes, Shidou ? »

« Objection. Il n’y a aucun problème, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. »

« Huh… ? »

Sans comprendre ce que les deux voulaient dire, Shidou pencha la tête.

« Toryaa… »

C’est avec cette voix dynamique que le nouvel arrivant sauta vigoureusement dans le bassin.

C’est là que Shidou, qui se trouvait déjà dans le celui-ci, put voir la dite personne.

Il s’agissait d’une voix digne qui lui était familière. Ces longs cheveux noirs comme la nuit et ces formes généreux et magnifiques qui ne pouvaient absolument pas être celles d’un homme… Oui, cette silhouette était celle de…

Cette silhouette n’était autre que celle de Yatogami Tohka.

« Hm ? »

A cet instant, Tohka remarqua également le précédent occupant. Du coup, elle regarda Shidou avec un regard ahuri.

« … »

« … »

Et ainsi…

« Gyaaaaaaaaa ?! »

« Gyaaaaaaaaa ?! »

Leurs deux visages s’étaient entrecroisés et, avec un timing parfait, les deux avaient crié.

Tohka agita ses mains prestement sous l’effet de la panique et, immédiatement, elle cacha ses seins et ses parties basses.

« Qu, ququququququ… Qu’est-ce que tu fais ici, Shidou ?! »

« N, nononononon. Pourquoi es-tu entrée ici ?! C’est le bain des hommes ! »

« Qu’est-ce que tu dis ! J’ai fait exactement ce que tout le monde m’a dit, je suis entrée dans celui en rouge ! »

« Huh… ?! »

A ce moment-là, le corps de Shidou frémit, un frisson glacial parcourut sa colonne vertébrale.

« Les filles, ne me dites pas que… ! »

Lorsqu’il prononça ces mots et porta son regard à gauche puis à droite, Kaguya et Yuzuru lui renvoyèrent des regards ahuris.

« Umu, j’ai changé les rideaux juste avant ton arrivée, Shidou. Comme on pouvait s’y attendre de ma part, je suis un tel stratège. »

« Question. Est-ce que, par hasard, il y aurait un problème ? »

« TOUTES les deux…. ! »

La voix de Shidou était emplie d’un ressentiment alors qu’il fixa chacune d’elle.

Il en aurait presque nourrit une rancune, mais ce n’était pas le bon moment pour cela. Il se retourna pour faire face à Tohka et baissa vigoureusement sa tête comme s’il voulait la planter dans le bassin.

« Tohka, crois-moi. Je le jure, je ne prévoyais pas de faire quelque chose comme ça ! »

« O, oo… »

Alors que Shidou tentait désespérément de lui demander quelque chose, Tohka afficha un visage confus.

« Al, alors qu’est-ce que tu fais ici, dans un endroit comme celui-ci… ? »

« J’ai été piégé ! Désolé, je vais immédiatement sortir… ! »

« Ah… Shidou ! »

Lorsque Shidou fut sur le point de sortir du bassin, tout en faisant de son mieux pour ne pas regarder le corps de Tohka, cette dernière, contre toute attente, lui saisit la main. C’était comme si elle tentait de le retenir.

« Qu, qu’est-ce qui ne va pas, Tohka ? »

« Non… de cette façon, je pense que c’est une mauvaise idée. »

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« Heh ? »

En même temps que les yeux de Shidou devinrent ronds tels des points, la porte coulissante s’ouvrit à nouveau et un groupe de filles entra.

« Quo… »

Paniqué, il se rassit rapidement dans le bassin et se cacha dans l’ombre des rochers.

Si on y réfléchissait attentivement, c’était tout à fait normal. Il était à présent l’heure du bain, Tohka venait d’entrer, ça voulait donc dire que les autres filles allaient toutes arriver en même temps.

« Yaa… n’est-ce pas énorme ?! La mer est juste à côté, lààà~~! »

« Ah, les étudiantes transférées, vous êtes déjà là ? Rapides~~ »

« *Are*, Tobiichi-san, tu ne viens pas dans le bain ? »

« … Il y a quelque chose que je dois faire, quoi qu’il en soit. »

« Je, je vois… Bonne chance. »

Il entendit la voix aiguë des filles, ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne soit découvert.

« C’est, c’est, c’est carrément mauvais… ! Que, que dois-je faire… ?! »

Face à un pincement qu’il n’avait jamais ressenti auparavant, Shidou mit sa tête entre ses mains alors que ses yeux furetaient tout autour de lui.

Si, par hasard, elles le trouvaient ici en train de se cacher, il était probable qu’elles se liguent contre lui et le ruent de coups.

Non, si ce n’était que cela, ça irait encore. Se voir coller l’étiquette de délinquant sexuel, étiquette qui ne disparaîtrait pas toute sa vie durant, il n’y avait pas de doute qu’il passerait le reste de sa scolarité à s’entendre dire que c’était une erreur de jeunesse ou qu’il serait catalogué en tant que pervers, ou bien même serait-il appelé l’incarnation du désir sexuel. Ou alors, au lieu de tout ça, dans le pire scénario, il y avait une possibilité que cet évènement impliquerait la police…

Alors que Shidou tremblait, Tohka se déplaça comme si elle cherchait à le cacher.

« To, Tohka… ? »

« C’est pas comme si c’était de ta faute, non… ? Du coup, dépêche-toi et enfuis-toi en utilisant mon corps pour te cacher. »

« … ! Dé, désolé. Je t’en dois une… ! »

Heureusement, grâce à la vapeur de cette eau brune-rougeâtre, il devenait plus difficile de remarquer la silhouette de Shidou. En plus, avec Tohka agissant comme un mur, il avait une possibilité de s’enfuir du bain des filles.

« Ok… allons-y alors. »

« O, ou… »

Il acquiesça la proposition de Tohka. Sur ces mots, cette dernière, tout en restant plongée dans le bassin, commença à s’avancer en crabe.

Il resta caché dans son dos et commença à s’avancer dans l’eau…

Néanmoins…

« Ah, Tohka-chan détectée~! »

« Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi restes-tu sur les bords ? »

« Plus important, *uwaah*, ta peau est si belle. Putain, laisse-moi la masser ! »

En face de Tohka, le trio Ai, Mai, Mii apparut. Dans la tête de Shidou, le BGM[4] d’un combat de RPG s’enclencha.

« Hi… »

« N, non… tout va bien ! Ne vous inquiétez pas ! »

Malgré ces mots, le trio Ai, Mai, Mii s’intéressait à elle. Si ça continuait, elles pourraient remarquer la silhouette de Shidou derrière elle.

A ce moment-là…

« Haaa… ! Qu’est-ce qu’un pain aux champignons géant fait ici ?! »

S’écria soudainement Tohka tout en désignant un endroit au loin. A cet instant, les 3 tournèrent leurs regards dans la direction désignée.

« … ! »

Une chance ! Shidou se tourna et il plongea dans la mer en passant par-dessus la bordure de rochers.


En même temps, quelques gentlemans s’étaient réunis dans un coin du bassin des hommes en formant un cercle. Ils échangeaient une conversation à basse voix.

« Oi, Tonomachi, ça a intérêt à être vrai, non ? »

Face à cette question posée par un camarade de classe, *Grin*, le coin des lèvres de Tonomachi se levèrent.

« Aah, il n’y a pas de doute. Déjà qu’en général c’est imperceptible lorsque quelqu’un entre dans les bains, mais, en plus, une partie de la palissade qui sert de mur entre les bains des hommes et des femmes, dispose d’une ouverture douteuse ! »

« Ooo… ! »

Les frères d’armes, qui disposaient des mêmes motivations, élevèrent leur voix en même temps. *Un**Un*, après que Tonomachi ait acquiescé, au milieu du groupe, il leva soudainement sa main. Bien sûr, les mains de tout le monde se joignirent à la sienne.

« Avez-vous tous achevé vos préparatifs et vos résolutions ?! »

« Bien sûr ! »

« Compris ! Eh bien, suivez-moi ! Je vais vous montrer ce paradis terrestre… ! »

« OOOHHH ! »

Des voix irrégulières se soulevèrent et tout le monde leva sa main également.

Après que Tonomachi ait jeté ses yeux vers le bas comme pour goûter ce mince sentiment persistant et enivrant, il s’avança lentement. Ainsi, il se dirigea vers la palissade des bains tout en faisant le moins de bruit possible jusqu’à atteindre l’objectif.

« Ok, donc maintenant… »

Tonomachi regarda ses frères d’armes, tout le monde hocha de la tête.

« Toi, passe devant, Tonomachi. »

« Tu nous as donné à tous du courage. Tu nous as tous guidés. »

« Mets le feu à la baraque, dans tes yeux et dans ton âme. »

« Les gars… »

Tonomachi essuya énergiquement ses larmes avec ses bras et répondit par un grand hochement de tête.

« Eh bien, allons-y… regardez bien, mon style de vie ! »

Sur ces mots, Tonomachi s’étira le dos pour paraître plus grand ; puis, il fureta en direction de du petit trou dans la clôture.

Et…

« … »

« … »

… Il croisa un œil.

En regardant plus attentivement du côté des femmes, cet œil appartenait à Tobiichi Origami.

« … Dé, désolé de te déranger. »

Tonomachi exprima ces mots d’une voix sèche et fit demi-tour en direction de son lieu d’origine.


« … Hm ? »

Reine, qui travaillait sur un petit ordinateur dans sa chambre, tordit inexplicablement sa nuque. Provenant de dehors, *step**step*, elle entendit des bruits de pas.

Suite à quoi, ils s’arrêtèrent en face de la porte, *toc**toc, quelqu’un toqua.

« … Entrez. »

Sur ces mots, la porte s’ouvrit lentement. Shidou, vêtu d’une serviette de bain enroulée sur ses hanches, entra dans la pièce. Pour diverses raisons, son corps tout entier était trempé, *clac**clac*, et il tremblait avec ses mains posées sur ses épaules.

En regardant son état, Reine fut submergée de pensées pendant quelques secondes, avant de… *Poc*, elle frappa son poing dans le creux de son autre main comme si elle venait de comprendre.

« … N’est-ce pas un peu trop tôt pour que tu viennes me rendre une visite nocturne ? »

Partie 2

« Kuku… vous autres êtres humains inférieurs. Pensez au privilège de vous trouver dans la même pièce que moi. Il serait bon que vous graviez mon nom dans vos cœurs. Le nom de la fille de la tempête, Yamai Kaguya. »

La fille qui était venue dans la chambre 40, la chambre de Tohka et des autres filles, se tenait actuellement assise sur la table et présentait ces salutations arrogantes.

Même si elle était extrêmement impolie, état probablement dû à sa voix aigüe et à son visage fier, son dédain n’était pas oppressant. Elle dégageait une sensation agréable comme un petit enfant qui imiterait son personnage préféré.

« Umu, soyons amies. Enchanté de vous connaître ! »

*Yup**yup*, Tohka acquiesça tout en croisant les bras. Le groupe composé de Ai, Mai et de Mii, toutes trois assises derrière Tohka, sourirent en même temps, comme pour s’harmoniser avec cette dernière.

Lorsque Reine avait subitement dit : « Gardez cette fille avec vous toute la nuit », les trois étaient restées choquées, mais, fondamentalement, puisqu’elles aimaient toutes ce qui est mignon et amusant, elles avaient immédiatement approuvé. *Kyaaa !* Elles affichèrent des visages souriants, comme si ça les rendait heureuses, et elles commencèrent à toucher du doigt les joues de Kaguya et à tapoter sa tête.

« Ahhh, ohhh, kawaaaaaiiii. Elle est tellement adorable ! »

« Ses cheveux sont si soyeux. Ses joues sont molles. »

« Est-ce que tu aimes les choses sucrées ? Est-ce que tu aimes les Mikado[5]? »

« Ar, arrête, pouffiasse ! Vous êtes si irrespectueuses ! *munch**munch*… »

Kaguya poussa sans retenue ce cri. Mais, bien sûr, elle mangea un Mikado.

« Ah ! Mii, je veux aussi un Mikado ! »

« Ouais~ ouais~ d’accord, Tohka-chan… Ah, je suis si désolée. Celui que je viens de donner à Kaguya-chan à l’instant était le dernier. Est-ce que tu veux manger un Nutella Go[6] à la place ? »

« Que… Qu’est-ce que c’est que ça ?! »

Sur ces mots, Tohka adopta un visage sérieux et regarda avec attention l’objet cylindrique qu’on lui tendait. Ai, Mai, Mii posèrent une autre question à Kaguya. « Dis…dis… du coup, d’où tu viens Kaguya-chan ? »

« C’est rare d’être transférée à l’école à cette époque de l’année. »

« Ça convient au groupe 4 que tu arrives avant le prochain trimestre ? »

Ai, Mai, Mii enchaînèrent rapidement les questions les unes après les autres. *Swish*, Kaguya croisa les jambes.

« Ou… huh. Fuu, c’est une bonne question. L’endroit duquel je viens se trouve au sommet des cieux, mais également au bout du monde. C’est la partie la plus éloignée de l’outre-monde et juste à côté du monde actuel. Ce n’est pas un royaume que des gens aux pensées telles que les vôtres sont capables de comprendre. »

« Au-delà… monde actuel… ? »

Tohka pencha sa tête. Néanmoins, elle se rendait bien compte que quelque chose d’incroyable venait d’être dit.

« Muu, je vois. Kaguya est incroyable, elle connait des mots si compliqués ! »

« Kuku… il semblerait que vous compreniez. Je commence à vous apprécier. Quels sont vos noms ? »

« Umu, c’est Yatogami Tohka. »

« Tohka… huh… kuku, c’est un joli nom. Laisse-moi te tapoter. »

Pour diverses raisons, l’humeur de Kaguya s’adoucit et, *rub**rub*, elle tapota la tête de Tohka.

« Nu ? Qu, qu’est-ce que c’est…ça chatouille. »

« Tu sembles prometteuse. Par les ténèbres du baptême, je vais t’inclure à ma parenté. »

« Parenté ? Qu’est-ce que c’est ? »

« Kuku… C’est la condition d’admission à être sur le champ de bataille que je dirige en tant que général. Ça signifie que tu peux inclure ton nom à la liste du plus puissant clan au monde. »

« OOu… ! Bien que je ne comprenne pas, tu es prête à faire quelque chose d’incroyable pour moi ?! »

Lorsque Tohka prononça sincèrement ces mots, le doigt de Kaguya trembla comme si elle était submergée d’émotions. D’une certaine façon, c’était comme si elle rencontrait pour la première fois quelqu’un qui la comprenne. Un peu comme un inventeur ou un artiste.

« Oh, bien sûr ! Je vais employer mon corps et mon âme pour te protéger ! Pense-y comme un honneur ! »

« Umu, je me sens honorée ! »

En regardant ces deux, Ai, Mai, Mii placèrent leurs mains sur leurs joues et *Yaan~!*, s’écrièrent-elles.

« Uwah, je ne peux vraiment plus m’en empêcher. Tohka-chan et Kaguya-chan sont si mignonnes. »

« Attends, je vais prendre une photo ? Regardez par ici, s’il vous plait ! »

« Ça me laisse à penser que les genres sont seulement une trivialité. »

Sur ces mots, quoi qu’il en soit, elles entortillèrent leurs corps, prirent des poses avec leurs appareils digitaux et léchèrent même leurs lèvres tout en les fixant avec des yeux pétillants.

Kaguya fronça des sourcils sous le coup de ces regards avant que ses propres yeux devinrent interrogatifs, comme si elle réalisait quelque chose.

« Tu dis t’appeler Tohka, n’est-ce pas ? Ne me dis pas que tu… es la fille que Shidou portait sur son dos cette fois-là ? »

« ? Est-ce que quelque chose est arrivée à Shidou ? »

Lorsque Tohka posa cette question, Kaguya écarquilla des yeux, prit les mains de cette dernière et s’avança vers un coin de la pièce.

« Arere, Kaguya-chan, où est-ce que tu vas ? »

« Maintenant-même, j’essaye de partager des informations importantes avec ma parenté. Ces mots portent une malédiction qui ne peut pas être supportée par des humains normaux, si leurs oreilles venaient à les entendre, elles deviendraient douloureuses et finiraient par tomber. Mais, si cela vous convient, vous êtes autorisées à écouter. »

« Ah, une discussion secrète. Ahaha, nous ne nous permettrions pas d’écouter aux portes. »

Dit Aii avec un large sourire. Néanmoins, Tohka n’y prêta pas attention, alors qu’elle appuya sur ses lobes d’oreille, son corps tout entier trembla.

« Mes, mes oreilles vont tomber… ? »

«  Ne t’inquiètes pas. C’est pas quelque chose qui m’affecte moi ou une parente telle que toi, puisque nous avons en nous un mystérieux pouvoir. »

« Je vois… un parent est quelque chose d’incroyable ! »

Lorsque Tohka murmura cette phrase, Kaguya acquiesça avec satisfaction et lui demanda en baissant le volume de sa voix :

« Tohka, tu… tu sembles proche de Shidou. »

« Nu ? Umu, je sais beaucoup de choses sur lui. »

« ! Je voix. Kuku… Puisque tel est le cas, j’ai un tas de question que j’aimerais te poser. »

Sur ces mots, Kaguya tendit ses doigts vers elle et elle lui posa ses questions…


« Demande. Je me nomme Yamai Yuzuru, je serai sous votre bienveillance pour cette nuit. Ravi de faire votre connaissance. »

C’est par ces mots que la fille aux yeux apathiques se présenta tout en appuyant trois doigts de chaque main sur le sol et tout en baissant la tête.

« N, non, ça ira, pas besoin d’être aussi formelle… ! »

En réaction à l’excès de courtoisie inutile de Yuzuru, tout le monde dans la chambre 42 lui rendit la politesse.

Elle agita ses mains de manière paniquée et nerveuse et afficha un sourire maladroitement sec.

Ce groupe était composé, à la base, des étudiants qui n’en avaient pas trouvé d’autre, il était centré autour des éléments les plus calmes de la classe. Puisque les membres du groupe n’avaient pas eux-mêmes beaucoup de sujets de conversation, la discussion n’avançait pas plus que ça.

« … »

Origami ne s’encombra pas du tout de l’atmosphère maladroite. Au lieu de ça, elle demeura calme comme elle l’était toujours. En raison de son habitude de ne pas mener de discussions inutiles, elle semblait avoir pris d’affection ce groupe.

Assise au coin de la pièce, elle poussait des soupirs de regrets tout en regardant dehors par la fenêtre.

Elle entendit qu’un des membres, probablement incapable de garder le silence, appela Yuzuru.

« E, euh… tes jambes ne te font pas mal ? Si ça te va, nous avons un zabuton[7]…»

«  Reconnaissance. Je vais te prendre au mot. »

Elle dit cela brièvement, puis elle s’avança vers les membres du groupe.

Grâce à ça, le groupe se mit finalement à l’aise. L’atmosphère de la pièce devint un petit peu moins pesante.

« Je suis sûre que tu as beaucoup de mal à cause de ton soudain transfert. Demande-nous s’il y a quelque chose dont tu n’es pas sûre, ok ? »

« Mille remerciements. Je suis votre obligée à l’égard de votre considération. »

Tout en prononçant ces mots, Yuzuru inclina à nouveau sa tête. L’étudiante qui portait des lunettes eut un sourire à la fois sec et confus.

Tout en relevant sa tête, Yuzuru dit :

« Question. Il y aurait bien une question que je voudrais te poser si cela te convient ? »

« Oui, bien sûr. Laquelle ? »

« Eh… !? »

En entendant la question posée par l’inexpressive Yuzuru, les membres du groupe se raidirent.

« E,errr… ? Qu’est-ce que tu viens de dire à l’instant ? »

« Répétition. Les moyens de provoquer l’affection d’un mâle. J’espère que vous pourrez m’instruire sur l’art d’amadouer un homme au point qu’il ne puisse plus le supporter et laisse tombé les chaînes de la raison. »

« … ! »

Les visages des membres du groupe devinrent rouges. C’était un rassemblement de rien d’autre que des filles qui étaient relativement simples même en classe. Elles n’avaient sûrement pas d’immunité à ce genre de sujets.

Néanmoins, probablement incapable de faire marche arrière après avoir dit qu’elle pouvait tout le lui demander, la première fille, qui avait interpellé Yuzuru, s’exprima de la sorte :

« Voyons voir… quelque chose du genre prétendre toucher involontairement la main quelqu’un d’autre… ? »

« N, non, ce genre de shoujo manga est… »

« Eeh… du coup, qu’est-ce que je suis censée dire ? »

« Errr, voyons voir…quelque chose comme récupérer le jus de fruit qu’il a partiellement bu auparavant ? »

« … Naïve. »

Dans cette discussion, Origami lança cette interjection depuis l’autre côté de la pièce. Les filles la regardaient avec une expression de surprise.

« Eh ? To, Tobiichi-san … ? »

« Qu’est-ce que tu veux dire par naïve… ? »

« Ça ne vaut même pas la peine d’en parler. Tu serais bien incapable de faire tomber la cible amoureuse de toi avec des stratagèmes aussi vains. »

Sur ces mots d’Origami, elle put percevoir que les yeux de Yuzuru brillaient silencieusement.

« Demande. Yuzuru peut voir que tu n’es pas quelqu’un d’ordinaire. S’il te plait, apprends-moi. »

« … »

Après avoir soupiré, elle tourna son corps vers Yuzuru et pointa de son index devant elle.

Yuzuru se leva immédiatement et s’assis à l’endroit désigné par Origami.

« Avant tout, la chose la plus importante est… »

Suite à quoi, Origami commença à lui parler à basse voix.

Partie 3

Partie 4

Partie 5

Partie 6

Notes de traduction

  1. Un kimono léger porté après le bain.
  2. Puyo: onomatopée japonaise pour la gelée, une attaque directe à ses seins.
  3. Peta: onomatopée japonaise pour la planéité, une nouvelle fois une attaque à ses seins.
  4. Background Music. Terme utilisé dans les jeux vidéo pour le fond sonore.
  5. Pokki(ポッキー) dans la version originale du texte. Il s’agit d’un produit proche de nos Mikado français.
  6. YanYanTsukeboo (やんやんつけぼー) dans la version originale. C’est un équivalent du Nutella Go.
  7. « Un zabuton (座布団?) est un coussin japonais pour s'asseoir. » http://fr.wikipedia.org/wiki/Zabuton