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Hidan no Aria:Tome2 Chapitre2
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==DeuxiĂšme Balle : Edge Catching== ===1.=== Les rĂ©actions de Shirayuki et d'Aria qui suivirent cet accident furent comme le jour et la nuit. Appliquant sa devise qui Ă©tait « enquĂȘte toi-mĂȘme sur ce que tu veux savoir », Aria se mit Ă Ă©tudier seule Ă la bibliothĂšque les secrets de l'origine de la vie chez les humains, et dĂ©couvrit apparemment que ses connaissances en physiologie Ă©tait totalement fausses. Pendant un certain temps, elle se mit Ă rougir et Ă agir bizarrement Ă chaque fois qu'elle me croisait. Mais elle Ă©tait du genre Ă oublier vite, et redevint rapidement la Aria arrogante qui me frappait, m'Ă©crasait et me tirait dessus sans raison. Ne pouvait-elle pas avoir un peu pitiĂ© de moi ? Au contraire... Shirayuki, elle, nous Ă©vitait trĂšs clairement depuis l'accident. Avant, elle avait toujours Ă©tĂ© lĂ Ă s'occuper de moi, que cela me plaise ou non. Mais depuis son combat contre Aria, Ă chaque fois qu'elle me voyait, elle se transformait en un petit animal effrayĂ© qui se cachait au plus vite. Et puis un jourâââ au dĂ©jeuner. - TĂŽyama-kun. Je peux m'assoir ? Nous Ă©tions dans la cafĂ©tĂ©ria bondĂ©e du lycĂ©e. J'Ă©tais en train de manger le steak de mon menu tandis qu'Aria dĂ©vorait les pains Ă la pĂȘche qu'elle avait apportĂ©, quand un garçon Ă la beautĂ© rayonnante surgit devant moi et me posa cette question. Il eut un sourire de gentleman. C'Ă©tait RyĂŽ Shiranui de ''Assault''. Il Ă©tait dans la mĂȘme classe que moi et dans le passĂ©, nous avions souvent fait Ă©quipe. Son rang Butei Ă©tait de A. Beaucoup de critĂšres Ă©taient pris en compte pour obtenir un rang A, mais Shiranui avait des capacitĂ©s assez Ă©quilibrĂ©es. Il Ă©tait aussi douĂ© en combat Ă main nu qu'au tir au pistolet ou dans le maniement des armes blanches. Sa remarquable confiance lui venait aussi de son arme, un SOCOM [http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7b/Mark23SuppressedRight.jpg (1)] Ă©quipĂ© d'un systĂšme de visĂ©e laser. Shiranui remit dans sa position d'origine mon plateau. Celui-ci avait Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement dĂ©placĂ© quand il avait posĂ© son propre plateau qui portait des sandwichs. Il n'oublia pas non plus de s'excuser en inclinant lĂ©gĂšrement la tĂȘte. C'Ă©tait vraiment un garçon bien Ă©levĂ©. ... De plus, il Ă©tait trĂšs populaire auprĂšs des filles. Cela n'avait rien d'Ă©tonnant. En plus d'ĂȘtre beau garçon, il Ă©tait une des rares personnes polie du lycĂ©e Butei. Le plus Ă©trange Ă son sujetâââ Ă©tait qu'Ă l'Ă©poque oĂč je trainais avec lui et MutĂŽ aprĂšs les cours, avant que je ne fasse la connaissance d'Ariaâââ il n'avait pas de petite-amie. - On m'a racontĂ©, Kinji. Je vais tâinterroger et t'as pas intĂ©rĂȘt Ă t'enfuir. Un autre garçon Ă l'air renfrognĂ© poussa mon plateau pour poser le sien. C'Ă©tait GĂŽki MutĂŽ. L'homme fort de ''Logi'', rĂ©putĂ© pour ĂȘtre un passionnĂ© de vĂ©hicules et capable de piloter aussi bien un train qu'un sous-marin nuclĂ©aire. Il avait choisi un Colt Python [http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/35/Colt_Python.JPG (2)] comme revolver sous prĂ©texte qu'il Ă©tait le plus simple Ă entretenir. Un revolver que tous les autres Butei considĂ©raient hors de question Ă cause de sa faible capacitĂ© et de son absence de silencieux. MutĂŽ ne plaisait pas aux filles. Ce n'Ă©tait pas un mauvais garçon, mais il Ă©tait trop grossier. - Comment ça « m'interroger » ? - Kinji, tu t'es disputĂ© avec Hotogi-san, pas vrai ? ... VoilĂ bien le lycĂ©e Butei. Les informations, ou plutĂŽt les rumeurs, se rĂ©pandaient anormalement vite. Mais pourquoi est-ce que MutĂŽ avait l'air de si mauvaise humeur ? - Hotogi-san est totalement dĂ©primĂ©e. Qu'est-ce qui s'est passĂ© ? - Rien de particulier... MutĂŽ, t'as croisĂ© Shirayuki, toi ? - Shiranui m'a dit qu'il l'avait vu ce matin faire une divination par les fleurs dans la serre. - C'est quoi ça, une divination par les fleurs ? - C'est assez populaire, je crois, dit Shiranui. Ses sourcils Ă©taient bien dessinĂ©s. - Connais pasâ T'en as entendu parler, Aria ? Aria, assise devant moi, secoua la tĂȘte quand elle entendit ma question. Son visage indiquait qu'elle n'en savait pas plus que moi. Ses deux longues couettes roses s'agitĂšrent autour de sa tĂȘte comme un denden-daiko <ref name="denden-daiko">Un ''denden-daiko'' est un petit tambour japonais dont la caractĂ©ristique est d'avoir deux perles qui pendent sur le cĂŽtĂ©. [http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a4/Dendendaiko.jpg Image].</ref>. Elle Ă©tait actuellement trĂšs silencieuse car elle avait la bouche pleine de pains Ă la pĂȘche. - Je suis sĂ»r que tu connais, TĂŽyama-kun. C'est quand tu enlĂšves l'une aprĂšs l'autre les pĂ©tales d'un fleur en disant « il m'aime », « il ne m'aime pas », « il m'aime »... Ahâââ C'Ă©tait ça. Je ne savais pas qu'il y avait encore des gens de nos jours qui faisaient des trucs aussi vieillots. Cette Yamato Nadeshiko Ă©tait vraiment un objet du souvenir descendu du ciel. - Elle a remarquĂ© que je l'observais quand a retentit la sonnerie du dĂ©but des cours... Et elle a du arrĂȘter sa divination en plein milieu. Mais j'ai cru voir qu'elle pleurait... Alors, pourquoi est-ce que vous avez cassĂ© ? Tout amour a dĂ©jĂ disparu entre vous deux ? ''Cof, cof''. Un morceau de pain Ă la pĂȘche s'Ă©tait coincĂ© dans la gorge d'Aria. ... Ne parlez pas d'amour devant elle, voyons. Cette jeune fille va avoir des rĂ©actions excessives. - Hum... J'ai l'impression que vous ne comprenez pas bien. Shirayuki et moi n'avons pas du tout ce genre de relation. Nous sommes juste des amis d'enfance. - Des amis d'enfance... ? C'est toujours ce qu'on dit quand on veut dĂ©tourner une question. D'aprĂšs les rumeurs, Kanzaki-san Ă©tait folle de jalousie et a tirĂ© sur Hotogi-san. Et d'aprĂšs moi, tu t'entendais de mieux en mieux avec Kanzaki-san et les deux filles ont Ă©tĂ© obligĂ© de s'affronter... Car tu vois, en ''Assault'', Kanzaki-san ne fait que parler de toi, TĂŽyama-kun. Et ça a l'air trĂšs amusant. En quelques secondes, Mlle Aria H. Kanzaki devint Ă©carlate. Elle avala tout rond son pain Ă la pĂȘche. [[Image:Hidan no Aria 02-035.jpg|thumb|Aria avait la bouche pleine de pains Ă la pĂȘche.]] - E-E-EspĂšceâââ de pervers ! - Arg ?! Elle me frappa au visage sans que j'en comprenne la raison. HĂ©. C'est pas un peu bizarre, lĂ ? C'est Shiranui que tu devrais frapper. - Je vais le rĂ©pĂ©ter trĂšs clairement. Je ne me suis pas battue avec Shirayuki parce que j'Ă©tais ja-jalouse ! Kinji est mon ''Partenaire'' ! Nous ne nous aimons pas ! Et jamais, jamais, jaâââmais, ça ne sera le cas. Vrai de vrai ! ArrĂȘte de le nier avec autant de force. - Vraiment... Donc ça veut dire, TĂŽyama-kun, que tu vas pouvoir te rĂ©concilier avec Hotogi-san ? - Comment ça me « rĂ©concilier » ? Et puis tu sais Shiranuiâââ J'ai croisĂ© Shirayuki ce matin dans un couloir de l'Ă©cole, cinq minutes avant le dĂ©but des cours, et elle s'est prĂ©cipitĂ©e dans les toilettes des filles sans mĂȘme me dire bonjour. Alors, ce n'est pas elle que tu as du voir. Et je n'ai pas besoin de ton avis personnel pour me rĂ©concilier avec elle. - Tu as raison. DĂ©solĂ©, s'excusa Shiranui. Il eut un sourire qui ressemblait Ă celui d'une divinitĂ© paternelle. Le sujet semblait ĂȘtre clos. Mais, il tourna la tĂȘte et murmura Ă voix basse Ă l'oreille d'Aria quelqu'un chose du genre « TĂŽyama-kun est vraiment de mauvaise humeur... ». Quant Ă MutĂŽ... Il avait une expression assez bizarre, comme s'il se retenait de me demander quelque chose. Enfin bon, MutĂŽ avait toujours des expressions bizarres, cela n'avait rien d'anormal. - ... Au fait, Shiranui. Je dĂ©cidai de changer moi-mĂȘme de sujet afin qu'ils arrĂȘtent de m'embĂȘter Ă propos de Shirayuki. - Qu'est-ce que tu vas faire pour le ''Adseard'' ? Tu as Ă©tĂ© choisi comme reprĂ©sentant, non ? Le ''Adseard''âââ Ă©tait la compĂ©tition sportive internationale des lycĂ©e Butei qui avait lieu tous les ans, une rencontre inter-lycĂ©e, du mĂȘme genre que les Jeux Olympiques. Enfin, comme les membres d'''Assault'' et de ''Snipe'' y participaient, la compĂ©tition ressemblait plus Ă un champ de bataille qu'Ă un festival en l'honneur de la paix. - Je ne vais pas participer aux compĂ©titions, je pense. Je ne suis que supplĂ©ant. - Donc tu dois aider Ă l'organisation, hein. Qu'est-ce que tu vas faire ? Tu es obligĂ© de trouver quelque chose pour donner un coup de main. - Je n'ai pas encore dĂ©cidĂ©. Je ne sais pas trop... Shiranui eut ce lĂ©ger soupir ennuyĂ© que faisait craquer toutes les filles. Tout le contraire de MutĂŽ qui avait la bouche pleine d'un sandwich aux ''yakisoba'' [http://linkul.net/ariyamafan/image/1224141937779.JPG (3)]ăet des pĂątes coincĂ©s entre les dents. - Et toi Aria, qu'est-ce que tu vas faire pour le ''Adseard'' ? - Je ne vais pas non plus participer aux compĂ©titions. J'ai Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour les Ă©preuves de tir au pistolet, mais j'ai refusĂ©. - Tu dois donc aussi aider Ă l'organisation... Qu'est-ce que tu vas faire ? - Je vais juste ĂȘtre pom-pom girl pour la cĂ©rĂ©monie de fermeture. - Pom-pom girl... Ah, tu veux dire ''Aru=Kata''. ''Aru=Kata'' Ă©tait un mot typiquement Butei, issu de la combinaison du mot italien « arma » et du mot japonais « kata » <ref name="aru=kata">Mot formĂ© Ă partir du mot italien Arma (« Arme », prononcĂ© en japonais '''''Aru'''ma'') et du mot japonais ć (« Forme, ModĂšle », prononcĂ© '''''Kata'''''). D'oĂč '''''Aru=Kata'''''.</ref>. C'Ă©tait une parade, avec des danses comme celles des pom-pom girls, mais exĂ©cutĂ©es avec des armes Ă feu et des pistolets. Et les filles de notre Ă©cole, sans honte aucune, osaient se dĂ©nommer « pom-pom girls ». - Kinji, tu dois participer toi aussi, vu que tu es mon ''Partenaire''. Choisis ce que tu veux... - Aah... Cette parade avait pour objectif de redorer mondialement l'image des Butei auprĂšs du public. Et comme les organisateurs avaient du penser que des jolies jeunes filles serait le plus efficace, toutes les danseuses Ă©taient des filles habillĂ©es en pom-pom girls. Les garçons avaient pour seul rĂŽle de jouer des instruments Ă l'arriĂšre plan. - Jouer d'un instrument... Je ne suis ni spĂ©cialement bon, ni spĂ©cialement mauvais.. Ăa devrait aller. - Ah. Et si je faisais la mĂȘme chose, TĂŽyama-kun ? Allez MutĂŽ, on va faire ça tous ensemble. Shiranui sourit une nouvelle fois d'un sourire aussi doux qu'une caresse en se tournant vers MutĂŽ et moi. Ses dents Ă©taient vraiment bien alignĂ©es. - Un groupe de musique ? C'est plutĂŽt pas mal... OK, je le fais ! rĂ©pondit MutĂŽ. Vraiment. Ces deux-lĂ se laissaient toujours guider par les Ă©vĂšnements. Enfin j'Ă©tais mal placĂ© pour les critiquer. - ... Mais quand mĂȘme Kanzaki-san, tu n'aurais pas du refuser de participer. Tout le monde sait ça. Quand tu obtiens une mĂ©daille au ''Adseard'', la vie s'offre Ă toi. Une mĂ©daille te permet de rentrer sur recommandation dans une universitĂ© Butei, ce qui permet de trouver plus facilement du travail. Et puis aprĂšs tu as le choix, commencer une carriĂšre dans un Centre Butei ou lancer une entreprise Butei privĂ©e... - Je me fiche de l'avenir. Il y a ''des choses que je dois faire'', maintenant. Je n'ai pas le temps de participer Ă des entrainements pour une compĂ©tition sportive. ''Des choses que je dois faire''. Vu sa voix pleine de dĂ©terminationâââ Je compris qu'elle signifiait lĂ sauver sa mĂšre, Kanae Kanzaki. Celle-ci avait Ă©tĂ© emprisonnĂ© Ă tort et si elle voulait la faire libĂ©rer, Aria devait attraper les vĂ©ritables coupablesâââ Riko Mine, Lupin la QuatriĂšme, que nous avions affrontĂ© Ă©tait l'une d'entre eux. Aria portait sur son dos le lourd fardeau de devoir tous les arrĂȘter. Et moi, en tant que son ''Partenaire''âââ Je partageai le mĂȘme destin. Riko, qui avait malencontreusement rĂ©ussi Ă s'Ă©chapper lors du dĂ©tournement de l'avion, Ă©tait aussi celle qui avait tuĂ© mon frĂšre. Rien que pour cette raison, je devais mettre un terme Ă tout ça. Elle... avait parlĂ© comme si mon frĂšre dĂ©cĂ©dĂ© Ă©tait encore vivant. Je savais qu'elle avait sans doute fait ça dans le but de me provoquer, mais en toute sincĂ©ritĂ©, je ne pouvais m'empĂȘcher de douter un peu. - Mais plus important que le ''Adseard''... continua Aria. Elle croisa les bras sur sa poitrine et se pencha vers l'arriĂšre. Apparemment, elle tentait d'allonger sa petite taille afin de me regarder de haut. Quel dommage, tu ne fais que 1m42. - Il faut qu'on s'occupe de ton dressage, Kinji. - Dre-Dressage ? Ă quel genre de jeu est-ce que vous jouez tous les deuxââ ? Un tic agita la joue de MutĂŽ. Il nous dĂ©visagea Ă tour de rĂŽle. - Ne rĂ©pĂšte pas les mĂȘmes choses que Shirayuki, MutĂŽ. Et toi, Aria... Tu pourrais au moins parler d' « entrainement » devant les gens. - Tais-toi. Tu es mon esclave, donc je dois te dresser. J'Ă©tais pourtant ton ''Partenaire'' tout Ă l'heure. Je ne redeviens ton esclave que quand ça t'arrange, hein ? - Et comment est-ce que tu comptes concrĂštement me « dresser » ? - Et bien... humâ Ă partir de demain, nous allons nous entrainer ensemble tous les matins. Arg. Apparemment, Aria venait tout juste de mettre au point cet horrible projet qu'Ă©tait un entrainement quotidien. Ravie, elle se murmura Ă elle-mĂȘme : « Oui, c'est une bonne idĂ©e... ». Merde. Ăa me retombait sur le dos. J'aurais mieux fait de ne pas parler de l'''Adseard''. ===2.=== Le lendemain matin, sept heures. Suivant les ordres qu'Aria m'avait donnĂ© la veille aprĂšs m'avoir collĂ© ses deux pistolet sur la tempe, je m'Ă©tais levĂ© de bonne heure et m'Ă©tais rendu sur le lieu de notre rendez-vous... - Qui-suis-jeâ ? Je me tournai en direction d'Aria, qui venait de me cacher les yeux, et restait sans voix quelques secondes. Tropâ Trop mignonne. - Vraiment, c'est super simple de s'approcher de toi par derriĂšre. Quel faible. Aria cessa de se mettre sur la pointe des pieds et posa ses deux mains sur les hanches. Elle Ă©tait... habillĂ©e en pom-pom girl. Le costume des pom-pom girls du lycĂ©e Butei Ă©tait de couleur noir, ce qui Ă©tait plutĂŽt rare. Le haut sans-manche Ă©tait percĂ© d'un trou au-dessus de la poitrine, Ă travers duquel on pouvait apercevoir la peau blanche parfaite d'Aria. Habituellement, les trous sont en forme de cĆur ou d'Ă©toile mais, comme on pouvait s'y attendre venant du lycĂ©e Butei, le trou ici Ă©tait en forme de balle. Je baissais lentement les yeux vers sa jupe. Elle Ă©tait si courte que c'en Ă©tait presque Gunchira (''le fait d'apercevoir les pistolets cachĂ©s sous la jupe d'un fille, le terme avait Ă©tĂ© inventĂ© par cet idiot de MutĂŽ'' <ref name="gunchira">Jeu de mot avec ''Panchira'', le fait d'apercevoir quelques secondes la culotte d'une fille. '''''Panchira''''' est un mot composĂ© de '''''Pan'''tsu'', « culotte » et de '''''Chira''''' « regarder Ă la dĂ©robĂ© ». Ici, MutĂŽ a créé un nouveau mot avec ''Gun'' « pistolet » et ''Chira''.</ref> ). - C-C'est quoi... ces vĂȘtements ? [[File:Hidan no Aria 02-045.jpg|thumb|« Ăa se voit, non ? C'est un costume de pom-pom girl. »]] - Ăa se voit, non ? C'est un costume de pom-pom girl. Il n'y a donc pas de limite Ă ton ignorance ? - Tu es trĂšs mal placĂ© pour me dire ça. Et je voulais dire : « ''Pourquoi'' est-ce que tu es habillĂ©e comme ça ? ». - Et bien dis-le correctement, idiot. J'ai dĂ©cidĂ© de m'occuper de mon entrainement de pom-pom girl en mĂȘme temps que de ton dressage. Si je fais les deux en mĂȘme temps, ça me permettra de moins perdre de temps, tu comprends ? Satisfaite, elle jeta un regard autour d'elle afin de vĂ©rifier qu'il n'y avait personne aux alentours. Nous nous trouvionsâââ au bord de l'Ăźle artificielle sur laquelle se trouvait le lycĂ©e Butei, un endroit communĂ©ment appelĂ© l' « ArriĂšre du Panneau ». C'Ă©tait un terrain vague long et Ă©troit, situĂ© Ă cĂŽtĂ© du gymnase et derriĂšre l'Ă©norme panneau indicateur qui faisait face au Rainbow Bridge. C'Ă©tait un lieu toujours dĂ©sert qu'Aria - pourtant fraĂźchement dĂ©barquĂ©e au lycĂ©e - avait rapidement dĂ©couvert et qu'elle comptait utiliser pour mon entrainement. Et aussi pour son propre entrainement apparemment. - Et... donc. Qu'est-ce que je dois faire ? - Ahem. La petite Aria sâĂ©claircit la gorge, comme si elle Ă©tait sur le point de dire quelque chose d'important. Elle avait vraiment le comportement d'une gamine. Elle Ă©tait trĂšs mignonne, je l'admettais, mais en mĂȘme temps, elle m'irritait. - Selon moi, tu es un Butei de rang S. - Mais seulement selon toi. - Ne m'interromps pas inutilement. Voyant qu'elle saisissait ses deux pistolets, je me tus. Je tenais Ă la vie. - Ătre de rang S en ''Assault'' signifie en gros « ĂȘtre capable d'avoir, seul, le mĂȘme niveau au combat qu'un membre des forces spĂ©ciales ». AbusĂ©... - Tu possĂšdes en toi cette capacitĂ©, que tu es quelque fois capable d'utiliser. Mais tu n'arrives pas t'en servir quand tu le souhaites. Il est donc certain qu'il existe une « clĂ© » qui permette de te ''rĂ©veiller''. Aria parlait comme un professeur. Mais elle ne pourrait jamais deviner ce qu'Ă©tait cette « clĂ© ». MĂȘme pas en rĂȘve. - AprĂšs le dĂ©tournement de l'avion, j'ai fais quelques recherchesâââ Et je pense que tu as une double personnalitĂ©. Une... double personnalitĂ© ? Hahaha ! LoupĂ©. Le ''Hysteria Mode'' n'Ă©tait pas d'origine psychique, c'Ă©tait une modification hĂ©rĂ©ditaire du systĂšme nerveux. Cela n'avait donc aucun lien avec la schizophrĂ©nie. Mais... Je pris un air admiratif et dĂ©cidai de la laisser exposer son raisonnement. - Je vois. Tu en as appris pas mal. Oui, Aria. Je t'en pris, continue tes recherches totalement fausses. - J'ai beaucoup lu de livres et j'ai cherchĂ© sur internet. C'Ă©tait trĂšs intĂ©ressant. Tu as du subir un traumatisme dans ton enfance qui est Ă l'origine de ta seconde personnalitĂ©. Et en situation de combat, tu es submergĂ© par le stress et cela te fait changer de personnalitĂ©. - Je vois. - Tu Ă©tais totalement diffĂ©rent pendant le dĂ©tournement de ton vĂ©lo et de l'avion. - C'est vrai. - Doncâââ Nous allons commencer l'entrainement spĂ©cial n°1, qui consistera Ă faire augmenter ton stress comme lors d'un combat. Et tout en disant ces mots, Aria tira de derriĂšre son dos les deux katana qu'elle avait rĂ©ussi Ă cacher lĂ malgrĂ© sa tenue. - ... H-HĂ© ! Attends ! - Quoi ? Je sortirai mes pistolets plus tard, tu n'as pas Ă t'inquiĂ©ter. - Ce n'est pas ça ! Si tu m'attaques avec ces trucs, tu vas juste rĂ©ussir Ă me dĂ©couper en morceau ! - Je sais que tu n'as pas plus qu'une cuillĂšre Ă soupe de cerveau dans ta tĂȘte, mais essaye de rĂ©flĂ©chir un peu. Je dois faire les choses dans l'ordre, tu comprends ? dit Aria d'un ton tranchant. Elle laissa Ă©chapper un soupir. - L'entrainement que j'ai inventĂ© consiste Ă faire monter du stress en toi - qui est actuellement en ''DĂ©bile Mode'' - jusqu'Ă ce que tu te rĂ©veilles et contre-attaques. - Que je contre-attaque...? - Tu n'as toujours pas compris ?! Tu es impossible. Bon, je vais t'expliquer point par point alors nettoie tes oreilles en pleurant de bonheur et Ă©coute-moi. Je ne pense pas qu'il existe quelqu'un de censĂ© qui se nettoierait les oreilles tout en pleurant de bonheur. - PremiĂšrement. Tu es actuellement en ''DĂ©bile Mode''. DeuxiĂšmement. Tu te rĂ©veilles quand tu es en situation de combat. TroisiĂšmement. Quand cela arrivera, tu contre-attaqueras. VoilĂ ce que j'ai mis au point, l'ordre idĂ©al dans lequel les Ă©vĂšnements doivent se dĂ©rouler. C'est tout ? MalgrĂ© son attitude trĂšs condescendante, son plan Ă©tait d'une simplicitĂ© extrĂȘme. Si elle osait se prĂ©senter avec ça comme l'arriĂšre-petite-fille de Sherlock Holmes, le cĂ©lĂšbre dĂ©tective... je suis sĂ»r que le gouvernement anglais se dĂ©pĂȘcherait de faire une analyse ADN pour prĂ©server l'honneur du pays. SĂ©rieusement. - Donc, la premiĂšre chose que tu dois apprendre est... contrer. - Contrer... Comment ça ? - Tout d'abord, le ''Edge Catching''. Aria leva son katana vers moi. - Atâââ âââtends ! Elle frappa si vite que je n'eus mĂȘme pas le temps de finir de hurler. ''Zlim'' ! J'entendis juste Ă cĂŽtĂ© de mon oreille droite le son d'une lame coupant l'air. Et maintenant, si vite que je ne pouvais mĂȘme pas le suivre des yeux, le katana d'Aria se dirigea droit sur mon Ă©pauleâââ âââEt s'arrĂȘta Ă quelques centimĂštres de ma peau. Je n'avais rien pu suivre. ''Fuaah''... Une douce odeur de gardĂ©nia se mĂȘla au courant d'air qu'Aria venait de crĂ©er avec son katana. - Bien. Maintenant imagine 500 fois dans ta tĂȘte ce qui vient de se passer. Tu as dix minutes. Aria leva ses yeux camĂ©lias vers moi qui, sous le coup de l'Ă©motion, Ă©tait restĂ© sans voix. - ... Imagine ? - Oui. RĂ©pĂšte dans ta tĂȘte les mouvements que je viens de faire et imagine-toi arrĂȘter mon sabre avec tes deux mains. Tu peux bouger les bras si tu veux, comme ceux qui boxent dans le vide. Aria, avec un mouvement fluide et compliquĂ©, rangea le katana dans l'Ă©tui qu'elle avait dans le dos. - Je dois donc juste... m'entrainer pour de faux ? - Tu croyais quoi ? Imaginer ton visage couvert de bosses ? - D'accord, d'accord. Je le fais. J'eus un grand soupir et commençai Ă me reprĂ©senter attraper le sabre d'Aria avec mes deux mains. Aria hocha la tĂȘte, apparemment satisfaite. - Oui, oui. Le Kinji qui fait ce que je lui demande est un gentil Kinji. Un gentil garçon. Je crois savoir que dans ''I.U'' - ceux qui ont fait arrĂȘter ma mĂšre - il y a un expert en armes blanches. Les techniques de contre sont la base de l'entrainement des Butei. Alors, entraine-toi avec soin, OK ? AprĂšs avoir prononcĂ© ses conseils comme une grande sĆur, elle me sourit. Comment pouvais-je accepter d'ĂȘtre traitĂ© comme un enfant par cette gamine ? - Allez, je fais le dĂ©compte. 9 minutes, 59 secondes. 58... - C'est bon, c'est bon. Je le fais. - Ne dis rien d'inutile. Pour la peine, je te rajoute 30 secondes ! Mais c'Ă©tait quoi ces rĂšgles... Cette fille Ă©tait un dictateur en puissance. (... Mais bon... Je vais le faire...) J'eus un petit soupir. MĂȘme si je me fichais de la clĂ© de mon ''Hysteria Mode'' ou de quoi que ce soit d'autre... Je m'Ă©tais promis de me consacrer entiĂšrement Ă cette affaire. Je n'avais pas l'intention de devenir un alliĂ© de la justice. âââMais j'avais dĂ©cidĂ© de devenir ''son'' alliĂ©, juste quelques temps. (Alors je n'ai qu'Ă obĂ©ir aux ordres d'Aria...) Oui, j'allais suivre ce qu'elle me dirait, mais je ne faisais pas ça parce que je la trouvais mignonne ou parce que j'Ă©tais tombĂ© amoureux d'elle. C'Ă©tait juste normal de suivre le prĂ©cepte « ne pas abandonner ce qu'on a dĂ©cidĂ© ». Donc, en ce qui concernait les autres choses que j'avais dĂ©cidĂ© ââ c'est Ă dire quitter le lycĂ©e Butei l'annĂ©e prochaine pour une Ă©cole normale et devenir quelqu'un d'ordinaire qui mĂšnerait une vie ordinaire ââ tout ces projets, je n'avais aucune intention de les abandonner. Tout en pensant, je continuais de m'entraĂźner mentalement... Aria sortit un Ipod de sa jupe et appuya sur quelques boutons. En tournant les yeux, je vis qu'une vidĂ©o s'Ă©tait affichĂ©e sur le petite Ă©cran, juste au-dessus du clavier tactile. C'Ă©tait le film d'une reprĂ©sentation type de ''Aru=Kata''. Je m'Ă©tais finalement inscrit pour jouer d'un instrument comme me l'avait demandĂ© Aria et, maintenant que j'y rĂ©flĂ©chissais, les membres du comitĂ© d'organisation de l'''Adseard'' m'avait envoyĂ© le mĂȘme film ce matin. - Ah... C'est plutĂŽt mignon, se murmura Aria. Elle me tourna le dos et s'Ă©loigna de quelques pas. ''Clap''. ''Clap'', ''clap''. Et tout Ă coup, elle se mit Ă danser nonchalamment. Oh. Elle... Elle Ă©tait plutĂŽt douĂ©e. Je ne connaissais rien aux pom-pom girls car je ne m'y Ă©tais jamais intĂ©ressĂ©, mais mes yeux non-initiĂ©s trouvaient qu'Aria - avec ses deux couettes roses virevoltantes autour d'elle - dansait aussi bien qu'une professionnelle. Au dĂ©but, ses mouvements Ă©taient les mĂȘmes que ceux des pom-pom girls traditionnellesâââ ''Clap'', ''clap''. Puis, elle ajouta les gestes « ''kata'' » et la danse devint beaucoup plus impressionnante. Quoi qu'il en soit, la toute mignonne Aria portait un costume de pom-pom girl... et cela lui allait trĂšs bien. Aria - qui jonglait toujours avec ses couteaux et ses revolvers - leva bien haut une jambe et exĂ©cuta un salto arriĂšre. Apparemment, comme elle ne portait que ses sous-vĂȘtements sous sa jupe, cela ne la gĂȘnait pas du tout. Vraiment, cette fille Ă©tait trĂšs douĂ©e quoiqu'elle fasse. ''Clap'', ''clap'', ''clap''. ''Clap'', ''clap'', ''clap''. Aria leva ses pompons et un sourire ['''â'''] s'Ă©tala sur son visage. Habituellement, ses yeux Ă©taient toujours remplis de colĂšre et - mĂȘme si ce sourire faisait parti de la danse - le rĂ©sultat fut deux fois plus intense. MĂȘme si j'Ă©tais bien incapable d'expliquer quel Ă©tait ce rĂ©sultat. Mais, d'un autre cĂŽtĂ©... En la voyant s'entrainer de la sorte... Je trouvais vraiment qu'elle donnait l'impression d'une jeune fille normale. J'Ă©tais certain que si elle s'entrainait dans une Ă©cole normale, personne ne la trouverait bizarre. Ils diraient juste d'elle que c'Ă©tait une fille Ă©nergique, un peu Ă©goĂŻste et qui faisait plus jeune que son Ăąge, une lycĂ©enne comme on en trouvait tantâââ - Dis donc... Kinji ? Aria s'Ă©tait tout Ă coup arrĂȘtĂ© de danser. Elle se tourna vers moi, ses deux couettes roses flottant autour d'elle. - Qu'est-ce que tu regardes avec autant d'insistance depuis tout Ă l'heure !? Tu me dĂ©goĂ»tes. Elle posa ses deux mains, qui tenaient toujours les pompons, sur sa taille. Puis, voyant que sa jupe Ă©tait un peu sans dessus dessous, elle la remit en place avec les pompons. - ... Quoi, ce n'est pas un spectacle ? Elle gonfla ses joues Ă©carlates, apparemment embarrassĂ©e par ce que je venais de dire. - La reprĂ©sentation des pom-pom girls est un spectacle. Et sache que je n'ai pas plus que ça envie de ''te'' regarder. LĂ©gĂšrement mal Ă l'aise d'avoir dĂ©visagĂ© Aria aussi longtemps, je dĂ©tournai les yeux. - Alors qu'est-ce que tu regardais ? - Ce... Ăa ne te regarde pas. - Ah bon... Vraiment. ... Ahââ C'Ă©tait quoi cette atmosphĂšre ? - Plus important, tu t'es bien entrainĂ© ? Dans cinq minutes, je vais recommencer Ă t'attaquer, hein ? - Recommencer... Je sentais que je n'allais pas tarder Ă souffrir le martyr. AprĂšs tout, c'Ă©tait la mĂȘme chose qu'ĂȘtre frappĂ© avec une barre en mĂ©tal. - Je vais commencer lentement, tu n'as pas Ă avoir aussi peur. Mais je vais accĂ©lĂ©rer le rythme rapidementâ Et un sourire absolument diabolique Ă©tira ses lĂšvres. ===3.=== - AĂŻĂŻĂŻe... Les cours Ă©taient terminĂ©s mais mes bosses et mes cotusions me faisaient toujours souffrir. Tout en les frottant, je sortis du bĂątiment d'''Inquesta''. Et merde. Aria, espĂšce de sadique. Son entraĂźnement consistait juste Ă me frapper sans merci. J'avais l'impression d'avoir oubliĂ© une grande partie des dates d'histoire et du vocabulaire anglais que je connaissais. - Kinjiââ ! Aria courut vers moi, baignĂ©e dans la lumiĂšre du soleil couchant. Apparemment, elle s'Ă©tait encore cachĂ©e devant le bĂątiment d'''Inquesta'' pour m'attendre. - Je prĂ©fĂšre te prĂ©venir tout de suite, je n'ai pas l'intention de m'entrainer aprĂšs les cours. Je dois faire mes devoirs pour les cours normaux. - Je n'ai encore rien dit ! - Et je ne compte pas revenir en ''Assault''. Si tu essayes de me menacer pour m'y obliger, j'arrĂȘterai d'ĂȘtre ton ''Partenaire''. Je vais continuer ma vie tranquille Ă ''Inquesta'' jusqu'Ă ce que je change d'Ă©cole l'annĂ©e prochaine. - Je n'ai encore rien ditâ ! Aria, indiffĂ©rente Ă mon ton tranchant, se mit Ă marcher en direction de l'arrĂȘt de bus. Mais elle se retourna vers moi et, un sourire jusqu'aux oreilles, dit : - On va encore s'entrainer demain matin, hein ! ... Bah, j'acceptai si ce n'Ă©tait que ça. AprĂšs tout, j'Ă©tais son ''Partenaire''. Et puis, si je lui rĂ©torquai une troisiĂšme phrase dĂ©sagrĂ©able, j'allais certainement me faire « percer de trous ». - Tu sais quoi, Kinji. Aujourd'hui, en ''Assault'', on a appris les techniques Ă utiliser pour contrer un couteau lancĂ©âââ Aria se mit Ă me raconter d'une voix enjouĂ©e toutes sortes d'histoires bizarres pour lesquelles je n'avais aucun intĂ©rĂȘt. Ces derniers temps, elle Ă©tait de trĂšs bonne humeur. J'en connaissais la raison. C'Ă©tait parce que je me conduisais de plus en plus comme son ''Partenaire''. Tout comme le lĂ©gendaire dĂ©tective Sherlock Holmes avait John H. Watson, les membres de la famille d'Aria - c'est Ă dire la famille Holmes - avaient besoin d'un ''Partenaire'' pour exprimer leur vĂ©ritable potentiel. Cette ''aria'' - cette Aria toujours toute seule - en avait cherchĂ© un partout. LittĂ©ralement, dans le monde entier. Et elle avait fini par en trouver un dans le lycĂ©e Butei de Tokyo. âââ Moi en ''Hysteria Mode'' âââ Je ne pouvais pas utiliser mon pouvoir en temps normal, mais j'Ă©tais le seul ''Partenaire'' qui pouvait aller avec la prodige qu'elle Ă©tait. - HĂ©, Kinji. - Quoi ? - Haha ! Rien du tout~ - T'es chiante. La jupe de son uniforme s'agitait tandis qu'elle avançait sur le chemin. De temps en temps, elle se retournait afin de confirmer que j'Ă©tais toujours lĂ . Elle me rendait fou. - Dis, Aria... Pourquoi est-ce que tu ne cherches pas plus de ''Partenaires''... ? Ăa ne serait pas mieux de trouver deux ou trois personnes supplĂ©mentaires afin de pouvoir former une Ă©quipe ? Ils pourraient protĂ©ger cette gamine Ă ma place. - Je n'ai pas besoin d'alliĂ©s. Et puis, je ne suis pas trĂšs douĂ©e pour m'entendre avec les gens. Ăa, je ne le sais que trop bien. - Je sais trĂšs bien me battre seule, j'ai juste besoin d'un ''Partenaire'' qui puisse me suivre. Quand j'aurai terminĂ© ton dressage, ça sera bon. Je n'ai besoin que de toi. Et merde. Ăa veut dire que je serais le seul Ă devoir la supporter ? Sous le coup de cette rĂ©vĂ©lation... - ... J'ai mal Ă la tĂȘte. Tu m'as trop frappĂ©. - Prends de l'aspirine. - Il me faut du sirop « spĂ©cial racine de kudzu » du groupe pharmaceutique Yamato si je veux soigner mon mal de tĂȘte et mon rhume... - SpĂ©cial ? Comment ça ? - Ăa veut dire que c'est du concentrĂ© de plusieurs ingrĂ©dients. Qu'il y des plantes mĂ©dicinales chinoises comme du kudzu ou de l'ephedra <ref name="kudzu">Le ''kudzu'' et l'''ephedra'' sont des plantes mĂ©dicinales d'ExtrĂȘme Orient, utilisĂ©es dans le traitement du rhume ou de la grippe.</ref> Ă l'intĂ©rieur. - On dirait un grand-pĂšre. Bon bah, va boire ça. Car demain, l'entrainement reprend. - Je suis vraiment crevĂ© lĂ ... Ăa ne s'achĂšte que dans le quartier d'Ameyoko, je suis trop fatiguĂ© pour aller lĂ -bas. Et puis, la pharmacie se trouve pile entre les stations de Ueno et d'Okachimachi et c'est aussi loin de l'une que de l'autre. - Kinji... Tout Ă coup. Aria - qui comme je le pensais n'Ă©coutait pas mes plaintes - s'arrĂȘta devant le panneau des ''Masters''. - Regarde ça. - ... De quoi ? Je regardai avec attention la zone du panneau qu'Aria me montrait du doigt. < '''Convocation''' : DeuxiĂšme AnnĂ©e Classe B - ''SSR'' - Shirayuki Hotogi > Les ''Masters'' convoquaient Shirayuki. ... C'Ă©tait plutĂŽt bizarre. Shirayuki... Cette Ă©lĂšve modĂšle Ă la moyenne de 75, prĂ©sidente du conseil des Ă©tudiants, prĂ©sidente du club de jardinage, prĂ©sidente du club d'art, prĂ©sidente du club de danse, cette Ă©lĂšve exemplaire au comportement parfait - si on oubliait son attaque surprise sur Aria l'autre jour - ''cette'' Shirayuki convoquĂ©e par les ''Masters'' ? - Aria. Tu... leur as racontĂ© que tu t'Ă©tais fait agresser par Shirayuki ? - ... Je suis une noble ! Ses pupilles Ă©carlates me fusillĂšrent du regard. - Je ne ferais jamais quelque chose d'aussi lĂąche qu'aller raconter mes affaires privĂ©es aux professeurs. MĂȘme si c'est elle qui m'a provoquĂ©. Ne me sous-estime pas. Oooh~ Quel admirable comportement de la part d'Aria. J'Ă©tais agrĂ©ablement surpris. Aria, toujours Ă cĂŽtĂ© de moi, posa un doigt sur sa bouche, semblant rĂ©flĂ©chir. - Kinji, c'est une chance en or pour se dĂ©barrasser de cette fille si violente. Semblant oublier qu'elle Ă©tait elle-mĂȘme violente - et mĂȘme trĂšs violente - elle leva les yeux vers moi. - ... EnquĂȘtons sur cette affaire et dĂ©couvrons son point faible ! Tu ne viens pas de dire que les nobles ne faisaient pas des choses aussi lĂąches ? - Comment ça... son point faible ? Shirayuki n'a rien fait depuis la derniĂšre fois. - Bien sĂ»r que si ! Hein. - Ces derniers temps, quand je suis seule, je sens une prĂ©sence derriĂšre la porte comme si quelqu'un m'observait, cachĂ©. Et mon tĂ©lĂ©phone bourdonne, comme si la ligne Ă©tait sur Ă©couteâââ ...... - De l'eau coule dans les couloirs de l'Ă©cole quand je passe, on me lance des billes avec des sarbacanes, je tombe dans des trous prĂ©parĂ©s Ă l'avance ! ... Attends... - J'ai reçu une lettre avec Ă©crit « sale renarde ! ». Et avec un dessin de renard ! Oh, c'est assez mignon ça. - ... Bref ! Cette fille me dĂ©teste de tout son cĆur ! Et toi Kinji, tu ne te rends compte de rien, tu es vraiment insensible ! Incapable ! - Je vois... - Mais si encore, il n'y avait que ça ! Que ça ? - La derniĂšre fois, quand j'ai ouvert mon casier dans le vestiaire des filles, j'ai dĂ©couvert qu'on avait installĂ© un piĂšge avec une corde Ă piano ! Jeâââ Comme je ne suis pas trĂšs grandeâââ Je ne pouvais pas avancer dans le fond du casier rĂ©cupĂ©rer mes vĂȘtements ou la corde allait se resserrer autour de mon cou ! Ouah... Ce n'Ă©tait vraiment pas drĂŽle. Si la petite Aria avait mis la tĂȘte dans le casier sans s'apercevoir de rien... ''Couic''. Un piĂšge aussi cruel ne s'apprend qu'en troisiĂšme annĂ©e de ''Assault'' ou en ''Lezzad''. - Kinji. Nous allons profiter du fait que Shirayuki soit convoquĂ©e pour, ensemble... Aria, folle de rage, se tourna vers moi, paralysĂ©âââ Et m'ordonna la chose la plus effrayante possible... - ... Infiltrer les ''Masters'' ! Le lycĂ©e Butei de Tokyo Ă©tait un lieu extrĂȘmement dangereux. Mais il existait Ă l'intĂ©rieur de celui-ci trois zones d'un tout autre niveau de dangerositĂ©. Le bĂątiment d'''Assault''. L'entrepĂŽt du sous-sol. Et le bĂątiment des ''Masters''. Pourquoi un lieu oĂč se rassemblaient quelques professeurs serait-il dangereux ? La raison en Ă©tait fort simple. Parmi les professeurs du lycĂ©e Butei, il n'y avait que de dangereux individus. Cela n'avait rien d'Ă©tonnant. Comment les professeurs de cette Ă©cole si bizarre auraient-ils pu ĂȘtre normaux ? D'aprĂšs le peu que je savais, ils avaient travaillĂ© Ă l'Ă©tranger comme membre des forces spĂ©ciales, mercenaires, mafieux et mĂȘme - d'aprĂšs les rumeurs - assassins, avant de devenir professeurs. Un rassemblement d'individus dont il ne valait mieux pas connaitre l'entiĂšre carriĂšre professionnelle. Bien sĂ»r, on trouvait quelques professeurs ''normaux'' dans les dĂ©partements d'''Inquesta'' ou de ''Connect'', mais malheureusement, ils Ă©taient en sous-nombre. - Kinji. Je... Je n'arrive pas Ă l'atteindre. Porte-moi. Mademoiselle Aria s'adressait Ă voix basse Ă son esclave... Car nous Ă©tions actuellement en train d'infiltrer les ''Masters'' - ce trou rempli de serpents. - ... Tout de suite. Bah, si j'avais refusĂ© dâinfiltrer avec elle, Aria m'aurait certainement tabassĂ© Ă mort avant de me percer de trous. Je prĂ©fĂ©rais encore affronter ces professeurs capables de tuer en quelques secondes. J'avais acceptĂ© mon triste sort. Nous avions discrĂštement pĂ©nĂ©trĂ© dans un couloir des ''Masters'' et actuellement, j'Ă©tais en train d'aider Aria Ă atteindre le conduit qui se trouvait au plafond. Elle allait sĂ»rement encore me traiter de pervers si je la portais dans mes bras et je l'aidais donc Ă atteindre le conduit en la portant sur mes Ă©paules comme un enfant. - Aââllez. T'es lourde, t'esââ lourde. Je me plaignais Ă voix basse. - Je vais te percer de trous ! ''Bam''. Ses genoux qui portaient de longues chaussettes noires s'enfoncĂšrent dans mes Ă©paules. D'au moins dix centimĂštres. - ... Geu... Arg... Ignorant mes cris d'agonie, Aria rĂ©ussit Ă s'accrocher Ă l'ouverture du conduit qui courait au plafond. Elle posa un pied sur ma tĂȘte et - alors qu'apparaissait devant moi cette zone entre les chaussettes et la jupe (cette partie de la jambe que MutĂŽ appelait le ''zettai ryĂŽiki'' <ref name="zettai ryĂŽiki">LittĂ©rallement, la « zone absolue ». C'est la partie de la jambe situĂ©e entre le bord de la jupe et le commencement des chaussettes. Plus elle est haute sur la jambe (c'est Ă dire que les chaussettes sont longues et la jupe courte) et mieux c'est. [http://animedesho.animeblogger.net/wp-content/uploads/2007/09/gradea.jpg Image].</ref> si je ne me trompais pas) - s'engouffra l'intĂ©rieur. Elle m'aida Ă mon tour Ă me hisser dans le conduit en me tirant par les bras puis s'Ă©loigna Ă quatre pattes. En comprenant que je devais suivre la jupe que portait ma ''maĂźtresse'' aux deux couettes, je me sentis sur le point d'entrer en ''Hysteria Mode''âââ mais je fus sauvĂ© par l'obscuritĂ© qui rĂ©gnait dans le conduit. Je ne voyais pas le ''zettai ryĂŽiki'' et Ă peine sa jupe. ''Clang'', ''clang''. ''Clang'', ''clang''. Devant moi... ''Clac''-''clac''-''clac''-''clac''-''clac''. Aria avançait Ă une vitesse ahurissante. Je ne rĂ©ussis Ă la rattraper qu'Ă un tournant, avec l'impression de l'avoir poursuivi Ă toute vitesse. - Aria. - Quoi ? - T'avances vite Ă quatre pattes. - C'est une de mes spĂ©cialitĂ©s. Je suis la plus rapide des filles d'''Assault''. - C'est bien ce que je pensais. - Pourquoi ? - Bah oui, il n'y a rien qui te gĂȘne, toi. - Comment ça ? - Ta poitrine. ''Bam''.ă Aria me frappa avec son pied. Pied qui s'enfonça d'au moins dix centimĂštres dans ma joue. ===4.=== Nous avions enfinâââ trouvĂ© Shirayuki. Elle se trouvait dans le bureau du professeur qui l'avait convoquĂ©. Aria et moi pouvions voir Ă l'intĂ©rieur de la piĂšce grĂące Ă la bouche du conduit d'aĂ©ration. Mais, nous n'avions pas d'autres choix que de coller nos deux tĂȘtes l'une contre l'autre si chacun voulait voir Ă travers l'ouverture. S'il venait Ă avoir un contact physique entre nous deux... Aria allait trĂšs certainement piquer une crise. Pour cette raison, j'Ă©loignai lĂ©gĂšrement ma tĂȘte de celle d'Aria... et regardai son profil. Son visage, qui se trouvait Ă quelques centimĂštres Ă peine du mien, Ă©tait Ă©clairĂ© par la lumiĂšre qui passait Ă travers l'ouverture du conduit d'aĂ©ration... âââAaah. Merde. Elle Ă©tait vraiment mignonne, pensai-je en me mordant la langue. Cela me rendait fou de rage de l'admettre, mais son visage Ă©tait vraiment trĂšs beau. Bien proportionnĂ© comme celui d'une poupĂ©e, tout en Ă©tant riche d'Ă©motions. Capable de sourire, d'ĂȘtre triste ou concentrĂ© comme actuellement, il me saisissait Ă chaque fois. Ses Ă©motions Ă©taient aussi fortes que celles d'une jeune actrice hollywoodienne. C'Ă©tait de la triche d'ĂȘtre aussi jolie. - Hotogi... La femme prononça le nom de Shirayuki Ă voix basse. Professeur principal de la classe B de deuxiĂšme annĂ©e et responsable du dĂ©partement de ''Dagula''âââ Mme Tsudsuri croisa ses jambes qui portaient de longues bottes, assise dans un fauteuil noir en cuir. Shirayuki s'assit sur le siĂšge qui lui faisait face et baissa lĂ©gĂšrement les yeux. - Dis donc, tes rĂ©sultats scolaires ont pas mal baissĂ© ces derniers tempsâ Elle souffla un nuage de fumĂ©e qui s'Ă©leva en volute. Elle portait toujours un long manteau sombre, mĂȘme dans son bureau. Celui-ci n'Ă©tait pas attachĂ©, comme les blouses blanches des scientifiques fous qu'on voit dans les mangas. AccrochĂ© Ă sa taille se trouvait un Ă©tui en cuir noir, contenant un pistolet Ă©galement noir, un Glock 18 [http://www.modelguns.co.uk/images/glock18g.jpg (voir)] . Le professeur Tsudsugiâââ Ă©tait numĂ©ro 1 sur la liste des professeurs les plus dangereux. Ses yeux Ă©taient toujours Ă moitiĂ© fermĂ©s, comme si elle Ă©tait sans arrĂȘt sous l'emprise de la dogue. Quoi qu'il en soit, elle ne fumait pas les cigarettes qu'on trouvait sur le marchĂ©, la preuve en Ă©tait cette forte odeur d'herbe qu'elles dĂ©gageaient. Est-ce qu'on avait vraiment le droit de fumer ça au Japon ? De sa main couverte d'un lĂ©ger gant noir en cuir, elle tapota sa cigarette (?) contre un cendrier. - Fuu~ Bah... AprĂšs tout, les cours n'ont aucune importanceâ HĂ©. Les professeurs n'ont pas le droit de dire ce genre de choses. C'est pour ça que la moyenne des Ă©lĂšves du lycĂ©e Butei ne dĂ©passe pas 50. - Jeâââ Heuâââ Humâââ ... Ah oui. Le changement. C'est la raison du changement qui m'intĂ©resse. C'Ă©tait plutĂŽt inquiĂ©tant d'oublier un mot aussi simple, non ? Mais, il ne fallait pas se fier Ă son visage las. Elle Ă©tait rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre la meilleure de Butei dans un domaine. Les interrogatoires. Apparemment, elle faisait partie des cinq meilleurs du Japon. Ses mĂ©thodes Ă©taient inconnues, mais tout ceux qu'elle interrogeait - et mĂȘme les criminels les plus dĂ©terminĂ©s - finissaient toujours par avouer ce qu'elle voulait savoir. Pour cette raison, elle Ă©tait surnommĂ©e quelque chose comme la « DĂ©esse » ou la « Reine ». Elle secoua ses cheveux couleur de jais coupĂ©s au carrĂ© et rejeta la tĂȘte en arriĂšre. - Disâ Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Hotogi, est-ce que par hasardâ ce gars t'a contactĂ© ? - Vous voulez dire... Durandal ? En entendant Shirayukiâââ Aria fronça les sourcils. Durandal. Je connaissais ce nom... pour l'avoir lu dans un mail collectif. C'Ă©tait un monstreâââ qui ne kidnappait que les ''ChĂŽtei'', ces Butei possĂ©dant des pouvoirs surnaturels. Mais Ă vrai dire, cela faisait tellement longtemps que ce n'Ă©tait plus qu'une simple rumeur aujourd'hui. AprĂšs tout, personne ne l'avait jamais vu. Et puis, ces ''ChĂŽtei'' qui avait Ă©tĂ© ou Ă©tait actuellement ''kidnappĂ©s'' avaient sĂ»rement dĂ» disparaitre pour d'autres raisons, non ? C'Ă©tait du moins ce que tout le monde pensait. Plus personne ne croyait en l'existence de Durandal. Ce n'Ă©tait qu'une lĂ©gende urbaine. - Non, il ne m'a pas contactĂ©. Et pour ainsi dire... MĂȘme si Durandal existait bel et bien, je suis sĂ»r qu'il s'en prendrait Ă un ChĂŽtei bien plus puissant que moi... - Hotogiâ Tu devrais ĂȘtre un peu plus sĂ»re de toi. Tu es le trĂ©sor de cette Ă©cole, tu le sais, nonâ ? - N-Non, je... [[File:Hidan no Aria 02-065.jpg|thumb|Shirayuki baissa les yeux, embarrassĂ©e.]] Elle baissa les yeux, embarrassĂ©e. - Hotogiii... Je te l'ai dĂ©jĂ dit de nombreuses fois, mais engage un garde du corps. J'ai reçu un rapport de ''Lezzad'' qui disait que la probabilitĂ© que Durandal s'en prenne Ă toi Ă©tait trĂšs Ă©levĂ©e. Et quelqu'un de ''SSR'' a prĂ©dit la mĂȘme chose, non ? - Mais... Un garde du corps... C'est... - Quooiii ? Tsudsuri dĂ©chira une feuille qui ressemblait Ă une page d'un dictionnaire japonais/anglais et l'enroula autour de ses mystĂ©rieuses herbes. Puis, elle la porta Ă sa bouche. - Je... J'ai un ami d'enfance et je dois ĂȘtre Ă ses cĂŽtĂ©s pour prendre soin de lui... Si quelqu'un devait toujours me suivre partout, ce serait... - Hotogi. Les ''Masters'' sont trĂšs inquiets pour toi. C'est bientĂŽt le ''Adseard'', une pĂ©riode pendant laquelle beaucoup d'Ă©trangers peuvent pĂ©nĂ©trer sur le campus. Au moins pour cette pĂ©riode, il te faut un puissant Buteiâââ comme garde du corps. C'est un ordreâ - Mais, Durandal n'existe peut-ĂȘtre mĂȘme pas... - C'est un ordreâ ! C'est important et je te l'ai dĂ©jĂ dit deux fois. Ne m'oblige pas Ă me rĂ©pĂ©ter une troisiĂšme... Tsudsuri alluma sa cigarette et... ''Fuuu~'' Souffla un nuage de fumĂ©e en plein sur le visage de Shirayuki. Dis donc, Tsudsuri. Toi, tu fais ce que tu veux, mais fait quand mĂȘme attention Ă la santĂ© de Shirayuki. - ''Kof kof''. T-TrĂšs bien. Je vais le faire. Shirayuki hocha la tĂȘte, tout en essuyant les larmes causĂ©es par la fumĂ©e qui lui coulaient des yeux. (...) Avec ce que je venais d'entendre, je commençais Ă comprendre la raison pour laquelle Shirayuki avait Ă©tĂ© convoquĂ©. Shirayuki Ă©tait une ''ChĂŽtei'' susceptible d'ĂȘtre visĂ©e par Durandal... et apparemment, l'Ă©cole l'avertissait. Les ''Masters'' lui ordonnaient d'engager un garde du corps. Mais jusqu'Ă maintenant, elle avait toujours refusĂ©. ... Je la comprenais, le systĂšme Ă©tait loin d'ĂȘtre fiable. De nombreux Ă©lĂšves du lycĂ©e Butei recevaient des avertissements similaires de la part de l'Ă©cole. âââMais trĂšs peu d'entre d'eux Ă©taient vĂ©ritablement attaquĂ©s par la suite. Les prĂ©dictions de ''SSR'' Ă©taient rarement correctes et le dĂ©partement de ''Lezzad'' Ă©tait rĂ©putĂ© pour faire souvent des erreurs. Surtout que dans le cas prĂ©sent, l'agresseur Ă©tait Durandal, dont l'existence mĂȘme Ă©tait extrĂȘmement floue. En rĂ©sumĂ©âââ Les ''Masters'' nous surprotĂ©geaient. Shirayuki Ă©tait une brillante Ă©lĂšve, la lueur d'espoir des ''Masters''. Il ne pouvait pas ignorer une telle situation. Et mĂȘme si les informations Ă©taient plus qu'incertaines, ils sur-rĂ©agissaient et lui ordonnaient d'engager un garde du corps. Ma pauvre Shirayuki. Ăa doit ĂȘtre vraiment dĂ©sagrĂ©able de se faire ainsi manipuler par les adultes. Je fis la mou et, tout Ă coup... ''Clac'' ! Aria... ... donna un grand coup dans l'ouverture du conduit dâaĂ©ration qui s'ouvrit sous le choc. - Mais... ! Qu'est-ce que... ! Elle me martela de violents coups de poing alors que je tentais de la retenir... âââ''Shlack'' !! ... tomba du conduit et atterrit sur le sol de la piĂšce, sa jupe flottant follement autour d'elle. Shirayuki et Tsuduri la dĂ©visagĂšrent avec des yeux Ă©carquillĂ©s. Je fis de mĂȘme. Mais au fait, je n'avais pas pu voir de lĂ oĂč je me trouvais, mais avec un tel mouvement, elle avait du dĂ©couvrir ce qu'il y a avait sous sa jupe, pas vrai ? Non, de toute façon, il n'y avait rien Ă voir. « ... ''Je vais ĂȘtre ton garde du corps'' ! » Quand Aria fit cette dĂ©claration, je fus si surpris que je... ''Bam'', ''bam'', ''bam''. - Woouuaah !? ''Pam''. Je tombai du conduit, droit sur Aria. - Arg !? - Kya !? ĂcrasĂ©e sous mon poids, elle me repoussa violemment sur le cĂŽtĂ©. - Ki-Ki-Ki-Kinji ! Ne fous pas n'importe oĂč ton dĂ©bile de visage ! Alors qu'elle sâĂ©gosillait, Ă©carlate, Tsudsuri la saisit par l'arriĂšre de son col et la souleva. Et au moment oĂč je rĂ©ussis Ă me remettre deboutâââ elle m'attrapa par le cou et... ''Vlam'' ! ''Pam'', ''pam''. Me jeta avec Aria contre le mur. Pas la peine d'y aller aussi fort, Tsudsuri. - Hum~ ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Tsudsuri s'agenouilla devant nous et nous dĂ©visagea tour Ă tour. - Et bien, et bien... Ăa ne serait pas le couple du dĂ©tournement de l'avion ? ''Fuu''~ Elle nous souffla la fumĂ©e de sa cigarette sur le visage. ''Kof kof''. Puis, un mince sourire sur les lĂšvres, elle pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ© et leva les yeux vers le plafond. Ah... Son attitude... fait vraiment flipper... ... Et puis, comment ça le « couple » ? - Toi, tu es Aria H. Kanzakiâââ Tes armes sont deux Governments et deux kodachi. Tu es surnommĂ© la « Quadra » et tu es une Butei de rang S qui travaille en Europe. Cependantâââ d'aprĂšs les rapports, tu travailles toujours en solo au centre Butei de Londres. Parce que tu es incapable de travailler avec les gens. Quelle idiote~ Tsudsuri saisit une des couettes d'Aria et l'examina de prĂšs, tout en continuant de faire soigneusement sa description. - V-Vous me faites mal. Et je ne suis pas une idiote ! Les nobles ne font juste pas Ă©talage de leur talent. Si quelqu'un dĂ©clare que mes accomplissements sont les siens, je le laisse faire, c'est tout ! Nullement intimidĂ©e par l'Ă©trange Tsuduri, Aria rĂ©pondit en dĂ©voilant ses canines. - Vraimentâ Quel gĂąchis. Je suis contente d'ĂȘtre nĂ©e prolĂ©taireâ Quant Ă tes points faibles... Ah oui, tu ne sais pas na... - AAAAHHâââ ! Aria se mit Ă hurler de toutes ses forces en agitant les bras, couvrant la fin de la phrase de Tsudsuri. Elle Ă©tait devenue Ă©carlate et sa bouche s'ouvrait et se fermait sans qu'elle ne dise rien de cohĂ©rent. Na... Quoi ? - C'est faux ! Ce n'est pas un point faible ! J'ai juste besoin d'un gilet de sauvetage ! Je vois. Elle vient de se dĂ©noncer elle-mĂȘme. Shirayuki, sous le choc de ce qui venait de se produire, ne semblait pas avoir compris, mais ce n'Ă©tait pas mon cas. Aria ne savait pasâââ nager. Haha ! J'ai appris quelque chose d'utile aujourd'hui. ''Good job'', Tsudsuri ! - Quant Ă toiâââ Alors que j'Ă©tais en train d'imaginer avec dĂ©lice Aria se noyer dans un bassin pour enfant, Tsudsuri lĂącha Aria qu'elle semblait maintenant ignorer et se tourna vers moi. - Tu es Kinji TĂŽyama. - Ah... Je vous assure que je ne voulais pas venir ici, c'est elle qui m'a... - PlutĂŽt insociable, tu as tendance Ă crĂ©er une certaine distance entre toi et les autres. Apparemment, elle connaissait toutes les donnĂ©es des Ă©tudiants sur le bout des doigts et parlait au fur et Ă mesure qu'elles lui revenaient en mĂ©moire. - ... Cependant, beaucoup d'Ă©lĂšves d'''Assault'' te considĂšrent avec respect et pensent de toi que tu es un garçon au fort potentiel et au grand charisme. Quant Ă tes missions... Tu as retrouvĂ© un chat Ă Aomi et tu as empĂȘchĂ© le dĂ©tournement du vol ANA600... n'est-ce pas ? Attends, les deux ne sont pas un peu extrĂȘmes ? - Ne me posez pas de questions. - Ton arme... est un Beretta M92F illĂ©galement modifiĂ©. Gloups. - SurnommĂ© le ''Kinji Model'', il peut tirer jusqu'Ă trois balles en rafale et est Ă©quipĂ© d'un automatique, n'est-ce pas ? - Ahâ Non, c'est... Il a Ă©tĂ© cassĂ© pendant le dĂ©tournement. Maintenant, j'utilise un pistolet de l'armĂ©e amĂ©ricaine que j'ai achetĂ© pour pas cher. Et qui est lĂ©gal, Ă©videmment. - HĂ©hĂ©ââ Mais tu as dĂ©jĂ contactĂ© ''Amdo'' pour qu'ils te le modifient, non ? ''Scchh''~ - Waaah ! Tsudsuri - dont le visage semblait partagĂ© entre le rire et la colĂšre - avait posĂ© le bout de sa cigarette sur ma main ! J'y crois pas... Cela avait Ă©tĂ© si court que je n'aurais probablement pas de cicatrice, mais un professeur prĂȘt Ă brĂ»ler un Ă©tudiant... Et puis merde ! Comment faisait-elle pour ĂȘtre au courant de tout ? - Doncââ ? Qu'est-ce que tu voulais dire par « ĂȘtre ton garde du corps » ? Aria se leva, faisant face sans peur Ă la femme aux cheveux noirs coupĂ©s courts. - Exactement ce que j'ai dis. Je vais devenir le garde du corps de Shirayuki, gratuitement et vingt-quatre heures sur vingt-quatre ! - H-HĂ©, Aria... Pourquoi voulait-elle Ă ce point devenir son garde du corps ? AprĂšs tout, c'Ă©tait Shirayuki qui l'attaquait sans arrĂȘt. Je lui lançai un regard interrogateur qui n'Ă©branla nullement sa rĂ©solution. - ... Hotogi. Je ne sais pas trop pourquoi, mais on dirait bien qu'un Butei de rang S offre de te protĂ©ger gratuitement. Tsudsuri tira sur les manches de son manteau noir et se tourna vers Shirayuki. - Ce... C'est hors de question ! Passer mes journĂ©es entiĂšres avec Aria, ça serait trop horrible ! Aria leva ses sourcils, puis eut la rĂ©action que j'attendais. - Accepte-moi comme garde du corps ou je tire sur ce garsâââ ! ''Vlam'' ! Elle tira de sous sa jupe Ă©carlate son Governement blanc et posa le canon sur ma tempe. HĂ© ! Héé ! Article 9 ! Article 9 de la loi de Butei ! Les Butei ne doivent pas tuer, souviens-toi Aria ! - Ki... Kin-chan... PaniquĂ©e, Shirayuki posa ses deux mains sur sa bouche. Aria eut un petit sourire fĂ©roce, comme si tout se produisait comme elle l'avait prĂ©vu. - Pfffiuu~ Je voisâ Ăa c'est de la relation humaine ! Donc ? Qu'est-ce que tu comptes faire, Shirayuki ? Tsudsuri regardait la scĂšne sans intervenir, visiblement amusĂ©e. J'y crois pas. Elle devrait au moins obliger Aria Ă dĂ©coller ce pistolet de ma tĂȘte. - J-Je... J'ai une condition ! Shirayuki relĂącha ses bras, ferma les yeux de toutes ses forces. Puis cria : - Kin-chan doit devenir mon garde du corps ! Vingt-quatre heures sur vingt-quatre ! La voix larmoyante de Shirayuki rĂ©sonna dans le bureau de Tsudsuri. - M-Moi... Moi aussi je veux vivre avec Kin-chan ! Mon Ăąme... ''Fuuuuh''~ S'Ă©leva de mon corps sans vie. ===Notes de traduction=== <references /> <noinclude> {| border="1" cellpadding="5" cellspacing="0" style="margin: 1em 1em 1em 0; background: #f9f9f9; border: 1px #aaaaaa solid; padding: 0.2em; border-collapse: collapse;" |- | Retour au [[Hidan no Aria:Tome2 Chapitre1|Chapitre 1]] | Aller Ă la [[Hidan no Aria - Français|Page Principale]] | Continuer vers le [[Hidan no Aria:Tome2 Chapitre3|Chapitre 3]] |- |} </noinclude>
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