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Maria-sama ga Miteru (Français):Volume1 Chapitre5
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=== Partie 4 === Un peu en diagonal à côté de l'auditorium, sur le chemin vers le gymnase secondaire. Peu importe sa location exacte, une vieille serre était construite dans cet endroit obscur. Il n'y avait pas de club de jardinage, mais quelqu'un dont l’identité restait un mystère semblait s'occuper des plantes à l'intérieur. Il y a deux ans, on avait construit une nouvelle serre ans pour les cours, loin de celle-ci ; les professeurs s'en occupaient et venaient rarement ici. Elle était vieille, légèrement branlante, même les étudiants ne s’y rendaient pas. Mais, personne ne l'avait détruit car chaque année, on trouvait des fans qui s'en occupaient avec soin, et comme Lillian ne manquait pas d'espace, rien ne poussait à s'en débarrasser rapidement. Sachiko était dans cette serre. - Qui est là ? demanda une voix quand elle ouvrit la porte. - C'est Yumi. - ... D'accord. Yumi interpréta cette réponse comme une invitation à rentrer et pénétra à l'intérieur. C’était la première fois qu’elle rentrait dans cette serre et elle fut surprise de voir qu’en dépit d’être plus petite qu’elle ne le pensait, elle était très ordonnée et pleine. C’était un endroit deux fois plus petit qu’une salle de classe, mais les pots et les plantes étaient entassés sur des tables et des étagères. Le soleil couchant chauffait la pièce. Elle évita les pots pendus au plafond et avança vers l’avant. Quelques carrelages ici et là avaient été fendus et des plantes poussaient directement sur le sol. Sachiko était assise dans un coin à l’extrémité de la serre. - Désolé de prendre ta place. Yumi déplaça la plante en pot qui était juste à côté de Sachiko et s’assit à cet endroit. Sachiko ne dit rien ni ne fit un geste pour l’arrêta, se contentant de la regarder. Peut-être que Sachiko venait ici souvent. Ou peut-être était-ce la première fois. Quoi qu’il en soit, comme toutes les élèves étaient actuellement serrées dans les bâtiments de l’école, un endroit silencieux comme celui-ci était d’une commodité extrême. Maintenant que la partie de cache-cache était terminée, qu’elle avait trouvé Sachiko, Yumi ne savait plus très bien que faire. Même si elle avait dit que Kashiwagi ne réglerait rien, elle ne savait pas non plus si elle était capable de faire quelque chose. Elle était au côté de Sachiko. Alors qu’elle se demandait si c’était assez… - Reste, murmura Sachiko. Reste ici. Puis, un doux poids se posa sur l’épaule droite de Yumi. Cela lui prit un moment pour réaliser que Sachiko avait posé son front contre son épaule et pleurait. Au début, elle avait cru que Sachiko tremblait juste. Mais elle entendit des hoquets et, incapable de se retenir, Yumi enlaça Sachiko, qui la serra contre elle en retour en continuant de pleurer. Yumi resta silencieuse, caressant doucement le dos de Sachiko comme si c’était celui d’un petit enfant. Elle ne savait pas pourquoi Sachiko pleurait, mais elle était certaine que pleurer était la première des choses dont Sachiko devait se débarrasser. Petit à petit, la respiration de Sachiko se calma, montrant qu’elle avait fini de pleurer, mais elles continuèrent encore un moment de se serrer l’une contre l’autre. - Sachiko-sama. - …Hmm ? - S’il vous plait, donnez-moi votre rosaire. Après un petit moment de silence, Sachiko répondit simplement « Non ». - Pourquoi ?! demanda Yumi en la lâchant. - J’ai changé d’avis maintenant. Les yeux de Sachiko ressemblaient à ceux d’un petit lapin, mais elle souriait. Peut-être se sentait-elle mieux maintenant qu’elle avait pleuré et était redevenue la Sachiko normale et fière. - Même s’il est mon fiancé, c’est quelque chose que seuls mes parents ont décidé. Pff… Notre lignée va être de plus en plus emmêlée. Sachiko se leva du rebord où elle était assise et marcha jusqu’à la fontaine d’eau. Puis, elle tourna le robinet et se leva le visage des deux mains avec l’eau qui coulait en gros bouillons. - Mais, Sachiko-sama. Vous aimez Kashiwagi-san, n’est-ce pas ? Sachiko leva les yeux et dit : « c’était il y a longtemps ». Plutôt que de remettre dans une de ses poches le mouchoir qu’elle venait d’utiliser pour se sécher les mains, elle le mit à sécher sur une fenêtre relativement propre, avant de retourner s’asseoir à côté de Yumi. - Il... Suguru-san n'est pas une mauvaise personne. Mais il ne pense qu'à lui et il ne s'en rend même pas compte. Il ne comprend pas du tout ce que les autres peuvent ressentir et ne s'en préoccupe d'ailleurs pas. Quand il blesse quelqu'un, il ne sait pas pourquoi, il ne se doute même pas en être la cause. Tous les hommes de ma famille sont comme ça. Sachiko ajouta que le fait qu'ils n'aient pas de mauvaises intentions était le plus troublant. Je vois, pensa Yumi, personne n'est parfait dans ce monde. - C'est pour cette raison que vous ne l'aimez pas ? Parce qu'il est égoïste ? - Hmm. Pas exactement, en partie seulement. Il n'aime que les garçons. Et pourtant, il veut m'épouser. Sachiko était fille unique, elle devait être utilisée dans un mariage arrangé, de préférence avec un homme qui pourrait continuer de gérer le groupe Ogasawara. Son cousin, Kashiwagi, semblait convenir parfaitement et leurs parents s'étaient mis d'accord pour ce mariage. - Mais, ce sont des compagnies publiques. Il n'y avait pas à chercher un successeur de force pour le groupe Ogasawara. Apparemment, son grand-père était borné, né dans l'esprit de Meiji et obsédé par le maintien de sa compagnie. Dans ce cas, il aurait pu simplement adopter Kashiwagi et l'autoriser à hériter de l'entreprise, mais il aimait aussi beaucoup son unique petite fille et souhaitait que ça soit elle qui hérite de tout. - Sais-tu ce qu'a dit Suguru-san quand il est venu pour ma cérémonie d'entrée au lycée ? Nous nous ressemblons, notre mariage réussira. Pour cela, nous devons vivre libre l'un de l'autre, sans interférer. Quand je lui ai demandé « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? », il m'a répondit « Je suis désolé de te dire ça, mais je n'aime que les garçons ». Il m'a dit que je pouvais tomber amoureuse de quelqu'un d'autre et porter son enfant. Il donnerait tout à mon enfant, en tant que futur héritier du groupe Ogasawara. Ils seront du même sang après tout, il serait capable de l'aimer comme si c'était son propre enfant... Mais, à quoi est-ce qu'il pensait ? Dire en riant ce genre de chose. - Un lycéen de seize ans qui dit ça à une fille d'un an de moins que lui... - Toutes les gentillesses passées n'ont fait qu'amplifier la haine. À cause de lui, ma haine des hommes n'a fait qu’empirer... Elle essayait de plaisanter, sans y parvenir. Car Sachiko aimait vraiment Kashiwagi. Avant qu'elle ait pu dire à la personne qu'elle aimait « je t'aime », ils étaient tous les deux devenus prisonnier d'un mariage arrangé. Si dur que ça soit, tous ses espoirs d'avoir un jour une douce relation amoureuse s'étaient écroulés. À l'âge de 15 ans. N'importe qui aurait réagit de la même façon. Les hommes sont des idiots ! - Mais, pourquoi n'avez-vous pas annulé le mariage ? - Nous nous évitons depuis un an et demi, nous n’avons jamais eu la chance d'en parler. Mais, ça a été une bonne opportunité. Il s'est énervé quand je lui ai dit. - Devant la Vierge Marie ! Tout se mettait en place. - C'est cela. Elle connaissait le reste. On avait cru que Kashiwagi était en train de l’agresser, Sachiko avait annoncé qu’ils étaient fiancés, Kashiwagi était allé trop loin et avait récolté un coup, Sachiko s’était enfuis après l’avoir frappé et Yumi lui avait couru après jusqu’ici. - Il ne sait pas que je l’aimais avant. Alors, il est allé trop loin. - Trop loin ? Comme Rosa Gigantea semblait avoir compris qu’il était homosexuel, il avait essayé de détruire tous les soupçons. Il pensait que Sachiko accepterait de l’aider en acceptant un baiser. Mais, il s’était trompé. Il avait sous-estimé Sachiko. Sachiko avait eu raison. Elle ne pouvait pas danser avec bonheur avec un tel partenaire. Yumi comprenait enfin pourquoi il n’était pas étonnant que Sachiko avait essayé tout ce temps de s’échapper de la danse. - Merci de m’avoir écouté, dit Sachiko en se levant du rebord. - Hein ? - C’est comme une confession. Je me sentais mal car je ne pouvais en parler à personne. Mais maintenant, je vais bien. Elle ajouta qu’elle se sentait maintenant beaucoup mieux. - Mais, Sachiko-sama ! La situation n’avait en rien changé. Même Yumi la comique ne pouvait pas dédramatiser quelque chose comme ça. Mais que pouvait-elle faire ? Que pouvait-elle faire pour aider Sachiko ? - S’il vous plait, donnez-moi votre rosaire, demanda une nouvelle fois Yumi. Il restait encore du temps. Si Sachiko hochait la tête en acceptation, les Roses seraient d’accord. On était encore samedi. Mais Sachiko sourit et secoua la tête. - Yumi, tu veux jouer Cendrillon à cause de ce que je suis en train de traverser. Mais je refuse. Je veux être Cendrillon maintenant. Sachiko s’approcha du visage de Yumi et lui caressa les joues. - Je n’ai fais que m’enfuir. La seule façon que j’ai de régler toute cette histoire est de jouer la pièce demain. Si je peux danser sur la scène avec lui à mes côtés, tout retournera au calme. Laisse-moi me battre. Je n’ai plus envie de m’enfuir. - Sachiko-sama… - On rentre ? Yumi ne put rien dire. Elle hocha simplement la tête et se leva du rebord. Sachiko plia avec soin le mouchoir séché à la lumière du soleil et le mit dans sa poche. Les larmes et l’humidité du mouchoir semblait s’être envolé quelque part. Certainement encore dans la serre, mais invisible. Alors qu’elles avançaient vers la sortir, Sachiko s’arrêta soudain à mi-chemin. - Tu as vu ? La moitié de ces fleurs de cette serre sont des roses. - Ah, vraiment ? Beaucoup n’avaient pas encore éclot, alors elle n’avait pas remarqué. Mais, quand elle s’arrêta pour les regarder avec attention, elle remarqua en effet des feuilles typiques de la famille des roses et que la plupart des fleurs étaient des roses. Les roses florissaient même en automne. - Elles sont toutes différentes. C’était vraiment impressionnant. Des roses des champs, des roses des vignes, même des roses qui semblaient être de type horticole. La forme et la couleur changeaient. - C’est une Rosa Chinensis. Sachiko pointa son index sur une fleur juste devant elles. - C’est… ? La tige était fine, mais elle semblait forte à voir la façon dont elle s’élançait hors du sol. Plusieurs fleurs écarlates étaient ouvertes et une autre armée d’écarlate dormait encore en réserve. - Elle fleurit à chaque saison, dit Sachiko avec fierté. Souviens-toi de cette fleur. Elles marchèrent dans la pénombre entre les bâtiments de l’école. Elles prirent un raccourci derrière l’administration et retournèrent à la Demeure des Roses où une lumière brillante les attendait au premier étage. Un message collé à la porte leur était adressé. « Le visiteur est rentré chez lui. Faites bien attention à nettoyer vos chaussures d’intérieur avant de rentrer. Il est interdit de faire entrer l’odeur des ginkgo → » Sous la flèche, il y avait deux chiffons mouillés, essorés et qui pendaient sur le côté d'un seau. Elles se regardèrent et nettoyèrent avec soin la sève de ginkgo collée à leurs chaussures avant de rentrer. Sans qu’on sache pourquoi, cette nouvelle saison semblait très douce. Nous sommes rentrées, aurait-elle voulu dire. <references /> <noinclude> {{Marimite Fr Nav|Précédent=Maria-sama ga Miteru (Français):Volume1 Chapitre4|Suivant=Maria-sama ga Miteru (Français):Volume1 Chapitre6}}
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