Editing High School DxD:Tome 2 Life 1 (section)

=== Partie 5 ===

Ça faisait quelques jours qu’Asia avait commencé à vivre avec nous.

« Le temps est beau aujourd’hui, n’est-ce pas, Ise-san ? Nous faisons du softball en sport aujourd’hui. C’est ma première fois, donc je suis excitée. »

Asia se rendait joyeusement au lycée avec moi. Je n’avais jamais envisagé aller tous les jours au lycée avec une beauté pareille. Les regards des élèves qui marchaient dans la même direction que nous étaient intenses.

« Pourquoi diable Asia-chan vient-elle de la même direction que Hyoudou ? »

« Absurde… Qu’est-ce qui se passe…? »

« Ça doit être une sorte d’erreur… D’abord Rias Onee-sama et maintenant Asia-chan aussi… »

Juste comme ça, des élèves me criaient dessus. Enfin, pour ceux qui me connaissent un truc pareil est une situation impossible.

J’étais un élève pervers et impopulaire mais, à présent, je m’entendais bien avec les idoles du lycée. Et puis, j’allais au lycée avec la nouvelle élève blonde dont tout le monde parlait depuis son arrivée. Du point de vue des autres, c’était une situation incroyable. Certains élèves avaient fait une déclaration d’amour à Asia sous prétexte que « si Hyoudou peut, moi aussi » ; mais ils avaient été instantanément rejetés. A cause de ça, certains m’en voulaient. Il y avait donc des personnes qui me regardaient avec rancune en ce moment-même. Ce n’est pas ma faute… D’autres types pensent que je fais joujou avec le corps de la bishoujo. Mais ce n’est pas aussi simple que ce qu’ils pensent. Mais c’est pas grave. Fufufufu. C’est amusant d’une certaine manière aussi. Même si c’est un malentendu, ils pensent que j’ai du succès avec les filles. Oh ouais ! Vous n’avez qu’à me jalouser, les gars ! Je vais encore m’élever ! Fuhahaha !

« Il y avait quelque chose de drôle ? »

Asia regarda mon visage avec un air inquiet. Quand le visage d’une bishoujo se trouve juste devant moi, ça me fait rougir… Apparemment, je suis encore jeune.

« Non, ce n’est rien. Au fait, Asia, tu as des problèmes au lycée ? Tu t’entends avec les autres filles ? »

C’était ce qui m’inquiétait le plus. C’est une ancienne nonne et elle venait juste d’être transférée dans notre lycée. Vu que son style de vie était très différent du nôtre, elle se sentait peut-être perdue dans sa vie scolaire. Dans des moments comme ça, je l’aiderais à coup sûr, mais il fallait par-dessus tout qu’elle soit soutenue par d’autres filles. Elle s’entendait bien avec les filles du Club de Recherches Occultes mais j’étais curieux de savoir si elle s’entendait bien avec les filles de notre classe. Je ne croyais pas qu’on l’embêtait parce qu’elle n’était pas habituée à notre style de vie mais… Je ne pouvais pas arrêter de m’inquiéter. Je n’avais pas l’impression qu’une telle chose était arrivée mais elle aurait pu se faire embêter quand je ne regardais pas. Mais Asia sourit du fond du cœur et repoussa mes pensées.

« Tout le monde est très gentil avec moi. Ils m’apprennent un tas de choses pour que je puisse m’habituer au Japon. Je me suis aussi fait beaucoup d’amies. J’ai aussi été invitée à aller faire les magasins avec elles. »

Content de l’entendre. Apparemment, ses relations avec les élèves de notre classe étaient positives. Maintenant, une de mes inquiétudes s’était envolée. Nous sommes arrivés au lycée puis nous avons rejoint la classe en discutant. Le problème concernant la vie scolaire d’Asia étant à présent résolu, le seul problème qui restait c’était…

« Bonjou, Asia-chan ! »

« Bonjour, Asia-chan. Ta chevelure blonde est aussi reluisante que d’habitude. »

Aussitôt arrivés en classe, le chauve, Matsuda, et le binoclard, Motohama, approchèrent Asia. Ce sont mes deux potes. Ils sont célèbres pour leur perversité, tout comme moi.

« Bonjour, Matsuda-san, Motohama-san. »

Les deux étaient émus après avoir été salués par Asia.

« C’est ça, non, Motohama-kun ? »

« Tout à fait, Matsuda-kun. Être salué par une bishoujo nous redonne vie. »

…Comme d’habitude, un rien les rend heureux. Mais, jusqu’à il y a peu, j’étais pareil. Fufufu, je n’avais jamais envisagé que je changerais après avoir récemment rencontré des filles.

BAM !

« Kof ! »

Alors que je me la jouais cool, Motohama m’a frappé dans le ventre.

« Pourquoi t’as fait ça, le chauve !? »

J’ai protesté mais il a continué à rire et m’a donné un coup de pied dans la jambe. Ça fait vraiment mal ! Qu’est-ce que fabrique cet idiot!?

« Ha, ha, ha. Ise-kun, j’en ai entendu parler. »

« Entendu quoi ? »

« Apparemment, tu marches jusqu’au lycée avec Asia-chan tous les jours. »

« Et alors ? »

« C’est bizarre. Pourquoi ? Pourquoi vous venez au lycée depuis la même direction ? »

Hum. Je ne sais pas où il l’a entendue mais on dirait qu’il a lui aussi eut vent de la rumeur. Je leur ai adressé un sourire et j’ai pris un air énervant. Puis j’ai dit :

« Ecoutez, Matsuda, Motohama. Actuellement, je vis dans un monde entièrement différent du vôtre. On n’y peut rien. »

« Pourquoi tu fais autant le malin !? »

« Ce…c’est vrai, Ise. Juste parce que tu t’entends bien avec Asia-chan… »

J’ai alors délivré le coup final. J’ai aussi pris un air de victoire.

« Je vis avec Asia. Sous le même toit. N’est-ce pas, Asia ? »

« Oui. On prend soin de moi chez Ise-san. »

« !? »

« !? »

Les deux devinrent silencieux après qu’Asia ait répondu avec un sourire. Apparemment, ils ne savaient pas quoi dire. Fu. Fuhahahahaha ! Ha, ha, ha, ha ! J’ai gagné ! J’ai gagné !

« C’est un mensonge ! refusa vivement Matsuda. »

Il était même en train de pleurer. C’étaient des larmes de jalousie. Fuhahaha ! Pleure ! Hurle ! Et crève !

« Im…impossible… Ise vit…sous le même toit…qu’une bishoujo blonde…? C’est pas possible… Ça nie toute logique de ce monde… »

Motohama remit ses lunettes en place de ses mains tremblantes. Il tremblait aussi, même s’il essayait d’avoir l’air calme.

« Tu te fais même réveiller par Asia-chan !? »

Question de Matsuda. Quelle tristesse.

« Asia, tu m’as réveillé aujourd’hui aussi, n’est-ce pas ? »

« Parce qu’Ise-san est un très gros dormeur. Fuhuhu. »

Oh. Matsuda s’est effondré au sol.

« Elle te reremplit même ton assiette ? »

Maintenant c’était une question de Motohama.

« Maman dit que tu es une fille gentille et serviable, Asia. »

« Oh là là… Tu me fais rougir. »

Asia rougit en mettant sa main sur sa joue. Je l’ai regardée calmement mais avec un air viril. Motohama nous lançait un regard noir derrière ses lunettes. On aurait dit que ses yeux étaient sur le point de saigner. Eh bien, être jalousé par un ami c’est vraiment effrayant. Bon sang, la vie peut être vraiment bouleversée par un simple changement. Il suffit d’être ami avec une bishoujo pour qu’un mec obtienne un futur animé. Oui, même si toutes les filles m’ignorent, je n’ai besoin que d’Asia comme alliée. Attends, ce n’est pas bon. Mon but est d’être anobli et de devenir un grand démon puis de prendre comme servantes un tas de bishoujo. Pour ça il faut que je devienne populaire auprès des filles, non ? Mais à ce rythme, je ne vais pas pouvoir…

« Toi !! Tu connais en fait beaucoup de filles mignonnes, non !? Rias-senpai ! Akeno-senpai ! Les « 2 meilleures onee-sama » de notre lycée ! Et puis la petite idole de notre lycée, Koneko Toujou-chan ! Ainsi que la beauté blonde qui vient juste d’être transférée, Asia-chan ! Ça ne va pas ! C’est tellement injuste que je suis sur le point de craquer ! »

Matsuda, la tête baissée, se mit à crier tout en pleurant. Pleure autant que tu veux, mon ami. Tout comme il l’avait dit, je m’entendais bien avec les bishoujo dernièrement. Surtout Asia, avec laquelle je venais au lycée. Rias-senpai et Akeno-senpai semblaient aussi prendre soin de moi… Ouais, il a raison. Je suis dans le groupe des gagnants maintenant. Un gagnant à 100%. C’est peut-être le meilleur moment de ma vie. Je devrais en faire l’expérience et m’en rappeler pour ne pas le regretter après coup. Tandis que je me disais ça, Motohama réajusta calmement ses lunettes.

« Ise, je ne pense pas que ce serait un mal si tu nous présentais une seule fille. Non, je veux dire, s’il te plait, présente-nous quelqu’un. Je t’en supplie, dit Motohama tout en rapprochant son visage du mien. »

Il avait une voix basse mais sérieuse. Mais vous présenter… Les seules bishoujo que je connaissais étaient celles qu’il venait de citer. En d’autres termes, je n’avais aucune connexion d’aucune sorte avec d’autres filles. Les filles avec lesquelles je m’entendais étaient toutes des démones… Enfin, même si c’étaient des démones, elles étaient toutes mignonnes, ce n’était donc pas un problème. Hein ? Huuum, oh ouais. Bon, je connais quelqu’un. J’ai sorti mon portable et j’ai cherché le nom. Yep, je l’ai. Ça fera l’affaire alors.

« Attendez juste un peu. »

J’ai fait attendre mes deux potes et Asia ici et je suis allé dans un coin de la classe. J’ai appelé la personne pour confirmer. Nous avons parlé pendant quelques minutes et la personne a dit que c’était d’accord. C’est bien.

« Bon, j’ai trouvé une personne qui veut bien vous rencontrer. Cette personne amènera aussi des amis. C’est le numéro de la personne à qui je viens de parler. Contactez cette personne par mail d’abord. De cette façon, vous serez heureux, les mecs. »

« Merci ! »

Matsuda, qui était par terre encore quelques instants auparavant, attrapa le téléphone dans ma main. Hé, hé, tu changes rapidement ! Il y a encore une seconde, il pleurait… Ce type est vraiment… Les deux ont copié le numéro dans leurs téléphones.

« Merci beaucoup, Ise-sama ! Je n’oublierai jamais cette dette ! »

« Ouais ! Faisons une sortie à trois couples la prochaine fois ! Tu vas voir ! Nous aussi on va se faire instantanément des petites-amies ! »

Les deux avaient des sourires agréables. Ils étaient heureux maintenant, ou plutôt, c’était comme si leurs esprits s’étaient envolés quelque part.

« Donc, c’est quel genre de personne ? »

Matsuda m’interrogea sur l’apparence de la personne dont je venais de parler. J’ai répondu en me grattant la joue :

« Huuum, ouais. Une « jeune fille », j’imagine. Je suis au moins sûr de ça. »

« Une jeune fille…! Super…! C’est tout simplement parfait, Ise-kun ! »

« Bon sang, nous ne pourrons jamais assez t’en remercier, Ise-sensei. »

Ces type sont juste pathétiques. Ils n’arrêtent pas de changer d’attitude. Non. Si je n’avais pas rencontré Buchou et Asia, je serais comme eux. Je suis désolé de m’amuser tout seul, les mecs. Matsuda me demanda avec un visage souriant :

« Oh, Ise-kun. Au fait, pourquoi « Mil-tun » s’appelle Mill-tun ? »

J’aimerais que vous le lui demandiez vous-même. Même moi je n’en connais pas la raison.