Editing High School DxD:Tome 4 Life 1 (section)

=== Partie 4 ===

Plusieurs jours après la visite de Sirzechs-sama.


Sirzechs-sama et Grayfia-san ont quitté la maison le lendemain de leur venue.

Apparemment, ils inspectaient la ville ; mais, d'après moi, après m'être occupé de Sirzechs-sama pendant plusieurs jours, je ne peux que me dire qu’il faisait du tourisme…

Non, vu qu’il s’agit de Satan-sama, il ne fait aucun doute qu’il perçoit les choses sous une perspective que je ne pourrai jamais imaginer ! Il m’a affronté dans des salles de jeux vidéo (apparemment il veut mettre en place des salles aux Enfers), il a essayé toute la carte d’un restaurant de hamburgers (il a dit qu’il voulait ouvrir des chaines de restaurants aux Enfers…), nous sommes allés au temple shinto (avec le pouvoir démoniaque absolu de Satan-sama la puissance divine du temple était repoussée, nous pouvions donc entrer. Satan-sama peut tout faire !)… Même si, de prime abord, ses actions semblent n'être que promenades et loisirs, je pense qu’il était sérieux sur tout.

Je manque d’entrainement en tant que démon pour n'avoir ne serait-ce qu'envisagé ça !

Au fait, ce qui arrivera si je fais le transfert aux seins de Buchou… Je n’ai toujours pas de réponse. Autant lui demander ? Non, je ne peux pas lui demander ça !

« Buchou ! Puis-je utiliser le Boosted Gear sur vos seins ? »

Imbéciiiiiiiiiiiiiiiile ! Tu ne peux pas dire cette idiotie !

Mais ça me perturbe ! Qu’est-ce qui se passera vraiment ? Les seins de Buchou…

Alors que je réfléchissais à ça depuis le matin, le jour de congé se transforma en jour de travail.

« Nous partons. »

Nous quittions tous les trois la maison pour nous rendre au lycée. Aujourd’hui, on était en congé mais, comme nous avions quelque chose à faire, nous allions au lycée. Guuh ! C’est le jour le plus attendu de tous !

Ah, mon cœur danse ! Mon cœur bat bruyamment ! *Plip plip plip* Ma salive coule goutte après goutte.

Tandis que je souriais vulgairement, quelqu’un m’appela :

« Bonjour. »

Nous fûmes rejoints sur la route par Xenovia. Elle vivait seule dans un appartement près de chez moi.

Après être devenue une démone suite à certaines circonstances, elle ne voulait plus retourner sur les terres du Vatican. Pour cette raison, elle avait commencé à vivre dans cette ville ; mais, apparemment, elle n’aimait pas dormir dans l’ancien bâtiment du lycée. Elle louait donc un appartement. Même si cet appartement dégageait lui aussi une aura de démon…

Elle vivait dans notre voisinage car son maître, Buchou, et son homologue, Asia, vivent toutes les deux chez moi. S’il y avait une chose qu’elle ne comprenait pas, en vivant là elle pouvait facilement venir chez nous vu que c’était à côté.

Meh, si on se met tout à coup à vivre dans une culture et des normes de vie différentes, il y a des tas de choses qu’on ne va pas comprendre. Oh, oui, Asia et Xenovia étaient toutes les deux surprises par l’ouverture des parapluies les jours de pluie.

Apparemment, chez elles on n’ouvre pas son parapluie même pendant les jours de pluie. Voir les parapluies en vinyle et se faire une grosse frayeur, ça doit laisser une forte impression. Vraiment, leur culture est différente.

« Asia, tu as pu finir tes devoirs cette nuit ? »

« Oui. Et toi, Xenovia-san ? »

« Eh bien, il y a quelques trucs que je ne connais pas en Japonais. Tu m’apprendras ? »

« Oui ! Je t’en prie, compte sur moi ! …Mais les kanji c’est un peu… »

« Moi aussi. C’est vraiment effrayant de voir que les Japonais apprennent ces symboles compliqués. J’entraperçois un aspect d’une puissance économique majeure. »

Asia et Xenovia étaient en train de discuter. Leur première rencontre ne s’était pas bien passée du tout mais, d’une manière ou d’une autre, le fait qu’elles sont toutes deux des disciples du Christianisme a probablement permis d'améliorer leurs relations.

Parmi les garçons, les deux bishoujo étrangères sont appelées : « la tranquille Asia » et « l’énergique Xenovia ».

« Je vois. C’est aussi la volonté du Seigneur. »

« Amen… Ouch ! »

Comme cela, tout en faisant quelque chose, elles priaient et, au même moment, recevaient toutes deux des dommages.

« Qu’est-ce que vous foutez… »

Combien de fois ai-je joué le tsukkomi<ref>Tsukkomi : dans la tradition du Manzai, spectacle comique japonais, le spectacle repose sur l’opposition de deux personnages. Le bokke (équivalent de l’auguste des spectacles de clowns européens), fruste, outrancier, désordonné et le tsukommi (équivalent du clown blanc), sérieux, intelligent, rationnel.</ref> ? Tout en riant légèrement à voix basse, Buchou dit :

« Bon, vous tous. C’est le début des tours de piscine réglementés. »

Oui ! Aujourd’hui c’est piscine ! Le jour que j’ai le plus attendu, le jour de piscine !

Nous, membres du Club de Recherches Occultes, avons reçu l’ordre de nettoyer la piscine par le Conseil des Élèves. C'est déjà l'été et le lycée doit ouvrir la piscine.

Buchou a accepté de nettoyer à condition que nous soyons les tout premiers à utiliser la piscine. Nous avons impatiemment retiré la mousse restée après le retrait de l’eau.

Quelques jours auparavant, Buchou avait acheté un maillot de bain. Elle nous avait montré comment il était à la maison et, même si elle ne le portait pas, juste en le regardant mon nez n'arrêtait plus de saigner.

Parce qu’il est génial ! Il est ecchi<ref>Ecchi : pervers.</ref> !

« Je te le montrerai quand nous irons à la piscine, a dit Buchou. »

J’ai impatiemment attendu ce jour ! Ah, je n’ai vécu que pour ce jour ! J’exagère peut-être mais je vais peut-être gagner de l’expérience cet été ! Mes étés solitaires avant aujourd’hui préparaient sûrement ce jour !

Les vacances d’été, c’est la saison pendant laquelle beaucoup de garçons se débarrassent de leur virginité. Moi aussi, cet été…

Gwaah ! Contrairement à l’année dernière, cet été je serai entouré de filles ! Si j’ai ma première expérience sexuelle avec Buchou ce sera le top ! Non, Akeno-san m’ira aussi ! Je n'y tiens plus ! Je m'enflamme rien qu'avec mes fantasmes ! Je vais aussi profiter de la part de Kiba vu qu’il ne peut pas venir aujourd’hui à cause du travail.

« Ise-san, tu penses à des choses perverses ? »

Asia me tirait les joues les larmes aux yeux ; mais elle ne pouvait pas faire disparaitre mon épouvantable expression.