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Kino no Tabi Tome 2 : Chapitre 1
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=== <center>'''« Je veux vivre »''' </center>=== Sur cette route Ă©tait stationnĂ©e une moto. Son siĂšge arriĂšre Ă©tait converti en un solide porte-bagages. Cependant, il n'y avait pas de bagage sur ce dernier; seul un sac y Ă©tait accrochĂ©. La moto avait Ă©tĂ© personnalisĂ©e pour pouvoir rouler sur la neige. Autour des deux pneus, se trouvait des clous pour percer la route enneigĂ©e. Sur le cadre en face du moteur, des "bras" ressemblant aux petites roues, d'entraĂźnement, d'un vĂ©lo dĂ©passaient sur les deux cĂŽtĂ©s. Au bout de ces deux bras se trouvaient des planches faites pour pouvoir placer ses pieds dessus, sur lesquelles il y avait de petits skis. CâĂ©tait pour empĂȘcher la moto de tomber au cas oĂč les pneus glisseraient. « J'en ai attrapĂ© un, HermĂšs.» L'humain salua la moto alors qu'elle apparut de l'intĂ©rieur de la forĂȘt. Le lapin, les jambes attachĂ©es , pendait tĂȘte en bas, mains pendantes. LâĂ©tui couvert Ă©tait attachĂ© diagonalement sur son estomac. La moto appelĂ©e HermĂšs rĂ©pondit gaiement, « Bien jouĂ©! Avec cela, tu n'auras pas besoin d'amoindrir ta rĂ©serve de ration portable, Kino.» L'humain nommĂ© Kino hocha la tĂȘte, mit le lapin dans le sac, puis l'attacha dans le porte bagage d'HermĂšs. Kino enleva ses lunettes et son bandana puis abaissa son passe-montagne. CâĂ©tait une personne ayant la quinzaine, avec de courts cheveux noirs de gros yeux, ainsi qu'un visage arborant une expression intrĂ©pide. Elle essuya la sueur sur son visage puis remit en place son chapeau. Puis elle dit, « Maintenant, dĂ©pĂȘchons-nous d'y aller. Si ces gars meurent, je serai dans une impasse.» « Une impasse ?» demanda HermĂšs. « Ce que je veux dire, c'est que je perdrai la face.» « Ă qui ?» HermĂšs demanda encore une fois. « Au Lapin.» rĂ©pondit Kino. Kino dĂ©marra le moteur dâHermĂšs. Le son du moteur brisa le calme de la forĂȘt. Kino remit ses lunettes ainsi que son passe-montagne, mit ses deux pieds sur les skis, puis s'en alla avec HermĂšs. Dans un coin de la route blanche se trouvait un nouveau genre de camion. Les pneus et la moitiĂ© infĂ©rieure Ă©taient complĂštement enterrĂ©s dans la neige, la rendant immobile. La neige sâĂ©tait fortement accumulĂ©e sur son toit. Un peu plus loin du camion, sur la frontiĂšre entre la forĂȘt et la route, il y avait une grande tente. Seule la place ou la tente en forme de dĂŽme tenait Ă©tait au-dessous de la surface, comme si la neige s'Ă©tait affaisser. Peu aprĂšs, le son d'un moteur Ă©tait entendu, suivi de l'arrivĂ©e de Kino et dâHermĂšs. Un homme rampĂąt puis regarda de lâintĂ©rieur de la tente. Le visage de cet homme, qui semblait avoir environ 30 ans, avait l'air de ne pas pouvoir ĂȘtre plus mince. Sa barbe et ses cheveux poussĂšrent Ă leur maximum, et les vĂȘtements qu'il portait Ă©taient tous sales. Kino sortit le lapin du sac puis le montra Ă l'homme. L'homme le regarda avec un visage ravi, et rentra sa tĂšte Ă lâintĂ©rieur de la tente. Puis deux autres hommes sortirent leurs tĂȘtesâun homme portant des lunettes qui semblait avoir la vingtaine et un homme ayant la quarantaine qui avaient des cheveux qui devenaient gris. Les deux Ă©taient pitoyablement maigres, mais sourirent quand ils virent le lapin. « Je vais vous le cuisinez. Laissez-moi emprunter une casserole,» dit Kino. « C'est dĂ©jĂ bien! On le mangera cru!» dit l'homme dans sa trentaine, son visage façonnĂ© d'impatience. Les autres hommes suppliĂšrent Kino de les laisser le manger cru, mais elle secoua la tĂȘte. « Non. Cela serait terrible que vous soyez infectĂ© par la tularĂ©mie ou quelque chose d'autre. » Les hommes avaient tous l'air déçu, mais ils ont avec obĂ©issance pris deux pots de taille diffĂ©rente de la tente. Kino prit les pots et dit, « Je vous appellerai quand ça sera fini, alors allez vous reposez s'il vous plaĂźt.» « Oui, on comprend... Mademoiselle Kino...» L'homme dans sa trentaine appela Kino qui sâĂ©tait dĂ©jĂ tournĂ©e. « Qu'est ce qu'il y a ?» L'homme regarda Kino droit dans les yeux. « Merci.» Kino sourit. « C'est trop tĂŽt pour me remercier, mais... de rien.» <center>'''ââââ'''</center> Le jour d'avant. Kino et HermĂšs roulaient sur la route gelĂ©e, devant eux de grands nuages. GrĂąces aux pneus cloutĂ©s et les skis, ils avaient pu aller Ă une assez grande vitesse. A part son sac, le porte bagage Ă©tait chargĂ© d'une tente d'hiver, un sac de couchage, et beaucoup de bagages de ses voyages. Puis soudain HermĂšs dit, « Il y a un camion droit devant.» Kino ralentit. Elle conduisit en utilisant lâĂ©lan, et sans les freins, elle sâarrĂȘta juste en face du camion enterrĂ© dans la neige. Elle coupa le moteur dâHermĂšs, puis enleva ses lunettes et son passe montagne. Kino ouvrit lâĂ©tui qui se trouvait devant son estomac puis prit le pistolet qui y Ă©tait avec sa main droite. CâĂ©tait le revolver nommĂ© "Canon" Alors que Kino s'approcha du camion, elle remarqua bientĂŽt la tente prĂšs de lui. Puis elle croisa le regard d'un homme qui avait sortit sa tĂȘte de l'ouverture de la tente. L'homme barbu dans sa trentaine regarda Kino avec un visage surpris. Kino retourna Canon dans son Ă©tui, mais ne lĂącha pas la grippe alors qu'elle salua l'homme avec un "bonjour". Sans rĂ©pondre Ă Kino, l'homme rampa pour sortir de la tente puis se leva difficilement. De la tente, deux autres hommes sortirent leurs tĂȘtes de la tente avec la mĂȘme expression de surprise. L'homme regarda Kino et HermĂšs, et demanda avec une faible voix, « T-tu voyages avec cette moto, n'est ce pas...? P-peux-tu partager avec nous de la nourriture...? » En regardant leur pitoyable Ă©tat, HermĂšs dit avec nonchalance. « Je vois. Je crois comprendre dans quelles circonstances ils sont.» « Je suis dĂ©solĂ©, je n'en ai pas. Depuis quand ĂȘtes vous la ?» dit Kino. « Ne soyez pas surpris... On est ici depuis le dĂ©but de l'hiver.» Le visage de Kino relĂącha un regard de surprise, alors quâHermĂšs dit. « Je suis TRĂS surprisâŠÂ» « Oui. La neige est tombĂ©e plus tĂŽt qu'on l'avait prĂ©vu. Puis elle s'est transformĂ© en une furieuse tempĂȘte de neige, et depuis on est restĂ© bloquer ici...» « C'est dĂ©jĂ bien que vous ne soyez pas mort,» dit HermĂšs, mais personne ne rit. (Reference) « Et je suppose qu'il n'y a pas de nourriture dans ce camion, non plus,» Kino demanda pour confirmer, et les hommes rĂ©pondirent l'air angoissĂ©. « Il y avait de la nourriture, mais on a dĂ©jĂ tout mangĂ©... ça remonte a longtemps. Ăvidemment, on en avait beaucoup, mais on ne pensait pas ĂȘtre retenu ici aussi longtemps. On a Ă©tĂ© nĂ©gligent. Depuis ce moment, on a attendu qu'une personne passe par ici. On vous en prit ! S'il vous plait partager quelque chose avec nous, quelque chose que l'on pourrait manger... On est trois...» L'homme montra la tente, et les deux hommes regardĂšrent Kino d'un air suppliant. « On vous supplie...» L'homme mit ses deux mains ensemble puis supplia Kino. Kino souffla lĂ©gĂšrement, avant de rĂ©pondre. « J'ai des rations portables. Mais je dois en garder assez pour moi mĂȘme. Les rĂ©serves que j'ai ne suffiront presque pas Ă trois personnes.» Les hommes dĂ©glutissaient alors qu'ils Ă©coutaient Kino. « Cependant,» Kino continua. Les hommes relevĂšrent leurs tĂštes. « Je peux chasser quelque chose pour vous. Je suis sure qu'il y a des animaux autour de cette endroit, et puisqu'il commence Ă faire chaud, je serai capable dâattraper quelque chose d'une maniĂšre ou d'une autre. Si vous regagnez des forces vous serez peut ĂȘtre capable de dĂ©placer votre camion. Il vous reste encore du carburant, non ?» « Oui, il y en a encore ! Ăa voudrait dire...?» L'homme demanda, l'air heureux, a Kino en retour. Kino sentit la gentillesse de ces hommes, les yeux remplit d'attentes, et hocha de la tĂȘte. « Oui. Je resterai avec vous pendant quelque chose.» Kino commença Ă cuisiner. Elle creusa dans la neige derriĂšre un arbre jusquâĂ ce que la terre devienne visible. Puis lĂ elle posa ensemble des combustibles solides, des vieux journaux et quelques brindilles, puis y mit le feu. Elle suspendit la casserole Ă l'arbre avec une corde et l'ajusta pour qu'elle soit au dessus du feu. Puis elle mit un peu de neige propre Ă lâintĂ©rieur. Kino mit le lapin au dessus de la plaque en fer qu'elle utilisait normalement pour son entraĂźnement au tir. Elle regarda le lapin immobile pendant un moment, et puis elle ferma ses yeux pendant quelques secondes. AprĂšs une simple priĂšre silencieuse, elle commença Ă le dĂ©couper. Kino enlevĂąt les gants qu'elle portait en faveur Ă des fins gants en caoutchouc, qu'elle utilisa pour lui couvrir jusquâaux manches de sa combinaison hivernal. Puis elle prit un couteau de chasse repliable et fit grĂące Ă lui des coupures autour du pelage prĂšs du centre de l'abdomen du lapin. AprĂšs ça, elle tira la fourrure sur les cotĂ©s avec ses deux mains. Elle continua de tirer jusqu'au cou et les bouts des pieds Ă©taient nus, puis elle enleva la peau du lapin de son corps. Le lapin, plus petit qu'avant, se transforma en une masse de chair rose. Kino ouvrit l'abdomen du lapin de sa gorge Ă sa rĂ©gion anale et enlevĂąt ses organes internes. Elle essuya la cavitĂ© Ă lâintĂ©rieur de son ventre grand ouvert en utilisant de la neige et du papier, et draina un peu l'eau. Pour enlever les membres, Kino fit des coupures autour de la rĂ©gion ou ils Ă©taient connectĂ©s avec le corps, brisa les articulations de la hanche, et coupa les pattes arriĂšre avec les genoux. Et elle dĂ©coupa son torse en plusieurs tailles appropriĂ©es. AprĂšs qu'elle ait fini de le dĂ©couper, le lapin devint de la "viande" qui pouvait ĂȘtre vendu normalement dans des magasins. Kino ajusta le feu et retira les dĂ©bris de l'eau dans la casserole. Puis elle mit la viande dans la casserole. En utilisant de la neige, elle essuya la plaque en fer qu'elle utilisait Ă la place d'un tranchoir, et le mit au dessus du feu pour le stĂ©riliser. Pour la premiĂšre fois, Kino enleva ses gants en caoutchouc. La viande fut prĂȘte peu de temps aprĂšs. Les hommes furent appelĂ©s par Kino, et avec leurs assiettes et leurs verres dans leurs mains, ils sortirent de la tente d'un pas chancelant en direction du feu. Leurs yeux qui avaient l'air Ă©norme dans leurs visages creux avaient une lumiĂšre bizarre en eux. Kino saupoudra la viande avec du sel et du poivre et la divisa entre les hommes. Les hommes fixĂšrent en silence la nourriture en face d'eux pendant un petit moment. BientĂŽt, des larmes coulĂšrent sur leurs joues sales. « JâespĂšre que ce n'est pas un rĂȘve...» « Vous le saurez aprĂšs l'avoir mangĂ©. Ce n'est pas censĂ© disparaĂźtre... normalement,» Dit Kino. Les hommes dĂ©coupĂšrent la viande en plusieurs petits bouts avec leurs doigts et les mirent doucement dans leurs bouches. Ils mĂąchĂšrent plusieurs avant de l'avaler, puis ils fermĂšrent leurs yeux et prirent une grande inspiration. « C'est si bon...» L'homme dans sa quarantaine marmonna entre ses sanglots. « DĂ©licieux...» L'homme ayant la vingtaine dit pendant que ses larmes coulĂšrent, ses mains s'occupant de la viande doucement mais sans arrĂȘt. Les yeux du dernier homme restĂšrent fermĂ©s pendant qu'il mĂąchouillait la viande pour une plus longue durĂ©e, comme pour confirmer si elle Ă©tait rĂ©elle, puis avala. « Ouai. C'est vraiment dĂ©licieux. Cela fait si longtemps que l'on avait pas goĂ»tĂ© quelque chose d'aussi bon... c'est un peu trop salĂ© quand mĂȘme.» Les hommes rigolĂšrent pendant qu'ils pleuraient. Ils essuyĂšrent leurs visages remplit de larmes avec leurs mains, et la saletĂ© sur le visage fut lĂ©gĂšrement enlevĂ©. Kino fit du thĂ© avec l'eau chaude de l'autre casserole, et remplit les verres des hommes. Puis elle donna aux hommes des comprimĂ©s. « Ce sont des vitamines. C'est ce qu'il me reste.» « Merci. C'est un repas complet.» « Kino, cela ne te dĂ©range pas que l'on ait prit toute la viande ?» Demanda L'homme ayant la vingtaine. « Je pensais qu'il y en aurait assez pour tout le monde, mais dans votre condition, on dirait que vous avez pu tout finir. Je vais me contenter de ma nourriture habituelle.» Dit Kino, qui leurs montra les rations portable. « Merci beaucoup.» « Merci.» Les hommes exprimĂšrent humblement leurs gratitude. « Si vous pouvez, s'il vous plaĂźt remercier la personne lĂ -bas aussi.» Kino pointa l'arbre. Sur une branche de l'arbre se trouvaient la fourrure et les piĂšces du haut et du bas du corps du lapin. Les quatre regardĂšrent les sombres, yeux rond qui avaient perdu leurs Ă©clat. Puis, les hommes posĂšrent leurs assiettes et leurs verres sur la neige, joignirent leurs mains en face de leurs visages, puis fermĂšrent leurs yeux. Kino, et HermĂšs qui Ă©taient stationnĂ© derriĂšre elle, regardĂšrent les hommes alors qu'ils exprimaient tendrement leur gratitude Ă leur Dieu. « Dieu, merci. Pour nous, le sang d'un autre ĂȘtre fut sacrifiĂ©... Et Dieu, s'il te plaĂźt pardonne nous de devoir tuer d'autres ĂȘtres pour survivre...» La priĂšre des hommes continua pendant un moment, et Kino les regarda alors qu'elle mangeait les peu appĂ©tissantes rations portables. AprĂšs les hommes prirent leurs temps pour finir toute la viande. Alors que la journĂ©e prenait fin, le ciel, qui nâĂ©tait dĂ©jĂ pas trop clair, devint plus sombre. Le paysage changea sa teinte en une grise qui devenait plus sombre. Kino monta sa tente, ne pouvant comporter qu'une personne, sur le cotĂ© opposĂ© Ă la tente des hommes, interposĂ© avec le camion. Elle fit un peu de thĂ© pour les hommes Ă la fin de la journĂ©e. Ils la remerciĂšrent une fois de plus, et retournĂšrent Ă leurs propres tentes. Kino couvrit le moteur et le rĂ©servoir de Kino, puis rentra dans sa tente. <center>'''ââââ'''</center> Le jour dâaprĂšs. Les alentours Ă©taient encore sombres quand Kino sâĂ©tait levĂ©. Et comme d'habitude, le ciel Ă©tait couvert de nuages, et de la neige voletait. Kino s'entraĂźna sur la neige, Ă sortir Canon plusieurs fois. AprĂšs avoir mangĂ© seul sa ration portable, elle rĂ©veilla HermĂšs en le tapotant, alluma son moteur, attacha son sac sur le porte bagage. Elle demande aux hommes qui furent rĂ©veillĂ©s par le bruit du moteur de ramener leurs verres. Elle mit de la neige dedans et les plaça sur le moteur dâHermĂšs et son pot d'Ă©chappement. La neige fondue peu aprĂšs. « Tu sais, mon moteur n'a pas Ă©tĂ© fait pour faire de l'eau chaude.» « Ăa veut donc dire que tu peux mâĂȘtre utile de plusieurs façon, HermĂšs.» <center>'''ââââ'''</center> Ce jour. Encore une fois, HermĂšs et Kino partirent chasser. Elle abattit deux gros lapins d'un coup. A son retour, elle les dĂ©coupa comme elle l'avait fait le jour d'avant. Elle cuit le premier, dans lâaprĂšs midi, de la mĂȘme maniĂšre. Les hommes sortirent de la tente, et une fois de plus, firent des remerciements aprĂšs leurs repas. Et puis, ils retournĂšrent Ă leur tente et se reposĂšrent. Kino coupa une branche pour allumer du feu, et alors que le soir s'approchait elle cuit les autres morceaux de viande. Les hommes mangĂšrent tout ce qu'il y avait. Les os bien rongĂ©s sâempilĂšrent Ă cotĂ© du feu. Pendant qu'ils mangeaient, les hommes parlĂšrent de leur pays Ă Kino, leurs visages arborant des sourires. « Au cas oĂč vous viendrez visitez, on va bien vous rĂ©galez, vous deviendrez deux fois plus gros!» Ils promirent Ă Kino. Puisqu'ils regagnaient leurs forces, ils pouvaient Ă©ventuellement marcher normalement sans chanceler. <center>'''ââââ'''</center> La nuit arrivĂ©e, la neige avait complĂštement arrĂȘtĂ© de tomber et des fentes pouvaient, petit Ă petit, ĂȘtre vues. Une par une les Ă©toiles devenaient visibles dans le ciel. Kino Ă©tait Ă l'intĂ©rieur de son sac de couchage, dans sa tente. HermĂšs, qui Ă©tait stationnĂ© juste devant la tente, dit. « Kino, tu es rĂ©veillĂ©e ?» « Oui.» « Cela ne te dĂ©range vraiment pas de te dĂ©mener comme ça ?» « Non. MĂȘme si il commence Ă faire chaud, je veux sortir de cette forĂȘt le plus vite possible.» « Mais alors pourquoi ?» « Parce quâil y a la rĂ©compense. J'ai acceptĂ© la bague.» « Qu'est ce qu'il y a de si bien Ă propos de cette bague ?» Dit HermĂšs. Pendant un moment, on entendait dans la tente le bruit d'une personne cherchant quelque chose. Et puis, Kino sortit doucement sa main de l'ouverture. La bague se trouvait sur son majeur. « Qu'est ce que t'en penses ?» Demanda Kino, retournant sa main. « Elle ne te va pas.» RĂ©pondit immĂ©diatement HermĂšs. Elle remit doucement sa main dans la tente. « ...C'est ce que je pense aussi. Elle me dĂ©rangera quand jâagripperai ton embrayage. Mais elle devrait avoir une certaine valeur si je la vends. En plus, ce n'est pas une mauvaise chose d'aider les autres, de temps en temps.» Elle lui rĂ©pondit. « Peu importe.» Fut la seule rĂ©ponse dâHermĂšs. Le jour dâaprĂšs, qui est, le matin du troisiĂšme jour depuis que Kino avait rencontrĂ© les trois hommes. Le ciel Ă©tait teintĂ© d'un bleu clair quand elle se rĂ©veilla. Le ciel Ă©tait clair, et il n'y avait pas de nuages. La masse de lumiĂšre orange commença Ă se lever derriĂšre Kino alors qu'elle effectuait ses exercices matinaux. Son ombre devint plus longue et sâĂ©tendit sur la neige. Peu aprĂšs, les hommes se rĂ©veillĂšrent. Ils essayĂšrent de marcher droit et de prĂ©parer eux mĂȘme de l'eau chaude. « Je vois vous allez beaucoup mieux maintenant.» Dit Kino, et les hommes hochĂšrent la tĂȘte. « Ouai merci.» Pour le dĂ©jeuner, Kino partagea ses rations portables entre eux. Les quatre mangĂšrent leur repas inconfortablement. Pendant qu'ils buvaient leurs thĂ©s dâaprĂšs repas, les trois hommes parlĂšrent joyeusement de leur pays natal. « Ils vont ĂȘtre bien surpris quand on rentrera. Aucun d'eux ne pensera qu'on serait coincĂ© comme ça. Je suis sur quâils pensent tous qu'on a Ă©tĂ© tuĂ©.» « Ils ont probablement fait des tombes.» « Vous trouvez pas ça marrant ? On pourra visiter nos propres tombes.» Quand l'homme ayant la trentaine posa des questions sur son pays natal, Kino rĂ©pondit seulement avec des hochements de tĂȘte. « Je vois... dĂ©solĂ© je ne savais pas.» dit l'homme, et mit fin Ă la discussion. <center>'''ââââ'''</center> Pendant que le soleil se levait, l'air se commença Ă se rĂ©chauffer lentement. Les hommes parlĂšrent du fait de bouger leurs camions Ă Kino. Si ils partageaient leurs taches et enlevaient la neige autour du camion pour crĂ©er un sorte de pente, ils pourraient peut ĂȘtre la faire sortir de ce trou. Aussi longtemps que le camion Ă©tait en Ă©tat de fonctionner, ils pourraient aller au pays le plus le proche. L'homme ayant la trentaine demanda Ă Kino, « PremiĂšrement on voudrait enlever nos bagages du vĂ©hicule. Cela serait bien si vous pouvez nous aider.» Kino et les hommes se dirigĂšrent Ă lâarriĂšre du camion. La plate-forme de chargement du camion avait trois serrures. L'homme dans la trentaine demanda les clĂ©s des deux autres, ouvrit la porte et rentra Ă l'intĂ©rieur. AprĂšs un moment, ils entendirent des bruits de clics, et puis l'homme ayant la quarantaine Ă©carta un peu Kino et lui dit. « Madame Kino, est ce que cette moto suffira ?» Kino, qui n'avait pas comprit ce qu'il voulait dire, se tourna. Au mĂȘme moment, l'homme dans sa trentaine sortit rapidement de la plate-forme du camion. Il tenait un grand pistolet avec ses deux mains en visant Kino. Le moment oĂč elle vit le pistolet de l'homme, elle attrapa son Ă©tui avec sa main droite, mais c'est retenue de sortir Canon. Elle fit, calmement, face au pistolet qui lui Ă©tait pointĂ© dessus. « Bonne dĂ©cision. Si tu avais sortit ce pistolet, je t'aurai tirĂ© dessus sans hĂ©sitation.» Dit l'homme en descendant de la plate-forme. Il n'y avait aucune ouverture dans sa posture. « Bah, merci.» Dit Kino avec son ton habituel sans une once de surprise. Les deux autres hommes sâĂ©loignĂšrent de quelque pas de Kino, leurs regards Ă©taient maintenant sĂ©vĂšres. L'homme ayant la trentaine dit. « La vĂ©ritĂ© est que je ne t'aurais pas tirĂ© dessus. On est fier de dĂ©livrer nos biens, importants, sans une Ă©gratignure, vous voyez.» « Biens?» Demanda Kino, et l'homme ayant la quarantaine rĂ©pondit. « Ouai. On travail pour une agence d'emploi. Et ce que l'on appelle "biens" sont des personnes.» HermĂšs, qui Ă©tait garĂ© pas trĂšs loin derriĂšre Kino, dit avec son ton habituel. « Oh, alors vous ĂȘtes des Kidnapper alors. Ou pour ĂȘtre plus prĂ©cis, des trafiquant d'esclaves.» « Tu n'a pas Ă ĂȘtre si terre Ă terre... mais ouai, c'est vrai. Maintenant que l'on est assez en forme pour bouger, on doit faire notre vrai travaille. Alors madame Kino, on t'emmĂšnera avec nous Ă un endroit oĂč quelqu'un tâachĂštera. Maintenant n'essaye pas de rĂ©sister.» « Ok, mais je suis aussi concernĂ©.» Dit HermĂšs. Ne tâinquiĂšte pas HermĂšs. Ton partenaire est trĂšs belle. Elle brillera avec un peu de polissage, et parce quâelle est jeune, elle va certainement se faire vendre pour un prix Ă©levĂ©. On fait toujours porter Ă nos "biens" des bijoux et de beaux habits; C'est un colis. On ne la blessera pas.» Assura l'homme dans sa quarantaine. « En tout cas, vous en parler comme si câĂ©tait facile.» Kino rĂ©pondit indiffĂ©remment, son corps ne bougeant pas d'un poil. En fixant les yeux de Kino, l'homme ayant la trentaine dit le pistolet toujours pointĂ© sur elle. « S'il vous plait ne penser pas que l'on est de mauvaise personne. On vous a vraiment reconnaissant de nous avoir sauvĂ©. CâĂ©tait amusant... vraiment amusant. Cependant, vous pouvez dire que l'on est des loups. Et les loups n'ont pas d'autre choix sauf celui de vivre en loups. C'est pour que l'on puisse survivre. Vous voyez ?» « Je vois.» Kino leva doucement ses mains. « Ok. Maintenant, enlĂšve le revolver qui est devant ton ventre. Doucement, avec ta main droite.» Kino enleva lâĂ©tui de Canon de sa ceinture avec sa main droite. « Jette-le.» Kino le jeta, et il tomba entre elle et les hommes. Il y a eu un bruit, et il sâenfonça dans la neige. L'homme dans sa trentaine alla le chercher, mais l'homme dans sa quarantaine derriĂšre lâarrĂȘta et lui dit. « EnlĂšve ta combinaison. Doucement. Une main Ă la fois, et jette la devant toi.» Kino enleva sa combinaison comme on lui a dit. En dessous, elle portait une veste noire attachĂ© avec une grande ceinture autour de sa taille. Il y avait plusieurs petits sacs attachĂ©s sur la ceinture. « Retourne-toi. Doucement.» Kino s'est tournĂ©e. Le pistolet qui avait servit a tuĂ© les lapins Ă©tait dans son Ă©tui insĂ©rĂ© dans sa ceinture. Kino l'appelait le "Woodsman". « Je le savais. Sors doucement ce pistolet de son Ă©tui avec ta main droite. Puis jette-le. N'oublie pas doucement.» « Je suis impressionnĂ©e, je ne pensais pas que vous la saviez.» Dit Kino en regardant HermĂšs. Avec sa main droite, elle attrapa le barillet du Woodsman, l'enleva de son Ă©tui puis le jeta. « Tourne-toi vers nous, les mains en l'air. Doucement.» Kino leva ses deux mains et se tourna doucement vers eux. Deux d'entre eux essayĂšrent d'approcher Kino, mais cette fois, l'homme ayant la vingtaine les arrĂȘta. « Attendez. Tu as un couteau, non ? Il est ou ?» Kino avec un air quelque peu abattu, rĂ©pondit franchement. « J'en ai de partout sur moi.» « Jette les tous.» Kino mit doucement sa main droite dans la poche de sa veste. Elle sortit le couteau qu'elle utilisait pour cuisiner et le jeta. Kino tendit doucement sa main droite vers les petits sacs sur sa ceinture. De la, elle sortit la poignĂ©e d'un couteau, qu'elle jeta. Lentement Kino mit sa main droite Ă lâintĂ©rieur de la manche gauche de sa veste et en sortit un couteau Ă double tranchant. Elle le jeta. Et puis, elle mit sa main droite Ă l'intĂ©rieur de la manche droite pour en sortir un couteau semblable, et le jeta. « ....» Les hommes observaient silencieusement. Kino commença Ă doucement enlever ses pantalons. Elle ouvrit la fermeture Ă©clair et enleva un pied Ă la fois. Les chaussures et pantalons qu'elle portait en dessous pouvaient ĂȘtre maintenant vus. Kino s'accroupit et sortit un petit couteau d'une gaine accrochĂ© vers son tibia. Elle le jeta. Elle sortit un couteau similaire de sa jambe gauche avec sa main droite, et le jeta. Le couteau tomba et percuta les autres couteaux sur le sol, faisant un tintement. « Tu es... un marchand de couteaux ?» Murmura impulsivement l'homme dans sa trentaine. Kino attrapa avec sa main droite un couteau dans sa gaine, qui se trouvait vers sa ceinture derriĂšre son rein droit. CâĂ©tait un couteau Ă double tranchant mesurant environ 15 centimĂštres de long, et de large, et qui possĂ©dait poignĂ©e cylindrique . Kino lâattrapa avec sa main droite, et tint la lame avec la gauche. Regardant les yeux de l'homme tenant le pistolet,Kino dit doucement« C'est le dernier.» « Jette-le.» Dit l'homme dans sa trentaine. Un point rouge apparut sur son frontâ une lumiĂšre rouge. ''Bang bang bang!'' Il y a eu trois tires successives. Entre la lame et la poignĂ©e se trouvaient 4 petits trous, dont 3 dâoĂč des balles ont surgit. Du sang jaillit de la place oĂč le point rouge marquait le front de l'homme. Au mĂȘme moment que les coups de feu furent entendus, l'homme dans sa quarantaine vu Kino s'avancer vers lui, et agita sa main gauche. Kino passa en dessous de la main et restreint la main gauche de derriĂšre avec sa main gauche. Elle planta la totalitĂ© de la lame Ă travers le cotĂ© gauche de son dos. « Guhâ!» Au mĂȘme moment que cet homme lĂącha se bruit, l'homme qui avait 3 trous ouverts dans son front tomba. Kino poussa le couteau et l'homme vers l'avant en direction de l'homme dans sa vingtaine. Alors que le maigre homme tomba, Kino rĂ©cupĂ©ra Canon de la neige. Kino releva le canon du pistolet et se tint debout en face de l'homme, couchĂ© au sol sous le corps. « Aaaaahâ!» L'homme hurla. Kino jeta un regard vers le visage ensanglantĂ© de l'autre homme. Et dirigea Canon vers le dernier homme. « Aide(z) mâ» Il y a eu un grondement Ă©tourdissant et une fumĂ©e blanche en mĂȘme temps que la main droite de Kino "bondit"(sous l'effet du recul). Plusieurs dents de l'homme sâenvolĂšrent comme du pop-corn. La tĂȘte de l'homme "bondit" comme si elle avait subit un choc Ă©lectrique, et sâarrĂȘta de bouger. Du sang remplit sa bouche, et d'un coup, l'air qui sortait de ses poumons allait le faire dĂ©border. Puis le sang dĂ©borda, et fit lentement fondre la neige en dessous du cou de l'homme. Kino se tint devant le corps des trois hommes. Il y avait une faible fumĂ©e sortant des corps. « CâĂ©tait dur.» Dit HermĂšs Ă Kino de derriĂšre. « Tu es blessĂ©e ?» « Non.» fut la seule rĂ©ponse de Kino. Et elle ajouta, « CâĂ©tait effrayant. Je pensais que câĂ©tait la fin pour moi.» Kino resta sur place pendant un moment, tenant Canon dans sa main droite. Au milieu du ciel bleu et du scintillant dĂ©cor enneigĂ©, le son des molaires de Kino, grinçant de peur pouvait ĂȘtre entendu. <center>'''ââââ'''</center> «Tu vas bien maintenant ?» Demanda HermĂšs. «Je vais bien maintenant,» Kino hocha la tĂȘte. La fumĂ©e arrĂȘta de sortir des corps. Kino alla Ă lâarriĂšre du camion. En tenant Canon avec prudence, elle ouvrit doucement la porte. «Je vois.» Murmura Kino, et, regarda pendant un moment Ă lâintĂ©rieur du camion. Et puis, elle ouvrit les deux portes. La lumiĂšre Ă©claira l'intĂ©rieur du camion. Des os blancs roulĂšrent dans lâintĂ©rieur du camion. Des os humains. Des cĂŽtes fines. Des petits os de doigts. Des os cassĂ©s du bassin ayant la forme d'une spatule. Des fĂ©murs cassĂ©sâ dont la moelle Ă lâintĂ©rieur sortait complĂštement. Plusieurs rĂ©cipients de combustibles solides, vidĂ©s, roulĂšrent. Une plaque de mĂ©tal avait Ă©tĂ© arrachĂ©e d'une partie du camion. Il y avait, au-dessus d'elle, plusieurs bouts carbonisĂ©s d'une colonne vertĂ©brale. Dans un coin du camion se trouvait la tĂȘte de la personne Ă qui appartenaient ces os. De longs cheveux blonds Ă©taient attachĂ©s sur un tuyau du camion, oĂč Ă©tait suspendue la tĂȘte, qui, Ă©tait un orientĂ© un peu vers le bas. CâĂ©tait une jeune fille, peut-ĂȘtre qu'elle avait le mĂȘme Ăąge que Kino. Les yeux et le nez n'y Ă©taient plus. Il n'y avait que les silencieux vides, et la partie exposĂ©e du crĂąne sous le visage. La mĂąchoire infĂ©rieure Ă©tait Ă peine connectĂ©e au reste de la tĂȘte. Un trou aussi gros que le poing d'une personne Ă©tait bĂ©ant sur le front. Tout le cerveau avait disparu. Une robe jaune Ă©tait pendue soigneusement au coin opposĂ© Ă la tĂȘte. «...HermĂšs, tu peux voir ?» Demanda Kino. «Ouai. Des bouts de nourriture.» RĂ©pondit HermĂšs. Kino regarda les cadavres des hommes Ă ses pieds. «Avant ça, câĂ©tait leurs prĂ©cieux "biens" hein...» «Et avant ça ?» Demanda HermĂšs en rĂ©pĂ©tant les mots marmonnĂ© par Kino. Kino dit gentiment en regardant les Ă©tincelants cheveux blonds. «Je ne sais pas.» En fermant lentement la porte, elle parla Ă la fille. «Ce n'est pas juste ce qu'ils ont fait. Mais ils ne voulaient pas mourir.» <center>'''ââââ'''</center> «On a Ă©tĂ© tellement retenu. Partons le plus vite possible.» Dit Kino, ramassant tous les couteaux qu'elle avait jetĂ©s auparavant. De la neige sâĂ©tait accumulĂ©e Ă l'intĂ©rieur du baril du Woodsman. Kino le ramassa et sans viser quelque chose en particulier, tira deux coups. Et puis elle baissa la sĂ©curitĂ© et le remit derriĂšre sa taille. Elle prit le couteau qui perçait le dos de l'homme en tirant fĂ©rocement. Elle enfonça la lame ensanglantĂ©e dans la neige Ă plusieurs reprises jusquâĂ qu'elle devienne propre. Et puis elle l'essuya avec les habits de l'homme. Kino ouvrit le couvercle dĂ©vissable qui se trouvait tout en bas de la poigne du couteau. Elle en sortit trois petites, et vides cartouches. Puis elle sortit de sa ceinture les balles qu'elle avait en rĂ©serve pour le Woodsman, et les mit Ă lâintĂ©rieur de la poignĂ©e du couteau. Et puis elle retourna ce couteau-pistolet dans son fourreau qui se trouvait vers sa taille, Ă droite. Kino mit sa combinaison hivernale. Et retourna Canon Ă sa place initiale. Elle dĂ©monta rapidement sa tente puis chargea tous ses bagages sur HermĂšs. Et puis elle dĂ©marra le moteur. Soudainement, Kino retourna Ă cĂŽtĂ© du camion. Elle s'accroupit Ă cĂŽtĂ© du corps tenant un pistolet. Elle enleva le gant qu'elle portait sur sa main gauche. Une bague Ă©tait mise sur son majeur. La bague Ă©tait argentĂ©e, avec plusieurs gemmes vertes qui lui Ă©taient attachĂ©es. Kino regarda sa main gauche pendant quelques secondes. Kino enleva la bague et sortit la boĂźte de sa poche. Elle l'a ensuite mise dans la poche de poitrine de l'homme. Et lui parla gentiment. «Je te rends ça... parce que au final, je n'ai pas Ă©tĂ© capable de vous sauver.» Puis HermĂšs parla avec un ton qui Ă©tait semblable Ă celui de Kino. «Quoi ? Je croyais que t'aimais cette bague.» <center>'''ââââ'''</center> Kino monta sur HermĂšs. Elle couvrit son visage avec son chapeau et ses lunettes. Kino appuya sur lâaccĂ©lĂ©rateur, et le moteur vrombit marque d'une excellente condition. «On y va ?» Proposa HermĂšs. «Ouai.» Kino tourna son visage pour vĂ©rifier si elle n'avait rien oublier. Et puis elle fixa du regard les restes des trois lapins alignĂ©s sur la branche de l'arbre. «S'il vous plaĂźt ne pensez pas mal de nous. On est que des ĂȘtres humains aprĂšs tout. La moto partit. Elle passa par le camion, la tente, et ce qu'il restait des cadavres, puis disparut peu aprĂšs.
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