Difference between revisions of "Hidan no Aria:Tome1 Chapitre1"

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==1ère Balle: La bambina da l'ARIA==
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==Première Balle : La Bambina da l'Aria==
   
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===1.===
   
Est-ce que c’était Arthur Rimbaud qui avait dit que ‘Si la pluie tombe, tu devrais profiter de la pluie torrentielle?
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Était-ce Arthur Rimbaud qui avait dit « Quitte à ce que la pluie tombe, autant profiter d'une pluie torrentielle » ? Ou quelque chose dans le genre qu'il fallait mieux rester positif à être un perdant plutôt qu'en être irrité ?
   
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Je décidai de suivre à la lettre cette citation et pris avec paresse mon vélo pour me rendre à l'école puisque j'avais manqué le bus de 07h58.
Ou quelque chose d’autre qui disait qu’il fallait être positif en étant un perdant plutôt que d’en être irrité.
 
   
  +
Je tournai dans le passage étroit situé entre la petit supérette et le magasin de vidéo, en face de l'immeuble où j'habitais, et roulai sous la station où passaient les trains en direction d'Odaiba.
Je m’appliquai à suivre ces paroles (celles de Rimbaud) et décidai de prendre paresseusement la bicyclette et rouler jusqu’à l’école puisque j’ai manqué le bus à 07:58.
 
   
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De l'autre côté de la gare, on pouvait voir les gratte-ciel de Tokyo, flottant sur cet oasis appelé une ville.
Je traversai le passage étroit entre le dépanneur et le magasin de vidéos près de mon immeuble et passai en dessous de la station de train pour la voie à sens unique en direction d’Odaiba.
 
   
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Butei – aussi appelé plus formellement le lycée Butei de Tokyo – était situé sur un ilot artificiel au sud du Rainbow Bridge ; celui-ci faisait deux kilomètres de long et cinq cents mètres de large.
Il y avait les gratte-ciel de Tokyo, flottant sur l’oasis qu’on appelle une ville.
 
   
  +
La Faculté d’Éducation Universelle, ou « l'île de l’Académie » comme certains l'appelaient, où s'entrainaient les ''Butei'', était située sur cette île.
Le lycée de Butei, ou connu formellement sous le nom du Lycée de Butei à Tokyo, était situé sur une île artificielle qui a une superficie de deux kilomètres (nord-sud) par 500 mètres (est-ouest) juste au sud du pont d’Arc-en-ciel.
 
   
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Un ''Butei'' était un titre national créé pour combattre la hausse des crimes dans le pays, permettant aux personnes qui possédaient cette licence d'être armé et de capturer des criminels, comme les policiers.
La Faculté de l’Éducation universel, aussi appelé « l’île de l’Académie » par quelques uns, où les ‘Buteis’ sont entraînés, est situé sur cette île.
 
   
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Mais, contrairement à la police, un ''Butei'' n'est motivé que par l'argent ; il peut accepter n'importe quel travail tant qu'il est permis par la Loi de Butei, qu'il soit très simple ou très dangereux. Pour le dire plus simplement, c'est un mercenaire.
Un ‘Butei’ est un titre national établi afin de combattre contre le taux croissant de criminalité dans le pays, permettant aux personnes ayant cette licence de s’armer et aller sur une scène de crime pour capturer les ennemis, comme la police.
 
   
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———Oui.
Mais, contrairement à la police, un ‘Butei’ fait cela pour l’argent et il peut accepter n’importe quel travail en autant que c’est autorisé par les Lois du Butei, peut important comment c’est dangereux ou insignifiants. Pour le dire simplement comme ça, ce sont des mercenaires.
 
   
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Ici, au lycée Butei de Tokyo, les étudiants peuvent choisir des matières directement liées aux activités des ''Butei'' en plus des matières que les élèves normaux sont obligés d'apprendre. Ces différentes matières se retrouvent dans un des départements que l'étudiant doit choisir, comme par exemple le département Inquesta que je venais de dépasser.
---Maintenant.
 
   
  +
Je fais parti de ce département depuis le troisième semestre de première année. C'était ici qu'on apprenait les bases de la logique et de l'enquête.
Ici au Lycée de Butei à Tokyo, les étudiants peuvent prendre des matières spécifiques qui ont des liens directes avec les activités de Butei, en plus des matières normales que les étudiants ordinaires sont obligés d’apprendre.
 
   
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C'était le plus sensible de tous les départements.
Quand on dit ‘sujet spécifique’, il y a des divisions différentes qu’un étudiant peut choisir, comme celle de Inquesta dont je vient tout juste de passer à côté là-bas. C’était la division dans laquelle j’étais depuis la troisième session de ma première année. C’est un endroit où les méthodes standards d’enquête et de logique sont enseignées.
 
   
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Juste après le département Inquesta se trouvait le Connect et à côté, le Repier. Ces département n'étaient pas mauvais, ils s'intéressaient aux côtés un peu plus calmes des choses.
On peut dire que c’est la plus sensible de toutes les divisions.
 
   
Juste au-delà de l’Inquesta, c’est Connect, et à côté, Repier. Ces divisions ne sont pas si pires puisqu’ils s’orientent vers le côté tranquille des choses. Cependant, si on va un peu plus loin, on pourrait voir la célèbre division, Assault, où j’étais assigné pour les deux premières sessions de ma première année.
+
Mais, avançons un peu plus loin, et apparait le célèbre département Assault, où j'avais été inscrit les deux premiers semestres de première année.
   
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... Je tournai en direction du complexe sportif.
   
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J'allais certainement être à l'heure pour la cérémonie d'ouverture.
…Je tournai ma bicyclette bers le complexe sportif.
 
   
  +
Oui, même dans ce genre d'école, cela fait mauvais genre de commencer sa deuxième année en retard———
   
Il semblerait que je sois arrivé à temps pour la cérémonie d’ouverture.
 
   
  +
« Il y a une bombe sur ton vélo. »
Eh bien, même pour ce genre d’école, il serait mauvais de commencer sa deuxième année avec un retard---
 
   
« Il y a une bombe qui est installée sur ta bicyclette. »
 
   
Une voix bizarre résonna de quelque part, comme une lettre de chantage.
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Un voix étrange résonna, comme une menace.
   
« Si tu essayes de descendre de ta bicyclette ou de réduire sa vitesse, elle va exploser. »
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« Si tu freines ou si tu réduis ta vitesse actuelle, elle va exploser. »
   
Je compris; la voix bizarre provenait d’un vocaloïde, un appareil qui peut modifier la voix du parleur et qui est très populaire sur l’Internet.
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J'ai compris : la voix vient d'un vocaloid, un appareil qui modifie la voix de l'interlocuteur et qui est très populaire sur internet.
   
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J'analysai avec calme d'où provenait la voix. Puis, un mot prononcé par cette voix fit soudain frisonner tout le long de ma colonne vertébrale.
J’analysai très calmement la provenance de la voix. Après cela, un mot qui a été dit envoya soudainement un prisson dans mon dos.
 
   
---Attends. Une bombe…?
+
———Attendez. Une bombe ?
   
Qu’est-ce--, qui a commencé cela? Quelle sorte de blague est-ce?
+
Qu'est-ce que——— Qui a dit ça ? C'est une blague ?
   
J’étais dans un léger état de panique alors que je regardai autour de moi, trouvant un objet bizarre qui me suivait de derrière.
+
Légèrement paniqué, je regardai autour de moi et vis une drôle de machine qui me suivait.
   
C’était un véhicule qui roulait avec juste deux roues alignées horizontalement, comme un épouvantail. Je me souvenus d’avoir vu cela sur la TV…
+
C'était un véhicule qui roulait sur deux roues alignées horizontalement, tel un épouvantail. Je me rappelai en avoir vu à la télévision...
   
  +
Quelque chose appelé « Segway » [http://www.27-37.com/blog/wp-content/uploads/2010/12/segway.jpg].
C’était quelque chose qui s’appelait ‘Segway’.
 
   
« Tu ne peux pas demander de l’aide. Même utiliser ton téléphone cellulaire amorcera le détonateur de la bombe. »
+
« Tu ne peux pas demander de l'aide. Si tu utilises ton téléphone, le détonateur de la bombe s'activera. »
   
Quand je vérifiai bien le Segway, il n’y avait personne le commandant à l’intérieur. Il n’y avait qu’ haut-parleur et un pistolet automatique.
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En examinant avec attention le Segway, je vis que personne ne le commandait. Il n'y avait qu'un haut-parleur et un pistolet automatique.
   
« ……! »
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« ... ! »
   
  +
Le pistolet était pointé sur moi.
L’arme me pointait directement.
 
   
  +
C'était un UZI <ref name="UZI">[http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/86/Uzi_1.jpg Image]. Voir aussi l'article de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Uzi Wikipedia].</ref>.
C’était un Uzi.
 
   
Un pistolet mitrailleur pouvant tirer dix rondes de cartouches 9mm parabellum par seconde, une courtoisie de la compagnie IMI en Israël.
+
Un pistolet mitrailleur capable de tirer 10 séries de cartouches parabellum de 9mm par seconde ; fabriqué par la compagnie IMI en Israël.
   
« Qu’est-ce ce truc, bon sang!? Est-ce une blague?! »
+
« Qu'est-ce que c'est que ça !? C'est une blague !? »
   
Je criai cela au Segway, mais bien sûr, il ne me répondit pas.
+
Je criai au Segway qui, bien sûr, ne me répondit pas.
   
Il ne faisait que pointer son pistolet sur moi, me suivant par derrière.
+
Il continuait de pointer son pistolet, me suivant à quelques mètres.
   
  +
———Pourquoi ?!
---Pourquoi?!
 
   
Pourquoi cela m’arrive-t-il!?
+
Pourquoi ça arrive à moi !?
   
Ma tête était dans un état complète de panique alors que je vérifiai autour de la bicyclette et trouvai un objet solide en-dessous du siège.
+
Totalement pris de panique, j'examinai la bicyclette et découvris un objet solide attaché sous la selle.
   
Je m’ordonnai d’être calme pendant que je touchai l’objet avec mes doights.
+
Je m'ordonnai de rester calme et touchai l'objet des doigts.
   
---Merde. Je ne suis pas sûr sur le type de bombe, mais il semble que c’est une bombe de plastique (C4). Pour empirer les choses, la taille de la bombe serait capable de faire exploser une voiture en pièces, sans parler de la bicyclette, si elle explose vraiment.
+
———Merde. Je ne sais pas exactement quel modèle mais ça semble être un bombe plastic (C-4) <ref name="bombe">Le C-4 est une variété d'explosif, utilisé principalement par l'armée et les entreprises de démolition. Voir l'article de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Composition_C-4 Wikipedia].</ref>. Pour empirer les choses, la taille de la bombe est telle qu'elle était capable de réduire en morceau une voiture, donc bien entendu également un vélo, si elle explosait.
   
  +
''C'EST PAS VRAI.''
-L-A-I-S-S-E-Z - M-O-I - T-R-A-N-Q-U-I-L-L-E-
 
   
La sueur froide tomba sur ma face alors que la peur circula à travers mon corps.
+
Une sueur commença à couler sur mon visage tandis que la peur se répandait dans tout mon corps.
   
Quelqu’un l’a vraiment fait. Je pouvais le dire, de mon instinct, que ce n’était pas une blague.
+
Quelqu'un avait fait ça. Je le sentais, ce n'était pas une farce.
   
Ils m’ont eu, pour l’amour du Christ! Ma bicyclette a été détournée.
+
Ils m'ont eu, nom de Dieu ! Mon vélo a été détourné.
   
---C’est un cas rare de détournement de bicyclette, zut!
+
———C'est un vrai détournement de bicyclette, bordel !
   
  +
===2.===
Oh, merde.
 
   
Oh, merde.
+
Et merde.
   
  +
Et merde.
Pourquoi cela m’arrive-t-il?
 
   
  +
Pourquoi ça arrive à moi ?
---S’attendant au pire, je décidai de courir vers le deuxième terrai d’école qui était vide cette heure-ci.
 
   
  +
———Craignant le pire, je choisis de rouler jusqu'à la deuxième cours de récréation qui devait être vide à cette heure. J'entrai sur le domaine de l'école, ne sachant vraiment pas quoi faire.
J’entrai sur les terrains de l’école en regrettant que je ne pouvais rien faire.
 
   
Le Segway, en passant, continua à me suivre, sa ligne de tir directement sur moi.
+
Le Segway, lui, continuait de me suivre, le pistolet pointé sur mon dos.
   
Cette méthode d’embuscade. C’est exactement comme le « tueur de butei » que m’avait mentionnée Shirayuki ce matin.
+
Cette méthode. C'était comme celle du ''Tueur de Butei'' dont Shirayuki m'avait parlé ce matin.
   
Eh bien, laissons cela de côté, que devrais-je faire!?
+
Bon, mais maintenant, qu'est-ce que je fais !?
   
J’avais essayai de trouver un moyen pour me sortir de cette situation alors que je m’étais dirigé vers le terrain d’école, mais c’est tout de même en échec et mât.
+
J'essayai de réfléchir à un moyen de m'en sortir en roulant vers la cour de récréation, mais j'étais en échec et mat.
   
  +
———Ne me dites pas. Je vais, je vais mourir ?
   
  +
Dans un endroit comme ça ?
---Ne me dites pas. Va-vais-je mourir maintenant?
 
   
  +
« ———? »
Dans un endroit comme ici?
 
   
  +
Et, dans cette situation irréaliste, j’aperçus quelque chose d'encore plus incompréhensible.
« ---? »
 
   
  +
Je vis une fille, debout au sommet des sept étages d'un bâtiment situé près de l'école - qui devait être le dortoir des filles si je me souvenais bien.
Dans une situation impossible, je vis quelque chose qui était encore plus difficile à comprendre que ma position actuelle.
 
   
  +
Elle portait l'uniforme du lycée Butei.
Je vis une fille debout sur un appartement du septième étage d’un immeuble près du terrain d’école, qui était le dortoir des le dortoir des filles, si je me rappelle bien.
 
   
  +
Même de loin, on pouvait voir ses deux couettes de cheveux roses.
Elle portait un uniforme du lycée de Butei.
 
   
  +
Elle——— La fille sauta de l'immeuble, la lune matinale encore faiblement visible derrière elle.
Même de cette distance, sa double-natte était visible.
 
   
  +
(———Elle a sauté ?!)
Elle-cette fille sauta du bâtiment, avec la lune du tôt matin légèrement visible derrière elle.
 
   
  +
Je faillis perdre l'équilibre quand mon pied glissa de la pédale. Je me remis en position normale en quelques secondes.
(---Elle a sauté de là!?)
 
   
  +
La fille qui venait de sauter déploya un parapente, dont elle s'était sans doute équipée.
J’ai failli perdre mon équilibre alors que j’ai manqué une pédale en pédalant. Je me remis très rapidement.
 
   
  +
Je la regardai, abasourdi, jusqu'à ce que je remarque qu'elle fonçait droit sur moi !
La fille qui avait sauté du bâtiment déploya un parapente, qui avait été apparemment préparée par elle avant cela.
 
   
  +
« Hé toi ! Je ne sais pas qui t'es, mais t'approche pas de mon vélo, il y a une——— »
Je la regardai, abasourdi, jusqu’à ce que je remarque qu’elle s’envolaient vers moi!
 
   
  +
Mon avertissement ne sembla pas l'atteindre, elle volait toujours vers moi. A toute vitesse.
« Hé, là! Peut importe qui tu es, ne viens pas près de cette bicyclette. Elle est chargée de--- »
 
   
  +
Le parapente changea soudain de direction, laissant une trace en L derrière lui, quand elle tourna sur le côté. Je la vis sortir des pistolets noirs et brillants de deux étuis attachés à sa jambe droite et gauche.
Mon avertissement ne semblait pas la joindre puisqu’elle continua à s’élancer vers moi. À grande vitesse.
 
   
  +
Puis———
La parapente changea soudainement sa trajectoire, laissant une trace en L derrière alors qu’elle fit une soudaine courbe. Je la vis sortir des pistolets de couleur noire des étuis attachés à ses jambes gauche et droite.
 
   
[[Image:Hidan no Aria 01-029.jpg|thumb]]
+
[[Image:Hidan no Aria 01-029.jpg|thumb|« Hé ! Le gros débile ! Oui, je te parle ! Vite, baisse la tête ! »]]
   
  +
« Hé ! Le gros débile ! Oui, je te parle ! Vite, baisse la tête ! »
Puis---
 
   
  +
Un coup de tonnerre retentit quand elle tira.
« Le gars stupide là-bas! Oui, je te parle! Baisse rapidement ta tête! »
 
   
  +
J'entendis le Segway derrière moi recevoir le coup de feu alors que je n'avais même pas encore complètement baissé la tête !
Un son de tonnerre retentit lorsqu’elle ouvrit feu à ses pistolets.
 
   
  +
Il parait que le champ de tir d'un pistolet est d'environ sept mètres. Mais la distance entre la fille et le Segway était bien plus grande que ça.
J’entendis le Segway derrière moi être tiré dessus avant que je puisse baisser ma tête!
 
   
  +
Et en plus, elle tirait depuis un parapente instable, avec deux pistolets aux tirs horizontaux.
On dit que le champ de tir d’un pistolet est d’environ sept mètres.
 
   
  +
Malgré tout ces désavantages qu'elles avaient contre elle, les balles touchèrent la cible comme par magie.
Cependant, la distance entre cette fille et le Segway était bien plus que ça.
 
  +
  +
Elle ne laissa pas le temps au Segway de contre-attaquer. Quelques secondes plus tard, il explosa en mille morceaux.
   
  +
———Elle savait se servir d'un pistolet.
Non seulement il y avait cela, mais elle tirait d’un parapente instable, avec deux pistolets tirant horizontalement.
 
   
  +
Ses talents de visée étaient même excellents.
Même si elle était attachée à ces désavantages, les balles touchèrent la cible comme par magie.
 
   
  +
Il y avait une fille comme ça dans notre école ?
Elle ne donna pas de temps au Segway de contre-attaquer. Quelques secondes plus tard, celui-ci fut rendu en pièces.
 
   
  +
La fille en question rangea les pistolets dans leurs étuis, chutant vers moi, ses fesses bougeant dans sa chute.
---Elle sait comment utiliser un pistolet.
 
   
  +
Ah oui. Il est encore trop tôt pour être soulagé. Je ne devrais pas m'occuper de ses fesses.
Ses talents de tirs sont excellentes.
 
   
  +
Je me rappelai qu'il y avait encore une bombe capable de tout faire péter juste sous moi !
Y-avait-il une fille comme ça dans notre école?
 
   
  +
J'essayai de m'éloigner d'elle.
La fille en question remis ses pistolets dans ses étuis, tombant vers ma tête, ses fesses oscillant pendant qu’elle tombait.
 
   
  +
« Je t'ai dit de ne pas t'approcher ! Il y a une bombe sur mon vélo ! Si je freine, elle va s'activer et tu vas exploser avec moi ! »
Ah, oui. C’est trop tôt pour être soulagé. Je ne devrais pas m’occuper de ses fesses.
 
   
  +
« ———Quel idiot ! »
Je me souvint qu’il y avait encore une bombe qui pouvait exploser sous les miennes!
 
   
  +
Elle me donna un grand coup de pied dans la tête quand elle passa au-dessus de moi.
Alors, j’essayai de me distancer d’elle.
 
   
  +
« Rappelle-toi de l'article 1 de la Loi de Butei : « Croyez en vos camarades et entraidez-vous ! » ———me voilà ! »
« Je t’avais dit de ne pas venir près de moi! Cette bicyclette a une bombe installée! Si je réduis la vitesse, elle va s’actionner et tu sera victime de l’explosion avec moi!
 
   
  +
La fille s'éleva de nouveau dans les airs, emportée par un coup de vent.
- ---Quel idiot! »
 
   
  +
J'oubliai ma colère pour son coup de pied et fixai avec admiration cette scène incroyable.
Elle planta un coup de pied solide sur ma tête alors qu’elle tombait au dessus de moi.
 
   
  +
Oui, j'admets qu'elle dirigeait parfaitement le parapente. Mais je pense qu'elle devrait au moins mettre des guêtres.
« Rappelle-toi de la article 1 des Lois de Butei, ‘Crois en tes camarades et entraidez-vous’! ---me voilà! »
 
   
  +
Mais, elle volait assez vite et je n'avais rien le temps de voir.
La fille s’éleva lorsque son parapente fut emporté par le vent.
 
   
  +
———Attendez. Qu'est-ce qu'elle vient de dire ?
J’oubliai ma fureur pour son coup de pied et fixai avec admiration la scène incroyable.
 
   
  +
« Me voilà » ? Qu'est-ce qu'elle va faire ?
OK, j’avoue qu’elle a des excellentes habilités avec le moteur. Mais je crois qu’elle devrait au moins porter des guêtres.
 
   
  +
Elle va essayer de m'aider ?
Cependant, elle s’envola si rapidement que je n’ai rien vu.
 
   
  +
———Mais comment ?
---Attends. Qu’est-ce qu’elle vient tout juste de dire?
 
   
  +
Arrivé au bout de la cour, la fille commença à se rapprocher du sol et prit un visage serré en U pour foncer de nouveau vers moi.
‘Me voilà’? Qu’est ce qu’elle voulait faire?
 
   
  +
Puis elle——— elle s'accrocha à la poignée du parapente avec ses pieds.
Est-ce qu’elle pense à m’aider?
 
   
  +
Elle relâcha de la main la poignée après y avoir glissé son orteils.
---mais comment?
 
   
  +
Le parapente fonçait droit sur moi.
Lorsqu’elle arriva près de la cour, la fille commença à descendre un peu, puis fit un virage serré en forme de U vers moi.
 
   
  +
Et moi, je fonçais droit vers elle.
Après cela, elle---elle se tenait que par le bout de ses orteils.
 
   
  +
« ———Oh, génial....! »
Elle relâcha sa main de la poignée de la corde et mit son orteil seulement.
 
   
  +
Mon visage pâlit à vue d'œil quand je compris ce que la fille comptait faire.
La parapente fonçait directement vers moi.
 
   
  +
Elle vit que j'avais compris ses intentions et dit :
Comme vous pouvez deviner de cette situation, j’allait en sa direction.
 
   
  +
« Espère d'idiot ! Arrête de me regarder, accélère ! »
« ---Oh, merveilleux……! »
 
   
  +
Elle écarta les bras tout en me criant ses ordres.
Je sentis ma face devenir graduellement bleue dès que j’avais compris ce que la fille voulait faire.
 
   
  +
———C'est toi l'idiote !
Lorsqu’elle remarqua qu’est-ce que j’avais en tête, elle dit,
 
   
  +
Qui sauverait quelqu'un de cette façon ?!
« Hé, imbécile! Ne fais pas que regarder, pédale plus vite! »
 
   
  +
Mais bon, je n'ai pas d'autres choix...
Elle ouvrit ses bras, en forme de croix alors qu’elle me cria les directives.
 
   
  +
Alors, j'accélérai.
---C’est toi qui es un imbécile!
 
   
  +
Plus vite, plus vite, plus vite ! De toute mes forces !
Qui aurait l’idée de sauver quelqu’un de cette façon?!
 
   
  +
Nous nous rapprochions de plus en plus.
Mais, ce n’est pas comme si j’avais un choix à faire…
 
   
  +
Ah oui, dans le film d'animation que j'ai vu la nuit dernière, il y avait aussi une scène de ce genre.
Alors, je pédalai plus vite.
 
   
  +
———Mais hé...! C'était le mec qui sauvait la fille ?!
Plus vite, plus vite, plus vite! Avec toute ma force!
 
   
  +
Au moment où je me faisais cette réflexion stupide, je sentis le corps de la fille contre moi.
La distance entre nous deux commença à diminuer alors que je vins près d’elle et elle, près de moi.
 
   
  +
Et je fus emporté loin du vélo et de sa bombe.
Ah oui, dans le film d’animation que j’ai vu la nuit dernière, il y avait aussi une scène comme ça.
 
   
  +
Je sentis un douce odeur qui venait de son ventre. Une odeur de gardénia et---
---Mais hé… Ce n’étais pas le gars qui sauvait la fille?!
 
   
Au moment où j’ai fait ce Tsukkomi à moi-même, je sentis moi-même enlacer la fille.
 
   
  +
''BOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUM !!''
Et j’étais porté loin de la bicyclette chargée d’une bombe
 
   
Je perçus une douce odeur venant de son ventre. C’étais l’odeur d’un Gardenia et---
 
   
  +
Un éclair de lumière et un coup de tonnerre, puis l'explosion.
BOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM!!
 
   
  +
Le vélo que j'utilisai jusqu'à là explosa.
Un éclair de lumière et le son d’un tonnerre suivit l’explosion.
 
   
  +
C'était vraiment une bombe——— !
La bicyclette sur laquelle j’étais fut explosée en morceaux.
 
   
  +
L'explosion fit voler le parapente au loin ; il s'accrocha à la branche d'un cerisier et nous fûmes projetés à l'intérieur de l'entrepôt du complexe sportif.
Alors c’étais vraiment une réelle bombe---!
 
   
  +
J'entendis des bruits de chocs quand nous rentrâmes en contact avec les choses inconnues que contenait l'entrepôt puis...
Pendant que l’explosion poussait la parapente quelque part d’autre, elle fut accrochée à une branche de cerisier et nous fûmes jetés à l’intérieur de l’entrepôt du complexe sportif.
 
   
  +
Je m'évanouis.
J’entendis des bruits de chute alors que nous fûmes entrés en conclusion avec des choses inconnues dans l’entrepôt et…
 
   
  +
===3.===
Je devins inconscient pour un moment.
 
   
  +
.......
   
  +
............
……
 
   
  +
« T.... Tsss. Ça fait mal... »
…………
 
   
  +
…J’étais…
« Ow……ça…fait mal… »
 
   
  +
Quand je repris conscience, j'étais allongé dans un espace rectangulaire.
…J’étais…
 
   
  +
———Où suis-je ?
J’étais assis dans un espace rectangulaire quand je repris conscience.
 
   
  +
Je me rappelais avoir été projeté dans l'entrepôt et... ah, c'est bon, je comprends.
---Où suis-je?
 
   
  +
J'étais à l'intérieur d'une de ces grandes boites qu'on utilise pour sauter en gymnastique.
Je me rappelai d’avoir été propulsé à l’intérieur de l’entrepôt et… attends, j’ai compris.
 
   
  +
La boite du dessus avait été propulsé ailleurs quand je m'étais écrasé contre elle et j'étais tombé à l'intérieur.
J’Étais à l’intérieur du trapèze de saut.
 
   
  +
Mais pourquoi... est-ce que je n'arrive pas à bouger ?
Il semblerait que le trapèze eût été propulsé lorsque je m’écrasai à l’intérieur et que j’étais tombé à l’intérieur par la suite.
 
   
  +
Je devais être coincé dans cet endroit si étroit. Mais peut-être que c'était aussi à cause de ce ''quelque chose'' qui sentait si bon à côté de moi.
Mais je me demande…pourquoi je ne peux pas bouger mon corps.
 
   
  +
Qu'est-ce que c'est... cette chose... douce et tiède.
Peut-être c’est parce que j’étais enfermé à l’intérieur de cet espace étroit. Mais encore, peut-être est-ce à cause de QUELQUE CHOSE qui sent bon devant moi.
 
   
  +
Je remarquai enfin quelque chose collé contre moi. Un objet mou et confortable contre mon torse. Une chose appuyée sur mon épaule.
Qu’est-ce que c’est de toute façon…ce ‘quelque chose’…tiède et doux.
 
  +
  +
Et enfin, je sentis quelque chose de très doux contre ma tempe.
   
  +
« Hum......? »
Je remarquai aussi plusieurs choses autour de mon corps. Ma côte était prise entre un objet rebondissant et confortable. Quelque chose se reposait sur mes épaules.
 
   
  +
J'essayai de deviner quelle était la chose posée contre ma tête avec ma joue et ma tempe. Et c'était...
Finalement, je sentis quelque chose de très doux sur mes tempes.
 
   
  +
———Quelqu'un juste en face de moi.
« Hm……? »
 
   
  +
(.... Elle est mign.... !)
J’essayai de sentir qu’est-ce qui étais sur ma tête, mes tempes et mes joues. Après cela…
 
   
  +
C'était le visage d'une fille...
---Quelqu’un fit face à face avec moi.
 
   
  +
Elle était si jolie que j'avais failli dire par réflexe qu'elle était mignonne à voix haute.
(……Elle est mign……!)
 
  +
  +
C'était la visage de cette brave fille qui avait sauté de l'immeuble, qui avait combattu tout en étant accroché à un parapente et qui m'avait sauvé de mon vélo et de la bombe.
   
  +
« ... ! »
C’étais le visage d’une fille…
 
   
  +
Soudain, je compris.
Elle était tellement belle que j’avais presque dit qu’elle .tais mignonne par réflexe.
 
   
  +
L'objet mou sur mon torse était sa jambe.
C’étais la face de la fille courageuse qui avait sauté de l’immeuble, s’était battue accrochée à une parapente, et qui m’avait enlevé de la bicyclette chargée d’une bombe.
 
   
  +
La chose appuyée contre mon épaule était son bras.
« ……! »
 
   
  +
———Qui aurait cru que je m'étais coincé dans cet endroit tandis que cette fille et moi étions toujours ''enlacés''.
Soudainement, je compris.
 
   
  +
Ça ne peut pas arriver.
L’objet rebondissant qui enveloppait ma côte étais sa jambe.
 
   
  +
Ça ne se peut pas.
La chose qui s’appuyait sur mes épaules était ses bras.
 
   
  +
J'étais trop proche du corps d'une fille.
---Qui aurait cru que je serais coincé avec cette fille ensemble, en S’ENLAÇANT?
 
   
  +
Je sentis une poussée de chaleur qui commençait à se concentrer dans une partie de mon corps.
Ça ne peut pas s’arriver.
 
   
  +
Je ne devais pas être aussi proche du corps d'une fille.
Ça ne peut simplement pas.
 
   
  +
C'est ce que je me suis toujours interdit de faire.
J’étais trop proche d’un corps femelle.
 
   
  +
« .......H-hé....... »
Je commençai à sentir une poussée de chaleur se concentrer au centre de mon corps.
 
   
  +
J'essayai de parler mais il n'y eu aucune réponse.
Je ne devrais pas être si proche d’un corps de fille.
 
   
  +
Elle était toujours inconsciente.
C’est exactement ce que je me suis proscrit de faire.
 
   
  +
Ses yeux étaient bordés de longs cils.
« ……H-hé…… »
 
   
  +
Ses lèvres roses d'où s'échappaient une douce odeur étaient petites, comme des fleurs de cerisier.
J’essayai de lui parler, mais il n’y avait aucune réponse de sa part.
 
   
  +
La lumière se reflétait sur ses cheveux séparés en deux couettes. Ils étaient roses. Une couleur rare, que certains appelaient aussi un blond ''pink''.
Sa conscience se trouvait quelque part d’autre à ce moment.
 
   
  +
J'étais si désespéré tout à l'heure que je n'avais même par remarqué qu'elle était vraiment jolie. Sans aucun doute, cette magnifique fille était telle les gens qui sortent d'un film fantastique.
Elle a des cils pointus le long de ses yeux.
 
   
  +
Si l'on devait ranger sa beauté dans une catégorie, cela serait sans doute celle des « mignonnes », comme une jolie petite fille ou une jolie poupée.
Les lèvres roses qui laissaient passer une odeur douce étaient petites, tout comme des fleurs de cerisier.
 
   
  +
En regardant de plus près, elle n'était pas grande.
Sa double-natte reflétait la lumière des coutures du trapèze. La couleur était rose. C’est une couleur rare, une couleur qu’on appelle le blond vénitien.
 
   
  +
Jugeant de sa taille, je devinai qu'elle était une élève de collège. Il y avait aussi la possibilité qu'elle soit une élève d'école primaire qui était venu dans cette école pour un stage.
J’étais si désespéré quelques moments auparavant que je n’avais pas remarqué qu’elle est très belle. Sans aucun doute, cette belle fille ressemble exactement à quelqu’un qui viendrait d’un film fantastique.
 
   
  +
———J'avais du mal à croire que ce soit une fille si jeune qui m'ait sauvé tout à l'heure.
Cependant, si on classait son charme dans une catégorie, ça serait celle de mignonne, tout comme quand on voit un enfant ou une belle poupée.
 
   
  +
C'était un spectacle incroyable. Vraiment. Mais...
D’après mon observation sur sa taille, je parierais qu’elle vient du premier cycle du secondaire. Il est aussi possible qu’elle soit une élève du primaire qui est venue à cette école pour un stage.
 
   
  +
« .......Hé.... »
---Je ne puis croire qu’une aussi petite fille m’ait sauvé la vie il y a peu longtemps.
 
   
  +
Elle changea de position, enroulant sa jambe autour de la mienne et enlaçant ma poitrine.
C’était un spectacle incroyable. Définitivement, mais…
 
   
  +
J'avais vraiment du mal à respirer à cause d'elle.
« …Christ… »
 
   
  +
———Quelque chose effleura mon nez.
Elle changea de position, se mettant autour de ma jambe et enlaçant ma poitrine.
 
   
  +
« ? »
J’avais du mal à respirer à cause d’elle.
 
   
  +
C'était le badge de la fille où se trouvait son nom.
---Quelque frôla mon nez.
 
   
  +
C'était la cérémonie d'ouverture aujourd'hui, sa classe et son année n'étaient donc pas encore marqué. Il n'y avait que son nom d'écrit : [ Aria H. Kanzaki ].
« ? »
 
   
  +
« .......? »
Il y avait une étiquette là où le nom de la fille était écrite.
 
   
  +
Je me demandai quelques instants pourquoi son badge était plaçé aussi haut.
Aujourd’hui, c’était la cérémonie d’ouverture alors son année et sa classe n’étaient pas inscrites. Il n’y avait que son nom, et c’était écrit [Kanzaki H. Aria].
 
   
  +
Je baissai les yeux et vis...
Si on me demande pourquoi connais-je ces choses, ça sera dû à mon grand frère qui était un homme à femmes. Ce n’est pas parce que je fais des recherches dessus ou quelque chose de ce genre-là.
 
   
  +
« ———! »
La fille essayait de feindre sa poitrine en B. Cependant, c’est un triste fait qu’elle ait raté sa manœuvre. Dès le début, il n’y avait pas vraiment de trucs à soutenir.
 
   
  +
Que la chemise de cette fille - Aria H. Kanzaki - était toute relevée !
Mais, si je réfléchis bien, il se pourrait que j’aie été chanceux qu’elle ait une poitrine plate.
 
   
  +
C'était sûrement à cause de la force avec laquelle nous avions été projeté là.
Si elle avait eu de gros seins et que ceux-ci soient poussés sur ma face, j’aurais été [out].
 
   
  +
Grâce à ça, j'arrivai à voir son soutien-gorge imprimé de petits cœurs, trèfles, piques et carreaux.
J’aurais brisé le tabou et aurait été dans [cet] état, puis je n’aurais pas pu m’y empêcher.
 
   
  +
[65A → B]... ?
« ……T’es……T’es……
 
   
  +
Cette étiquette attachée à la bretelle du soutien-gorge me fit réfléchir.
- ---?
 
   
  +
Elle portait un soutien-gorge pour décolleté, un ''push-up''.
- T’es un pervers! »
 
   
  +
Si vous vous demandez pourquoi je connais une telle chose, c'est à cause de mon grand frère qui était un vrai homme à femme. Je ne fais pas des recherches sur ce sujet.
Une voix très mignonne, ressemblante à celle des animés, sortit de la bouche de la fille. J’étais un peu surpris puisque je réalisai qu’elle était très belle ET qu’elle avait une voix très mignonne. C’était presque contrevenir aux lois, être aussi belle.
 
   
  +
Cette fille essayait de grossir sa poitrine en un B. C'était triste mais elle n'avait pas réussi. Et puis, il y avait vraiment pas grand chose à gonfler.
« T-t-t-tu es le pire---! »
 
   
  +
Mais, quand on y pense, c'était plutôt une bonne chose qu'elle soit une planche à pain.
Il semblerait qu’Aria-san soit complètement éveillée maintenant. Elle me regarda furieusement pendant qu’elle roula sa blouse vers le bas.
 
   
  +
Si elle avait eu des gros seins et qu'ils aient été écrasé contre mon visage, j'aurai été ''fini''.
Dès qu’elle eut fini de rouler sa blouse, elle commença à me matraquer à l’aide de ses poings.
 
   
  +
J'aurai brisé l'interdit, je serai rentré dans ''ce'' mode et je n'aurai rien pu y faire.
Les coups de marteau sans tombèrent sans difficultés due ma tête.
 
   
  +
« .... Pe.... Per.... »
« H-hé! Arrête, je te dis d’arrêter!
 
   
  +
« ———? »
- Espèce de molesteur! Bâtard ingrat! Brute! »
 
   
  +
« Espèce de pervers———! »
Il semblerait qu’Aria ait pensé que j’étais celui qui avait déroulé sa blouse.
 
   
  +
Une voix très mignonne, comme celle qu'avaient les filles dans les anime, sortit de la bouche de la fille. J'étais très surpris : elle était très jolie et ''en plus'' sa voix était mignonne. On n'a pas le droit d'être aussi gâté par la nature.
« Tu as tort! Je n’ai pas…Je ne suis pas celui qui--- »
 
   
  +
« T-t-t-t-tu... Tu es vraiment horrible———! »
Jusqu’à là, j’étais sous la pression de ses coups de marteau. Cependant, des coups de feu résonnèrent à travers l’entrepôt.
 
   
  +
Aria était totalement réveillée maintenant. Elle me fusillait du regard en remettant correctement sa chemise.
---Tadadadadadadadad!!
 
   
  +
Dès qu'elle eut terminé de la dérouler vers le bas, elle commença à m'inonder de coups de poing.
---Que diable est-ce?
 
   
  +
Ces coups de marteau tombaient sans peine sur ma tête.
Quelque chose frappa près de l’endroit où j’étais étendu. Je me rétractai de l’impact puissant des tirs.
 
   
  +
« H-hé ! Arrête, je te dis d'arrêter ! »
« Tsk, il ya a d’autres qui restent. »
 
   
  +
« Espèce de pervers ! Sale ingrat ! Grosse brute ! »
Pendant qu’elle regarda férocement dehors, elle tira ses pistolets en dessous de sa jupe.
 
   
  +
Aria semblait penser que j'étais celui qui avait remonté sa chemise.
« Qu’est-ce qu’il y a dehors?
 
   
  +
« Tu te trompes ! Je n'ai pas... Ce n'est pas moi qui——— »
- Ces véhicules bizarres à deux roues! Les jouets du tueur de Butei! »
 
   
  +
Je subissais toujours ses coups aussi durs que ceux d'un marteau. Des coups de feu résonnèrent à l'intérieur de l'entrepôt.
Le tueur de Butei? Des véhicules bizarres à deux roues? ---oh, je me rappelle maintenant. Je suppose qu’elle est en train de parler du Segway de tantôt.
 
   
  +
———Tatatatatatatatatata !!
Alors, c’étaient vraiment des balles authentiques et non une blague quelconque!
 
   
  +
———Qu'est-ce que ?!
J’étais assez chanceux que ce trapèze soit pare-balles. Grâce au Lycée de Butei.
 
  +
  +
Quelque chose heurta l'endroit où j'étais allongé. Je sursautai devant l'impact puissant qu'avaient les tirs.
   
  +
« Zut, il en reste encore ! »
Mais---Je ne savais pas ce que je pouvais faire dans ce trapèze, piégé.
 
   
  +
Elle jeta un coup d'œil furieux à l'extérieur de la boite, tirant les pistolets de sous sa jupe.
Je ne savais rien. J’étais impuissant. Au moins, dans l’État où je suis présentement.
 
   
  +
« Qu'est-ce qu'il y a dehors ? »
« Toi! Prends tes armes à feu et bats-toi! Après tout, tu es un étudiant Butei, n’est-ce pas?
 
   
  +
« Ces véhicules bizarres à deux roues ! Les jouets du ''Tueur de Butei'' ! »
- C’est impossible! Je ne peux rien faire.
 
   
  +
''Tueur de Butei'' ? Véhicules bizarres à deux roues ? ———Oh, je me rappelle. Elle doit sans doute parler des Segway.
- Nous sommes déjà en infériorité numérique! Il y a sept unités l’extérieur! »
 
   
  +
Alors, c'était des vraies balles et pas une blague ? Au secours !
Sept unités…Ce qui veut dire qu’il y a sept mitraillettes pointés vers nous.
 
   
  +
Nous avions de la chance, la grande boite était pare-balle. Merci lycée Butei.
« ---! »
 
   
  +
Mais——— Je ne savais vraiment pas quoi faire, coincé ainsi dans la boite.
À ce moment, quelque chose de totalement imprévu arriva.
 
   
  +
Je ne sais pas. Je suis inutile. Du moins, dans ''cette'' position actuelle.
Aria s’appuya vers l’avant, essayant de bien viser les Segways à l’extérieur.
 
   
  +
« Toi ! Prends tes armes à feu et combats. Tu es un élève de Butei, non ? »
Et ses seins s’effondrèrent sur moi.
 
   
  +
« C'est impossible !Il n'y a rien à faire ! »
Elle était trop occupée à retourner le feu aux Segways et n’avait pas remarqué qu’elle était en train d’appuyer ses seins sur moi.
 
   
  +
« Nous sommes en infériorité numérique ! Il y en a sept dehors ! »
   
  +
Sept... Ce qui voulait dire sept pistolets-mitrailleur pointés sur nous.
Oh.
 
   
  +
« ———! »
Merde---
 
   
  +
À ce moment-là, quelque chose de totalement imprévu arriva.
C’était un [out].
 
   
  +
Aria s'avança vers moi, essayant de trouver un meilleur angle de visée pour tirer sur les Segway dehors.
Pourquoi?---Parce qu’il y en avait.
 
   
  +
Sa poitrine s'écrasa contre mon visage.
Je croyait que sa poitrine était complètement plate, mais j’avais tort.
 
   
  +
Elle était si occupée à tirer sur les Segway qu'elle ne remarqua même pas que sa poitrine était appuyée sur moi.
Celle-ci était petite, mais il y avait un tas indéniable de douce chair.
 
   
  +
Ah...
Maintenant, j’ai littéralement ma tête entre une paire de seins doux et mignons, comme une brioche d’eau.
 
   
  +
Ah———
Je ne savais pas que ces petits seins peuvent êtres si doux. J’avais cru que seuls les grands pouvaient avoir cette douceur.
 
   
  +
Je suis... ''out''.
Bien que maintenant, ce soit une situation d’urgence---J’étais capable de juger ses seins calmement.
 
   
  +
Pourquoi ? ———À cause de ''ça''.
C’était parce que je le savais déjà.
 
   
Je savais déjà que j’avais brisé le tabou que je me suis imposé.
+
Je pensais que sa poitrine était plate mais je me trompais.
   
  +
Elle était petite, mais il y avait bien un peu de chair douce et gonflée.
J’avais cette sensation alors que j’étais entre les seins d’Aria.
 
   
  +
En cet instant, ma tête est pile entre deux seins petits et mignons comme des brioches.
Une sensation qui faisait en sorte que je sentais quelque chose grandir à l’intérieur, une sensation qui était difficile à décrire avec des mots.
 
   
  +
Je ne savais pas que des seins aussi petits pouvaient être aussi doux. Je pensais que seuls les gros seins avait ce genre de douceur.
Ta-dud! Ta-dud!
 
   
  +
J'étais dans une situation extrême——— Mais je jugeai ses seins avec calme.
Une chaleur brûlante circula dans mes veines alors que je sentis mon sang se concentrer vers le centre.
 
   
  +
Parce que je le savais déjà.
Je n’y pouvais rien. J’allais encore devenir comme ça.
 
   
  +
Je savais déjà que j'avais brisé cet interdit que je m'étais fixé.
---Zut.
 
   
  +
Je ressentais quelque chose, appuyé contre la poitrine d'Aria.
Je l’ai activé.
 
   
  +
La sensation que quelque chose en moi grandissait, une sensation difficile à décrire avec des mots.
Je suis entré dans l’état d’Hystéria……!
 
   
  +
Boum ! Boum !
   
  +
Une chaleur brûlante se répandit dans mes veines, mon sang se concentrait au centre de mon corps.
Bang! Bang! Bang! Bang!
 
   
  +
Je n'y peux rien. Je vais encore être comme ''ça''.
Des coups de feu résonnèrent violement au dessus. Après un moment, le pistolet d’Aria était déjà à court de munitions, alors elle baissa son corps à l’intérieur du trapèze pour le recharger.
 
   
  +
———Ah.
« ---Les as-tu eus?
 
   
  +
Il est activé...
- Je les ai simplement dispersés de leur champ de tir. Ils sont juste derrière les arbres dehors alors ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils tirent de nouveau.
 
   
  +
Le ''Mode Hysteria''... !
- Tu es une fille forte. Ce que tu as fait mérite d’être louangé.
 
   
  +
===4.===
- …Hein? »
 
   
  +
''Bang ! Bang ! Bang ! Bang !''
Aria souleva une paupière en ma direction à la façon dont je parle.
 
   
  +
Des coups de feu résonnaient violemment au-dessus de moi. Quelques instants plus tard, étant à court de munitions, Aria se baissa de nouveau dans la boite pour recharger ses pistolets.
Oh non----Je le ferai encore.
 
   
  +
« ———Tu les as eu ? »
Je n’hésitai qu’un moment.
 
   
  +
« Je les ai juste un peu dispersé. Ils sont dehors, cachés derrière les arbres. Ils vont bientôt se remettre à tirer. »
Mes bras allèrent sous ses jambes et son dos. Après cela, je me mis debout et la porta comme une fiancée.
 
   
  +
« Tu es forte. Tu mérites vraiment des compliments. »
« ---!
 
   
  +
« ... Hein ? »
- Comme récompense pour ton beau travail, je te laisserais être une princesse pour un instant. »
 
   
  +
Aria leva un sourcil à cette parole.
La face d’Aria tourna au rouge pour un instant. Elle ouvrit sa bouche grande, montrant sa canine aiguisée. D’une façon comique, sa face ressemblait à une tomate mûre.
 
   
  +
Oh non——— Je recommence.
Je m’appuyai sur le bord du trapèze et sautai, prenant Aria entre mes bras. Nous atterrîmes près des matelas et je posai Aria dessus. Puis, je la mis dans une position assise pour qu’elle ait l’air d’une poupée.
 
   
  +
Je n'hésitai qu'un court instant.
« Q-q-q-Quoi maintenant? »
 
   
  +
Mes bras passèrent sous ses jambes et son dos. Je me levai en la portant comme une mariée.
Aria pouvait seulement cligner ses yeux à ce soudain changement de personnalité.
 
   
  +
« ———! »
« Une princesse devrait juste s’assoir sur son trône. Moi tout seul serai assez pour tous ceux-là. »
 
   
  +
« En récompense de ton bon travail, je vais te permettre d'être une princesse quelques temps. »
Oh, maudis sois-je.
 
   
  +
Le visage d'Aria rougit instantanément. Elle ouvrit grand la bouche, dévoilant des canines pointues. C'était drôle, son visage ressemblait à une tomate mûre.
Il semblerais que je ne peux plus m’arrêter.
 
   
  +
Je grimpai sur le bord de la grande boîte et en sortis, tenant toujours Aria dans mes bras.
« H-hé, qu’est-ce qui t’est arrivé? Est-tu devenu fou!? »
 
   
  +
Nous atterrîmes près d'une pile de tapis et je posai Aria dessus.
Le son rapide des coups de feu couvrirent la voix d’anime mignonne d’Aria.
 
   
  +
Puis, j'arrangeai ses membres pour qu'elle se retrouve dans la même position qu'une poupée assise.
Tadadadadadadadadadadada!
 
   
  +
« Q-q-q-q-qu'est-ce qu'il y a ? »
Les balles Uzies commencèrent à prendre d’assaut l’intérieur de l’entrepôt encore une fois. Cependant, les murs étaient tous pare-balles et de leurs points de vue, nous étions positionnés dans un angle mort alors leurs balles étaient gaspillées. Un léger sourire dépassa mon expression. Alors que ça se passait, je commençai à marcher vers la porte, où leurs balles s’entrecroisaient.
 
   
  +
Aria ne pouvait que cligner des yeux devant mon soudain changement de personnalité.
« Non! C’est trop dangereux par là! Tu vas te faire tirer dessus! »
 
   
  +
« Une princesse ne peut s'assoir que sur un trône. Je m'en sortirai très bien tout seul contre ceux-là. »
- Ça serait mieux que toi qui te fais tirer dessus, n’est-ce pas?
 
- J-j-je ne faisais que demander! Pourquoi ta personnalité a changé tout d’un coup? Que penses-tu faire?!
 
   
  +
Oh, je suis maudit.
Je me tournai de moitié et fis un clin d’œil à Aria, qui était confuse et toute rouge, et dis--
 
   
  +
Je ne peux vraiment plus m'arrêter.
« Je te protégerai. »
 
   
  +
« H-hé, qu'est-ce qui te prend ? Tu es devenu fou ?! »
Je sortis mon Beretta M92F argenté et m’exposai aux Segways. Tous les sept Segways sur le terrain d’école commencèrent à tirer leurs Uzis sur moi.
 
   
  +
Le son des coups de feu couvrirent la douce voix d'anime d'Aria.
Ces balles---
 
   
Aucune d’elles n’atteignit mon corps.
 
   
  +
''Tatatatatatatatatatatata !''
Il n’y avait pas de raison pourquoi je serais atteint.
 
   
Parce que je les ai tous vus.
 
   
  +
Une nouvelle fois, les balles des UZI se mirent à cribler l'intérieur de l'entrepôt.
Les balles étaient tous au ralenti pour mon état actuel. Leur précision de tir était excellente; ils visaient tous ma tête.
 
   
  +
Mais, les murs étaient tous pare-balles et nous étions dans un angle mort, ils ne pouvaient pas nous voir, ils gaspillaient des balles.
Je me penchai d’un angle bas et évadai leurs tirs concentrés.
 
   
  +
Un léger sourire étira mes lèvres. Je m'avançai vers la porte, où les balles s'entrecroisaient.
Alors que je maintenais ma posture, j’agitai ma main de droite à gauche, éjectant des tirs entièrement automatique tirs de réplique.
 
   
  +
« Non ! C'est trop dangereux là-bas ! Tu vas te faire tirer dessus ! »
Bien que je ne pusses savoir où les balles se dirigeaient, je sus qu’elles allaient atteindre la cible.
 
   
  +
« C'est toujours mieux que si ils ''te'' tiraient dessus, non ? »
J’avais tiré un total de sept balles---
 
   
  +
« C-c-ce n'est pas la question ! Pourquoi as-tu changé de personnalité tout à coup ? Qu'est-ce que tu vas faire ?! »
Et je savais que chacune d’elle allaient directement dans le canon de ces Uzis---!
 
   
  +
Je me tournai à demi et fit un clin d'œil au visage rouge et confus d'Aria, avant d'ajouter :
Bang! Bang! Bang! Bang! Bang! Bang! Bang!
 
   
  +
« Je te protégerai. »
Tous les sept Uzis explosèrent, loin de ces Segways.
 
   
  +
Je dégainai mon Beretta M-92F <ref name="beretta">[http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/61/M9-pistolet.jpg Image]. Voir aussi l'article de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Beretta_92 Wikipedia].</ref> argenté et m'exposai aux tirs des Segway.
Juste par mes sept balles.
 
   
  +
Les sept Segway tournèrent leurs armes vers moi et tirèrent.
<span style="font-size: 300%; border: "><center>* * *</center></span>
 
  +
  +
Les balles———
  +
  +
Ne m'atteignirent jamais.
  +
  +
Je n'avais aucune raison d'être touché.
  +
  +
Je les voyais toutes parfaitement.
  +
  +
Elles étaient comme tirées au ralenti pour moi.
  +
  +
Ils visaient très bien ; toutes les balles allaient vers ma tête.
  +
  +
Je m'accroupis dans un angle mort, évitant ces tirs concentrés.
  +
  +
Tout en maintenant ma position, je tendis le bras vers le haut, de gauche à droite, tirant des balles automatiques en réplique.
  +
  +
Même si je ne pouvais pas voir où je tirais, je savais que les balles atteindraient leurs cibles.
  +
  +
Je tirai au total sept balles———
  +
  +
Et je savais que chacune d'elle allaient se loger directement dans la gueule des ces UZI——— !
  +
  +
  +
''Bang ! Bang ! Bang ! Bang ! Bang ! Bang ! Bang !''
  +
  +
  +
Les sept UZI explosèrent, projetés loin des Segway.
  +
  +
Grâce à mes sept tirs.
  +
  +
===5.===
  +
  +
Après avoir confirmé la destruction des sept Segway, je retournai dans l'entrepôt.
  +
  +
En entrant à l'intérieur, je vis qu'Aria était bizarrement retournée à l'intérieur de la grande boîte.
  +
  +
Elle me dévisagea, le haut du corps à moité sorti. L'expression sur son visage indiquait clairement qu'elle n'avait pas compris ce qui venait se passer.
  +
  +
Quand nos regards se croisèrent, elle détourna vite les yeux et se rassit dans la boîte.
  +
  +
... Quoi ?
  +
  +
Elle avait l'air... énervée.
  +
  +
« Je ne te dois rien, tu comprends ? J'aurais très bien pu m'occuper de ces jouets toute seule. Ce que je dis est la vérité, la ''vérité'', rien d'autre que la vérité ! »
  +
  +
Elle essayait de faire la forte, tout en faisant quelque chose dans la boite.
  +
  +
Elle était certainement en train d'arranger ses vêtements.
  +
  +
Mais ça sera sans doute un peu compliqué... J'avais vu quand je l'avais porté tout à l'heure que la ceinture de sa jupe était cassée. Elle s'était peut-être fissuré quand nous avions été pris dans l'explosion.
  +
  +
« Et puis, laisse-moi te dire que ce que tu viens de faire ne pardonne pas du tout ce que tu as fait tout à l'heure ! C'était une agression sexuelle ! C'est un crime ! »
  +
  +
Aria me laissa un regard noir à travers un trou de la boîte, ceux où l'on met ses doigts pour la porter.
  +
  +
« Aria... C'est un horrible malentendu. »
  +
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Je détachai ma ceinture et la jetai dans la boîte.
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« C'était inévitable... J'espère que tu comprends. »
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« Tu appelles ça une situation inévitable ?! »
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Aria sortit de la boîte, tenant la ceinture autour d'elle pour maintenir sa jupe dans une position normale.
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Elle descendit d'un saut léger et se mit debout devant moi.
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Quoi ?
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Elle est debout ?
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C'est la première chose qui me traversa l'esprit. Elle était si petite. Même si on comptait ses accessoires en forme de corne qu'elle utilisait pour attacher ses cheveux, elle ne devait pas mesurer plus de 1m45. Seulement.
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« Je... l'ai vu... de mes propres yeux ! »
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Elle me dévisagea avec colère et rougit une nouvelle fois.
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Ses poings étaient serrés et elle ouvrit ses lèvres roses, essayant d'ajouter quelque chose.
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Elle frappa du pied. Peut-être faisait-elle ça pour ajouter un peu de puissance à ce qu'elle allait dire.
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« T-tu as essayer de... d'enlever ma chemise alors que j'étais évanouie ! »
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  +
Si elle avait aussi honte de dire ça, pourquoi voulait-elle absolument en parler ?
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« E-et il n'y a pas que ç-ça ! »
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''Tap !''
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Elle tapa du pied de nouveau. Le plancher lui avait fait quelque chose ?
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« T-t-t-t-tu regardais ma poitrine ! Je l'ai vu et c'est une agression sexuelle prise sur le fait ! »
  +
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Le visage d'Aria devint encore plus rouge, si c'était possible. Je remarquai que ses oreilles également rougissaient.
  +
  +
« Qu'est-ce que.. ''tu essayais de me faire'' ?! Tu es r-r-responsable de tes actes ! »
  +
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''Tap ! Tap ! Tap !''
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Elle devait exécuter sa version personnelle des claquettes. Si une telle chose existait.
  +
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Et, qu'est-ce qu'elle voulait dire par responsable ?
  +
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« Écoute Aria, calme-toi. Essaye de voir les choses d'une façon différente : je suis un lycée, je rentre en deuxième-année aujourd'hui. Tu penses qu'un lycéen essayerait de déshabiller une collégienne ? Nous avons une trop grande différence d'âge——— tu n'as pas à t'inquiéter pour ça. »
  +
  +
Je lui parlai avec une voix douce. Elle resta immobile et ouvrit grand la bouche. Elle leva les bras. Mes paroles semblaient lui avoir fait totalement oublié ce qu'elle comptait répondre.
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« Je ne suis pas une collégienne ! »
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''TAP !''
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Un coup de pied de trop. Le plancher se fissura.
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———C'est mauvais.
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J'avais essayé de lui faire comprendre que j'étais innocent mais j'avais loupé.
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Je savais que les femmes sont souvent irritées quand on leur donne un âge plus élevé que celui qu'elles ont vraiment. Cette filles était violente et si je ne la calmai pas rapidement, tout le plancher de l'entrepôt allait souffrir de sérieux dégâts.
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  +
« ... Je suis désolé, c'est de ma faute. Je savais bien que tu étais une élève d'école primaire venue ici pour un stage. Merci de m'avoir sauvé, Aria-chan <ref name="chan">Suffixe japonais employé la plupart du temps pour des jeunes enfants.</ref>. Tu es vraiment très forte——— »
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J'étais sur le point d'ajouter « malgré ton jeune âge » quand Aria baissa soudainement la tête.
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La moitié de son visage était dans la pénombre, je ne pouvais pas bien voir l'expression qu'elle avait.
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Mais j'entendis le bruit de ses mains qui saisissaient ses pistolets sous sa jupe.
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Quoi encore ? Elle n'est jamais fatiguée ?
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« Je.... n'aurai jamais du... secourir... cet enfoiré ! »
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''Bang ! Bang !''
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« Ouaah ! »
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Mon visage pâlit en un instant quand je vis les deux trous percés par des balles près de mon pied.
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Cette fille venait de me tirer dessus ! Avec deux pistolets !
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« ''JE SUIS UNE LYCÉNNE DE DEUXIÈME-ANNÉE !!'' »
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Je venais tout juste de me tirer d'une situation terrible et je me faisais de nouveau tirer dessus.
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« A-Attends ! »
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Aria leva ses pistolets, un tir un bout portant.
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Je sautai sur elle, attrapant ses bras que je tordis dans son dos.
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''Bang ! Bang ! Bang ! Bang ! Clic ! Clic !''
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Aria tira plusieurs fois par réflexe--- mais elle ne toucha que le plancher.
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Vu le bruit que faisaient ses pistolets, elle n'avait plus de balles.
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J'étais content d'être en ''Mode Hysteria''. Si j'avais été dans mon état normal, je serai certainement allongé sur le sol, percé de balles.
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Elle se tordit et nous nous retrouvâmes face à face, chacun essayant de tirer sa main dans une direction différente.
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« ———Guh ! ———Ya ! »
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Elle sauta en me donnant un grand coup, m'envoyant valser. On aurait dit une technique de judo.
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« Merde——— ! »
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Elle connaissait aussi les arts martiaux ! Et pas que ça, elle savait bien s'en ''servir'' !
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J'atterris sur le dos et utilisai la force de son lancer pour rouler vers la sortie de l'entrepôt.
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« Tu ne peux pas m'échapper ! Sache que je n'ai jamais laissé une seule cible m'échapper ! Tu m'entends ? Jamais ! ———Hein ? Où sont mes——— ? »
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Aria criait toujours en fouillant la partie inférieure de sa jupe.
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Elle cherchait les munitions de réserve qu'elle avait sur elle.
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« Je suis désolé. »
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Je lui montrai les boites de munitions que je lui avais volé quand elle m'avait projeté loin d'elle. Je les jetai--- loin de nous deux.
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« ———Ce sont mes... ! »
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Elle suivit des yeux les boîtes qui atterrirent au loin, dans un buisson.
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Elle se tourna vers moi et agita les bras dans de grands mouvements. Au bout desquels pendaient les pistolets inutilisables.
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J'interprétai ce geste comme sa façon d'exprimer son mécontentement.
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« Je ne te pardonnerai jamais ! Même si tu t'agenouillais devant moi ! »
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Aria remit les pistolets dans leurs étuis. Puis elle passa les mains sur son dos, tirant deux lames qu'elles cachaient apparemment ici.
  +
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Pistolets, arts martiaux, et maintenant ça——— ?!
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J'étais toujours debout, bouche-bée, quand elle sauta vers moi. Elle visait mes épaules de ses deux katana à moitié tirés.
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Je fis une roulade arrière et réussit à lui échapper.
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« Un pervers comme toi devrait juste——— Waakya ! »
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Sa voix s'éleva en un miaulement aigu et elle tomba à la renverse.
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Sous elle se trouvait les balles que j'avais répandu sur le sol.
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Je les avais jeté là quand elle avait suivi des yeux les boites de munitions.
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« Espèce de——— Kyaa ?! »
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Elle essaya de se relever mais glissa sur une autre balle et retomba sur le sol. C'était comme un gag de manga.
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Tant qu'elle était par terre, autant en profiter pour s'enfuir d'ici.
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Aria était une combattante très forte, mais elle manquait d'aplomb à cause de sa colère et de son embarras.
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Elle manquait de sang-froid et moi j'étais en ''Mode Hysteria''———
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Il y aurait eu cent agents du FBI, j'aurai quand même réussi à m'enfuir.
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C'est en pensant à ça que j'entendis au loin la menace vide d'Aria.
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« Lâche ! Je te percerai de trous la prochaine fois ! »
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C'était une rencontre horrible, j'en ressortis couvert de suie et de poussière.
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C'est ainsi que moi, ''Kinji Tooyama'' et celle qui sera plus tard craint sous le nom de la « Balle Ecarlate », ''Aria H. Kanzaki'', nous rencontrâmes pour la première fois.
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Latest revision as of 22:57, 23 January 2014

Première Balle : La Bambina da l'Aria[edit]

1.[edit]

Était-ce Arthur Rimbaud qui avait dit « Quitte à ce que la pluie tombe, autant profiter d'une pluie torrentielle » ? Ou quelque chose dans le genre qu'il fallait mieux rester positif à être un perdant plutôt qu'en être irrité ?

Je décidai de suivre à la lettre cette citation et pris avec paresse mon vélo pour me rendre à l'école puisque j'avais manqué le bus de 07h58.

Je tournai dans le passage étroit situé entre la petit supérette et le magasin de vidéo, en face de l'immeuble où j'habitais, et roulai sous la station où passaient les trains en direction d'Odaiba.

De l'autre côté de la gare, on pouvait voir les gratte-ciel de Tokyo, flottant sur cet oasis appelé une ville.

Butei – aussi appelé plus formellement le lycée Butei de Tokyo – était situé sur un ilot artificiel au sud du Rainbow Bridge ; celui-ci faisait deux kilomètres de long et cinq cents mètres de large.

La Faculté d’Éducation Universelle, ou « l'île de l’Académie » comme certains l'appelaient, où s'entrainaient les Butei, était située sur cette île.

Un Butei était un titre national créé pour combattre la hausse des crimes dans le pays, permettant aux personnes qui possédaient cette licence d'être armé et de capturer des criminels, comme les policiers.

Mais, contrairement à la police, un Butei n'est motivé que par l'argent ; il peut accepter n'importe quel travail tant qu'il est permis par la Loi de Butei, qu'il soit très simple ou très dangereux. Pour le dire plus simplement, c'est un mercenaire.

———Oui.

Ici, au lycée Butei de Tokyo, les étudiants peuvent choisir des matières directement liées aux activités des Butei en plus des matières que les élèves normaux sont obligés d'apprendre. Ces différentes matières se retrouvent dans un des départements que l'étudiant doit choisir, comme par exemple le département Inquesta que je venais de dépasser.

Je fais parti de ce département depuis le troisième semestre de première année. C'était ici qu'on apprenait les bases de la logique et de l'enquête.

C'était le plus sensible de tous les départements.

Juste après le département Inquesta se trouvait le Connect et à côté, le Repier. Ces département n'étaient pas mauvais, ils s'intéressaient aux côtés un peu plus calmes des choses.

Mais, avançons un peu plus loin, et apparait le célèbre département Assault, où j'avais été inscrit les deux premiers semestres de première année.

... Je tournai en direction du complexe sportif.

J'allais certainement être à l'heure pour la cérémonie d'ouverture.

Oui, même dans ce genre d'école, cela fait mauvais genre de commencer sa deuxième année en retard———


« Il y a une bombe sur ton vélo. »


Un voix étrange résonna, comme une menace.

« Si tu freines ou si tu réduis ta vitesse actuelle, elle va exploser. »

J'ai compris : la voix vient d'un vocaloid, un appareil qui modifie la voix de l'interlocuteur et qui est très populaire sur internet.

J'analysai avec calme d'où provenait la voix. Puis, un mot prononcé par cette voix fit soudain frisonner tout le long de ma colonne vertébrale.

———Attendez. Une bombe ?

Qu'est-ce que——— Qui a dit ça ? C'est une blague ?

Légèrement paniqué, je regardai autour de moi et vis une drôle de machine qui me suivait.

C'était un véhicule qui roulait sur deux roues alignées horizontalement, tel un épouvantail. Je me rappelai en avoir vu à la télévision...

Quelque chose appelé « Segway » [1].

« Tu ne peux pas demander de l'aide. Si tu utilises ton téléphone, le détonateur de la bombe s'activera. »

En examinant avec attention le Segway, je vis que personne ne le commandait. Il n'y avait qu'un haut-parleur et un pistolet automatique.

« ... ! »

Le pistolet était pointé sur moi.

C'était un UZI [1].

Un pistolet mitrailleur capable de tirer 10 séries de cartouches parabellum de 9mm par seconde ; fabriqué par la compagnie IMI en Israël.

« Qu'est-ce que c'est que ça !? C'est une blague !? »

Je criai au Segway qui, bien sûr, ne me répondit pas.

Il continuait de pointer son pistolet, me suivant à quelques mètres.

———Pourquoi ?!

Pourquoi ça arrive à moi !?

Totalement pris de panique, j'examinai la bicyclette et découvris un objet solide attaché sous la selle.

Je m'ordonnai de rester calme et touchai l'objet des doigts.

———Merde. Je ne sais pas exactement quel modèle mais ça semble être un bombe plastic (C-4) [2]. Pour empirer les choses, la taille de la bombe est telle qu'elle était capable de réduire en morceau une voiture, donc bien entendu également un vélo, si elle explosait.

C'EST PAS VRAI.

Une sueur commença à couler sur mon visage tandis que la peur se répandait dans tout mon corps.

Quelqu'un avait fait ça. Je le sentais, ce n'était pas une farce.

Ils m'ont eu, nom de Dieu ! Mon vélo a été détourné.

———C'est un vrai détournement de bicyclette, bordel !

2.[edit]

Et merde.

Et merde.

Pourquoi ça arrive à moi ?

———Craignant le pire, je choisis de rouler jusqu'à la deuxième cours de récréation qui devait être vide à cette heure. J'entrai sur le domaine de l'école, ne sachant vraiment pas quoi faire.

Le Segway, lui, continuait de me suivre, le pistolet pointé sur mon dos.

Cette méthode. C'était comme celle du Tueur de Butei dont Shirayuki m'avait parlé ce matin.

Bon, mais maintenant, qu'est-ce que je fais !?

J'essayai de réfléchir à un moyen de m'en sortir en roulant vers la cour de récréation, mais j'étais en échec et mat.

———Ne me dites pas. Je vais, je vais mourir ?

Dans un endroit comme ça ?

« ———? »

Et, dans cette situation irréaliste, j’aperçus quelque chose d'encore plus incompréhensible.

Je vis une fille, debout au sommet des sept étages d'un bâtiment situé près de l'école - qui devait être le dortoir des filles si je me souvenais bien.

Elle portait l'uniforme du lycée Butei.

Même de loin, on pouvait voir ses deux couettes de cheveux roses.

Elle——— La fille sauta de l'immeuble, la lune matinale encore faiblement visible derrière elle.

(———Elle a sauté ?!)

Je faillis perdre l'équilibre quand mon pied glissa de la pédale. Je me remis en position normale en quelques secondes.

La fille qui venait de sauter déploya un parapente, dont elle s'était sans doute équipée.

Je la regardai, abasourdi, jusqu'à ce que je remarque qu'elle fonçait droit sur moi !

« Hé toi ! Je ne sais pas qui t'es, mais t'approche pas de mon vélo, il y a une——— »

Mon avertissement ne sembla pas l'atteindre, elle volait toujours vers moi. A toute vitesse.

Le parapente changea soudain de direction, laissant une trace en L derrière lui, quand elle tourna sur le côté. Je la vis sortir des pistolets noirs et brillants de deux étuis attachés à sa jambe droite et gauche.

Puis———

« Hé ! Le gros débile ! Oui, je te parle ! Vite, baisse la tête ! »

« Hé ! Le gros débile ! Oui, je te parle ! Vite, baisse la tête ! »

Un coup de tonnerre retentit quand elle tira.

J'entendis le Segway derrière moi recevoir le coup de feu alors que je n'avais même pas encore complètement baissé la tête !

Il parait que le champ de tir d'un pistolet est d'environ sept mètres. Mais la distance entre la fille et le Segway était bien plus grande que ça.

Et en plus, elle tirait depuis un parapente instable, avec deux pistolets aux tirs horizontaux.

Malgré tout ces désavantages qu'elles avaient contre elle, les balles touchèrent la cible comme par magie.

Elle ne laissa pas le temps au Segway de contre-attaquer. Quelques secondes plus tard, il explosa en mille morceaux.

———Elle savait se servir d'un pistolet.

Ses talents de visée étaient même excellents.

Il y avait une fille comme ça dans notre école ?

La fille en question rangea les pistolets dans leurs étuis, chutant vers moi, ses fesses bougeant dans sa chute.

Ah oui. Il est encore trop tôt pour être soulagé. Je ne devrais pas m'occuper de ses fesses.

Je me rappelai qu'il y avait encore une bombe capable de tout faire péter juste sous moi !

J'essayai de m'éloigner d'elle.

« Je t'ai dit de ne pas t'approcher ! Il y a une bombe sur mon vélo ! Si je freine, elle va s'activer et tu vas exploser avec moi ! »

« ———Quel idiot ! »

Elle me donna un grand coup de pied dans la tête quand elle passa au-dessus de moi.

« Rappelle-toi de l'article 1 de la Loi de Butei : « Croyez en vos camarades et entraidez-vous ! » ———me voilà ! »

La fille s'éleva de nouveau dans les airs, emportée par un coup de vent.

J'oubliai ma colère pour son coup de pied et fixai avec admiration cette scène incroyable.

Oui, j'admets qu'elle dirigeait parfaitement le parapente. Mais je pense qu'elle devrait au moins mettre des guêtres.

Mais, elle volait assez vite et je n'avais rien le temps de voir.

———Attendez. Qu'est-ce qu'elle vient de dire ?

« Me voilà » ? Qu'est-ce qu'elle va faire ?

Elle va essayer de m'aider ?

———Mais comment ?

Arrivé au bout de la cour, la fille commença à se rapprocher du sol et prit un visage serré en U pour foncer de nouveau vers moi.

Puis elle——— elle s'accrocha à la poignée du parapente avec ses pieds.

Elle relâcha de la main la poignée après y avoir glissé son orteils.

Le parapente fonçait droit sur moi.

Et moi, je fonçais droit vers elle.

« ———Oh, génial....! »

Mon visage pâlit à vue d'œil quand je compris ce que la fille comptait faire.

Elle vit que j'avais compris ses intentions et dit :

« Espère d'idiot ! Arrête de me regarder, accélère ! »

Elle écarta les bras tout en me criant ses ordres.

———C'est toi l'idiote !

Qui sauverait quelqu'un de cette façon ?!

Mais bon, je n'ai pas d'autres choix...

Alors, j'accélérai.

Plus vite, plus vite, plus vite ! De toute mes forces !

Nous nous rapprochions de plus en plus.

Ah oui, dans le film d'animation que j'ai vu la nuit dernière, il y avait aussi une scène de ce genre.

———Mais hé...! C'était le mec qui sauvait la fille ?!

Au moment où je me faisais cette réflexion stupide, je sentis le corps de la fille contre moi.

Et je fus emporté loin du vélo et de sa bombe.

Je sentis un douce odeur qui venait de son ventre. Une odeur de gardénia et---


BOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUM !!


Un éclair de lumière et un coup de tonnerre, puis l'explosion.

Le vélo que j'utilisai jusqu'à là explosa.

C'était vraiment une bombe——— !

L'explosion fit voler le parapente au loin ; il s'accrocha à la branche d'un cerisier et nous fûmes projetés à l'intérieur de l'entrepôt du complexe sportif.

J'entendis des bruits de chocs quand nous rentrâmes en contact avec les choses inconnues que contenait l'entrepôt puis...

Je m'évanouis.

3.[edit]

.......

............

« T.... Tsss. Ça fait mal... »

…J’étais…

Quand je repris conscience, j'étais allongé dans un espace rectangulaire.

———Où suis-je ?

Je me rappelais avoir été projeté dans l'entrepôt et... ah, c'est bon, je comprends.

J'étais à l'intérieur d'une de ces grandes boites qu'on utilise pour sauter en gymnastique.

La boite du dessus avait été propulsé ailleurs quand je m'étais écrasé contre elle et j'étais tombé à l'intérieur.

Mais pourquoi... est-ce que je n'arrive pas à bouger ?

Je devais être coincé dans cet endroit si étroit. Mais peut-être que c'était aussi à cause de ce quelque chose qui sentait si bon à côté de moi.

Qu'est-ce que c'est... cette chose... douce et tiède.

Je remarquai enfin quelque chose collé contre moi. Un objet mou et confortable contre mon torse. Une chose appuyée sur mon épaule.

Et enfin, je sentis quelque chose de très doux contre ma tempe.

« Hum......? »

J'essayai de deviner quelle était la chose posée contre ma tête avec ma joue et ma tempe. Et c'était...

———Quelqu'un juste en face de moi.

(.... Elle est mign.... !)

C'était le visage d'une fille...

Elle était si jolie que j'avais failli dire par réflexe qu'elle était mignonne à voix haute.

C'était la visage de cette brave fille qui avait sauté de l'immeuble, qui avait combattu tout en étant accroché à un parapente et qui m'avait sauvé de mon vélo et de la bombe.

« ... ! »

Soudain, je compris.

L'objet mou sur mon torse était sa jambe.

La chose appuyée contre mon épaule était son bras.

———Qui aurait cru que je m'étais coincé dans cet endroit tandis que cette fille et moi étions toujours enlacés.

Ça ne peut pas arriver.

Ça ne se peut pas.

J'étais trop proche du corps d'une fille.

Je sentis une poussée de chaleur qui commençait à se concentrer dans une partie de mon corps.

Je ne devais pas être aussi proche du corps d'une fille.

C'est ce que je me suis toujours interdit de faire.

« .......H-hé....... »

J'essayai de parler mais il n'y eu aucune réponse.

Elle était toujours inconsciente.

Ses yeux étaient bordés de longs cils.

Ses lèvres roses d'où s'échappaient une douce odeur étaient petites, comme des fleurs de cerisier.

La lumière se reflétait sur ses cheveux séparés en deux couettes. Ils étaient roses. Une couleur rare, que certains appelaient aussi un blond pink.

J'étais si désespéré tout à l'heure que je n'avais même par remarqué qu'elle était vraiment jolie. Sans aucun doute, cette magnifique fille était telle les gens qui sortent d'un film fantastique.

Si l'on devait ranger sa beauté dans une catégorie, cela serait sans doute celle des « mignonnes », comme une jolie petite fille ou une jolie poupée.

En regardant de plus près, elle n'était pas grande.

Jugeant de sa taille, je devinai qu'elle était une élève de collège. Il y avait aussi la possibilité qu'elle soit une élève d'école primaire qui était venu dans cette école pour un stage.

———J'avais du mal à croire que ce soit une fille si jeune qui m'ait sauvé tout à l'heure.

C'était un spectacle incroyable. Vraiment. Mais...

« .......Hé.... »

Elle changea de position, enroulant sa jambe autour de la mienne et enlaçant ma poitrine.

J'avais vraiment du mal à respirer à cause d'elle.

———Quelque chose effleura mon nez.

« ? »

C'était le badge de la fille où se trouvait son nom.

C'était la cérémonie d'ouverture aujourd'hui, sa classe et son année n'étaient donc pas encore marqué. Il n'y avait que son nom d'écrit : [ Aria H. Kanzaki ].

« .......? »

Je me demandai quelques instants pourquoi son badge était plaçé aussi haut.

Je baissai les yeux et vis...

« ———! »

Que la chemise de cette fille - Aria H. Kanzaki - était toute relevée !

C'était sûrement à cause de la force avec laquelle nous avions été projeté là.

Grâce à ça, j'arrivai à voir son soutien-gorge imprimé de petits cœurs, trèfles, piques et carreaux.

[65A → B]... ?

Cette étiquette attachée à la bretelle du soutien-gorge me fit réfléchir.

Elle portait un soutien-gorge pour décolleté, un push-up.

Si vous vous demandez pourquoi je connais une telle chose, c'est à cause de mon grand frère qui était un vrai homme à femme. Je ne fais pas des recherches sur ce sujet.

Cette fille essayait de grossir sa poitrine en un B. C'était triste mais elle n'avait pas réussi. Et puis, il y avait vraiment pas grand chose à gonfler.

Mais, quand on y pense, c'était plutôt une bonne chose qu'elle soit une planche à pain.

Si elle avait eu des gros seins et qu'ils aient été écrasé contre mon visage, j'aurai été fini.

J'aurai brisé l'interdit, je serai rentré dans ce mode et je n'aurai rien pu y faire.

« .... Pe.... Per.... »

« ———? »

« Espèce de pervers———! »

Une voix très mignonne, comme celle qu'avaient les filles dans les anime, sortit de la bouche de la fille. J'étais très surpris : elle était très jolie et en plus sa voix était mignonne. On n'a pas le droit d'être aussi gâté par la nature.

« T-t-t-t-tu... Tu es vraiment horrible———! »

Aria était totalement réveillée maintenant. Elle me fusillait du regard en remettant correctement sa chemise.

Dès qu'elle eut terminé de la dérouler vers le bas, elle commença à m'inonder de coups de poing.

Ces coups de marteau tombaient sans peine sur ma tête.

« H-hé ! Arrête, je te dis d'arrêter ! »

« Espèce de pervers ! Sale ingrat ! Grosse brute ! »

Aria semblait penser que j'étais celui qui avait remonté sa chemise.

« Tu te trompes ! Je n'ai pas... Ce n'est pas moi qui——— »

Je subissais toujours ses coups aussi durs que ceux d'un marteau. Des coups de feu résonnèrent à l'intérieur de l'entrepôt.

———Tatatatatatatatatata !!

———Qu'est-ce que ?!

Quelque chose heurta l'endroit où j'étais allongé. Je sursautai devant l'impact puissant qu'avaient les tirs.

« Zut, il en reste encore ! »

Elle jeta un coup d'œil furieux à l'extérieur de la boite, tirant les pistolets de sous sa jupe.

« Qu'est-ce qu'il y a dehors ? »

« Ces véhicules bizarres à deux roues ! Les jouets du Tueur de Butei ! »

Tueur de Butei ? Véhicules bizarres à deux roues ? ———Oh, je me rappelle. Elle doit sans doute parler des Segway.

Alors, c'était des vraies balles et pas une blague ? Au secours !

Nous avions de la chance, la grande boite était pare-balle. Merci lycée Butei.

Mais——— Je ne savais vraiment pas quoi faire, coincé ainsi dans la boite.

Je ne sais pas. Je suis inutile. Du moins, dans cette position actuelle.

« Toi ! Prends tes armes à feu et combats. Tu es un élève de Butei, non ? »

« C'est impossible !Il n'y a rien à faire ! »

« Nous sommes en infériorité numérique ! Il y en a sept dehors ! »

Sept... Ce qui voulait dire sept pistolets-mitrailleur pointés sur nous.

« ———! »

À ce moment-là, quelque chose de totalement imprévu arriva.

Aria s'avança vers moi, essayant de trouver un meilleur angle de visée pour tirer sur les Segway dehors.

Sa poitrine s'écrasa contre mon visage.

Elle était si occupée à tirer sur les Segway qu'elle ne remarqua même pas que sa poitrine était appuyée sur moi.

Ah...

Ah———

Je suis... out.

Pourquoi ? ———À cause de ça.

Je pensais que sa poitrine était plate mais je me trompais.

Elle était petite, mais il y avait bien un peu de chair douce et gonflée.

En cet instant, ma tête est pile entre deux seins petits et mignons comme des brioches.

Je ne savais pas que des seins aussi petits pouvaient être aussi doux. Je pensais que seuls les gros seins avait ce genre de douceur.

J'étais dans une situation extrême——— Mais je jugeai ses seins avec calme.

Parce que je le savais déjà.

Je savais déjà que j'avais brisé cet interdit que je m'étais fixé.

Je ressentais quelque chose, appuyé contre la poitrine d'Aria.

La sensation que quelque chose en moi grandissait, une sensation difficile à décrire avec des mots.

Boum ! Boum !

Une chaleur brûlante se répandit dans mes veines, mon sang se concentrait au centre de mon corps.

Je n'y peux rien. Je vais encore être comme ça.

———Ah.

Il est activé...

Le Mode Hysteria... !

4.[edit]

Bang ! Bang ! Bang ! Bang !

Des coups de feu résonnaient violemment au-dessus de moi. Quelques instants plus tard, étant à court de munitions, Aria se baissa de nouveau dans la boite pour recharger ses pistolets.

« ———Tu les as eu ? »

« Je les ai juste un peu dispersé. Ils sont dehors, cachés derrière les arbres. Ils vont bientôt se remettre à tirer. »

« Tu es forte. Tu mérites vraiment des compliments. »

« ... Hein ? »

Aria leva un sourcil à cette parole.

Oh non——— Je recommence.

Je n'hésitai qu'un court instant.

Mes bras passèrent sous ses jambes et son dos. Je me levai en la portant comme une mariée.

« ———! »

« En récompense de ton bon travail, je vais te permettre d'être une princesse quelques temps. »

Le visage d'Aria rougit instantanément. Elle ouvrit grand la bouche, dévoilant des canines pointues. C'était drôle, son visage ressemblait à une tomate mûre.

Je grimpai sur le bord de la grande boîte et en sortis, tenant toujours Aria dans mes bras.

Nous atterrîmes près d'une pile de tapis et je posai Aria dessus.

Puis, j'arrangeai ses membres pour qu'elle se retrouve dans la même position qu'une poupée assise.

« Q-q-q-q-qu'est-ce qu'il y a ? »

Aria ne pouvait que cligner des yeux devant mon soudain changement de personnalité.

« Une princesse ne peut s'assoir que sur un trône. Je m'en sortirai très bien tout seul contre ceux-là. »

Oh, je suis maudit.

Je ne peux vraiment plus m'arrêter.

« H-hé, qu'est-ce qui te prend ? Tu es devenu fou ?! »

Le son des coups de feu couvrirent la douce voix d'anime d'Aria.


Tatatatatatatatatatatata !


Une nouvelle fois, les balles des UZI se mirent à cribler l'intérieur de l'entrepôt.

Mais, les murs étaient tous pare-balles et nous étions dans un angle mort, ils ne pouvaient pas nous voir, ils gaspillaient des balles.

Un léger sourire étira mes lèvres. Je m'avançai vers la porte, où les balles s'entrecroisaient.

« Non ! C'est trop dangereux là-bas ! Tu vas te faire tirer dessus ! »

« C'est toujours mieux que si ils te tiraient dessus, non ? »

« C-c-ce n'est pas la question ! Pourquoi as-tu changé de personnalité tout à coup ? Qu'est-ce que tu vas faire ?! »

Je me tournai à demi et fit un clin d'œil au visage rouge et confus d'Aria, avant d'ajouter :

« Je te protégerai. »

Je dégainai mon Beretta M-92F [3] argenté et m'exposai aux tirs des Segway.

Les sept Segway tournèrent leurs armes vers moi et tirèrent.

Les balles———

Ne m'atteignirent jamais.

Je n'avais aucune raison d'être touché.

Je les voyais toutes parfaitement.

Elles étaient comme tirées au ralenti pour moi.

Ils visaient très bien ; toutes les balles allaient vers ma tête.

Je m'accroupis dans un angle mort, évitant ces tirs concentrés.

Tout en maintenant ma position, je tendis le bras vers le haut, de gauche à droite, tirant des balles automatiques en réplique.

Même si je ne pouvais pas voir où je tirais, je savais que les balles atteindraient leurs cibles.

Je tirai au total sept balles———

Et je savais que chacune d'elle allaient se loger directement dans la gueule des ces UZI——— !


Bang ! Bang ! Bang ! Bang ! Bang ! Bang ! Bang !


Les sept UZI explosèrent, projetés loin des Segway.

Grâce à mes sept tirs.

5.[edit]

Après avoir confirmé la destruction des sept Segway, je retournai dans l'entrepôt.

En entrant à l'intérieur, je vis qu'Aria était bizarrement retournée à l'intérieur de la grande boîte.

Elle me dévisagea, le haut du corps à moité sorti. L'expression sur son visage indiquait clairement qu'elle n'avait pas compris ce qui venait se passer.

Quand nos regards se croisèrent, elle détourna vite les yeux et se rassit dans la boîte.

... Quoi ?

Elle avait l'air... énervée.

« Je ne te dois rien, tu comprends ? J'aurais très bien pu m'occuper de ces jouets toute seule. Ce que je dis est la vérité, la vérité, rien d'autre que la vérité ! »

Elle essayait de faire la forte, tout en faisant quelque chose dans la boite.

Elle était certainement en train d'arranger ses vêtements.

Mais ça sera sans doute un peu compliqué... J'avais vu quand je l'avais porté tout à l'heure que la ceinture de sa jupe était cassée. Elle s'était peut-être fissuré quand nous avions été pris dans l'explosion.

« Et puis, laisse-moi te dire que ce que tu viens de faire ne pardonne pas du tout ce que tu as fait tout à l'heure ! C'était une agression sexuelle ! C'est un crime ! »

Aria me laissa un regard noir à travers un trou de la boîte, ceux où l'on met ses doigts pour la porter.

« Aria... C'est un horrible malentendu. »

Je détachai ma ceinture et la jetai dans la boîte.

« C'était inévitable... J'espère que tu comprends. »

« Tu appelles ça une situation inévitable ?! »

Aria sortit de la boîte, tenant la ceinture autour d'elle pour maintenir sa jupe dans une position normale.

Elle descendit d'un saut léger et se mit debout devant moi.

Quoi ?

Elle est debout ?

C'est la première chose qui me traversa l'esprit. Elle était si petite. Même si on comptait ses accessoires en forme de corne qu'elle utilisait pour attacher ses cheveux, elle ne devait pas mesurer plus de 1m45. Seulement.

« Je... l'ai vu... de mes propres yeux ! »

Elle me dévisagea avec colère et rougit une nouvelle fois.

Ses poings étaient serrés et elle ouvrit ses lèvres roses, essayant d'ajouter quelque chose.

Elle frappa du pied. Peut-être faisait-elle ça pour ajouter un peu de puissance à ce qu'elle allait dire.

« T-tu as essayer de... d'enlever ma chemise alors que j'étais évanouie ! »

Si elle avait aussi honte de dire ça, pourquoi voulait-elle absolument en parler ?

« E-et il n'y a pas que ç-ça ! »

Tap !

Elle tapa du pied de nouveau. Le plancher lui avait fait quelque chose ?

« T-t-t-t-tu regardais ma poitrine ! Je l'ai vu et c'est une agression sexuelle prise sur le fait ! »

Le visage d'Aria devint encore plus rouge, si c'était possible. Je remarquai que ses oreilles également rougissaient.

« Qu'est-ce que.. tu essayais de me faire ?! Tu es r-r-responsable de tes actes ! »

Tap ! Tap ! Tap !

Elle devait exécuter sa version personnelle des claquettes. Si une telle chose existait.

Et, qu'est-ce qu'elle voulait dire par responsable ?

« Écoute Aria, calme-toi. Essaye de voir les choses d'une façon différente : je suis un lycée, je rentre en deuxième-année aujourd'hui. Tu penses qu'un lycéen essayerait de déshabiller une collégienne ? Nous avons une trop grande différence d'âge——— tu n'as pas à t'inquiéter pour ça. »

Je lui parlai avec une voix douce. Elle resta immobile et ouvrit grand la bouche. Elle leva les bras. Mes paroles semblaient lui avoir fait totalement oublié ce qu'elle comptait répondre.

« Je ne suis pas une collégienne ! »

TAP !

Un coup de pied de trop. Le plancher se fissura.

———C'est mauvais.

J'avais essayé de lui faire comprendre que j'étais innocent mais j'avais loupé.

Je savais que les femmes sont souvent irritées quand on leur donne un âge plus élevé que celui qu'elles ont vraiment. Cette filles était violente et si je ne la calmai pas rapidement, tout le plancher de l'entrepôt allait souffrir de sérieux dégâts.

« ... Je suis désolé, c'est de ma faute. Je savais bien que tu étais une élève d'école primaire venue ici pour un stage. Merci de m'avoir sauvé, Aria-chan [4]. Tu es vraiment très forte——— »

J'étais sur le point d'ajouter « malgré ton jeune âge » quand Aria baissa soudainement la tête.

La moitié de son visage était dans la pénombre, je ne pouvais pas bien voir l'expression qu'elle avait.

Mais j'entendis le bruit de ses mains qui saisissaient ses pistolets sous sa jupe.

Quoi encore ? Elle n'est jamais fatiguée ?

« Je.... n'aurai jamais du... secourir... cet enfoiré ! »

Bang ! Bang !

« Ouaah ! »

Mon visage pâlit en un instant quand je vis les deux trous percés par des balles près de mon pied.

Cette fille venait de me tirer dessus ! Avec deux pistolets !


« JE SUIS UNE LYCÉNNE DE DEUXIÈME-ANNÉE !! »


Je venais tout juste de me tirer d'une situation terrible et je me faisais de nouveau tirer dessus.

« A-Attends ! »

Aria leva ses pistolets, un tir un bout portant.

Je sautai sur elle, attrapant ses bras que je tordis dans son dos.

Bang ! Bang ! Bang ! Bang ! Clic ! Clic !

Aria tira plusieurs fois par réflexe--- mais elle ne toucha que le plancher.

Vu le bruit que faisaient ses pistolets, elle n'avait plus de balles.

J'étais content d'être en Mode Hysteria. Si j'avais été dans mon état normal, je serai certainement allongé sur le sol, percé de balles.

Elle se tordit et nous nous retrouvâmes face à face, chacun essayant de tirer sa main dans une direction différente.

« ———Guh ! ———Ya ! »

Elle sauta en me donnant un grand coup, m'envoyant valser. On aurait dit une technique de judo.

« Merde——— ! »

Elle connaissait aussi les arts martiaux ! Et pas que ça, elle savait bien s'en servir !

J'atterris sur le dos et utilisai la force de son lancer pour rouler vers la sortie de l'entrepôt.

« Tu ne peux pas m'échapper ! Sache que je n'ai jamais laissé une seule cible m'échapper ! Tu m'entends ? Jamais ! ———Hein ? Où sont mes——— ? »

Aria criait toujours en fouillant la partie inférieure de sa jupe.

Elle cherchait les munitions de réserve qu'elle avait sur elle.

« Je suis désolé. »

Je lui montrai les boites de munitions que je lui avais volé quand elle m'avait projeté loin d'elle. Je les jetai--- loin de nous deux.

« ———Ce sont mes... ! »

Elle suivit des yeux les boîtes qui atterrirent au loin, dans un buisson.

Elle se tourna vers moi et agita les bras dans de grands mouvements. Au bout desquels pendaient les pistolets inutilisables.

J'interprétai ce geste comme sa façon d'exprimer son mécontentement.

« Je ne te pardonnerai jamais ! Même si tu t'agenouillais devant moi ! »

Aria remit les pistolets dans leurs étuis. Puis elle passa les mains sur son dos, tirant deux lames qu'elles cachaient apparemment ici.

Pistolets, arts martiaux, et maintenant ça——— ?!

J'étais toujours debout, bouche-bée, quand elle sauta vers moi. Elle visait mes épaules de ses deux katana à moitié tirés.

Je fis une roulade arrière et réussit à lui échapper.

« Un pervers comme toi devrait juste——— Waakya ! »

Sa voix s'éleva en un miaulement aigu et elle tomba à la renverse.

Sous elle se trouvait les balles que j'avais répandu sur le sol.

Je les avais jeté là quand elle avait suivi des yeux les boites de munitions.

« Espèce de——— Kyaa ?! »

Elle essaya de se relever mais glissa sur une autre balle et retomba sur le sol. C'était comme un gag de manga.

Tant qu'elle était par terre, autant en profiter pour s'enfuir d'ici.

Aria était une combattante très forte, mais elle manquait d'aplomb à cause de sa colère et de son embarras.

Elle manquait de sang-froid et moi j'étais en Mode Hysteria———

Il y aurait eu cent agents du FBI, j'aurai quand même réussi à m'enfuir.

C'est en pensant à ça que j'entendis au loin la menace vide d'Aria.

« Lâche ! Je te percerai de trous la prochaine fois ! »


C'était une rencontre horrible, j'en ressortis couvert de suie et de poussière.

C'est ainsi que moi, Kinji Tooyama et celle qui sera plus tard craint sous le nom de la « Balle Ecarlate », Aria H. Kanzaki, nous rencontrâmes pour la première fois.


  1. Image. Voir aussi l'article de Wikipedia.
  2. Le C-4 est une variété d'explosif, utilisé principalement par l'armée et les entreprises de démolition. Voir l'article de Wikipedia.
  3. Image. Voir aussi l'article de Wikipedia.
  4. Suffixe japonais employé la plupart du temps pour des jeunes enfants.


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