Difference between revisions of "Date A Live:Tome 1 Chapitre 3"
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Toujours en train de saisir la manette dans sa main gauche, Shidou leva son poing serré en l'air. |
Toujours en train de saisir la manette dans sa main gauche, Shidou leva son poing serré en l'air. |
Revision as of 05:10, 14 July 2013
Ton Nom est...
Partie 1
« Que pensez-vous de ça ! »
Toujours en train de saisir la manette dans sa main gauche, Shidou leva son poing serré en l'air.
Cela faisait dix jours, en incluant les jours de repos, depuis le début de l'entraînement après les cours avec Kotori et Reine.
Shidou a finalement atteins la fin heureuse du jeu.
… Mais bon, il ne voulait même pas compter le nombre de fois où ses vielles cicatrices ont été déterrés pendant ces derniers jours.
« … Mm, il en a fallu du temps, mais disons que le première étape a été complétée. »
« Et, il semblerait qu'il a vu tous les CG, donc pour le moment j'imagine que c'est acceptable. … Mais même ainsi, à la fin il n'a fait que seulement interagir avec des filles virtuelles. »
Fixant le générique de fin se déroulait derrière lui, des soupirs pouvaient être entendues par Reine et Kotori.
« Eh bien alors, pour la prochaine étape... changeons pour des vrais filles. On est un peu serrés sur les temps après tout. »
« … Hm, est-ce que tout ira bien ? »
« C'est bon. Même si il échoue, la seule chose de perdue serait la place de Shidou dans la société. »
« Qu'est-ce que tu viens d'insoucieusement dire ! »
Shidou était en train d'écouter silencieusement leur conversation, mais il ne put se contrôler et les interrompit.
« Uggh, tu étais en train de nous espionner ? Tu as toujours de si mauvaise habitude, hum. Saleté de voyeur, mateur. »
Dit Kotori tout en se fronçant les sourcils et en couvrant sa bouche avec sa main.
« Ce n'est pas de l’espionnage ou quoi que soit si vous parlez en face de moi ! »
Cria Shidou, et Kotori avec un « Ouais de toute façon » soutenu sa main comme pour le faire taire.
D'une certaine manière, ça lui donnait l'impression d'être celui qui venait de dire quelque chose de bizarre à la place.
« Donc, Shidou. A propos du prochain entraînement... »
« … Je ne suis bizarrement pas motivé mais, quoi ? »
« Voyons... Je me demande quelle personne choisir. »
« Ah ? »
Shidou pencha sa tête de coté, tandis que Reine commençait à faire fonctionner le terminal en face d'elle. Dans les écrans d'affichages alignés au-dessus du bureau, diverses images de l'intérieur de l'école apparurent.
« … C'est vrai, allons-y avec quelque chose de sûr en premier temps, qu'est-ce que vous en pensez d'elle ? »
Disant cela, Reine montra du doigt le coté droit d'une image, vers l'enseignante Tama-chan.
Pendant quelques instants, Kotori fronça ses sourcils...
« … Ahh, Je comprends. C'est bon, faisons ça. »
Immédiatement, un mauvais sourire apparut.
« … Shin. La prochaine étape a été décidée. »
« Qu-Quel genre d’entraînement c'est ça ? »
Retenant son anxiété, Shidou demanda, et en approuvant sa question, Reine répondit.
« … Ahh. Pendant les entretiens, quand un Esprit apparaît, nous te ferons caché ce minuscule interphone dans ton oreille, et tu feras face aux problèmes en suivant nos instructions. Nous voulons reproduire des situations réelles dans cet entraînement, et pouvoir l'utiliser une fois. »
« Donc, je dois faire quoi ? »
« … Pour le moment, va séduire l'enseignante Okamine Tamae. »
« Quoi ?! »
Levant ses sourcils, il hurla.
« Il y a un problème ? »
Comme si elle appréciait la réaction de Shidou, Kotori dit tout en souriant.
« Bien sûr... ! Il n'y a aucun moyen que je puisse... ! »
« Tu devras affronter des adversaires bien plus dur durant le vrai truc tu sais ? »
« —C-C'est, vrai, mais... ! »
Shidou répondit, et Reine se gratta la tête.
« … Je pense qu'elle est appropriée pour être ta première adversaire. Il est plus probable que, même si tu te confesses elle n'acceptera pas, et elle n'a pas l'air de vouloir en faire une rumeur aussi. … Eh bien, si tu es contre ça après tout, ça serait bien de changer pour une élève... »
« Uuuu... »
Une scène désagréable apparut dans la tête de Shidou. La fille que Shidou avait appelé retournait dans la salle de classe et elle rassemblait ses amies. « Hé hé, Itsuka-kun vient juste genre, de me dire qu'il m'aimait~ » « Hein~, sérieusement~ ? Bien qu'il n'a pas l'air d'être intéressé par les filles, c'est vraiment osé de sa part. » « Mais il n'y a aucun moyen pour lui~ » « Ouais, aucune chance, il a l'air d'être du genre super lugubre~ » « Ah~, tu l'as dit~, ahahahaha. »
… Il semblerait qu'un nouveau trauma vient de naître.
Concernant ça, si c'est Tamae, alors il ne semblerait il y avoir aucune chance qu'un telle scène se produise. Qu'importe à quel point elle paraît jeune, c'est une femme adulte. Elle va sûrement l'ignorer comme si c'était une blague.
« Donc, que vas-tu faire ? En réalité, l'échec équivaudra à la mort, alors qu’importe laquelle tu choisis on avait prévu de te laisser qu'une seule chance. »
« … Le prof s'il-vous-plaît. »
Demanda donc Kotori, et alors que des sueurs froides glissait le long de son dos, Shidou répondit.
« … Bien. »
Avec un petit hochement de tête, Reine sortit un petit appareil depuis le tiroir du bureau, et le passa à Shidou. Elle sortit ensuite ce qui semblait être un récepteur avec un micro et un casque attaché dessus et elle le posa sur le bureau.
« C'est quoi ? »
« … Essaye de le mettre dans ton oreille. »
Exécutant les ordres, il le mit dans son oreille droite.
Après l'avoir fait, Reine saisit le micro, et comme si elle murmurait, elle bougea ses lèvres.
« … C'est comment, tu peux m'entendre ? »
« Woah ?! »
Soudainement, la voix de Reine résonna dans son oreille. Étonné, les épaules de Shidou tremblèrent et il sursauta.
« … Bien, c'est correctement connecté. Est-ce que le volume est bon ? »
« U-Uh... ouais, je pense... »
Shidou répondit, et Reine porta immédiatement le casque qui était placé sur le bureau.
« … Mm, d'accord. Il n'y a aucun problème de notre coté aussi. »
« Hein ? Est-ce qu'il a réussit à capter ce que je viens de dire ? Mais il n'y a rien qui semble être un microphone de mon coté... »
« … C'est équipé d'un microphone hautement sensible. Le bruit de fond est automatiquement filtré, et il nous transmet uniquement les sons importants. »
« Haaah... »
Shidou soupira d'admiration, tandis que Kotori sortit de l’intérieur du bureau ce qui semblait être un autre gadget minuscule.
Donnant une chiquenaude avec son doigt, juste comme ça il étendit ses ailes et dansait dans le ciel comme un insecte.
« C-C'est quoi ça ? »
« … Regarde. »
Disant cela, Reine alluma l'ordinateur en face d'elle et en tira une vidéo.
Il y été diffusé le laboratoire de physique avec Kotori, Reine et Shidou à l'intérieur.
« Donc c'est... »
« … Une camera ultra-petite est hautement sensible. On te suivra avec ça. Fais attention à ne pas le confondre avec un moustique et le détruire. »
« Uhm... , c'est impressionnant. »
* boom *, il reçut un coup de pied au fesse.
« Qu'importe, dépêche-toi et vas-y satanée tortue. La cible est au couloir du 2ème étages dans le bâtiment est. C'est à coté. »
« … Bien. »
Réalisant que tout ce qu'il dirait serait ignorés, Shidou fit un faible hochement de tête.
Si il faisait encore traînait les choses, il y avait la possibilité qu'elles changent de cible pour une autre personne. Shidou bougea d'une manière ou d'une autre ses jambes réticentes et quitta le laboratoire de physique.
Puis, regardant de gauche à droite au pied de l'escalier, il aperçut le dos de Tamae dans le hall.
« Mad— »
En plein milieu, sa voix fut coupée.
Il était assez proche d'elle pour qu'elle puisse l'entendre... mais il voulait éviter d'attirer l'attention des élèves qui était toujours à l'école et des autres professeurs.
« … J'imagine que je n'ai pas le choix. »
En trottinant, Shidou chassa le dos de Tamae.
Après quelques mètres, il semblerait qu'elle aïe remarquée les pas de Shidou, tandis que Tamae s’arrêta et se retourna.
« Oh, Itsuka-kun ? Qu'est-ce qui se passe ? »
« … U-Um... »
Bien que c'était un visage qu'il voyait quasiment tous les jours, la considérer comme une cible à séduire augmenta instantanément sa nervosité. Shidou bafouilla involontairement.
« —Calme-toi. Ne l'oublie pas, c'est un entraînement. Même si tu échoue, tu ne vas pas mourir. »
Dans son oreille droite, la voix de Kotori résonna.
« Même si tu le dis... »
« Hein ? Tu disais ? »
Réagissant au murmure de Shidou, Tamae pencha son cou.
« Ah, ce n'est rien... »
Probablement en train de devenir furieuse comme Shidou n’arrivait pas à faire avancer la conversation, une voix résonna une nouvelle fois de l'interphone.
« Quelle inutilité. —Pour le moment ne prenons pas de risque, et tente de lui dire un compliment. »
…Non, attend. Shidou abandonna immédiatement l'idée. Dans un livre pour les nuls qu'il a lu y a quelques jours, plutôt que de complimenter directement l'apparence de la femme, il semblerait que parler d'autre chose est meilleur pour continuer la conversation. Dans ce cas, complimenter leurs vêtements ou accessoires, et apprécier plus directement leur sens inné de la mode est apparemment meilleur.
Prenant une décision, il ouvrit la bouche.
« A-Au passage, ces vêtements... sont jolis. »
« Hein... ? A bon ? Ahaha, tu m’embarrasses. »
Le visage de Tamae était rouge de joie tandis qu'elle souriait tout en se grattant le dos de sa tête.
—Ohh ? Ce n'est pas une sacré bonne réponse ? Shidou serra doucement ses mains.
« Oui, ça vous va très bien ! »
« Huhu, merci. C'est actuellement l'un de mes favoris. »
« Cette coupe de cheveux est aussi très jolie ! »
« Hein, vraiment ? »
« Oui, et aussi, ces lunettes aussi ! »
« Ah, ahahahaha... »
« Et ce cahier d'appel est aussi super bizarrement cool ! »
« Uhm... Itsuka-kun... ? »
Tandis qu'elle devenait de plus en plus perplexe, son visage montra progressivement un sourire narquois.
« Tu en as trop dit satané chauve. »
Dans son oreille droite, il pouvait entendre une Kotori ébahie.
Mais même si on lui dit ça, il n'avait aucune idée de quoi dire ensuite. Pendant un moment, ils restèrent silencieux.
« Huum... C'est tout ce dont tu voulais me parler ? »
Tamae inclina sa tête.
Elles pensaient probablement qu'il ne restait plus beaucoup de temps, alors que cette fois une voix fatiguée pouvait être entendue dans son oreille droite.
« … Oh eh bien. Alors, s'il-te-plaît répète après moi ce que je te dit. »
Il était reconnaissant pour ça. Shidou inclina un peu sa tête en avant, montrant qu'il a comprit.
Et ensuite, sans y penser, il répéta tous ce qu'il entendait tel quel.
« Um, madame. »
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
« Je trouve récemment qu'aller à l'école peut être très amusant. »
« A bon ? C'est bien n'est-ce pas. »
« Ouais. … C'est depuis que vous êtes devenu notre professeur principal. »
« Hein... ? »
Surprise, les yeux de Tamae s'ouvrit grandement.
« Qu-Qu'est-ce que tu essayes de dire, mince alors. Qu'est-ce qu'il te prend soudainement. »
Shidou continua, repentant les mots de Reine.
« En fait, depuis pas mal de temps, j'ai— »
« Ahaha... ce n'est pas bon. J'apprécie tes sentiments, mais tu sais, je suis professeur. »
Tout en tapotant le cahier d'appel, Tamae donna un sourire amer.
Comme attendue d'une enseignante, d'une adulte. Il semblerait qu'elle avait prévu de le rejeter sans aucune hésitation.
« … Hm. On doit attaquer maintenant. »
Reine, qui inventait sans relâche les phrases, donna un petit soupir.
« Si je m'en souviens bien, elle a 29 ans cette année. —Ensuite Shin, essaye de dire ça. »
Reine donna les instructions pour la prochaine ligne. Tout en se vidant totalement la tête, Shidou bougea sa bouche.
« Je suis sérieux. Je veux sérieusement vous— »
« Humm... c'est problématique pour moi. »
« Je veux sérieusement, vous épousez ! »
—Twitch.
Au moment où Shidou parla de mariage, le visage de Tamae semblait légèrement changer.
Et puis après un court silence, une faible voix parla.
« … Es-tu vraiment sérieux ? »
« Hein..., ah, haa... ouais. »
Incertain à cause du soudain changement d'atmosphère, Shidou répondit, et Tamae fit soudainement un pas en avant et attrapa le manche de la chemise de Shidou.
« Vraiment ? Quand Itsuka-kun pourra se marier, j'aurai déjà plus de 30 ans tu sais ? Déjà, est-ce que c'est d'accord ? Doit-on aller saluer nos parents maintenant ? Après avoir eu ton bac, est-ce que tu viendras vivre chez moi ? »
Comme si elle était une personne différente, ses yeux scintillaient et luisait, et avec un souffle irrégulier, Tamae se rapprocha de Shidou.
« Eh... hum, madame ? »
« … Hm, il semblerait que c'était trop efficace. » , Shidou fit quelques pas en arrière, sidéré, Reine parla avec un soupir.
« Qu-Qu'est-ce qu'il se passe ? »
Dans un volume assez bas pour éviter que Tamae entend, il questionna Reine.
« … Eh bien, célibataire, femme, 29 ans, pour une telle personne le mot magique 'mariage' est comme une formule mortelle. Tandis que ses anciens camarades de classe commencent chacun de leur coté à fonder leurs propres familles, ces parents commencent à lui mettre la pression, et le mur de la trentaine se rapproche d'elle, elle est dans une position très dangereuse. … Mais déjà, elle a l'air un peu trop désespéré. »
D'une voix légèrement perplexe, ce qui est rare pour elle, Reine répondit.
« C-C'est super et tout mais, qu'est-ce que je fais de ça... ! »
« Hé Itsuka-kun, est-ce tu es disponible maintenant ? Tu n'es pas encore assez vieux pour signer le registre de mariage, donc pour le moment faisons un pacte de sang. On pourra probablement emprunter un ciseau dans la classe d'art. Ne t’inquiète pas, je ferai en sorte que ça ne fasse pas mal. »
Se rapprochant de Shidou, des mots déballaient de la bouche de Tamae. Shidou lâcha un bruit ressemblant à un cri.
« Ah, si tu restes là sans rien faire, ça risque d'être problématique ensuite. Tu as accomplie ta mission, alors donne une excuse appropriée et échappe-toi. »
Shidou se racla la gorge, et après avoir rassembler ses idées, ouvra sa bouche.
« Dé-Désolé ! Je ne crois pas être prêt pour aller tout de suite aussi loin... ! S'il-vous-plaît oubliez tous ce qu'il vient de se passer... ! »
Criant, Shidou fila.
« Ah, I-Itsuka-kun ?! »
Entendant le voix de Tamae l'appelant derrière, il continua de courir.
« Phew~, cette enseignante a vraiment du caractère. »
Le rire insouciant de Kotori pouvait être entendue. Avec ses jambes toujours en train de bouger, Shidou éleva sa voix.
« Ne te fout pas de ma gueule... ! Pourquoi tu es en train de rigolais avec tant— »
Juste au moment où il commença à parler.
« D'insouc... ?! »
« … ! »
Puisqu'il était concentré sur l'interphone, Shidou percute une élève qui vient juste d'apparaître depuis un coin, et chuta.
« … D-Désolé, tu vas bien ? »
Disant cela, il se releva. Et...
« Hein... ?! »
Shidou avait l'impression qu'on serait son cœur. Après tout, c'était cette mademoiselle Tobiichi Origami.
Ce n'est pas tous aussi. Quand elle est tombé, il semblerait qu'elle aie atterrie sur son derrière, et elle était justement par hazard en train de faire face à Shidou avec ses jambes écarter comme la lettre M. … C'était blanc.
Il détourna involontairement ses yeux. Cependant, Origami n'avait pas l'air de paniquée du tout,
« Je vais bien. »
Dit-elle, et elle se releva.
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
Puis, Origami questionna Shidou.
Mais elle n'avait pas l'air de demander pourquoi Shidou était en train de courir dans le couloir. Si c'était pour quelque chose— c'était ça, probablement pourquoi Shidou avait la tête tournait vers le bas avec sa main sur son front.
« … Rien, ne n'inquiète pas pour ça. J'étais juste choqué de tomber sur une situation que je pensais définitivement impossible... »
La dernière forteresse s’effondra. La capacité de simulation du <Ratatoskr> est à craindre. Pour une raison ou une autre, ça en avait presque l'air que le jeu était actuellement plutôt bien fait.
« Je vois. »
Disant seulement ceci, Origami commença à descendre les escaliers.
A ce moment, la voix de Kotori résonna dans son oreille droite.
« — C'est une opportunité parfaite, Shidou. Continuons notre entraînement avec elle. »
« H-Hum ?! »
« Ça serait probablement meilleur si on pouvait obtenir des données sur quelqu'un de la même génération, au lieu d'un professeur. Aussi, même si elle n'est pas un Esprit, elle est une membre importante de l'AST. Tu ne penses pas qu'elle est une vraiment bonne référence ? De ce que je peux en dire, elle n'a pas l'air d'être du genre à répandre des rumeurs non plus. »
« Toi..., tu me cherches ou quoi ? »
« Tu n'as pas envie de parler avec les Esprits ? »
Shidou retint son souffle, et se mordit la lèvres inférieur.
Se préparant, il lança sa voix vers le dos d'Origami.
« To-Tobiichi. »
« Quoi ? »
Origami se retourna avec un timing qui semblait être comme si elle était en train d'attendre l'appelle.
Shidou fut légèrement surpris, mais il reprit son souffle et ouvrit ses lèvres. D'une manière ou d'une autre il semblerait que grâce à l’expérience du cas de Tamae, il était beaucoup plus calme qu'avant. C'est vrai, si il n'en fait pas trop, alors c'est bon, aussi longtemps qu'il n'en fait pas trop.
« Tes vêtements, ils sont jolies. »
« Uniforme scolaire. »
« … C'est vrai. »
« Pourquoi tu as choisi ses vêtements sale fourmi. »
Même si c'était juste le nom d'un insecte il avait l'impression de souffrir d'une quantité immense d'insulte. Mystère !
—C'est parce que ça a marché avec l'enseignante... ! En se disant ça, il secoua légèrement la tête.
« … Doit-on l'aider ? »
Elle était probablement en train de devenir impatiente, tandis que Reine offrit son aide une nouvelle fois.
Quoiqu'il se sentait encore mal à l'aise, il n'avait pas l'assurance pour pouvoir continuer la conversation à lui tout-seul. Shidou fit un léger hochement de tête.
Suivant les mots qu'il entendait dans son oreille droite, il lâcha sa voix.
« Hey, Tobiichi. »
« Quoi ? »
« Je, en fait... Je te connaissais déjà il y a quelque temps. »
« Je vois. »
Toujours avec des phrases courtes, Tobiichi répondit avec des mots inimaginable.
« Je te connaissais aussi. »
« … ! »
Bien qu'il était extrêmement surpris au fond de lui, il ne pouvait faire un seul bruit. Il semblerait que si il dit autre chose que ce que Reine lui dit, l'ambiance actuelle serait immédiatement détruit.
« … C'est donc comme ça. J'en suis heureux. … Aussi, être dans le même classe que toi pour la deuxième année me rends très heureux également. Pendant toutes cette semaine, j'étais toujours en train de te regarder durant les cours. »
Uwaah, même Shidou pensait que c'était troublant. Alors qu'il pensait aux stalkers[1], il avait l'impression que cette phrase serait digne de ce qu'ils diraient.
« Je vois. »
Cependant, Origami,,
« Je te regardais aussi. »
Dit-elle, regardant Shidou droit dans les yeux.
« ... »
Il se racla la gorge. En réalité, Shidou se sentait gêné et il n'a pas regardé une seule fois Origami pendant les cours.
Comme si pour calmer son cours battant vite, il répéta les mots qui entraient dans son oreille.
« Vraiment ? » Ah, mais en réalité, ce n'est pas tout. Après les cours, je reste dans la salle de classe et je renifle tes habits de gym. »
« Je vois. »
Il pensait que la réponse évidente à cette réplique serait un* dong *, mais l'expression d'Origami ne changea point.
Plutôt,
« Je le fais aussi. »
—Tu le fais aussi, à qui ?! Avec son propre accord ?! Si c'est le cas alors dit-le !
Le visage de Shidou commençait à être rempli de sueur.
Et aussi, les phrases de Kotori et Reine ne sont pas devenus plutôt étranges ?
Mais avec sa tête qui tourne, c'était impossible pour Shidou de continuer la conversation avec ses propres mots.
« … A bon ? D'une manière ou d'une autre, il semblerait qu'on soit fait l'un pour l'autre. »
« Oui. »
« Alors, si c'est bon pour toi, tu ne sortirais pas avec moi ? Ou alors on ne saute pas des étapes un peu trop vite qu'importe la manière que l'on regarde ! »
Il ne prêtait plus attention à l’entraînement ou quoi que soit. Incapable de le supporter, il se retourna et cria.
Du point de vue d'Origami, il était un taré qui vient juste de se confesser et ensuite joua hasardeusement un gros tsukkomi[2] sur lui-même.
« … Eh bien, je ne pensais pas que tu irais vraiment de l'avant et que tu le disses. »
« Tu n'étais pas celle qui m'as dit de juste le dire comme ça ! »
Après avoir lâché son ressentiment, il fit ensuite un soupir et se retourna vers Origami.
Origami était aussi impassible que d'habitude... mais peut être que c'était son imagination, que comparé à son expression d'il y a quelque minutes, juste un petit peu, ses yeux semblaient être plus grandement ouverts.
« Ah, hum, à propos de ça... désolé, c'était... »
« Ça ne me gêne pas. »
« … … … … Hein ? »
Shidou lâcha un bruit ahuri. Il était complètement abasourdi. Sa bouche s'ouvrit faiblement, et ses membres devinrent flasques. En gros, son corps tout entier était interloqué.
… Attends, c'est quoi ça. Elle vient de dire quoi cette fille ?
« Qu-Quoi ? »
« J'ai dit, ça ne me gêne pas. »
« Qu-Quququququququququoi ? »
« Ça ne me gêne pas de sortir avec toi. »
« … ?! »
De la transpiration coulait à flot sur le visage de Shidou. Il plaça légèrement sa main sur le coté de sa tête, calme-toi, calme-toi, se disait-il.
Il n'y a aucun moyen. Si tu penses à ça normalement il n'y a aucun moyen. Aucun fille ne serait d'accord pour sortir avec un garçon avec lequel le nombre de conversation eu peut être compter.
… Eh bien, ce n'était probablement pas impossible, mais il ne s'attendait définitivement pas à ce genre de réponse de la part d'Origami.
… Non attends. Les sourcils de Shidou firent un mouvement convulsif. Peut-être, qu'Origami avait mal compris quelque chose.
« Ah, ahh... c'était à propos d'aller avec moi à un endroit non ?
« … ? »
Origami pencha légèrement sa tête.
« C’était ce que tu voulais dire ? »
« Eh, ah, non... Hum, Tobiichi, tu pensais que je disais quoi ? »
« Je pensais que tu voulais avoir une relation avec moi. »
« … ! »
Le corps de Shidou se mit à trembler tandis que sa tête fut frappée par la foudre.
Pour une raison ou une autre, entendre le mot 'relation' de la part d'Origami semblait terriblement immoral.
« J'ai faux ? »
« N-Non... Tu n'as pas tord... Mais. »
« Je vois. »
Origami répondit comme si rien ne s'était passer.
L'instant d'après, Shidou regretta sa décision.
… Pourquoi, pourquoi j'ai dit un truc de genre « tu n'as pas tord » ! Non, je peux encore le faire, je peux encore le transformer en malentendu.
Mais.
UUUUUUUuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu—————
« ?! »
A ce moment là, sans prévenir, l'alarme résonna autour d'eux.
A peu près au même moment, Origami leva légèrement son visage.
« —Une urgence. A plus tard. »
Disant cela, elle tourna des talons et descendit précipitamment les escaliers.
« H-Hé— »
Cette fois quand Shidou l’appela, elle ne s’arrêta pas.
« Qu-Qu'est-ce que je dois faire, à propos de ça... »
Sous peu, il entendit une voix dans l'interphone.
« Shidou, c'est une déchirure spatiale. Pour le moment tu vas retourner dans le <Fraxinus>. Revient immédiatement.
« A-Alors, c'est un Esprits après tout... ? »
Shidou demanda, et peu de temps après, Kotori répondit.
« Oui. La localisation prévue pour son apparition est... ici, au lycée Raizen. »
Partie 2
Partie 3
« ... »
Son corps enveloppé dans une tenue de câblages, Origami était en train de tenir une gatling géante à deux mains.
Se préparant à appuyer sur la gâchette pour tirer, une quantité inimaginable de balles étaient éparpillées dans l'établissement scolaire.
Comme son territoire était étendu, elle ne ressentait quasiment pas le recul, mais c'était à l'origine une gatling de large rayon qui serait montée sur un véhicule dans un champ de bataille. Faisant face au bombardement de tous les cotés, l'établissement scolaire se remplit progressivement de trous.
Cependant... ce n'était pas l'équipement anti-Esprit qui utilisait le Realizer. C'était simplement un équipement pour détruire le bâtiment et forcer l'Esprit à sortir.
« … Alors ? Est-ce que l'Esprit est déjà sorti ? »
Venant de l'interphone à l'intérieur du casque, la voix de Ryouko pouvait être entendue.
Ryouko était juste à côté d'Origami, mais en plein milieu des coups de feu, sa voix ne pouvait pas l'atteindre.
« Je ne peux toujours pas le confirmer. »
Sans abandonner l'attaque, elle répondit.
Tout en continuant sa fusillade, Origami ouvrit grandement ses yeux et balaya l'établissement scolaire qui s'écroulait.
Ils étaient à une distance de laquelle normalement personne ne serait en mesure de voir quelque chose, mais avec son territoire étendu, Origami pouvait actuellement même lire les mots présents sur les annonces attachées au tableau d'affichage sur le côté du bâtiment.
Ensuite... Origami referma légèrement ses yeux.
Classe 2-4, la salle de classe d'Origami.
À cause de leurs attaques, le mur extérieur était complètement détruit, et elle vit la silhouette de la cible, de l'Esprit.
Cependant...
« … Mm ? C'est— »
Dit Ryouko d'une voix douteuse.
Après tout, à l'intérieur de la salle de classe, en plus de celle de l'Esprit, la présence un humain, qui semblait être un jeune homme, était confirmée. — Probablement un élève qui était trop lent pour s'échapper.
« Qu-Qui est-ce ? Se fait-il attaquer— ?
Tout en se fronçant les sourcils, Ryouko laissa échapper sa voix.
Cependant, comme si elle ne l'avait pas entendue, Origami continuait de regarder fixement la salle de classe.
Elle avait l'impression que la silhouette du jeune homme à côté de l'Esprit lui était familière.
« — — ! »
Les yeux d'Origami s'ouvrit grandement.
Après tout... le jeune homme était son camarade de classe, Itsuka Shidou.
« … Origami ? »
Venant de derrière elle, Ryouko l'appela d'une voix perplexe.
Cependant Origami ne répondit pas, elle donna simplement une commande dans sa tête.
Une commande pour que le Realizer enveloppe son corps, de la vitesse la plus rapide.
« Tu fais quoi, Origami ?! »
« — C'est dangereux. S'il te plaît évite d'agir hasardeusement toute seule. »
Comme prévu, ils remarquèrent l’anomalie. Les transmissions de Ryouko et du quartier général arrivèrent à peu près en même temps.
Cependant Origami ne pouvait être arrêtée. Elle lâcha immédiatement le gatling, tirant la lame laser Anti-Esprit de courte portée <No Pain>[3] de sa taille, et chargea vers l'école.
Partie 4
Notes de Traduction
- ↑ Une personne qui suit et espionne de manière obsessionnelle une autre
- ↑ Du verbe tsukkomu ( 突っ込む ), signifiant quelque chose comme interrompre ou couper la parole, il a généralement le rôle du partenaire du boke dans la comédie japonaise. Le tsukkomi est généralement le plus intelligent et le plus raisonnable du groupe, et critiquera, par des abus physique et moral, généralement le boke pour ses erreurs et ses exagérations.
- ↑ Aucune Douleur