Difference between revisions of "Zero no Tsukaima (version française):Volume2 Chapter5"

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Quelqu'un d'autre avait déjà capturé son cœur. Mais l'esprit de Louise refusait de penser à celui qui l'avait attrapé.
 
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Juste à l’extérieur de la chambre, Saito avait sa main sur les barreaux de la fenêtre, regardant désespérément la chambre de Louise et de Wardes.
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Tenir Derflinger dans sa main gauche rendait son corps léger comme une plume. Cela lui permettait d'observer tout l'intérieur de la chambre. Regardant à travers les rideaux, Saito vit deux personnages assis à une table.
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''De quoi sont-ils en train de parler?'' Chaque fois que le visage de Wardes se rapprochait de Louise, Saito allait pour mordre ses lèvres. Chaque fois que les deux semblaient être sur le point de se baiser, le garçon allait presque s'arrêter de respirer. Mais par chance pour lui, Louise refusait tout le temps le baiser.
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«Ah, encore proche à nouveau, ce ******, Ah, alors c'est comme ça! » chuchota Saito. Derflinger murmura tranquillement.
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« Quelle honte. »
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« Tais-toi. »
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«Mon partenaire se tient droit comme une chenille verte à une fenêtre, observant de loin furtivement la fille sur lequel il a un béguin et son amant qui lui fait la causette gaiement. C’est tellement honteux que ça me fait mal et ça me donne presque envi de pleurer ! »
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« Je n'ai pas de béguin pour elle! Qu’est-ce qui est si bien dans ce genre de fille? Tempérament explosif, me traite comme un chien et la personnalité tordue. »
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Saito gémi en serrant les dents.
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«Alors, pourquoi sommes-nous en train de les observer furtivement? »
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«Je suis inquiet, juste inquiet, c'est tout. »
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Quelque chose tomba sur Saito venant du haut.
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Pa-ta
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Ça atterri sur les épaules de Saito, couvrant son visage et obscurcissant sa vision.
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« Hein? »
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«Qu’est-ce que tu fais ici? Tu aimes ça te promener sur les murs? Bon sang, ça m'a pris une éternité pour te trouver. »
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C’était Kirche qui venait d’atterrir sur son épaule et les yeux de notre héros étaient aveuglés parce que son visage était couvert par la mini-jupe de la germaine.
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« Hé, descends de moi! » répondit Saito alors qu’il sortait son visage de sous la jupe de Kirche.
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«Pourquoi tu n’aimes pas ça? Hé, qu'est-ce que tu regardes? »
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Kirche regarda à travers la fenêtre, se retourna pour faire face à Saito à nouveau et elle mis ses bras autour de lui: «Non, ne regarde pas ces nouveaux mariés, nous ne devrions pas nous soucier d'eux. »
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« Tu sais à quoi je pense ? Une sortie tranquille sur le mur est tellement romantique. Regarde comme les lumières de la ville sont belles, tu ne penses pas qu’elles sont là pour nous applaudir ? »
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« Tout d’abord, descend. »
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Les deux essayaient de se défaire l’un de l’autre quand soudain la fenêtre claqua. Saito resta gelé sur place en embrassant le mur comme un cafard.
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Un seul regard et on peut voir Louise avec ses mains posées sur ses hanches. Mais son beau visage se tordit en un masque démoniaque, regardant fixement Kirche et Saito.
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« QU’EST-CE QUE VOUS FAITRES DEVANT MA FENÊTRE ???? »
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Saito avait son épée dans une main, l’autre serrant les cadres de la fenêtre. Dans le même temps Kirche, avec ses jambes autour de ses épaules, se cramponnait près de lui comme si elle faisait du trot sur un cochon.
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Sans se questionner, ça avait l’air vraiment suspect mais étonnant en même temps.
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« Tu ne peux même pas le comprendre, même après nous avoir vu? Ceci est un date. »
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Saito essaya de dire quelque chose, mais ses lèvres étaient couvertes par les mains de Kirche, faisant de lui une personne ayant l’air mêlée. Les épaules de Louise commencèrent à trembler de fureur.
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«Allez, allez, allez, allez faire de la romance ailleurs. Vous, vous, vous les deux chiens errants! »
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« Mais chérie veut avoir une date ici. »
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Kirche répondit triomphalement.
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En un instant le pied de Louise vola dans leur direction. Kirche esquiva en grimpant sur le mur, de sorte que le petit pied de la fille entra directement en collision avec le visage de Saito, qui l’envoya voler.
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Heureusement Saito avait l'épée dans sa main. Il l’enfonça dans le mur pour arrêter sa chute. Puis il hurla de rage:
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« TU VEUX ME TUER??? »
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« QUELQU’UN COMME TOI QUI NE COMPREND PAS LA GENTILLESSE MÉRITE DE MOURIR ! »
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Wardes s’assis dans sa chambre et regarda le tout avec amusement.

Revision as of 22:09, 15 December 2011

Chapitre 5 : Un jour de repos avant de partir

Fatigués d’avoir chevauché toute la journée, ils avaient décidé de se reposer dans l'hôtel le plus chic de la ville de La Rochelle, le Temple de la Déesse. C'était un endroit de très haute classe, même pour un noble. Les tables à manger et le sol étaient tous deux faits du même marbre et le sol était si propre que l'on pouvait voir son propre visage à travers celui-ci.

Wardes et Louise revinrent du port.

Lorsque Wardes s’assit, il dit en hésitant : «Le bateau pour Albion quitte après-demain. »

«Cette mission est très urgente ...» pointa Louise.

Saito et le reste étaient enfin détendu, sachant qu’ils pourraient se reposer le lendemain.

«Je n'ai jamais été à Albion. Pourquoi n’y a t-il pas de navire qui quitte demain ? »

Wardes regarda Kirche et lui répondit : «les lunes se chevauchent-elles demain? Si oui, alors Albion devrait être plus proche de La Rochelle, ce qui n’est pas le cas. »

Un Saito usé se demandait comment les flux et reflux de la marée pouvaient être lié à cela. Le flux et le reflux étaient réglementés par le mouvement de la lune…

Wardes mis les clés sur la table : «Reposons-nous pour l'instant, prenez ces clés. Kirche et Tabitha, prenez une chambre ; Guiche et Saito, prenez l’autre. »

Guiche et Saito se regardèrent.

Wardes poursuivi : « Louise et moi partagerons une chambre. »

Saito senti quelque chose se serrer dans son cœur et il se tourna vers Wardes.

«C’est l’arrangement le plus évident sachant que Louise et moi sommes engagés. »

Louise regarda Wardes en état de choc et dit : « M..m..mais nous ne pouvons pas! Nous ne sommes même pas encore mariés! »

Saito acquiesça énergiquement ; C'est vrai, elle ne doit pas coucher avec lui.

Mais Wardes secoua la tête et dit à Louise: «Il y a quelque chose d'important que j’aimerais te dire. »



Wardes et Louise séjournait dans la meilleure chambre de l'hôtel. Ils se demandaient qui avait conçu la chambre. Il y avait un énorme lit à baldaquin avec de la dentelle délicate suspendu sur le haut du lit. Wardes s’assis à la table, ouvrit une bouteille de vin et se versa une coupe. Il la cala et dit: «Pourquoi ne viens-tu pas t’asseoir et prendre un verre avec moi, Louise? »

Louise s’assis aussi. Il lui en versa une et rempli la sienne. Il souleva ensuite sa coupe et dit : "Chin Chin!". Cependant, Louise tenu la sienne dans ses mains et baissa la tête.

Wardes demanda : « As-tu conservé la lettre de la princesse en sécurité? »

Louise tapota sa poche pour s'assurer qu'elle était toujours là, puis se demanda pourquoi elle était aussi importante. Qu’avait-il d’écrit dans cette lettre? Le prince avait-il une lettre déjà prête? Je pense que j'ai compris une petite partie. Je suis l'amie d'enfance d'Henrietta, je sais elle comment elle écrit ses lettres.

Wardes regardait Louise avec merveille. Puis Louise hocha la tête et dit: «La lettre est toujours en sécurité. Craignez-vous que nous ne soyons pas en mesure d’apporter la lettre au prince d'Albion? »

« Oui, je suis très inquiet. » répondit Wardes.

Louise fronça ses merveilleux sourcils et dit: «Ne vous inquiétez pas, elle sera en sécurité parce que je serai toujours avec vous. »

«C'est vrai, si tu es là, il n’y aura certainement aucun problème. Ça a toujours été comme ça. »

Wardes semblait être très loin lorsqu’il dit cela.

«Vous rappelez-vous de la promesse la journée où nous étions tous deux au bord du lac? » demanda Louise.

Il hocha la tête.

«Dans le petit bateau qui flottait au milieu du lac? Tu y allais tous le temps après avoir été grondé par tes parents. Tu étais comme un chaton abandonné. »

« Vraiment? Vous vous souvenez des choses les plus étranges.»

«Bien sûr que je me rappelle de ces choses. Tu as toujours été comparé à tes sœurs en terme de pouvoirs magiques », répondit joyeusement Wardes.

Louise baissa la tête, embarrassée. «Mais je pense que c'est faux. Tu es sans valeur et un échec, mais ... », continua-t-il.

« Vous êtes si méchant! » répliqua Louise avec colère.

«…Tu as un pouvoir incroyable que personne d'autre n'a. Je le sais parce que je suis un autre type de magicien » termina Wardes en ignorant ce qu’elle avait dit.

«C'est impossible! »

«Mais c’est possible. Par exemple lorsque tu utilises ta magie ... » répondit Wardes.

«L'accident à propos de Saito? » dit Louise le visage viré au rouge.

«Oui, quand il a ramassé son arme des runes sur sa main gauche ont commencés à briller. Ces runes sont légendaires. »

« Légendaire? »

«Oui, ces runes appartiennent au légendaire familier Gandálfr. Le familier ayant appartenu au Fondateur Brimir. » Les yeux de Wardes brillaient d'admiration.

«Gandálfr? »

«Ce n’est pas n'importe qui qui peut contrôler Gandálfr. Tu as la magie pour le contrôler. »

«C'est difficile à croire. » Louise pencha la tête et pensa que Wardes était en train de plaisanter.

Louise secoua la tête. C’est vrai que la vitesse de Saito augmente de façon spectaculaire quand il manie une arme et il devient extrêmement fort, mais à dire qu'il est le familier légendaire… C’est incroyable. Si c'est vraiment vrai, alors quelque chose doit être faux. Je suis après tout "Louise la Zéro". Je suis toujours un échec, il n'y a aucune chance que je puisse posséder ces pouvoirs que Wardes mentionne.

«Tu pourrais devenir une grande magicienne. Oui, comme le Fondateur Brimir, et laisser ton nom dans l'histoire comme tout grand mage. Je crois que ce n’est pas impossible. »

Wardes regarda Louise chaleureusement.

«Après cette mission, marrions-nous Louise. »

« Ahhhhhh ... »

La si soudaine proposition de mariage laissa Louise sans voix.

«Je ne suis pas satisfait d'être juste un capitaine de chevaliers magiques ... Je veux devenir un noble qui fera bouger l'ensemble de Halkeginia un jour. »

«M..mais ... »

«Mais quoi? »

«J. .. Je suis toujours ... encore »

«Tu n’est plus un enfant, tu as 16 ans. Tu as atteint l'âge où tu peux décider des choses. Ton père a aussi accepté. Alors ... »

Wardes arrêta brutalement de parler. Puis il leva les yeux et approcha son visage de Louise.

«C’est vrai, je ne suis jamais venu te chercher et je dois m'excuser. Le mariage n'est pas quelque chose qu’il est facile de parler, ça je le sais aussi. Mais Louise, pour moi, tu es plus importante que n’importe quoi.»

« Wardes ... »

Louise pensa. Pourquoi le visage de Saito réapparait sans cesse dans mon esprit? Après mon mariage avec Wardes, peut-elle est-ce que j’aurai à quitter Saito comme mon familier?

Je ne comprends pas pourquoi, mais j'ai constamment l'impression que c'est mauvais. Si mon familier avait été une chouette ou une corneille, ce ne serait pas si gênant. Si personne ne prend soin de cet idiot d'un autre monde, qu’est-ce qui va lui arriver?

Kirche ou ... Saito ne savait pas que Louise savait pour la femme de ménage qui le nourrissait souvent dans la cuisine ... Ils prendront soin de lui, non?

Je ne comprends pas pourquoi, mais ça m’énerve vraiment. Louise pensait, tout comme une petite fille qui voulait garder à elle toute seule Saito. Bien que Saito est un idiot et me rend souvent folle, je ne veux pas qu'il devienne la propriété d'autrui. Il est à moi.

Louise leva la tête.

«Mais ... mais ...»

"Mais?"

«C'est ... que je ne suis pas une magicienne de votre calibre encore, j'ai encore besoin d'étudier ...»

Louise baissa la tête, la garda basse et murmura.

« Wardes, quand j'étais jeune, c'est ce que j'ai toujours pensé, un jour, je veux que tous le monde me reconnaisse, je veux devenir une grande magicienne et rendre ma mère et mon père fier. »

Louise leva la tête et fixa l’homme plus âgé qu’elle.

«Je…je ne peux toujours pas atteindre cet objectif. »

«Est-ce c’est parce que quelqu'un a déjà volé ton coeur? »

«Ce n’est pas comme ça, il n'y a aucune chance pour que ça puisse arriver! » nia Louise dans la panique.

«Ce n'est pas important, je comprends, je comprends. Pour l'instant, je ne vais pas te demander une réponse. Mais après ce voyage terminé, je vais certainement alléger ton cœur. »

Louise hocha la tête en guise de réponse.

«Dans ce cas, allons au lit, tu n’es pas déjà fatigué, non? »

Soudainement, le corps de Wardes s’approcha de celui de Louise. Il voulu l'embrasser.

Instantanément le corps de Louise se raidit. Elle repoussa Wardes.

«Louise? »

«Je suis désolé ... Mais des choses comme ... que ... »

Louise rempli d'orgueil regarda Wardes. Il sourit amèrement et hocha la tête.

« Je ne suis pas pressé. »

Louise baissa encore la tête.

Pourquoi, même si Wardes est si doux, beau et fort, même si je l’ai désiré pendant si longtemps .... Même à ça je ne suis même pas heureuse alors qu’il vient de me proposer en mariage.

Quelqu'un d'autre avait déjà capturé son cœur. Mais l'esprit de Louise refusait de penser à celui qui l'avait attrapé.



Juste à l’extérieur de la chambre, Saito avait sa main sur les barreaux de la fenêtre, regardant désespérément la chambre de Louise et de Wardes.

Tenir Derflinger dans sa main gauche rendait son corps léger comme une plume. Cela lui permettait d'observer tout l'intérieur de la chambre. Regardant à travers les rideaux, Saito vit deux personnages assis à une table.

De quoi sont-ils en train de parler? Chaque fois que le visage de Wardes se rapprochait de Louise, Saito allait pour mordre ses lèvres. Chaque fois que les deux semblaient être sur le point de se baiser, le garçon allait presque s'arrêter de respirer. Mais par chance pour lui, Louise refusait tout le temps le baiser.

«Ah, encore proche à nouveau, ce ******, Ah, alors c'est comme ça! » chuchota Saito. Derflinger murmura tranquillement.

« Quelle honte. »

« Tais-toi. »

«Mon partenaire se tient droit comme une chenille verte à une fenêtre, observant de loin furtivement la fille sur lequel il a un béguin et son amant qui lui fait la causette gaiement. C’est tellement honteux que ça me fait mal et ça me donne presque envi de pleurer ! »

« Je n'ai pas de béguin pour elle! Qu’est-ce qui est si bien dans ce genre de fille? Tempérament explosif, me traite comme un chien et la personnalité tordue. »

Saito gémi en serrant les dents.

«Alors, pourquoi sommes-nous en train de les observer furtivement? »

«Je suis inquiet, juste inquiet, c'est tout. »

Quelque chose tomba sur Saito venant du haut.

Pa-ta

Ça atterri sur les épaules de Saito, couvrant son visage et obscurcissant sa vision.

« Hein? »

«Qu’est-ce que tu fais ici? Tu aimes ça te promener sur les murs? Bon sang, ça m'a pris une éternité pour te trouver. »

C’était Kirche qui venait d’atterrir sur son épaule et les yeux de notre héros étaient aveuglés parce que son visage était couvert par la mini-jupe de la germaine.

« Hé, descends de moi! » répondit Saito alors qu’il sortait son visage de sous la jupe de Kirche.

«Pourquoi tu n’aimes pas ça? Hé, qu'est-ce que tu regardes? »

Kirche regarda à travers la fenêtre, se retourna pour faire face à Saito à nouveau et elle mis ses bras autour de lui: «Non, ne regarde pas ces nouveaux mariés, nous ne devrions pas nous soucier d'eux. »

«  Tu sais à quoi je pense ? Une sortie tranquille sur le mur est tellement romantique. Regarde comme les lumières de la ville sont belles, tu ne penses pas qu’elles sont là pour nous applaudir ? »

« Tout d’abord, descend. »

Les deux essayaient de se défaire l’un de l’autre quand soudain la fenêtre claqua. Saito resta gelé sur place en embrassant le mur comme un cafard.

Un seul regard et on peut voir Louise avec ses mains posées sur ses hanches. Mais son beau visage se tordit en un masque démoniaque, regardant fixement Kirche et Saito.

« QU’EST-CE QUE VOUS FAITRES DEVANT MA FENÊTRE ???? »

Saito avait son épée dans une main, l’autre serrant les cadres de la fenêtre. Dans le même temps Kirche, avec ses jambes autour de ses épaules, se cramponnait près de lui comme si elle faisait du trot sur un cochon.

Sans se questionner, ça avait l’air vraiment suspect mais étonnant en même temps.

« Tu ne peux même pas le comprendre, même après nous avoir vu? Ceci est un date. »

Saito essaya de dire quelque chose, mais ses lèvres étaient couvertes par les mains de Kirche, faisant de lui une personne ayant l’air mêlée. Les épaules de Louise commencèrent à trembler de fureur.

«Allez, allez, allez, allez faire de la romance ailleurs. Vous, vous, vous les deux chiens errants! »

« Mais chérie veut avoir une date ici. »

Kirche répondit triomphalement.

En un instant le pied de Louise vola dans leur direction. Kirche esquiva en grimpant sur le mur, de sorte que le petit pied de la fille entra directement en collision avec le visage de Saito, qui l’envoya voler.

Heureusement Saito avait l'épée dans sa main. Il l’enfonça dans le mur pour arrêter sa chute. Puis il hurla de rage:

« TU VEUX ME TUER??? »

« QUELQU’UN COMME TOI QUI NE COMPREND PAS LA GENTILLESSE MÉRITE DE MOURIR ! »

Wardes s’assis dans sa chambre et regarda le tout avec amusement.