Zero no Tsukaima (version française):Volume4 Chapter7
Chapitre Sept : L'Anneau d'Andvari
Saito, dont les yeux avaient été soignés par le sort d'Eau de Montmorency, avait commencé à questionner Kirche, qui se faisait griller de la viande avec Tabitha autour d'un feu de camp. Guiche semblait être totalement satisfait et se parlait à lui-même avec un verre de vin à la main. Il était minuit passé, et les deux lunes jumelles brillaient merveilleusement à la surface du lac. C'était une vue magnifique.
Kirche approcha Saito en lui demandant si sa blessure était guérie. Bien que Saito se sente un peu amer d'avoir été vaincu, il ne pouvait s'empêcher d'admirer leur travail d'équipe.
"Vous êtes vraiment douées, nous n'avions aucune chance."
"La victoire et la défaite sont aussi dépendante de la chance. Si vous aviez eu plus de chance, nous n'aurions pu que fuir. En plus, tu te battais seul. Guiche était inutile, Montmorency ne faisait que regarder et Louise n'a donné que le coup final."
Kirche passa fièrement la main dans ses cheveux.
"Mais pourquoi attaquiez-vous l'Esprit d'Eau ?", demanda Saito, assis à côté du feu de camp.
"Pourquoi devez-vous le protéger ?", contra Kirche.
Louise, qui était blottie contre le dos de Saito depuis quelques temps, tira tristement la manche de sa parka.
"Tu penses que Kirche est mieux que moi ?"
"Ah ! Non, ce n'est pas vrai ! Je lui demandais juste ce qu'il se passait ! Pourquoi n'irais-tu pas dormir ?"
"Pas question, je n'ai pas besoin de me reposer ! Tu ne veux pas parler avec moi ? C'est la 32ème fois que tu me demandes d'aller dormir, aujourd'hui."
Il semblait que Louise ait compté les mots que Saito lui avait dit. Bien que ce soit un peu effrayant, Saito trouva Louise vraiment adorable à cet instant. Mais pour le moment, il était occupé, alors il plaça gentiment sa main sur son épaule et lui parla comme si c'était une enfant : "Nous pourrons parler après, tu devrais aller dormir un peu. Tu viens juste de lancer un sort puissant, tu n'es pas fatiguée ?"
Louise traçait timidement des cercles avec son doigt sur la poitrine de Saito.
"Alors... promets-le-moi avec un baiser."
"Quoi...?"
"Embrasse-moi, sinon, je n'irai pas me coucher."
Kirche les regarda, la bouche grande ouverte. Se regardant mutuellement, Guiche et Montmorency ricanèrent. Kirche et Tabitha n'étaient toujours pas au courant de ce qu'il s'était passé.
Saito embrassa la joue de Louise à contre-coeur.
"Ça ne suffit pas sur la joue !", murmura franchement Louise en glonflant les joues.
Saito se sentait très gêné, ce serait trop embarrassant d'embrasser Louise sur les lèvres devant tout le monde. Il réfléchit pendant un moment et l'embrassa finalement sur le front. Louise était satisfaite, et avec réticence, elle se faufila entre ses genoux, et pressant son corps contre sa poitrine, elle ferma les yeux. Rapidement, son souffle ralentit et de petits ronflements s'échappaient de ses lèvres roses légèrement entreouvertes.
"Comment as-tu réussi à domestiquer Louise à ce point ? Je ne pensais pas que tu étais le genre de gars à pouvoir séduire une fille, et pourtant elle te traîte déjà comme un dieu !", demanda Kirche avec admiration.
"Ce n'est pas ça, Montmorency a fait un philtre d'amour et Louise l'a accenditellement bu. Je suis la première personne qu'elle a vu, et maintenant, elle est tombée amoureuse de moi."
"Un philtre d'amour ? Pourquoi as-tu fait une telle chose ?", demanda Kirche à Montmorency, qui grignotait un morceau de viande.
"Oh, je me demandais juste si j'arriverais à en faire."
Montmorency avait éludé la question avec une réponse banale...
"Vraiment, il n'y a rien de pire qu'une femme qui n'a pas confiance en son propre charme, tu ne trouves pas ?"
"Ferme-la ! Quoi qu'il en soit, tout est de la faute de Guiche. S'il avait bu ce philtre, nous n'aurions pas eu à chercher l'antidote !"
"Tu dis que c'est ma faute ?!"
Saito expliqua la situation à Kirche. Afin de préparer l'antidote, ils avaient besoin des larmes d'un Esprit d'Eau. En échange de cela, ils devaient repousser les attaquants...
"Alors c'est pour cela que vous protéger l'Esprit d'Eau ?"
Kirche regarda avec embarras Tabitha, qui fixait le feu avec des yeux vitreux.
"C'est mauvais. Nous ne pouvons pas vous combattre, mais si nous n'arrêtons pas l'Esprit d'Eau, la famille de Tabitha va avoir des problèmes..."
"Pourquoi devez-vous vous en débarasser ?"
Incitée par Saito, Kirche répondit avec hésitation. Elle n'était pas sûre de pouvoir dévoiler les affaires privées de la famille de Tabitha.
"Tu vois, la hausse des eaux a causé des dommages dans la zone environante. La famille de Tabitha a souffert de lourdes pertes à cause de cela, et on nous a chargé de nous débarasser de l'Esprit d'Eau."
C'était donc ça. Ils ne pouvaient pas rentrer les mains vides. Mais comment s'en sortir... Saito réfléchit pendant un moment et conclua.
"C'est bon, vous pouvez arrêter d'attaquer l'Esprit d'Eau et nous pourrons découvrir pourquoi l'Esprit d'Eau hausse le niveau des eaux et lui demander d'arrêter."
"L'Esprit d'Eau nous écoutera ?"
"Ce matin, nous avons négocié avec lui et il a été d'accord pour nous donner une partie de son corps si nous repoussions les attaquants."
Kirche réfléchit pendant une seconde et demanda à Tabitha : "Tant que la crue s'arrête et que les terres retournent dans leur état d'originir, ça ira ?"
Tabitha acquiesça.
"Génial, c'est décidé ! Nous allons négocier demain !"