Rokujouma no Shinryakusha!? : Tome 1 Chapitre 2

From Baka-Tsuki
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Travail à Temps Partiel

Rokujouma T1 024.jpg

"Fuaaa~"

"C'est vraiment rare de te voir te réveiller tout seul, Kou..."

"Comme j'me suis couché tôt, j'ai pu dormir suffisamment longtemps."

Koutarou et Kenji marchaient côte à côte en tenue de travail.

Puisque c'était un dimanche matin, les personnes et les voitures se faisaient rares et seuls ces deux-là pouvaient être vu en train de marcher sur le trottoir.

"Comme je te l'ai déjà dit, je suis devenu un adulte indépendant vivant seul, Mackenzie-kun."

"J'espère que ça va rester le cas..."

"Bien sûr que oui !"

"On verra bien... Au fait, et à propos de ça ?"

"Ça ?"

Le visage et la voix de Kenji devinrent sérieux. Le remarquant, Koutarou fronça les sourcils un petit peu.

"Tu sais, le truc qui apparaît dans la Chambre..."

"Le truc qui apparaît... ? Aaaah ! Je vois, je vois, tu parles du fantôme !"

Comprenant la raison des inquiétudes de Kenji, Koutarou frappa dans ses mains et sourit.

"Le fantôme n'est pas apparu."

"Il n'est pas apparu ?"

"Ouais, rien n'est arrivé avant que je m'endorme, et après ce fut le silence total durant toute la nuit. De plus quand t'y penses, si un fantôme était apparu, je n'aurais pas pu me lever tout seul, non ?"

"C'est vrai. Si tu n'avais pas bien dormi, t'aurais eu du mal à te lever à cause du manque de sommeil."

Rassuré, le visage de Kenji se détendit un peu.

"Fuhahaha ! Cependant, Mackenzie, dire que tu crois aux fantômes..."

"Hein ?"

"Alors que tu passes ton temps à parler de science, tu t'inquiètes d'un fantôme..."

Koutarou se moqua de Kenji d'un air narquois.

"Et alors ? Quelqu'un dévoué à la science ne peut pas détester les fantômes ?"

Répondit Kenji brusquement d'un air contrarié.

"Si t'as peur, dis-le ! T'es pas honnête."

"Ouais, j'ai peur, j'ai peur ! Que les fantômes existent ou pas, des choses bizarres arrivent tous les jours !"

"Hé, tu prends ça trop sérieusement."

Au moment où Koutarou haussa ses épaules, ils approchèrent de l'entrée du lycée qui était sur le chemin de leur lieu de travail.

Kitsushouharukaze. C'était le nom du lycée auquel ils allaient étudier à partir du lendemain.


Le lycée Kitsushouharukaze se trouvait à environ 20 minutes de marche depuis la gare la plus proche et il en était de même pour la Résidence Corona où Koutarou avait emménagé.

De ce fait, la Résidence Corona, la gare d'Harukaze et le lycée Kitsushouharukaze formaient un triangle équilatéral dans lequel était concentrée l'activité urbaine.

Kitsushouharukaze fut établie il y a quelques années après la fusion entre les communes voisines, Kitsushou et Harukaze.

Une fois les deux villes réunies, il était nécessaire qu'un lycée soit construit pour les enfants.

Il était déjà prévu de construire un lycée avant la fusion, de ce fait Kitsushouharukaze devint naturellement un grand lycée.

Il n'était pas aussi grand qu'un lycée dans une ville urbaine mais aussi grand qu'une ville de province pouvait mettre à disposition.

"Allez, allez, allez ! Allez Ha~ruka~ze !"

Grâce à ça, alors que c'était les vacances de printemps, des élèves participaient aux activités de club dans la cour du lycée.

"Le club de baseball... Le tournoi du printemps doit être terminé et les changements de classe ont dû avoir lieu..."

"Ils semblent plein d'entrain. Et encore plus avec l'arrivée des première années, j'imagine."

Ils passèrent devant l'entrée du lycée tout en regardant les étudiants en uniforme qui courraient dans la cour. Leur lieu de travail était un peu plus loin.

"..."

En passant devant l'entrée, Koutarou continua de regarder la cour du lycée.

Lancer la balle, balancer la batte, courir et attraper. Koutarou faisaient la même chose il n'y a pas si longtemps.

"Hey, Kou... T'es sûr de vouloir arrêter le baseball ?"

Voyant Koutarou ainsi, Kenji le questionna d'un ton anormalement sérieux.

"C'est bon. Vivre seul, travailler à temps partiel et jouer au baseball en même temps est impossible."

Koutarou arrêta de regarder la cour du lycée, se tourna vers Kenji et lui souri.

"Kou..."

Le sourire de Koutarou à ce moment-là semblait, aux yeux de Kenji, juste un petit peu solitaire.

"De plus, il y a l'association de tricot, donc pas besoin d'être si pessimiste."

"C'est ça, l'association de tricot."

"Hmm ?"

"Tu veux sérieusement rentrer dans ce club ?"

"Bien sûr que j'suis sérieux !"

À vrai dire, Koutarou décida de rejoindre l'association de tricot juste après l'annonce des résultats de l'examen d'entrée au lycée.

"Tu rigoles, hein ? Peu importe comment t'y penses, ça ne te va pas..."

Kenji regarda le corps de Koutarou en disant ça.

Un grand corps, un physique robuste et de grandes mains.

Kenji pensait que Koutarou n'était pas fait pour tricoter ou l'artisanat.

Au contraire, il conviendrait plus à les déchirer.

"Quel malpoli. Tu vas voir, un jour je vais te tricoter une écharpe."

"Arrête, c'est répugnant... Rien que d'y penser ça me fait trembler..."

"Yep, j'suis du même avis. J'vais juste en tricoter une pour moi."

Les deux se regardèrent avec un sourire ironique.

"Admets-le. Ton but est la belle présidente du club que t'as rencontrée après l'annonce des résultats."

"Ça n'a rien à voir avec ça."

"Oh... Je ne m'attendais pas à cette réponse. J'étais sûr que t'en étais après la présidente du club... J'avais tort ?" [1]

Se connaissant depuis longtemps, Kenji vu à travers la réaction de Koutarou.

"Quoiqu'il en soit, j'vais passer ma jeunesse avec Sakuraba-senpai dans l'association de tricot."

"Hmm, j'sais pas pourquoi mais ça semble intéressant. Peut-être que j'devrais aussi rejoindre le club..."

"Laisse tomber. Si un dragueur comme toi s'approchait de Sakuraba-senpai, elle serait souillée."

"Quoi !? Traiter une personne comme une bactérie... "

"Rappelle-toi et penses-y. Le 14 Février dernier, t'as monopolisé tous les chocolats de la classe, non ? Combien de temps tu penses que les autres gars ont pleuré des larmes de sang ?"

"C'était pas ma faute !"

Kenji laissa s'échapper un long soupir en écoutant l'argument qu'il avait entendu encore et encore.

"Non, c'était totalement ta faute. Une rancune pour de la nourriture fait peur, tu sais ?"

"Mais à la fin c'est toi qui les as presque tous mangés ! De plus, c'était même pas ma faute. C'est facile de me donner des chocolats, vu qu'ils sont indirectement pour t--"

Kenji s'arrêta en milieu de phrase.

"Hmm ? Qu'est-ce qu'il y a ?"

"Non, c'est rien. En fait, c'est frustrant donc j'ai pas envie de te le dire."

"Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ?"

"Allons-y, sinon on va être en retard."

"Attends, qu'est-ce qu'il t'arrive d'un coup !?"

Ils arrivèrent à leur lieu de travail un peu après.


"Oh hisse !"

Avec le cri de Koutarou, une grosse pierre commença à rouler.

"... Koutarou-chan est vraiment fort."

La femme âgée qui se tenait à côté de Koutarou s'exclama avec admiration en voyant la pierre rouler.

Elle portait une tenue ressemblant à celle utilisée dans une ferme, et elle tenait dans sa main un petit déplantoir en métal.

"C'est parce que j'suis encore jeune, Obaa-chan. Mais en contrepartie, je ne suis pas aussi bon que vous pour les travaux délicats."

"Hohoho, c'est bien possible. Merci pour ton aide, Koutarou-chan."

"Vous me donnez toujours des friendises, donc disons que nous sommes quittes."

"C'est ce qu'on appelle le donnant-donnant ?"

"Haha, c'est ça.... Sur ce, je retourne à mon poste. À plus tard, Obaa-chan."

"Encore merci !"

Koutarou se sépara de la femme âgée et se dirigea dans la direction opposée vers la section à laquelle il était assigné à une dizaine de kilomètres.

"Bien, maintenant..."

Koutarou lança un bref regard vers la femme âgée, elle était accroupie en train de creuser la terre à ses pieds avec son déplantoir.

"Fufufu... Bien, j'vais reprendre mon travail. J'dois faire de mon mieux pour ne pas perdre contre Obaa-chan et les autres !"

Koutarou retroussa les manches de sa tenue de travail, prit son propre outil et commença à creuser la terre à ses pieds.


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  1. Bizarrement, il n'y avait pas de "guillemets japonaises" (「」) ici, mais ça serait bizarre si ça ne faisait pas partie du dialogue. J'ai pourtant une réimpression du tome de 2014, bizarre qu'ils n'aient pas corrigé ça.