No Game No Life : Tome 10 Chapitre 5
Chapitre 5 : Pour une réponse (Pragmatisme)
C'est ainsi que la marionnette s'enfuit vers le ciel que le poussin désirait tant, vers ce monde étroit et sombre.
Oui...
Un ciel pour que la marionnette soit à l'abri des blessures, pour qu'elle puisse sourire de tout son cœur.
Un endroit où personne ne les piétinerait, où personne ne leur ferait de mal, où aucune force ne les contraindrait, où ils n'auraient pas besoin de changer.
Un nouveau monde où ils pourraient voler.
Ce jour-là, l'oisillon savait très bien que ce ne serait probablement jamais le cas.
Le poussin implora la marionnette, qui jura de se battre : Aucun ciel ne vaut la peine de te voir blessé.
Alors la marionnette, elle aussi, s'est enfuie dans cette même cage.
Jusqu'à ce que nous trouvions un moyen de créer ce ciel, pensa la marionnette dans ce monde étouffant.
La pensée et seulement la pensée...
Doutant et vacillant, ne trouvant rien à chercher, le pantin pensait encore à cette promesse : Ce jour-là, dans un nouveau pays, regardant les cieux au-dessus, voyant l'oisillon déployer ses ailes et sourire, le pantin vide, Sorale ciel, s'est enfui.
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Partie 1
...Une scène remplie de l'écho de l'éruption de la Forge sacrée...le site d'élimination des déchets.
Une gigantesque machine humanoïde argentée avançait d'un pas lourd dans les ruines souterraines ensevelies sous les déchets métalliques. Des larmes perlèrent dans les yeux ardents de Veig, qui marmonnait avec désolation le premier souci de sa vie.
" ... Ai-je vraiment fait quelque chose de si mal ? "
Il se souvint des deux âmes qu'il avait brisées après une lutte inattendue - l'âme de cette petite herbe étrangement coriace aux seins excellents, et l'âme de cette vipère incompréhensiblement toxique qui avait fait craquer son épée pour la première fois.
Il se mit à penser qu'il était en train de se balancer sombrement, de vaciller :
...Qu'est-ce que j'ai bien pu faire...?
Veig se souvenait avoir été remercié, mais jamais blâmé. Pourtant, tout ce qu'il ressentait maintenant, c'était un mystérieux sentiment de culpabilité gravé dans son âme trop profondément pour être nié.
Maintenant, il se tenait là, devant la masse de métal tombée, la machine gisant sur le sol avec ses membres arrachés.
" ...Ho... J'ai bien dit que je serais en retard, mais pour faire une sieste, vous avez du cran, n'est-ce pas ? " Veig regarda attentivement le cadre brisé. Par le biais du système de communication, il accusa ses pilotes de faire les morts.
Dans ce jeu, les attaques ne causent aucun dommage direct à la machine adverse.
Par conséquent, tout dommage devait être dû à un échec du rite ou à une erreur d'allumage, ou devait être auto-infligé. Et à vrai dire, c'était les deux. L'intuition de Veig le lui disait. Il souleva le corps brisé et hurla.
" Hé, c'est à toi que je parle ! !! Ton adversaire, c'est moi. Ne te retourne pas et ne meurs pas. Tu n'as pas de bon sens ? ! "
En effet... Sora et Shiro n'avaient aucune chance contre Veig dans une bataille d'armes spirituelles. Il était donc inévitable qu'ils perdent. Mais tout de même…
" Tu n'as pas l'intention de te taire sans dire un mot sur ton âme, n'est-ce pas ?! "
Oui, ils avaient tenu tête à Veig avec une tempête de balles impensable. Mais elle n'avait rien emporté de leur âme - le barrage était bien trop fragile. Tout ce qu'il a fait, c'est rejeter l'attaque de Veig et dire non à son âme…
Elle n'a rien dit. Elle n'a rien admis. Leur âme n'avait fait que rejeter la sienne et demeurer inébranlable. Veig grinça des dents. S'ils pouvaient faire autant, alors pourquoi …?
Il souleva l'épave de la charpente comme s'il la tenait par le collet et s'emporta :
"Quand vas-tu répondre à ma question ?! "
Et il obtint enfin une réponse.
"...Tout de suite, je vais le faire. Je vais te donner ta réponse, je vais le faire. "
... Une voix murmure sur la ligne.
"...Whuh ?! "
L'épave répliqua soudain en explosant, libérant un torrent d'âme fou. Elle lui répondit par de puissantes images qui le privèrent momentanément de sa conscience.
......
Il était au fond d'un petit trou, sombre et étroit. Veig connaissait la jeune fille qui pleurait en regardant le ciel, seule. Il la connaissait bien... la fille incapable de voler, qui, plus que quiconque, admirait les oiseaux qui s'envolaient si haut.
Une fille paradoxale, elle savait qu'elle ne pouvait pas voler et pourtant elle regardait le ciel... Elle pleurait même si elle avait abandonné… Le monde l'interrogeait avec des questions sans réponse - pourquoi elle fuyait, pourquoi elle n'essayait pas - et ensuite lui demandait pourquoi elle pleurait... et la méprisait pour cela. Il l'a laissée dans cette décharge... indésirée…
La fille solitaire… brandissant son marteau à travers les larmes...... Il- ......
Veig tenta de tendre la main... mais blam, l'explosion secoua la grotte et le sortit de sa rêverie. Dès qu'il eut jeté un coup d'œil autour de lui, peut-être même plus tôt, il devina ce qui se passait. Il grimaça et hurla d'impatience.
"Quelle blague... Il n'y a jamais eu personne là-dedans depuis le début ? C'était télécommandé… ?! "
Maintenant que vous le dites, il n'y a pas de règle qui stipule qu'il faut piloter la machine... n'est-ce pas ? S'ils la contrôlaient depuis un cockpit situé à l'extérieur du cadre, ils pouvaient la balancer sans problème.
Mais même s'il était télécommandé, il devait être relié à son bras spirituel. Ce qui signifiait que faire exploser leur propre cadre de manière aussi imprudente aurait des répercussions. Et en effet, le sol trembla sous l'effet d'une réaction en chaîne d'explosions qui se succédèrent dans tout le site d'enfouissement des déchets.
Les esprits générés traçaient des lignes de lumière comme s'ils circulaient dans des circuits gravés sur la scène. Le circuit de lumière allait converger - pour le montrer :
La vraie unité !
Désireux de voir où se trouvait le véritable cockpit, Veig suivit la lumière de l'esprit jusqu'à sa destination. Il s'avéra qu'il se trouvait au centre de la scène tremblante, si loin que son zoom suffisait à peine à le distinguer. Au sommet d'une plante particulièrement haute, ses yeux trouvèrent leur cible et s'ouvrirent en grand. Il s'agissait d'une fille qu'il connaissait bien, debout sur le siège d'un cockpit ouvert.
" Tu me demandes pourquoi j'ai fui ce foutu monde, n'est-ce pas... ? ...C'est une question stupide, en effet. "
Mais c'est une fille qu'il ne connaît pas qui murmure à lui. Ses yeux, d'un feu inextinguible, regardaient loin vers le bas, vers sa machine. La fille qui tenait à la main un bout de ferraille en forme de marteau parlait comme si elle déposait une déclaration de guerre. De son cœur, elle dit son âme... non pas des faits objectifs, mais ses sentiments :
" C'est parce que.... je méprise ce monde, je le méprise. "
Partie 2
La voix de Til, résolue, était pourtant comme ses membres... agités. Elle ne pouvait s'empêcher de trembler, à cause de ce qu'elle voyait en bas depuis l’ouverture du cockpit. Veig debout dans la salle encore tremblante à cause des explosions . Til frissonnait à cause du marteau étincelant dans sa main droite. Sans se soucier...
" Ne vous inquiétez pas. Nous allons décoller avec vous. Nous l'avons promis, n'est-ce pas ? "
" ...Frère...tient toujours...ses promesses... Fais-nous confiance, d'accord ? "
Les voix de Sora et de Shiro résonnaient depuis le siège en face d'elle, joyeuses mais fermes. Til sentit qu'ils tenaient fermement sa main gauche. Elle esquissa un sourire en constatant que ses tremblements s'étaient arrêtés... et elle continua à regarder droit devant, vers la machine de Veig, jusqu'à l'homme qui se trouvait à l'intérieur.
" ...Je déteste ce pays. Je déteste Hardenfell, vraiment. "
Elle réaffirma ses sentiments, ses convictions. Ce monde arrogant lui a dit de ne pas courir. Ce monde oppressif lui disait de ne pas avoir honte. Til leva les yeux vers son mode de vie infatigable et s'en moqua.
" J'aime le ciel, vraiment... Dans ce pays... le ciel est fermé, c'est vrai. "
Le plafond de la grotte lui rappelle que, perdue et désorientée, elle s'est retrouvée dans cette décharge avant même de le savoir, et que le monde lui a demandé, Pourquoi t'es-tu enfuie ?
Maintenant, Til connaissait la sensation d'une main dans la sienne. Maintenant, elle connaissait un autre monde, celui de ces deux-là. Maintenant, elle pouvait le dire : Ah... il n'y a jamais eu de place pour moi ici.
Finit le !!
Oui... !
" Je déteste aussi le chef de ce pays. Je te déteste, vraiment... ! "
Le marteau étincelait de plus en plus tandis que les mots de Til se déversaient de manière incontrôlée, avec la douleur qui la brûlait. Ce qui revint, ce fut un ricanement solitaire et douloureux. Til grinça des dents.
...Elle avait su - non, elle avait eu l'intuition - qu'il dirait cela. Ce qu'il disait. Comme si c'était tout...
" Je déteste ça... que tout soit comme tu l'avais prévu... Je déteste çaaa ! !! "
Sa voix se gonfla impulsivement de la douleur qui ne faisait que croître :
" Je déteste que tu te comportes comme si tu étais génial, vraiment ! Je déteste encore plus que tu le sois vraiment, vraiment ! "
La digue avait éclaté, et ses sentiments ne pouvaient plus être contenus.
" Je déteste la façon dont tu te fais passer pour un génie, je le déteste ! Je déteste le fait que je ne puisse pas discuter parce que tu es vraiment un génie, vraiment ! Je déteste la façon dont tu me regardes de haut, vraiment ! Je déteste tellement que ce soit naturel parce que tu es au-dessus de moi, vraiment ! Je déteste que tu sois si poilu ! !! Tu t'es trop rasé, tu dis ? ! Et alors ? Tu essaies d'en rajouter ? J'aimerais que tu ailles en enfer, vraiment ! Je te déteste, je te déteste, je te déteste Tonton, tu es un pervers ! !! Je te déteste très, très, très fort, vraiment ! !! "
"Whoa !! Allez, arrête ou je vais vraiment pleurer ! Bon sang !"
L'élan avait fait disparaître tout ce que Til voulait dire. Inattentive aux supplications larmoyantes sur son moyen de communication, Til reprit son souffle. Alors que les secousses de la scène, le scintillement de son marteau et sa douleur s'accélèrent, elle essuie ses larmes. D'une voix ferme et tranchante, elle réfléchit soigneusement à ses mots et donna sa réponse :
"Je te déteste. C'est pour cela que je me suis enfuis. Si ce n'est pas suffisant pour que tu comprennes... "
Puis, dans l'esprit du jeu :
" je vais te donner un coup de poing comme ça et là, je pense que tu comprendras. "
Oui, voyant derrière ses paupières l'endroit où le sentiment de ces deux-là l'avait emmenée alors qu'ils tenaient sa main gauche, ce ciel noir avec un oiseau blanc, Til a posé le gant de façon sonore.
" J'ai fui pour gagner, pour honorer ma promesse, je l'ai fait. "
...Un retrait tactique se fait quand on a une chance de victoire... Elle avait simplement été perdue, mais maintenant cela allait être redéfini - non. Chaque fois qu'une nouvelle explosion se produisait, les esprits convergeaient vers son marteau, et c'était cette douleur.
Et maintenant, elle était redéfinie !!
Cette douleur avait transformé sa conviction en celle du passé. Til balança sauvagement son marteau tout en...
... hurlant de toute son âme à travers la ville avec l'agitation d'une puissance qui dépassait toute conception normale.
" J'ai fui pour ce jour, pour te surpasser, voilà pourquoi !"
Partie 3
C'était un pouvoir que tous craignaient instinctivement. Les souvenirs qui dormaient au fond de leur sang se réveillèrent. Un pouvoir démesuré, d'un tout autre rang, d'un tout autre statut, d'un tout autre ordre de grandeur - littéralement d'un autre niveau. Il n'était pas nécessaire d'être un homme comme Veig pour prévoir l'avenir que ce pouvoir au-delà de la raison allait provoquer dans les prochains instants. C'était une frappe des cieux qui se moquait de tous les dons du ciel qui rampaient sur la terre, les jugeant eux aussi sans valeur. Personne ne pouvait se méprendre sur cette puissance. C'était un…
…Frappe Céleste......
" Hé, whoaaa ! Je croyais que le Flügel n'était pas... Hé, ce n'est pas contre les règles ? ! "
son cockpitDepuis sa machine Veig hurla, blêmissant. Quelqu'un qui n'était pas dans le jeu, avec une magie qui n'était même pas un rite de scellement ! Son œil unique chercha le Flügel dans un élan de panique, mais l'instant d'après...
…il réalisa que le centre de la puissance rampante... était le marteau de Til. Et son œil fut ouvert par le rugissement du système de communication et le choc inouï qui s'ensuivit...
Oui :
" Expansion du bras spirituel à très grande échelle, connectez tout ! !! Lève tooiiiiiii ! !! "
Le visage de Til se tordit d'agonie lorsqu'elle abattit le marteau. Il y eut un éclair lorsque le marteau traversa le cockpit... et l'usine en dessous. Un moment de silence s'installa dans la salle frappée par le souffle de l'explosion. Et puis...
" ? !! "
...une oscillation verticale comme il n'y en avait jamais eu auparavant les a secoués. Un choc violent se produisit derrière Veig. Il esquiva instinctivement sur place, mais de la masse de métal qui ne l'avait qu'effleuré jaillit une âme impétueuse.
......
Une fille qui voulait imaginer des choses qui ne pouvaient pas être imaginées. Une fille qui voulait voler, mais qui n'y parvenait pas. Disant qu'elle ne pouvait rien faire, elle poursuivait l'oiseau dans le ciel pour lequel il n'y avait rien à faire...
Ils ont dit qu'elle ne faisait que fuir. Ils se moquaient en disant que c'était impossible. Son âme...
" Je... le savais ! ...je le savais ! !! Mieux que quiconque, je l'ai fait... !! "
La transmission a permis à Veig de revenir à la réalité. Mais d'autres - non, dix de plus - non, cent, mille, dix mille - d'innombrables tempêtes de métal fouettaient la scène et assaillaient son unité comme des bourrasques.
Ce n'étaient que des débris, ils n'avaient pas beaucoup de force, ni même de vitesse. Mais chaque fois que l'âme féroce qu'elles contenaient griffait sa carcasse, elle laissait des résidus. Alors que la voix de Til, sifflante d'agonie, continuait à se faire entendre, elle martelait la volonté de Veig, durement, si durement...
" Alors... tu voulais que je vive comme toi... ? Connard !! "
Vivre comme eux. Comme un Nain. Sans renoncer. Sans s'égarer ni se lasser. Essayer de dépasser les dons naturels. Vivre sans honte ni recul. En effet... Se mettre sur des piédestaux, alors qu'ils n'ont pas pu vaincre Veig !! Faire semblant de comprendre, parler comme s'ils savaient ! Ils l'avaient traitée d'ordure, et puis ! !! Ils l'ont tous dit. En gros, ils ont dit ça...
-Tout le monde le fait, alors tu devrais le faire aussi.
-Tu peux rêver, tu seras récompensée. Fais-le, c'est tout.
Ferme-la et faites ton boulot !
" Je n'aime pas ce monde qui me dit ce que je dois faire... Je le déteste !!"
Je ne céderai jamais...
Je vaincrai le chef et je détruirai ces diktats !
J'utiliserai des instruments de mesure et la théorie elfique. Je ferai tout pour trouver une autre voie !
Je lui montrerai... C'est ce qu'elle pensait...
" Mais... quoi que je fasse... je n'ai... rien trouvé ! !! "
Les échecs s'accumulent. Baignée dans l'erreur, perdue, désorientée, se trompant encore et encore. S'abandonnant enfin à une fausse résignation, toujours aussi paradoxale. Incapable de dire quoi que ce soit en retour... A un moment donné... elle en vint à penser qu'elle avait oublié ces sentiments, et qu'elle se contentait d'errer, pathétiquement.
" ...Mais-hee-hee... Maintenant je sais quoi dire, je sais... "
Elle pleurait, sanglotait, mais les deux âmes souriaient. Veig réalisait enfin la véritable nature du maelström de métal qui frappait son unité. Et pour la première fois de sa vie, il se dit que ce n'était pas possible, qu'il doutait de sa propre intuition.
" ......Hey... Ho. Je dois être en train d'halluciner, n'est-ce pas ? "
Il a vu le tourbillon de métal converger. Pas le sol qui tremble, mais la scène qui bouge. Ce n'est pas le métal qui vole, c'est le métal qui se rassemble. Les pièces, les catalyseurs se rejoignaient, s'accouplaient et s'assemblaient. Le majestueux site d'élimination des déchets s'élevait comme un seul homme. La scène elle-même se réveillait et se mettait debout. Telle était son impression. Elle fut confirmée par l'annonce de Til à tous ceux qui regardaient Hardenfell, je vous le dis, et par la chose qui trônait devant ses yeux - une chose inconcevablement gargantuesque.
" Vous allez de l'avant sans honte... comme vous le voulez... mais moi aussi... je ferai ce que je veux, ce que je veux !! "
Elle avait mené une vie de honte, échouant, se contredisant, se perdant sans fin. Aujourd'hui, ce moment, c'est le but de tout cela, et elle en est fière. Elle a claironné à tout ce monde qui l'avait rejetée, comme on le lui avait appris :
" Taisez-vous ! Votre monde stupide peut manger de la merde, il peut ! !! Pft ! "
Après avoir affirmé sa liberté de se rebeller, la jeune fille s'est effondrée. La fratrie l'enlaça et l'empêcha de tomber. Veig ouvrit enfin les yeux.
Ce n'était pas parce qu'il observait enfin l'objet géant qui le dominait. C'était la fille tenue par les frères et sœurs dans le cockpit maintenant vide au sommet... la fille qui pleurait des larmes de joie sincère qu'elle n'était pas seule - une fille au-delà de sa connaissance, qui regardait un oiseau depuis des hauteurs au-delà de sa connaissance... avec un sourire éblouissant... au-delà de toute connaissance.
" ...Mon oncle, avez-vous...jamais imaginé...cela... ? "
Elle lui demanda si c'était un spectacle que l'effort et la sensibilité pouvaient atteindre - et à ce moment-là, un torrent de violence s'abattit sur l'unité de Veig...
Partie 4
Ni Veig, ni aucun des Nains observant tout Hardenfell n'avait jamais imaginé cela, très probablement. Cependant, à part les nains... les trois qui observaient la cachette de Til ne semblaient pas si surpris que cela. Les yeux rivés sur l'écran, ils parlaient avec admiration...
" ...Wow... Une ville peut marcher, vraiment... ? Oh, c'est aussi un bras spirituel ? "
" Pour être plus précis, il s'agit d'une extension de bras spirituel connectée à son marteau, sur lequel elle a gravé ma Frappe céleste à un pour cent. "
" Observation : Hauteur 9 700 mètres. Longueur 74 200 mètres. Nombre de canons 982. Définition : Classe de forteresse de haute manœuvre. Preuve de l'éclat du maître. Excessif. Aucune maturité. Cette unité aime aussi cette partie de lui... rougir. "
Steph connaissait cette fraterie... Elle avait imaginé qu'ils feraient quelque chose d'inimaginable. Non, elle le savait. Elle a donc regardé l'écran avec un sentiment de résignation, alors qu'une ombre fuyait désespérément la tempête qui tombait de la montagne d'acier...