No Game No Life : Tome 10 Épilogue

Épilogue - Crash/Fin

Partie 1

C'est ainsi que le soleil se leva sur la capitale de Hardenfell. Dans un coin de la ville souterraine, toujours en effervescence après la bataille épique qui avait repoussé les limites de la race, un groupe entourait la table d'une petite taverne et levait son verre. Il s'agissait de ceux qui avaient dominé la bataille. Plus précisément...

"Conférence : Premier "Qu'est-ce que le maître aime par dessus tout ? Analyse approfondie imminente. Yaaay".

""""Yaaay.""""

"Hé, tu viens vraiment de dire "yay" ? Hein ? Ce n'est pas censé être une fête, une célébration ? !"

-Il s'agissait de quatre femmes entourant un Sora hurlant.

...Fiel et Chlammy étaient partis rapidement, ou peut-être avait elles prit leurs jambes à leur coup pour être plus précis. En tout cas, ceux qui restaient étaient Jibril, Emir-Eins, Steph... et Shiro aussi. Sora avait été piégé dans un tribunal sous couvert d'une célébration.

"Et qu'est-ce que tu veux dire par 'par dessus tout' ?! Je n'ai pas dit qu'il fallait aimer tous les seins de la même façon ? !"

Il s'empressa d'émettre des objections, mais les refus se succèdérent rapidement.

"Reconnaissance négative : La déclaration concerne la liberté de pensée, la tolérance des fétiches. En attente de la réponse concernant les fétiches du Maître".

"Aussi, Maître, vous avez mentionné que votre âme était trop fière pour parler à la sienne..."

"...Donc nous concluons...que vous n'avez pas...dit ce que...vous aimiez...manifestement."

Puis, comme s'il alignait les pièces à conviction pour interroger l'accusé : "Lecture : "Tu peux avoir de gros seins, ou devenir vieille et ridée, ou même te transformer en homme ! Rien ne peut empêcher ton grand frère de t'aimer' 'Ton frère t'aime quelle que soit ton apparence' ".

"Qui a dit que vous pouviez enregistrer ça ?!" "...Emir-Eins, je veux une copie...de cet audio...!"

En entendant les déclarations de Sora dans le jeu précédent, diffusées haut et fort, la fratrie poussa alors un cris, chacun pour des raisons différentes,. Emir-Eins et Jibril poursuivent néanmoins leur interrogatoire avec calme :

"Review:Master précédemment déduit comme étant un lolicon. Champ d'application élargi à tous les âges et sexes. Nécessite une nouvelle analyse."

"Cela dit, d'une part, les seules auxquelles mon maître a répondu favorablement sont celles d'âge tendre... Mais en même temps..."

"Révélation : Le maître a joui des seins d'une femme dont le nom est inconnu.

Action volontaire. Synthèse des données ci-dessus..."

C'est ainsi qu'ils ont exposé leur conclusion déductive...ainsi !

"Conclusion : Le fétiche du maître est une sorcière Loli aux oreilles d'animaux, à la peau sombre, aux gros seins et qui se travestit... !"

"D00d, à quel point penses-tu que je suis défoncé ? ! Quel genre de monstre viens tu de créer ? !"

Sora hurla à cette accusation, ce qui lui fit souhaiter qu'on lui dise simplement qu'il accepterait n'importe quelle femme. Quoi qu'il en soit, Steph lui posa la question en rougissant férocement :

"Dans ce cas, Sora... Pourquoi as-tu seulement touché... euh... ma poitrine ?"

Le silence s'installe. Ils le regardent. Laissant les mots de côté, il leva les yeux vers les cieux et pensa ainsi :

Pourquoi ? Le "gars que toutes les filles aiment" est une fiction - une entité dont le seul but dans la réalité serait de se faire poignarder et de se retirer de la vie.

Alors pourquoi me traite-t-on comme un homme ?

Sans le privilège du protagoniste de tomber sur des filles, mais en respirant l'air d'une bataille typique de harem, Sora répondit... silencieusement : Pourquoi avait-il touché les seins de Steph ? Parce que sa sœur - parce que Shiro l'avait laissé faire. Fin de l'histoire !

Sora n'avait jamais rien fait "Eh-heh-heh-heh" de sa propre volonté, de ses propres mains, pas même une seule fois ! Il n'y avait donc aucun point commun entre Sora, vierge, dix-huit ans, et le gars que toutes les filles aiment. Ceux qui l'entouraient maintenant ne le comprenaient pas. Mais même ainsi, sa capacité surhumaine à lire les gens, son don naturel de marionnette menteuse, le rendaient certain :

S'il leur disait cela maintenant, il serait en quelque sorte piégé ! "...... "

Ah... Ce regard sur le visage de Shiro - allez, dites-le - l'a prouvé plus que tout. Après tout, ton frère connaît ce visage. C'est la tête que tu fais quand tu attends qu'il fasse une connerie. Mais pourquoi ? Comment se fait-il qu'il soit piégé ? Qu'est-ce qui ferait la victoire de Shiro ? ! Sora haletait sous le stress des différents regards qui se posaient sur lui. Et finalement, sans crier gare :

"Heh, heh-heh-heh, oui, heh !! Je suis libre, je suis... Je me suis échappé, je haaaaaah ?!"

"Tiiil !!! Ohhh, je t'attendais ! J'étais sur le point de mourir ! Qu'est-ce qui t'a pris tant de temps ? !"

Il bondit vers le sauveur qui était apparu dans la cour sanguinaire de la taverne. Tsk, on entendit les femelles claquer. Til n'avait aucun moyen de savoir qu'il s'agissait de remords pour leur épreuve de force avec l'arrivée de l'invité d'honneur. Elle s'efforça de reprendre son souffle et s'inclina profondément.

"Je m'excuse pour mon arrivée tardive. J'ai été un peu retenu par une poursuite..." Til salua et justifia son retard. "Quand je me suis réveillée... pour une raison quelconque, une horde de nains est arrivée... j'ai failli me faire kidnapper, c'est vrai ; j'ai eu si peur, c'est vrai ! Mais il se trouve que je suis une pro de la fuite, c'est vrai ; ils ne m'attraperont pas, ils m'attraperont pas !!!" Maintenant pleine de confiance, elle l'affirme hardiment - oui ! "Ils veulent se débarrasser de cette taupe qui a vaincu le chef, c'est vrai ! Heh- heh, mais je ne les laisserai pas faire, je ne les laisserai pas faire ! Vous ne les laisserez pas faire, n'est-ce pas ? Aidez-moi…"

...Sauvez-moi...

Voyant Til lever des yeux effrayés et supplier, Sora et Shiro échangent un sourire. "Bien sûr, nous ne les laisserons pas t'enlever. Parce que personne ne peut le faire de toute façon." "...Tout...dans ce pays...appartient à, toi...tu sais ? "

Til regarde en arrière d'un air absent.

"...Euh... Euh ? Je vous demande pardon, vraiment ?"

"Huh ? D00d, le pari. Pensez-y et souvenez-vous de la formulation."

Celui qui percevrait le paiement... c'est-à-dire tout ce que Veig possédait, c'est-à-dire tout le pays... était le vainqueur. En d'autres termes : "Tu vois, toute la merde de Veig appartient au vainqueur, donc elle t'appartient, O.K ?"

"...Oui. Tout… Y compris, bien sûr bien sûr, la position, d'agent plénipotentiaire. En d'autres termes..."

Quoi qu'il en soit, Sora et Shiro devaient vendre le médicament à Veig. Il ne restait plus qu'à savoir s'il paierait, et là, il avait payé. En effet : "l'artisan des armes spirituelles qui a surpassé Veig - tu es le nouveau chef"

""Excuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuusez moi ?!"

Le cri ci-dessus a été poussé par Til et Steph.

"Quoi ? Dans ce cas, vous n'avez rien gagné du tout, n'est-ce pas ?!" Alors pourquoi avoir joué à ce jeu ? demanda Steph en hurlant. Mais... "Hunh ? Ils ont gagné, n'est-ce pas ? Tout ce qu'ils voulaient."

-La réponse vint de l'autre invité d'honneur, dont les pieds tapaient langoureusement vers eux. Un homme en tenue de mariage, une épée dans la main droite et un bouquet dans gauche. Un homme de mithril rouillé, qui avait connu des talents inégalés, des limites et des recherches de sommets. Un nain combinant arrogance et humilité, fierté et révérence, se montrant maintenant, après s'être ressaisi, comme un homme si parfait qu'il fait sursauter Steph à son insu et glousser Sora par réflexe.

Il a ensuite précisé...

"J'avais déjà perdu quand ils m'ont piégé. Il ne restait plus qu'à savoir si nous pouvions devenir amis..."

En effet, depuis le début, l'objectif de Sora et Shiro n'était pas la domination, mais l'unité. Ils n'ont jamais eu à accepter ce jeu. D'ailleurs... ...ils n'avaient jamais eu à gagner... C'était juste...

"Et maintenant, nous sommes des copains de cœur. Je le jure sur mon âme. Je te soutiendrai."

-Il s'agissait de savoir s'ils pouvaient répondre à la question de Veig... C'était tout. Il s'était dit que Sora et Shiro se retireraient s'ils ne pouvaient pas répondre. Donc, s'ils répondaient à sa provocation, il voulait juste entendre la réponse de celle dont il souhaitait vraiment s'enquérir, c'est-à-dire la "fille promise" de Veig. Il tenait la promesse qu'il lui avait faite...

"Huh ?! Euh. Moi, le chef, l'agent plénipotentiaire des Nains ? Quoi ? Je ne peux pas, je ne peux pas !"

"Oui, tu ne peux probablement pas le faire seul. Mais peux le faire avec moi, n'est-ce pas ?"

C'est vrai, après avoir payé son pari, Veig avait tout perdu. Tout le monde, sauf, la fille béante à qui il offrait une bague sur un genou plié. Comme il l'avait promis, il travaillerait avec elle en tant que mari et femme, en tant qu'amis...

"...Très bien, il est temps pour Cupidon de partir pour l'instant. La célébration-" "-vient après la fin... Nous allons... rentrer à la maison." Sora et Shiro se sont levés. Jibril et Emir-Eins leur emboîtèrent le pas, après quoi même Steph comprit : "Ah." Elle sourit pour se féliciter, et se retourna. Sora et Shiro s'éloignèrent, laissant derrière eux un bref éclair tandis que la voix de l'homme continuait. Main dans la main, ils réfléchissaient...

"...Que ma place soit en toi."

" !"

Oui... Tout comme Sora avait besoin de Shiro et Shiro de Sora, Til avait besoin d'un oiseau... et Veig d'un ciel... Un oiseau a dansé dans le ciel inimaginable mais n'a pas pu créer le ciel. Donc...

"Montrez-moi ce que je ne peux pas voir. Et chaque fois que tu le feras, je te montrerai quelque chose de plus grand."

Comme Til surpasserait Veig, Veig surpasserait Til en retour. C'est ainsi que les choses

doivent se passer. Sora regarda son oiseau à qui il tenait la main, et ils échangèrent un sourire.

Il échange un sourire féroce avec l'oiseau. L'oiseau sur lequel on invente toutes sortes de stratagèmes pour enfin mettre la main et qui, l'instant d'après, nous échappe et disparaît dans le lointain.

"Alors, euhhh... Ouais, comment on dit ça ? Maintenant, il est temps de verser l'alcool et de dire les vrais mots."

Excellent. Je t'attraperai autant de fois qu'il le faudra, dit le ciel en souriant.

Oui, c'est ça. Et je te glisserai des doigts à chaque fois. L'oiseau sourit lui aussi.

Parce qu'à chaque fois, il nous rappelle qu'il n'y a pas de limites.

"Tu me laisses profiter délicieusement de toi ? Envolons-nous ensemble."

Était-il vraiment nécessaire... de le rappeler... ? Non. Il devait vouloir dire "s'élever l'un l'autre". Sans aucun doute. C'est ce que je pense. Sora et Shiro continuèrent leur chemin, faisant de leur mieux pour ne pas penser qu'ils venaient d'entendre la véritable intention de la vierge qui avait attendu Til. "Monsieur. Pas sur votre vie, je ne le ferai pas. Je vous déteste beaucoup, vraiment."

"Et ceux-ci. Il y a des limites au harcèlement ! Pft !!"

Qu'est-ce que c'est ?

Sora et Shiro s'arrêtèrent dans leur élan et se retournèrent, confus. Ils virent que Til avait l'air encore plus confuse et qu'elle retenait de grosses larmes. On lui avait donné des seins énormes. Sa proposition rejetée de façon péremptoire, Veig s'agenouilla, figée en pierre.

...Hmm. Je vois.

C'était donc la raison de l'éclair qu'ils avaient perçu derrière eux. En une seule journée, Veig avait rattrapé Til et construit une essence de mégaboobes. Bwoong, les seins de Til se sont gonflés sous la réécriture conceptuelle de Veig, tandis qu'elle regardait Sora dans les yeux.

"Quoi ? Alors, après m'avoir traité d'ordure pendant tout ce temps, ils m'appellent maintenant leur chef ? Ils me poursuivent avec enthousiasme comme si rien de tout cela n'était arrivé, n'est-ce pas ? Huhhh ? Ils me prennent pour une imbécile ? !"

Elle se retourna vers Veig, qui était toujours figé dans sa pose froide. Des larmes coulant sur ses joues.

"Et, je veux dire... Eegh - vous regardez ce que j'ai accompli au cours des soixante dernières années... et puis vous le faites en une nuit et vous me harcelez sexuellement encore... Vous aimez me taquiner à ce point ? ! Renvoyez-moi, chef. Je vous déteste, vraiment ! Monsieur, Madame, aidez-moi, waaaaah !!!"

La force contraignante des Alliances redonna à Til sa forme plate et lisse. Enfin, Til s'envola vers Sora et Shiro pour se plaindre à eux. Toutes les personnes présentes ne savaient plus où donner de la tête...

"Il parle d'entrer en moi et me dit de lui montrer ce qu'il ne peut pas voir... Il va me violer, c'est sûr !

Hmm... Je vois.

Elle l'a donc interprété non pas comme une proposition, mais comme un harcèlement sexuel, voire comme l'annonce d'une intention criminelle. Cela ne semblait pas devoir être pris au pied de la lettre, c'est le cas de le dire. Mais Veig, toujours en tenue de marié, tendit l'anneau...

"Qu... ? Hé, mais, Til ? Tu te souviens de la promesse ? Sur le fait que tu me surpasserais et..."

Après toute cette préparation, elle ne reconnaît pas qu'il s'agit d'une demande en mariage... ? Sora parlait au nom de tous ceux qui étaient là à regarder bêtement. Pourtant, Til n'en revenait pas.

"Ma promesse de construire un bras spirituel qui vous surpasserait... ? Qu'en est-il ?" Après avoir murmuré cela, Til sembla se souvenir faiblement. Son visage s'éclaira peu à peu, ses yeux s'écarquillaient de plus en plus, et elle criait :

"Quoi ? Je l'ai promis... juste pour construire un meilleur bras spirituel, je l'ai fait... tu sais ? Le mariage... Si c'est ce que tu avais en tête, je ne fais pas que te détester, je suis terrifié par toi, vraiment ! Je veux dire..."

-Hmm. Maintenant que vous en parlez... Un peu tard, Sora a soudain réalisé deux choses étranges...

Til n'avait jamais été vaincue par l'âme de Veig... Et aussi : Til n'avait jamais dit qu'elle voulait épouser Veig une fois qu'elle l'aurait surpassé... Sora et Shiro réfléchissaient ensemble tandis que la voix tremblante continuait.

"Tu es en train de dire que tu as mis tes gros seins sur moi depuis que j'ai cinq ans, non seulement pour me torturer, mais aussi pour me préparer à ça ? Tu m'as donné des cauchemars. Tu m'as fait détester les gros seins ! Cela fait soixante-dix-neuf ans que tu attends, les couilles bleues, que tu essaies de me briser pour que je sois le genre de 'belle femme' commode dont tu fantasmes et que tu puisses ensuite baiser ?!"

...Hmm... Je me demande pourquoi...

L'homme était resté dans l'expectative, pensant toujours à sa nièce, qui avait déclaré qu'elle le surpasserait. Mais quand elle le disait ainsi, il était difficile contester qu'il avait l'air d'un pervers...

Tout le monde était sans voix. Til s'assit d'un coup de tête sur les genoux de Shiro, qui était assis sur les genoux de Sora.

"J'ai un endroit où retourner maintenant, vraiment !"

Puis, avec ses mots suivants, ce n'est pas seulement Veig, mais cette fois Sora et Shiro qui se sont transformés en pierre.

"C'est ici, c'est ici. Je suis la grande sœur de ces deux-là, oui, c’est ça ! !!"

Hein ?

"Ma victoire est notre victoire, c'est vrai. Et je n'ai absolument rien à faire de ce pays - sans parler de vous, mon oncle ! Je le leur remets, et ils peuvent en faire ce qu'ils veulent, pour ce que j'en ai à faire, ils peuvent ! Pft !"

Til ricana en donnant le coup de grâce à Veig. Sora s'interposa avec crainte :

"Euh. Puis-je dire quelque chose ?"

"Monsieur ! Dites tout ce que vous voulez ! Dites à ce pays comment il est. "

"Non, d'abord, depuis quand êtes-vous notre grande sœur ?"

"Qu... ? La reine Shiro a dit qu'elle était 'la petite soeur de Nýi'… ce qui fait de moi sa grande sœur, n'est-ce pas ? Et forcément, cela ferait de moi ta grande sœur, ce serait... n'est-ce pas. ? Hein ?"

...Ai-je tort ? Tu vas m'abandonner ? Til se mit à pleurer comme un chiot. Shiro ne s'était toujours pas remis de sa pétrification. "......Uh... Regarde, Til"

En regardant ce chiot sauvé, ils se sont souvenus d'une question qu'ils avaient mise de côté : que faire de la position de Til après son joyeux retour, et... "Tu peux nous redire ton nom, en entier ?"

Shiro semblait s'en souvenir aussi, après que Sora ait marmonné cette question. Elle est restée bouche bée et a blanchi... Oui... Tilvilg du clan, Nýi ......Oh.

Shiro l'avait interrompue à ce moment-là, alors Sora lui demandait le reste de son nom, mais il n'y en avait pas.

"Monsieur. Tilvilg du clan, Nýi de naissance, c'est. " Nýi Tilvilg le regarda d'un air interrogateur. ...Plus précisément, le "dernier avertissement" de Shiro avait été : "Je suis la petite sœur ici ! Moi !!" Moi Nýi.

En bref, Til avait hoché vigoureusement la tête et donné son accord inconditionnel. Oh, c'était comme ça. Le rôle de petite sœur de Shiro était donc considéré comme appartenant à Nýi.

Attendez. Mais n'a pas été mis en application par les pactes, n'est-ce pas ?

Avant que Sora n'ait pu demander, Til a fait une démonstration de sa volonté, qui surpassait les pactes. Elle s'assit à côté de Shiro, qui était assis sur les genoux de Sora, et leva les yeux vers les siens- Ou plutôt...

"J'aime cet endroit, vraiment. D'ici, je peux voir le ciel, c'est vrai."

...elle leva les yeux vers Sora et Shiro : le jeune homme aux cheveux noirs et la jeune fille à la peau blanche.

"Je vois un ciel sombre et lointain... qui emporte un oiseau vers l'infini."

C'était comme si elle connaissait la promesse de Sora et Shiro... La promesse qu'ils n'avaient pas pu tenir. Comme si cette promesse était sur le point de se réaliser. Une promesse que même eux ne connaissaient pas. Non...

"Je veux aller avec eux pour confirmer que le ciel continue pour toujours, je le veux".

...comme si elle allait tenir cette promesse que Sora et Shiro n'ont toujours pas vue. "Tout comme tu m'as montré le ciel... Tout comme tu m'as montré que tout mon passé est arrivé pour que je puisse te rencontrer... Je vais maintenant faire ce que je peux, en tant que grande sœur, pour te montrer ce ciel, je le ferai ! Et elle plissa les yeux avec un sourire qui rendit Sora et Shiro nerveux.

"Ce ciel continue même dans un autre monde - je le prouverai, je prouverai !"

La voix de Til était résolue, mais Sora et Shiro avaient comprit le sous- entendu. Oui... c'était vrai, Til avait besoin de son oiseau - c'est-à-dire Veig - mais ici... il existait un oiseau qui volait à travers les cieux inimaginables et un ciel qui construisait les cieux incréables.

...Le chef ? Qui est lechef ? Je ne ai pas appelé, je n'ai pas...

"Veig. Est-ce que c'est comme un de ces scénarios où... tu essaies de créer un drame et tu finis par te faire NTRer ?"

... Cette merde arrive. Vous préparez les drapeaux pour la vraie fin, mais ils mènent à une fin effrayante et déprimante... L'air sincèrement troublé, Sora regarda Veig ossifié, toujours avec son expression froide, et lui demanda sérieusement ce qu'il devait faire maintenant. Mais, au sommet de la race qui ne s'est jamais trompée... et qui n'a donc jamais eu raison non plus, Veig répondit par une question. Il demanda qu'on lui enseigne ce qu'il ne pouvait pas comprendre, ni même imaginer :

"...Hé, mon pote... C'est quoi ce bordel avec les gonzesses ?"

"Ah... Cher ami. C'est l'un des rares problèmes qui a été entièrement résolu dans notre ancien monde."

"...Vraiment ? Putain, les autres mondes, c'est de la merde... Allez, tu peux me donner la réponse ?"

Ah, l'humanité, celle qui s'est envolée vers les étoiles, destinée à atteindre un jour les confins de l'espace. Un jour, ils renverseraient toutes les impossibilités... Sauf celle-là...

"C'est le seul mystère qui subsistera lorsque toutes les autres énigmes de l'univers auront été résolues... c'est ce qu'on dit..."

Sora l' informa, convaincu que cela suffirait pour l'éternité. Et il semblait y avoir un accord :

"...Je suis tellement stupide ! Pourquoi n'ai-je pas vu... Trop de signes... !"

"Analyse : Impossible de détecter l'attribut de grande sœur dans l'entité qui revendique le statut de grande sœur. Identifiée comme camouflage. Mais la cible de l'amour détectée dans l'objet est le maître et la sœur du maître - indivisible. Question: Est-ce que vous vous balancez dans les deux sens ?"

"Qu'est-ce que c'est ? Emir-Eins, peux-tu analyser l'amour ? !" demande Steph. "? Alors ne peux-tu pas identifier la cible de l'amour de mon maître, ainsi que ses préférences sexuelles ?" Jibril suivit.

Déglutit !

Sora reconnut le souffle qui accompagnait la tension qui régnait dans le silence soudain. Il reconnut également que d'innombrables regards étaient posés sur lui, scrutant ses entrailles. Mais il ne savait pas pourquoi ces regards aigus et perçants se posaient sur lui. Qu'avait-il fait ? Il ne pensait pas pouvoir comprendre un jour. Sora fit donc ce qu'il avait toujours fait. Sans savoir où, ni pourquoi, ni pour quoi faire, sans rien comprendre, il trouva juste la main de Shiro, tourna le dos à ce jeu ingagnable et se perdit...