No Game No Life : Tome 10 Prologue

From Baka-Tsuki
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Prologue : Recommencer[edit]

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-Il était une fois

Une poupée vide et un oiseau blanc qui ne pouvait pas voler

Ils se sont pris la main et ont regardé vers le ciel

"On peut aller n'importe où" S'est elle menti à elle-même.

"Tu me laisseras aller où je veux ?" Demanda t'elle au ciel.

Je suis le Ciel. Le Ciel vide. Ton Ciel.

Je te le promets.

De devenir votre Ciel. De créer un Ciel où tu pourrais voler.

Partout où tu voudras voler. Je t'y emmènerai.

Dit la poupée. Elle admirait l'oiseau blanc, mais elle n'a jamais tenu sa promesse, et avec lui, elle a fui le monde.

Partie 1[edit]

Dans la région occidentale du continent de Lucie - l'ancien royaume d'Elkia - l'Immanity avait tout perdu sauf une seule ville dans le dernier pays qu'elle contrôlait encore. Mais ce n'est plus qu'un lointain souvenir. Dans une reprise étonnante de leur territoire, ils avaient fait de l'Union de l'Est, de l'Océania et de l'Avant Heim une communauté de trois pays et de six races, une grande puissance qu'il fallait reconnaître. Mais c'était déjà du passé. La nouvelle s'était répandue que le monarque qui avait mené cette avancée stupéfiante avait soudainement disparu.

L'histoire ne connaît que trop bien ce qui arrive lorsqu'un pays perd son roi sage, son grand chef. Le gouvernement s'arrête. Les factions se battent pour le pouvoir. Le chaos règne. Et le pays se divise. Tôt ou tard, la grande puissance décline... jusqu'à ce que, inévitablement, on dise qu'elle est tombée... 

...Mais c'est supposer l'existence d'un roi sage ou d'un grand chef. Quand il s'agit d'un monarque qui n'est ni sage ni grand, alors c'est une autre histoire. Par exemple, un roi fainéant qui se débarrasse de tout le "travail" sur quelqu'un d'autre. Ou un leader renfermé qui sape la dignité de l'État. Un monarque qui parie sur la Pièce de race comme si elle n'était rien et qui choisit de se battre avec des races supérieures dans le cadre de politiques à un demi-pas du règne de la terreur. Si un tel tyran disparaissait, ce serait une toute autre histoire. Et c'est l'histoire du Royaume d'Elkia - oh, désolé. Le duché républicain d'Elkia. 

C'était aussi paisible que possible. Plus stable qu'avant, si tant est qu'il y ait quelque chose.

...A quelques exceptions près. Par exemple :

"...Vous m'écoutez ? Vous avez trois choix."

Par exemple, sur la route principale, à une aire de repos située à l'extrême nord-ouest de la capitale. »

"Vous me rendez mes seins, vous me crachez là où vous obtenez la drogue, ou vous mourez ! Vous comprenez ? !"

Cheveux noirs et poitrine plate, elle a crié, les larmes aux yeux, devant la cabine en plein air. C'était une ville si heureuse et si vivante, remplie de l'agitation des marchands qui profitaient de l'essor du commerce...

"Kurami ? Pourquoi, je te l'ai dit, cette drogue n'était rien d'autre qu'une herbe de baron extraiiiiite."

A côté de la jeune Kurami Zell, au sein modeste, se trouvait Feel Nirvalen, au sein généreux. L'elfe Feel réprimandait gentiment son ami.

"L'herbe du baron est une herbe spirituellement active qui ne fait que gonfler les seins avec de l'air pendant une courte période de temps."

"C'est pourquoi j'enquête sur cette substance fallacieuse ! Fi, peux-tu comprendre ce que je ressens ? !"

Kurami était furieuse. Elle pleurait à chaudes larmes dans son désir ardent de battre les salauds responsables de cet outrage contre tout ce qui était juste et convenable. Après tout, elle n'avait jamais été bénie lorsqu'il s'agissait de questions de poitrine. Elle avait vécu sa vie en regardant un mur qui ne pourrait jamais être surmonté, faisant de son mieux pour amortir le coup avec des coussins. Mais dans son cœur, non loin de la surface, elle connaissait plus profondément que quiconque la grandeur des seins volumineux.

Trois semaines plus tôt, le roi et la reine avaient brusquement disparu. Elle et Feel les avaient cherchés en haut et en bas, dans toutes les plaines et sur toutes les montagnes. Même la magie des Elfes n'a pas permis de retrouver leur trace. Puis, la nuit précédente, ils étaient arrivés ici, et Kurami avait trouvé ceci. Il ne lui fallut pas longtemps pour vider son sac à main.

Elle s'est empressée de saisir la bouteille étiquetée AMPLIFICATEUR DE POITRINE. Le petit doigt sorti, sans une seconde d'hésitation, elle a avalé le flacon d'un grand geste.

……

Il n'a pas fallu longtemps pour traquer le fournisseur de l'étal. C'était un petit magasin au coin de la rue, et en effet, il semblait faire des affaires florissantes. La file et la foule étaient si massives qu'ils pouvaient à peine s'en approcher. Kurami ricana en voyant ce qui était écrit sur l'enseigne : APOTHICAIRE DES RÊVES. Elle se glissa dans la rue latérale et réfléchit à l'ironie de la situation. 

"Heh... Oui, tout à fait. Cette nuit-là était certainement un rêve..."

...Ce n'est pas comme si Kurami avait fait confiance à l'authenticité de la concoction en premier lieu. Elle avait placé ses espoirs et ses rêves dans l'amplificateur de poitrine avec un doute - non, avec une conviction quasi certaine qu'elle serait déçue. Cependant...

"Oui, un décolleté comme dans un rêve... Je ne pouvais même pas voir mon nombril quand je regardais en bas."

"Ses seins avaient en fait poussé ! Ah, avoir les seins les plus abondants ! Elle n'entendait même pas ce que Feel disait ! Il était temps de se précipiter à l'auberge, de porter un toast, et de festoyer jusqu'à ce que son torse tout entier soit gonflé ! Attends ? Où est-ce qu'ils vendent de la lingerie assez grande pour ça ?♥Ha-ha !"

"C'était une belle préoccupation d'avoir, si vous voulez, un rebondissement dans ma poitrine lorsque je m'endormais. Une nuit des plus agréables..." Chuchota Kurami, ses yeux regardant au loin. Elle se dirigea vers l'arrière de la boutique et, sans réfléchir, escalada la clôture du jardin où il semblait qu'ils cultivaient leurs médicaments. Alors qu'elles faisaient face à la porte sur laquelle était écrit POUR LES INTERVENANTS UNIQUEMENT, Feel éleva la voix pour freiner Kurami. 

"Ku-Kurami ? P-pourquoi, je ne pense pas que nous devrions entrer..."

"De quoi tu parles, Fi ? C'est écrit 'Pour les intervenants seulement'. En d'autres termes, pour moi."

Kurami pensait "Apothicaire des rêves" ? C'est tout à fait approprié. Oui, les rêves. Ce qui disparaît au moment où l'on se réveille - rien de plus que des rêves.

Elle mit la main sur sa poitrine, qui avait été si cruellement ramenée à la réalité après une nuit de rêve, laissa couler les plus grandes larmes de ses yeux désormais dépourvus d'éclat - et demanda : 

"Tu veux dire qu'avec ce vide qui m'est rendu, avec ce vide dans mon sein stérile, je n'ai aucun intérêt !"

Un charlatan vendant de faux seins d'une part, et les seins de Kurami d'autre part. Le bien et le mal. Qu'est-ce que Feel voulait de plus en jeu ? ! Sanglotant de façon incontrôlable, Kurami a commencé à essayer de défoncer la porte alors que Feel se dépêchait de l'encercler.

"Kurami, tu dois te calmer ! Pourquoi, tu savais sûrement que c'était une fraude !"

"Une fraude monétaire, oui ! Mais si vous voulez m'escroquer, ne me gonflez pas les seins en premier lieu !"

Ah, la fraude psychologique... d'abord remplir la poitrine de joie, puis la vider de tout espoir. L'élever avec un rêve qui ne pourrait jamais être, puis la faire tomber d'une hauteur sans précédent - c'était un péché qui méritait la colère du ciel ! Kurami s'est libérée de l'emprise de Fiel et a déchaîné sa juste fureur.

...Seulement pour se figer dans le vide quand elle entendit la voix de quelqu'un derrière elle.

"...Bien maintenant. J'ai planté toute une variété de graines pour les médicaments..."

Kurami et Fiel se retournèrent, et leurs yeux s'ouvrirent largement.

"...mais je ne me souviens pas avoir planté des graines pour les planches à pain ou les mauvaises herbes. Comme c'est curieux. ♥"

Elles se sont retournés sur cet être à la langue venimeuse, le plus curieux de tous, avec des sourires tendus.

Un ange diabolique avec une auréole sur sa tête, des cheveux prismatiques - la chose était apparue sans bruit, et maintenant elle a ouvert la porte susmentionnée avec désinvolture.

"Maître ! Votre humble serviteur Jibril est revenu des livraisons ! ”

"Ouais, bon travail — hey, c'est Kurami et Feel. Allez, entrez."

"...Eh bien, venez... Que faites-vous...ici... ?"

Ah, oui, ces deux voix qui répondaient joyeusement de l'autre côté de la porte étaient en fait celles du roi et de la reine perdus depuis longtemps. Ceux-là même que Kurami et Feel cherchaient depuis trois semaines. Le frère aîné aux cheveux noirs et aux yeux noirs, un tablier sur sa chemise "I♥PPL", un outil sommaire à la main. La petite sœur aux yeux rouges et aux cheveux blancs, debout sur un tabouret, agitant un chaudron tout aussi sommaire. Sora et Shiro, ces deux frères et soeurs qui incarnent le sketch . Enfin, Kurami leur fit un sourire amical et leur dit : 

"C'est ma réplique... Qu'est-ce que tu fous ici ? !"

En effet, ce sont eux qui ont abandonné leur gouvernement sans préavis. Ils se regardaient les uns les autres. Sora s'est excusée et a pris une profonde respiration.

"Désolée... mais en fait, ce n'est pas de la merde. C'est de la médecine. Nous en avons de toutes sortes. Et alors ?"

Il lui a remis une liste de produits, parmi lesquels se trouvait un Amplificateur de Poitrine. Comme c'est gentil de sa part d'avouer par écrit l'indignation qu'il lui avait causée contre tout ce qui est juste et approprié. Profitant de son envie de le frapper, elle a pris la liste et l'a jetée dans le chaudron... 

Partie 2[edit]

Que faisaient Sora et Shiro, vous demandez-vous ? Sora avait une réponse toute prête : Ils tuaient le temps !

"Nous avons été chassés du trône... Nous aurions des ennuis s'ils savaient que nous sommes toujours dans le pays."

Il ne bronche pas devant les regards meurtriers de Kurami et Feel. Bien que Sora ait raconté une triste histoire alors qu'il était assis sur sa chaise, Shiro sur ses genoux, son attitude était optimiste. Plus qu'optimiste, c'était grand - c'est avec fierté qu'ils ont souri en continuant !

"Nous avons été virés de notre poste de monarque ! Nous sommes au chômage et sans le sou ! Sans la moindre envie de travailler !!"

"...Perdants...joueurs enfermés... C'est...nous... !"

"Mais nous n'avons pas de maison dans laquelle nous enfermer ! Et vous nous demandez ce que nous faisons ? N'est-ce pas de la folie ?!"

"...La vraie...question est...que pouvons-nous faire... ?"

"Oh, et quand j'ai dit que nous avions des problèmes, je ne plaisantais pas. Nous sommes presque finis en tant qu'êtres humains."

Kurami n'a pu s'empêcher de s'éclaircir la gorge face à leur zèle. Ils ricanaient.

-Pourquoi êtes-vous toutes surprises ?

Ils avaient déjà été la racaille de la société, Sora et Shiro... "Presque fini en tant qu'êtres humains" était loin d'être le plus bas qu'ils avaient atteint ! Au fond de la vallée, ils avaient creusé un trou dans le sol et étaient tombés à Disboard, en gros.

"Mais, vous savez, quand on est arrivé dans ce monde, on était juste au début, non ?"

"En d'autres termes... 'new game+'... Jouer à nouveau..."

“!”

Oui, ils avaient perdu leur trône, leur maison et leur pouvoir, et même leur valeur pour la société. Mais tout cela, pour eux, n'était que cela. En voyant leurs visages, Kurami ne pouvait s'empêcher de se rappeler qui ils étaient, et cela lui a coupé le souffle.

Les effets personnels qu'ils possédaient - smartphones, tablette, console de jeu portable - étaient des vestiges de leur perte. C'était tout ce qu'ils avaient quand ils ont débarqué à Disboard, et maintenant c'est avec ça qu'ils jouaient.

C'était tout ce qu'ils avaient. Et maintenant, leurs sourires et les doigts qui jouaient avec eux étaient ceux qui avaient joué avec le monde. Ceux du stratège ultime du monde - Blanc, le plus grand joueur parmi les humains, deux en un. Avec leurs sourires et leurs doigts - à quoi bon s'inquiéter même s'ils ont perdu tout le reste ? Ils ont fait comprendre que le monde était le jeu et que c'était eux qui jouaient. Et maintenant...

"Donc, quand vous jouez la deuxième fois, il s'agit de tout sauf de la quête principale, non ? ! Comme..."

"...l'artisanat...la forge, l'agriculture...et le commerce, duh... !"

"Vous n'avez même pas terminé la quête principale ! Battez le jeu une fois d'abord !"

Ils en avaient fini avec la conquête des Exceeds et le défi de l'Unique et Véritable Dieu pour l'instant. Kurami a clairement fait savoir qu'elle n'était pas très heureuse de leur déclaration selon laquelle ils allaient s'en prendre à l'économie mondiale, mais ils l'ont complètement ignorée. La seule réponse qu'elle a reçue provenait des médicaments disposés dans cet établissement que Sora et Shiro étaient apparemment en train de diriger. Feel a regardé dans la salle de préparation des médicaments, en fermant les yeux sur les ingrédients pharmacologiques qu'elle voyait.

"Herbe de baron... Prana... Feuilles de kama... Pourquoi, aucune de ces herbes ne se trouve sur ce continent, n'est-ce paaaaas ? ♪"

“!!"

Ces elfes et leurs méthodes forestières. Sora et Shiro ricanaient tandis que Kurami s'étouffait. Feel avait l'œil pour identifier d'un coup d'œil les effets et l'habitat de chaque herbe et pour discerner que les affirmations de Sora et Shiro ne méritaient pas qu'on leur fasse confiance. S'ils étaient si fauchés et sans domicile, comment ont-ils lancé cette boutique ? Kurami a cherché la vérité sur leur visage. Elle fut accueillie avec un sourire.

"Ah, vous voyez, je me suis simplement déplacée autour du globe pour collecter ce qui était nécessaire et j'ai utilisé la magie pour les faire pousser dans le jardin de derrière. ♪”

Que voulez-vous dire par "New Game+" ? Plutôt "Tricherie activée" !

Malgré les protestations de Kurami avec un visage visiblement brisé, Sora a calmement levé la main pour la faire taire.

"Dois-tu m'accuser si injustement ? Vous devez savoir que vous allez apporter de nouvelles choses dans la deuxième version."

Oui - qui s'est soucié de savoir à quel point elle était brisée et OP ! Si les développeurs ont dit que vous pouviez l'utiliser, alors pourquoi ne pas l'utiliser ? C'est vrai !

"Donc, pour la deuxième partie, on commence avec Jibril !! Ainsi, on passe du statut de fauché, de chômeur et de sans-abri ! Nous avons vendu du matériel et collecté des fonds, puis nous avons développé nos propres produits et nous nous sommes lancés dans les affaires ! Vous voyez ?!"

"...Jibril, eh bien...as-tu servi..."

"C'était une simple bagatelle. Ah... Je ne mérite pas cet honneur..."

"...Très bien... Je vois ce que tu fais maintenant" Murmura Kurami au regard de Sora, Shiro leva son pouce pour Jibril qui fit des génuflexions avec ces ailes. "En gros, les tricheries et les escroqueries habituelles, non ? !" Elle avait retenu son envie de crier, faisant de son mieux pour l'écouter, mais elle avait atteint sa limite.

Sora déclara :

"...Désolée. De quel cas de tricherie et d'escroquerie parle-tu ? Il y en a eu tellement, je n'en suis pas sûre."

"Tu es malin de me faire faux bond en t'excusant, mais pourrais-tu arrêter ?! Je parle de votre amplificateur de poitrine. Ta plus mauvaise ruse à ce jour, pour vendre des faux seins. Rends-moi mes rêves !"

Criait Kurami avec des larmes dans les yeux. Mais Sora regarda en arrière avec plus d'étonnement que jamais.

-Hein ? Il sortit une fiole de l'amplificateur de poitrine.

"Prends une autre dose. Si tu en prend tous les jours, félicitations ! Tu as de gros seins."

"Oui, j'aurai de gros faux seins qui se ratatineront dès que j'arrêterai d'en prendre, n'est-ce pas ?! Ta sournoiserie ne connaît pas de limites ?!"

Kurami le critiqua avec un gémissement plaintif. Quoi qu'il en soit, elle a pris la fiole.

"... De gros faux seins... Ohhh, je vois. Tu dis que ce n'est pas juste parce que les seins sont faux... n'est-ce pas ?"

Comme s'il avait enfin compris pourquoi elle était en colère, Sora a hoché la tête plusieurs fois et a dit...

"Très bien, Kurami... Quel genre d'augmentation mammaire n'est pas fausse ?"

Kurami a pris une grande respiration, en pressentant au son lourd de la question de Sora que quelque chose se tramait.

"Kurami... Tu as mes souvenirs, tu devrais le savoir. Dans notre ancien monde... Oui. Nous avons de nombreuses méthodes pour augmenter la poitrine... Cependant..."

Oui, ayant reçu les souvenirs de Sora dans le jeu de l'existence, Othello, Kurami aurait dû le savoir. Les nombreuses et diverses technologies de nichons oniriques qui existaient dans leur ancien monde - pour autant - n'étaient rien de mieux que celles de l'Amplificateur de Poitrine ! 

"TOUTES LES FORMES D'AUGMENTATIONS MAMMAIRE NE SONT QUE DES REMBOURRAGES !!!"

"Ah… Ahh!”

Tu pourrais te bourrer les seins de graisse ou de silicone. En tout cas, c'était juste de la garniture. Juste des rembourrages ! La seule différence était de savoir si vous le mettiez sous vos seins ou sous votre soutien-gorge ! Et elle disait que les gonfler avec de l'air était une fraude ? ! Alors toute augmentation de la poitrine était une fraude. Pourquoi, tu demandes ? !

"Même si tu arrives à avoir des gros seins, comme tu l'as toi-même réalisé, ils seront faux ! !"

"Non - stop ! ! Je ne veux pas entendre ça. Je - je ne veux pas l'admettre !"

"Tu dis que tu veux avoir de gros seins - mais ça prouve que tu n'en n'as pas. En fin de compte, y penser prouve que ta poitrine est plate comme une planche ! Peu importe le nombre de rembourrages que tu mets là-dedans. Ce fait ne changera jamais !!"

"Non... Nooon... Oh, stop - stop - stopppppp !"

C'était une dure vérité... mais une vérité qu'elle devait accepter. Shiro, Feel et Jibril ont tous regardé en silence. Bien que Kurami se couvre les oreilles et tremble, le perfide Sora continue impitoyablement.

« Tu as une maigre poitrine ! Tu es misérable ! Peu importe les efforts que tu fais, tu ne seras jamais bien doté. Alors, si tu ne veux pas être fier des faux qui ont l'air plus vrais que les vrais -"

Oui... Si seulement elle se trompait fièrement, avec suffisance, et disait Je peux avoir de vrais gros seins, ou mettre de faux seins rebondissants et se dire Ce sont de vrais seins -

"Alors ce que tu as - est encore pire que du faux."

Kurami s'est effondré sur le sol sans un mot. Feel a rompu le silence :

"Kurami... ? S'il te plaît, écoute-moi bien..."

Feel embrassa doucement Chlammy. L'Elfe, la race la plus habile en magie, dit :

"Nous avons de la magie qui peut faire grossir tes seins... Maiiiss..."

Ils avaient toutes sortes de moyens, disait-elle, depuis les sorts de changement de sexe jusqu'aux sorts de camouflage. Mais comme Kurami l'avait vu elle-même, et comme Sora le lui avait dit, quoi qu'il arrive :

"Au bout du compte... ils sont tous faux... Les rêves ne sont que des rêves... tu vois."

"...Ugh... Egh... Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!"

-Transformer le faux en vrai... était impossible, même avec de la magie. Ce n'était qu'un rêve. Kurami se mit à brailler en lui faisant comprendre que la vraie nature de la réalité est le désespoir. Même les yeux de Sora et de Shiro brillaient légèrement de larmes.

"Oui, ce ne sont que des rêves. Juste des rêves qui disparaissent quand on se réveille, mais alors..."

Sora et Shiro essuyèrent leurs larmes et corrigeaient fièrement leur position assise, annonçant avec une lueur encore plus féroce :

"...C'est, pourquoi...il y a, une demande..."

"Et la nature des affaires est de toujours fournir une demande."

Oui, à chaque époque, dans chaque monde, c'était une marchandise toujours en pénurie. Un bien immatériel soumis en permanence à la plus grave des pénuries, à savoir !

"C'est à nous de le vendre - de vendre des rêves. Des drogues qui font rêver pour un court moment !"

C'est pour ça que le panneau disait "Apothicaire des rêves". Il a continué.

"Vous savez pourquoi on appelle les rêves des rêves ? Parce qu'ils n'existent pas dans la réalité ! !"

En effet. Les rêves étaient des rêves, une simple fantaisie, une simple fiction. Ce n'est pas pour rien qu'ils avaient écrit sur l'étiquette : "Ne pas dépasser la dose indiquée" ! Ces rêves emballés si étroitement dans ce petit flacon de médicaments —

"Ah, le paradoxe d'une Kurami à grosse poitrine ! Une proposition moins réaliste que la paix mondiale ! ! Une fantaisie sauvage contraire à Brahman ! Un rêve aussi ridicule qu'un rêve ! Même un tel rêve, on est libre de rêver".

".............. Excuse moi."

"Les rêves sont l'épice qui ajoute du piquant à une réalité autrement désagréable. Ce n'est donc pas un médicament miracle. C'est un faux. Mais il n'y a pas de fin à la demande de drogues récréatives comme celle-ci - c'est un océan de rêves !"

"Excuse-moi, Shiro. Est-ce que tu as une drogue qui m'aiderait à réaliser mon rêve de frapper Sora ? ! Dis-moi ton prix !"

Sora fit un signe de tête profond à sa propre déclaration qui lui avait permis de remettre sur pied le Kurami effondré.

Oui. C'était une preuve : Même le désespoir s'est effondré sous la rage des rêves ! C'est pourquoi il était là, pour réaliser les petits souhaits des gens, comme être populaire ou avoir de gros seins. Et cela suffisait.

"Et cela permet de maintenir notre entreprise sur les rails. Regardez la mer de gens devant notre porte !"

"...Si constante...la foule...nous effraie, nous les misanthropes, de sortir... coup critique !"

"Mais, vous savez, nous sommes isolés de toute façon. Ce n'est pas comme si nous allions sortir ! On a juste Jibril pour faire passer la marchandise aux clients en gros ! Et on est assis là comme des courtisans qui s'éventent ! Haaa-ha-ha-ha ! Regardez tous ces pigeons !!"

"C'est une conséquence naturelle de la sagesse de mes maîtres et de leur talent en affaires. ”

Jibril s'agenouille devant les frères et soeurs caquetants. Kurami et Feel hochaient la tête de façon blasée.

Pas étonnant que nous ne les trouvions nulle part...

Kurami rétrécit encore plus les yeux, jurant de ne pas regarder ailleurs cette fois-ci.

"—ASSEZ PARLÉ AFFAIRES. RETOURNEZ GOUVERNER !!"

Le hurlement de Kurami a secoué le petit magasin. Et puis...

"Si vous êtes si talentueux, alors pourquoi avez-vous été chassé du trône ? !"

—Elle a fait comprendre à Sora et Shiro la raison pour laquelle ils ont été chassés, mais aussi la manière dont ils ont réussi à se faire expulser. Pour le plus grand joueur de l'Immanity, le souverain invaincu -" "-, perdre le poste d'agent plénipotentiaire semblait impossible, et pourtant -

"C'est à cause de la façon dont vous avez utilisé les Commandements pour forcer la Confédération commerciale à se plier à votre volonté ! C'est votre oppression implacable qui leur a donné une excuse pour se regrouper en un coup d'État ! "

...Oui. En gros, c'est tout ce que c'était, un coup d'État. Sora et Shiro se sont mis à rire.

Trois semaines plus tôt...

Partie 3[edit]

Une affiche portant l'inscription "FERMÉ POUR LES AFFAIRES" est accrochée au château d'Elkia. Et il y avait un certain nombre de personnes devant. Un groupe hétéroclite d'associations commerciales, de guildes et de nobles de la noblesse, qui s'appelaient collectivement la Confédération commerciale. Faisant semblant d'être en grève, ils demandaient à Sora et Shiro un simple jeu. Prenant en otage les infrastructures du pays, ils ont proposé un jeu simple - simplement truqué pour qu'ils gagnent, voilà... Et voilà l'histoire. Cela a suffi pour que les plus grands joueurs abandonnent le jeu et quittent le trône. 

Le truc pour ne jamais perdre, c'est de ne jamais jouer un match que l'on ne peut pas gagner. Et c'est ainsi que le coup d'État, exécuté sans heurts, a fait passer Elkia d'une monarchie à un duché constitutionnel. Il s'agissait d'un système parlementaire dans lequel les capitalistes et les seigneurs utilisaient leur argent et leurs relations pour influencer les affaires de l'État.

"Oh eh bien, cela devait arriver tôt ou tard de toute façon. Ne vous inquiétez pas pour ça".

"Vous devriez vous en inquiéter ! Hé, tu m'écoutes ? !"

Sortant du mode flashback, Sora a déterminé qu'ils avaient atteint leur quota de réussite pour la journée. Kurami a poursuivi Sora alors qu'il montait les escaliers vers le deuxième étage, où se trouvaient ses quartiers d'habitation. Mais Jibril et Shiro, s'élevant de part et d'autre de Sora, l'ont renvoyée.

"Par exemple... l'Union de l'Est a besoin de ressources continentales. Normalement, Elkia pourrait les vendre à des prix exorbitants..."

"...Mais en vertu des politiques, d'un commonwealth multiracial ...Elkia doit, maintenir ses prix, justes... Ce n'est qu'une question de temps..."

"Je suis...bien conscient de cela... !"

Oui... Le but ultime de Sora et Shiro était de défier le Tet, l'Unique et Véritable Dieu. Leur projet de créer une communauté multiraciale qui unirait toutes les races sans domination sonnait bien. Personne ne serait perdant, avaient-ils dit, en effet. Mais qu'en est-il de ceux qui sont contraints de vendre des marchandises à des prix élevés et suffisamment bas ? Les commerçants subiraient une perte de revenus - donc, clairement, ils seraient perdants. Kurami savait que le mécontentement ne pouvait pas être réprimé éternellement. Mais même ainsi...

Alors que les trois hommes atteignaient leur chambre au deuxième étage et s'asseyaient sur leurs lits respectifs, elle leur demanda

"N'est-ce pas le travail du gouvernement de le réprimer de toute façon ? ! Pourquoi avez-vous dû les traquer ?!"

Ce n'est pas d'oppression dont elle parlait mais de négociation que Kurami a exposé. Sora, Shiro et Jibril ont tous souri avec une férocité accrue.

"Allez, Kurami... Tu demandes à un joueur pourquoi il doit troller les gens ?"

"...Nous ne sommes pas...des politiciens... Tu devrais savoir pourquoi on les trolle..."

La politique, c'était pour les politiciens. Ils laissaient de côté une certaine rouquine. Les sourires de Sora et de Shiro se déformaient avec la malice - et les deux expliquaient comment pensait un joueur.

"Le coup d'État aura lieu de toute façon. Alors -"

"...Nous nous débarrassons... de la mise en place des drapeaux...♪"

Kurami et Fiel savaient tous deux qu'il ne fallait pas sous-estimer " ”. On pouvait voir sur leurs visages ce qu'ils pensaient en écoutant Sora et Shiro : je le savais. Ils avaient fait exprès de déclencher le coup d'État.

Après avoir retrouvé Sora et Shiro pour le confirmer, ils étaient prêts à passer à la question suivante : Pourquoi ?

"Kurami. Après que la Confédération commerciale nous ait chassés, que s'est-il passé ici ?"

“…… ? Parlez-vous de l'explosion des échanges commerciaux après l'assouplissement de vos règlements ?" Répondit Kurami avec suspicion et prudence. Sora fit un signe de tête grave.

"En particulier... à un certain point de la route commerciale : ici. C'est le centre de distribution."

La capitale de la Confédération Commerciale se trouvait principalement dans le commerce que Sora et Shiro avaient restreint. Le but du coup d'État était le profit. Et donc, on pouvait en déduire un commerce libre et non réglementé. Tout le monde devait pouvoir voir ce qui allait se passer, il suffisait donc de l'exploiter. En d'autres termes !

"...Vous connaissez toutes ces histoires de commerçants dans des mondes alternatifs ? Leurs protagonistes ne vous énervent-ils pas ?"

"................Hein ? Le quoi dans le quoi ?"

Ils gagnent le concours de la saveur en utilisant leurs connaissances de leurs anciens mondes pour faire de la mayo ou du miso et essaient de vendre leur produit sur le seul mérite du goût ? Ha !! Ces pigeons ne savent pas voir grand ! Et ils sont trop lents ! Ils pensent que le commerce consiste à avoir le meilleur produit. Ils ne voient pas les choses dans leur ensemble !

"Hein ? Qu'est-ce - attendez - de quoi parlez-vous ?! Ce n'est pas ? !"

Sora sourit, indifférente à l'ahurissement de Kurami par son changement de sujet soudain et son discours enflammé. Pour répondre à la demande, vous avez fourni les meilleurs produits. En effet, c'était normal. C'est tout à fait approprié.

Et pour cette raison même, Sora lui a ri au nez !

"Peu importe la qualité de ton produit. Si personne ne l'achète, il n'a aucune valeur !"

Oui... Fondamentalement, c'était l'inverse. Pas l'offre, mais la demande, c'était tout !

-Même si vous installez un tas de bijoux sur une île déserte, à qui allez-vous les vendre ?!

-Dans un désert, l'eau vaut plus que les bijoux, n'est-ce pas ?!

Il fallait prédire qui allait vouloir quoi et où. Cela passait avant les questions de qualité. Alors !

"Je vais juste le dire ! Tant que vous comprenez les principes fondamentaux du commerce, vous n'avez pas besoin de produits de qualité, ni même de médicaments à base de faux seins ! Vous pouvez juste prendre une bouteille vide et apposer une étiquette qui dit "Air enrichi en ions", et la vendre si vite que votre petit trou dans le mur devient le prochain gros truc en trois jours et que votre série se termine après un volume !

Alors que Sora pontifiait, il s'est assis sur son lit, et ses yeux brillaient dangereusement. Il a révélé les fondements et le secret des affaires. La vérité. Ce qui est...

"...Si vous voulez vendre votre offre, vous devez d'abord créer une demande."   Oui, il suffisait d'inciter la Confédération commerciale à monter un coup d'État. Et ensuite, vous n'aviez pas à prévoir la demande. Il suffisait de la créer. C'est vrai !

"Vous devez comprendre le flux des personnes et des événements - les déplacements et les tendances ! Surtout là où ça va exploser quand la Confédération Commerciale assouplira les règlements ! Vous devez savoir ce qui se passe avec l'émission de nouvelles devises pour faciliter le flux des échanges commerciaux ! Vous devez le savoir avant tout le monde, et puis franchement, peu importe ce que vous vendez, vous êtes déjà prêt à gagner !!! Dooo youuu understaaaaand?!" [1]

—staaand!

……staaand…

…………staand…

La voix de Sora résonnait.

"Pourquoi, il n'est pas possible que vous nous preniez pour des imbéciles et vous preniez au mot quand vous dites que vous avez déclenché un coup d'État pour diriger un magasin de médicaments, n'est-ce pas ?

"Vous devez savoir ce qui se passe vraiment avec Elkia en ce moment... Je ne vous laisserai pas dire le contraire."

Fiel et Kurami regardèrent en face avec des yeux de Sub-Zero [2]. Mais Sora et Shiro se sont mis à rire d'eux-mêmes. Ils ne les ont pas pris pour des imbéciles.

Après tout, c'était bien le cas.

Et que se passait-il vraiment avec Elkia ?

Ils n'en avaient aucune idée... Et donc... 

"Ouais, je ne sais pas quoi vous dire... Nous sommes juste des roturiers maintenant, juste des vendeurs de médicaments."

-pour être honnête- il avait su ce qui allait se passer, il pensait avec un ricanement.

"Notre jeu, c'est de vendre de la drogue. Que pouvons-nous faire d'autre maintenant ?" Demanda Sora avec sarcasme, allongé dans son lit.

Une voix lui répondit :

"Proposition : Liste d'options sélectionnables par le maître. Bain. Repas... Cette unité."

Gaaah ! Sora a réussi à ne pas crier fort. Il a sauté de son lit, où... Attends, on rembobine.

Elle avait repris la phrase classique de la nouvelle femme rougissante : "Tu veux un bain ? Un dîner ? Ou...moi ?" Une fille aux cheveux violets, ou plutôt une machine qui y ressemblait, s'était assise dans les draps. La peau nue et brillante était aperçue entre les draps, ainsi que des pièces mécaniques ici et là.

"Déroulement du processus : Recommandation. Spécification du processus : Dévorer cette unité dans le bain. L'unité recommande fortement".

La chose a réduit la distance avec Sora. Un autre report du dernier passage.

"-Y-Ymirein ?! Depuis combien de temps es-tu là ? !"

"Réponse : Toujours."

Elle répondit immédiatement en rampant vers lui. Sora secoua la tête et cria :

"Allez, pas depuis toujours ! Et ton travail ? ! Tu n'étais pas censé tenir la boutique ? !"

"Au rapport : Inventaire épuisé. Par conséquent, à 15h09, cette unité a déclenché la mise en veille nue. Nu... Nu ?"

Malgré sa réaction placide, elle semblait avoir tout juste pris conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait.

"Erreur : Embarras dépassant de loin la valeur prédite détectée... Cette unité est prête... si fort ?"

...En d'autres termes, c'était beaucoup plus embarrassant qu'elle ne le pensait lorsqu'elle l'a essayé, et elle voulait qu'il s'y mette immédiatement. Ses yeux de verre brillaient. Mais, à l'improviste, celui qui a répondu était...

"Oh, je vois... C'est vrai, ce ne serait pas toi qui t'occuperais des clients..."

-Kurami, qui venait de comprendre ce qui avait semblé louche.

Qui avait eu affaire à la foule ? Et...

Kurami et Feel ont rétréci leurs yeux. Voici donc l'Ex-Machina... Feel regarda Ymirein avec méfiance, Kurami avec pitié. Au bord des larmes, Kurami parla :

"Heh... Et maintenant ? Tu as un ami, n'est-ce pas ? Tant mieux pour toi, eeegh !"

"...Pas un ami...un ennemi ! Qu'est-il arrivé... à ton autre, travail... ? !"

"Intéressant. Le fait d'être déconnecté de la grappe a affecté non seulement vos performances de base, mais aussi votre mémoire, n'est-ce pas ? ♥"

L'explosion de Shiro et le sourire meurtrier de Jibril ont transformé le discours de Kurami en un cri.

-Et, "Ah... Encore ça ?" Chuchota Sora en regardant le ciel avec la mélancolie qui était devenue sa routine quotidienne. Indépendamment de lui et sans répondre à l'hostilité des deux, Ymirein sortit du lit en rampant. L'instant d'après, elle se transforma en son costume de bonne. Elle s'inclina profondément devant Shiro et Jibril.

"Rapport : Procédure de fermeture du magasin terminée à 14:09. Transfert de devises au guichet de change terminé à 15h03, en utilisant le camouflage optique".

Elle avait même nettoyé le magasin, passé des commandes et effectué des tâches que Shiro devait normalement faire, comme des analyses de marché. Elle les avait toutes terminées, disait-elle. Poursuivant son rapport de manière inexpressive, elle a incliné la tête.

"Devinette : Pendant la même période, quel incompétent s'est assis inutilement à côté du Maître ? Indice : le cerveau d'un oiseau."

Ymirein ricanait légèrement, bien que pour être juste, Jibril avait aussi flotté un peu de temps.

"Cher moi... ? Quoi de plus inutile qu'une Ex Machina avec ses capacités de Lösen désactivées... ? Comme c'est étonnamment mystérieux.♥"

"Remerciements : Une productivité encore plus faible que cette seule unité en mode sécurisé. Dépasse la capacité d'analyse de cette unité dans un état déconnecté du cluster (32 % des performances normales de calcul/analyse). L'incompétence de Flügel est étonnante. Wow".

Les deux êtres ridiculement puissants ont fait preuve d'une grande intelligence alors que Shiro est resté si silencieux qu'il en est devenu encore plus troublant.

Sora était sûre d'entendre la terre gronder. Ymirein se mit à jeter de l'huile sur le feu - ou à annoncer la fin.

"Conclusion : Le plan visant à restreindre et à interférer avec le fonctionnement de cette unité par une surcharge de tâches a échoué. Confiance élevée."

Elle fit clignoter froidement deux panneaux "V pour la victoire", et ajouta froidement un seul mot.

"Taquinerie : Fixe."

Après avoir déclaré sa victoire, Ymirein s'éloigna, laissant Jibril et Shiro s'agiter. Avec une révérence, elle s'est assise à côté de Sora. Il semblait que même l'ingéniosité de Shiro et de Jibril n'avait pas suffi pour éviter cela. Une autre journée de cette triste routine avait commencé... Oui.

"..... Zoom... Fixe..."

Ymirein fixa Sora. C'était tout. Cela avait été la routine pendant trois semaines, ce qui rendait Sora très triste. Oui... Avant, elle avait adopté une approche plus séduisante, et c'était bien ainsi. Eh bien, non, ça ne l'était pas. Mais le problème le plus important était le suivant. Ymirein s'est juste assis à côté de Sora, et, sans expression...

“……Extase…… Mm.♥”

-Elle le regardait avec un léger rougissement. Il faisait de son mieux pour ne pas lui donner de temps libre, car c'était toujours ainsi qu'elle le passait. Et c'était un problème parce que...

".............Euh, excusez-moi ? Puis-je vous demander... quelle est cette atmosphère ? !"

"Ne me demander pas ! C'est ce que je veux savoir ! ! Pourquoi je dois m'allonger sur un lit de clous ? !"

-Il a toujours créé cette atmosphère, de telle sorte qu'elle faisait crier Kurami et rugir Sora.

"...Hé, tu es Ymirein, n'est-ce pas ? ...Ne me dis pas... que tu es amoureux de Sora ?"

L'expression de Kurami était probablement celle de la première personne qui a mangé un concombre de mer. C'était impossible, pensa Kurami, et pourtant sa question fut répondue en moins d'une seconde.

" Réponse : Cette unité l'aime. Cette unité aime le Maître. Cette unité le dira une fois et le dira encore. Cette unité l'aime. Liebe."

Oui, elle ne renierait pas son amour. Elle faisait juste ce qu'elle avait dit qu'elle ferait il y a quelques jours.

...Une fille murmurant son amour nue, belle comme une poupée parce qu'elle en était une. Il serait naturel que le coeur d'un homme batte la chamade et que les désirs s'amplifient dans ces circonstances. Mais Sora pouvait jurer solennellement : Son cœur ne battrait jamais et ses désirs ne s'envoleraient pas. Ce n'était pas le cas. Parce qu'ils ne le pouvaient pas. Pas dans un million d'années. Parce que...

"Tu es folle ?! Comment pourriez-vous... ? Waaah, Fiii, à l'aide !"

"Tout va bien, Kuramiiii, je donnerai ma vie pour te protéger !"

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... Oui, d'un seul regard de Shiro, Jibril et Ymirein, Kurami fond en larmes. C'est cette atmosphère, qui a même mis Feel dans un état mental de vie ou de mort ! Le coeur ne pouvait jamais battre au milieu de ce silence malveillant et hostile. Il serait plus susceptible de s'arrêter -

"Oh, mec ! Désolé, Ymirein ! J'ai oublié de te demander d'aller t'occuper des récoltes. Désolé, mais..." Sora s'est écriée, cherchant désespérément une excuse pour échapper à la situation. Mais Ymirein lui sourit doucement.

"Interruption : Anticipé. Terminé à 15h01. Cette unité restera en attente aux côtés du Maître. Ahhh."

Elle a mis le désespoir sur son chemin. Cependant... 

"...Excuses : Encore incomplètes. Une récolte restante : Impossible de déterminer s'il faut cueillir-"

"Très bien, allons le chercher ! Hé, j'y vais moi-même ! Shiro, viens ! Ok, c'est quelle plante ? !"

Sora a littéralement ramassé Shiro sous son bras et s'est mise à courir. Mais la réponse d'Ymirein...

"Réponse : Seule la tête dépasse de la Terre. Petit Exceed. Cultivar - Nain".

- lui a fait froncer les sourcils : Hein ?

Partie 4[edit]

Exceed de Huitième Rang, Nain... Une race supérieure, avec des aptitudes magiques juste en dessous du rang sept, celui des elfes. La race vivait à Hardenfell, le deuxième plus grand pays du monde, en taille et en puissance. Et dans la production d'outils magiques - des machines utilisant des esprits - aucun des autres Exceed, pas même les Elfes, ne pouvait rivaliser avec eux. Une race bien connue dont ils avaient entendu parler à maintes reprises, et qu'ils avaient même vue sur les écrans de l'Union de l'Est. Mais...

"...Laissez-moi juste vérifier. Les nains ne sont pas quelque chose que l'on ramasse dans les champs, n'est-ce pas ?"

"...Est-ce que ce monde, fidèle...aux clichés classiques, qui disent... qu'ils sont créés, de la terre... ?"

Dans un coin du champ, il était là, à côté de la laitue qu'ils avaient plantée sur un coup de tête. Une tête, à la peau brune et aux cheveux argentés, qui sortait légèrement de sous un capuchon. Sora et Shiro l'ont regardée d'un air perplexe. Ils n'avaient jamais entendu parler d'une telle chose. Jibril était moins prudent.

"He bien, je ne me souviens pas avoir planté des graines aussi inhabituelles que les graines de Dwarf - qu'est-ce que c'est ?"

Elle sortit le présumé Nain et un bout de papier tomba. Sora et Shiro l'ont ramassé et l'ont regardé.

—.

"...Hmm. Un Nain est venu de Hardenfell pour vous rendre visite... 'juste des vendeurs de médicaments'. Sacré timing, n'est-ce pas ? Je me demande de quoi il s'agit."

L'ironie du sort les a poussés à dire la vérité. Sora a à peine réussi à répondre avec un sourire.

"Nous sommes des vendeurs de médicaments, donc ça doit être à propos de la médecine, non ? Nous avons attendu. C'est juste que..."

En regardant le morceau de papier, Sora a cessé de sourire, tandis que Shiro regardait vers le bas.

Pas d'adresse, pas d'expéditeur - non. Il y avait une signature terriblement stupide, et un texte en Immanity extrêmement bâclé qui semblait avoir été écrit par un enfant. Juste une ligne courte et concise, grattée avec insistance et brutalité.

C'est moi. Donnez la drogue, à crédit, vous étrangers.

"...Il semble que ce client pourrait être plus exigeant que nous le pensions..."

“…………”

D'innombrables souvenirs inondent l'esprit de Sora et Shiro, étrangers à ce monde. Des choses qu'ils avaient abandonnées en courant et en piétinant tout. Leur passé les rattrapait pour leur permettre de payer la note qu'ils ne pouvaient pas payer. Oui...qui clignotaient dans leur tête alors que leur coeur grinçait de douleur......


Références[edit]



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