Kino no Tabi - French:Tome 17 Chapitre 14

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« Kino et Hermes, vous êtes la bienvenue dans notre pays ! »

C’était un jeune guide qui vint accueillir Kino et Hermes lors de leur arrivée.

___ Des murs en pavés abritaient moins d’un millier d’âmes, c’était un petit pays qui se situait au cœur d’une vaste région montagneuse. Kino et Hermes ont été autorisés à y entrer après avoir répondu à quelques questions.

[Venez-vous d’un pays voisin ?]

[Avez-vous visité ce pays dans les dix dernières années ?]

[Avez-vous rencontré une personne qui a visité ce pays dans les dix dernières années ?]

Des questions comme cela. Kino et Hermes y ont tous deux répondu.

C’était la fin de l’automne.

Les arbres dans la montagne entourant le pays commençaient à arborer leurs couleurs automnales, peignaient une belle mosaïque sous le ciel bleu. ___ « Maintenant, permettez-moi d’être votre guide dans ce pays ! »

Le guide portait un chapeau tricoté à la main et des habits rafistolés, il portait un pendentif orné d’une magnifique pierre rouge qui contrastait avec la couleur sobre de son t-shirt.

Avec ce guide, Kino et Hermes firent le tour du pays.

Pendant toute la durée de la visite, Kino parcourue le pays en poussant Hermes à travers les routes, étroites, comme l’on pouvait s’y attendre, de ce pays. Il suffisait d’une petite pente pour qu’Hermes soit trop lourd, et seulement alors Kino démarrait le moteur pour le faire avancer.

À l’intérieur du pays se trouvait une vaste plaine.

Les pentes servaient de pâturage, ou les animaux à fourrure aux longs cous broutaient. Le guide expliqua.

« Vous voyez là-bas ? Ce sont les animaux les plus importants du pays. On fabrique des habits à partir de leur fourrure. Ils n’ont pas vraiment de nom, on les appelle juste ‘animaux ‘. »

« ‘Alpaca’, non ? C’est comme ça qu’on les appelle ailleurs, »dit Hermes.

« Ah oui ? C’est super ! Je le dirais à tout le monde » Les yeux du guide brillaient.

Kino et Herme ont aussi fait le tour des terres arables.

Il y avait des pentes abruptes qui se transformaient graduellement en champ de graines et de légumes. Même à ce moment, une foule d’adultes mélangée à plusieurs adolescents travaillait.

Quand Kino et Hermes s’en sont approchés, des regards curieux fusèrent, mais peu après les gens leur souriaient.

Les maisons étaient construites le long de la rivière. Elles semblaient être de robustes structures, construites avec un tas de pierres empilées.

« Pendant l’hiver, il y a souvent des tempêtes de neige. On ne peut que rester chez nous et attendre que le printemps arrive. »

L’explication continua.

De toute façon, ils étaient le plus occupés pendant cette saison. Si la récolte de l’automne n’était pas suffisante, il devrait abandonner leurs précieux alpacas.

« Cela doit être dur » Commenta Hermes, encourageant le jeune homme à leur poser la question.

« Comment faites-vous pour voyager en Hiver ? »

Kino répondit.

Au possible, ils se dirigent vers des régions chaudes ou il n’y a pas de neige.

Et quand ce n’est pas possible, ils restent dans le même pays jusqu’à qu’il fasse plus chaud.

« Je vois… Tout le monde traverse des temps difficiles. Une fois, on a dû surmonter une épreuve plus difficile que l’hiver. »

« Ho, quelle sorte d’épreuve ? Voudriez-vous nous la raconter ? » Demanda Hermes.

« évidemment ! Il y a dix ans, nous n’Étions qu’un groupe de voyageurs. À cet époque, notre contrée lointaine avait excédé sa limite de population, et les citoyens qui n’étaient pas actifs furent jugés comme des paria et banni du pays. Plus d’un millier de personnes furent forcées de devenir des vagabonds. » Répondit le guide, qui ne perdit pas son sourire.

« Comme Kino ! »

« Oui. C’est pour ça que je peux comprendre ce que vous endurez ! Jusqu’à l’âge de huit ans, j’ai vécu une vie de vagabond. Ce n’était pas amusant, chasser et récolter tout en se déplaçant. Même maintenant, on doit travailler pour survivre. Mais c’était bien pire avant. »

« Je vois ce que vous voulez dire. »

« Mais il y a dix ans, on a trouvé ce pays ! »

« Je vois- Alors on vous a autorisé à immigrer ici ? »

« Non. On ne nous a permis de rester qu’une heure. Mais les personnes qui habitaient ce pays, il y a dix ans était très accueillantes. Elles ont permis aux enfants -moi inclus- de rester dans le pays, et on nous a offert un abri. Même s’il n’y en avait pas assez, nos hôtes ont partagé la nourriture avec les adultes qui se trouvaient dehors. »

« Et alors, ces dix dernières années, tout le monde est devenu citoyen de ce pays ? »

« Non. Ce n’est pas possible parce que l’on était trop nombreux. Ce pays n’était pas assez riche pour maintenir leur population et la nôtre. Peu après, on aurait eu à quitter le pays et à voyager. »

« Eh ? Alors qu’est qui est arrivé ? »

« On a décidé d’attaquer le pays ! Les enfants ont attaqué et tué tous ceux qui gardaient les portes, puis ont ouvert les portes de l’intérieur. J’ai réussi à en tué un ! Ce pendentif lui appartient ! Je l’ai réclamé comme récompense. Et , dès que les portes ont été ouvertes, les adultes qui attendaient à l’extérieur on attaqué et tués tous les habitants de ce pays ! »

« Je vois ! Ensuite ? »

« Après avoir tué tout le monde, on a pu rester dans ce pays ! On a finalement trouvé le foyer que l’on désirait tant ! Et les dix dernières années, on a vécu de simple mais belle vie ici ! Et ça continuera ainsi. » Dit la jeune femme, le sourire aux lèvres, libérée de toute inquiétude.

« Kino et Hermes, vous êtes la bienvenue dans notre pays ! »