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Maria-sama ga Miteru (Français):Volume1 Chapitre1
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===Partie 3=== - Yumi-san ! Yumi-san ! Quelqu'un interpella Yumi alors que celle-ci sortait de la salle de musique qu'elle venait tout juste de nettoyer. - Ah, Tsutako-san. Tu as déjà fini de ranger la salle de classe ? - Oui, je me suis dépêchée pour qu'on ne se rate pas. J'avais cru voir que tu avais pris ton sac avec toi. Les salles de classe des première-années étant assez éloignées de la salle de musique, les première-années avaient pris l'habitude de prendre leur sac en y allant - après, c'était plus pratique pour se rendre dans les clubs ou rentrer chez soi, l'entrée et les salles de club n'étant pas loin. - Tu voulais me voir ? - Je dois te parler de quelque chose. - Me parler ? D'un mouvement sec de l'index, Tsutako remonta ses lunettes sur son nez, hocha la tête et dit : « oui ». - Yumi-san, on va aux activités du club. Oh, et on ramènera le cahier des obligations scolaires à la salle des professeurs. Les trois étudiantes qui l'avaient aidé à ranger la regardèrent avec douceur. - Ah... Merci. - Non, non. Ce n'est rien. Gokigenyô. - Gokigenyô. Les uniformes, semblables aux ailes sombres des corbeaux, s'éloignèrent lentement dans le couloir. Tsutako et Yumi restèrent seules. - Je pense que tu sais que je fais partie du club de photographie ! demanda soudainement Tsutako en se tournant vers Yumi. - Heu, oui. Tsutako était connue pour ne jamais lâcher son appareil photo, à part pendant les heures de cours. Yumi l'avait déjà entendu se plaindre du sentiment de regret et de chagrin qu'elle avait quand elle manquait l’opportunité de faire une bonne photo : elle n'avait donc pas d'autres choix que de se promener partout avec son appareil. C'était la première fois que Yumi se retrouvait dans la même classe qu'elle, mais on lui avait déjà montré deux ou trois photos que Tsutako avaient prises de Yumi sans que celle-ci ne le sache. Même si elle ne savait pas très bien à quel point Tsutako était « douée » en photo, elle devait reconnaître qu'elle avait bien l'air 30% plus jolie sur ses photos. - Tu sais que le festival de l'école approche. Pour cette raison, je viens plus tôt à l'école le matin pour prendre des photos. Elle n'utilisait que des humains comme modèle. Plus particulièrement, les lycéennes. Elle avait aussi tendance à prendre ses photos en secret car selon elle : « les bonnes photos sont prises quand le modèle pose inconsciemment ». - Tsutako-san, tu ferais mieux d'arrêter de prendre des photos comme si tu étais un paparazzi. - Pourquoi ne pourrais-je pas profiter du privilège que j'ai d'être une étudiante active de Lillian ? Je ne veux que capturer la beauté dans toute sa splendeur, sans artifice ! Nous allons toutes vieillir, mais il est possible de conserver aujourd'hui un éclat de notre gloire ! C'est une mission qui m'a été confié par Dieu ! J'ai été choisi par cet appareil ! Elle leva un poing confiant. - Ça ne change rien. - Ne t'inquiète pas. J'ai toujours la permission de mes modèles ! Je brûle toutes les photos que je jette - même les négatifs. Et avant d'exposer celles que j'ai prise, je demande toujours l'accord des personnes concernées. - L'accord ? - Par exemple... Tsutako tendit deux photographies à Yumi. - Quoi ? [[Image:MM_v01_01.jpg|thumb|''La scène de ce matin. La même scène qu'elle avait tant essayé d'effacer de sa mémoire.'']] Trois. Deux. Un. Ce furent les trois secondes que Yumi prit à réaliser ce qu'étaient ces photos. - Hééé ?! Elle avait élevé la voix bien plus que ce qui n'était généralement autorisé venant d'une étudiante de Lillian, et Tsutako lui couvrit la bouche de sa main. - Ce... C'est... Ah, c'était ça. La scène de ce matin. La même scène qu'elle avait tant essayé d'effacer de sa mémoire. Deux photos de Sachiko Ogasawara et de Yumi. Et c'était bien des photos de la membre la plus douée du club de photographie ; elle n'avait pas laissé passer sa chance cette fois. Les deux mains de Sachiko tenaient fermement la cravate de Yumi. On pouvait presque entendre le bruit du tissu qui se froissait. Les mains serrées sur son sac, Yumi la regardait, absorbant tout le reste de la photo. Sachiko était magnifique, comme d'habitude ; et en conséquence directe de sa présence, Yumi, juste en face d'elle, ressemblait à un ange. - La première a été prise avec une lentille à gros zoom. Mais celle ci, où l'on peut voir ton corps en entier a quelque chose d'un peu plus « interdit » et elle rend mieux, tu ne trouves pas ? Ah ! Et le titre est « Apprentissage », ajouta Tsutako. Yumi ne pouvait pas la contredire. - Je peux les avoir ? demanda-t-elle. Tsutako rit et reprit les photos. Elle regarda Yumi comme si elle venait de remonter sa canne à pêche et qu'un gros poisson frétillait, pendu à l'hameçon. - Ça ne me dérange pas, mais à deux conditions. - Conditions ? - Première condition : tu m'autorises à utiliser cette photo pour l'exposition du club de photographie durant le festival de l'école. - Heu... Exposition ? Festival ? Elle était folle ? Ou alors complètement inconsciente. Mettre ainsi à la vue de tous les élève, Yumi - la plus ordinaire des étudiantes, aussi bien en taille, poids, visage qu'en résultats scolaires - aux côté de Sachiko Ogasawara - qui excellait dans tous les domaines, c'était tout bonnement impossible. - Tsutako-san, tu te fiches de moi ? - Bien sûr que non. Je suis très confiante, je sais que c'est mon meilleur rendu de l'année. C'est même pour ça que j'ai développé le film au lieu d'aller déjeuner. Son ventre laissa échapper un gargouillis qui n'avait rien d'élégant. Ah. Son déjeuner était encore dans son sac. Les passions prennent si souvent le dessus sur l'appétit. - Mais une exposition... Yumi baissa les yeux. - Tu ne veux pas les photos ? Tsutako agita les deux photos devant le visage de Yumi. - Je sais que tu as toujours admiré Sachiko Ogasawara-sama en secret. Et je sais aussi que tu n'as aucune photo d'elle - si on ne tient pas compte d'une seule un peu minable. Tu étais très vexée, quand les photos du voyage scolaire ont été affiché dans la salle des professeurs et que tu as appris que tu ne pouvais pas en demander une copie car tu étais d'une année différente. En plus, comme tu ne fais pas parti d'un club, tu n'as pas pu demander à une élève de deuxième-année de les prendre pour toi. La seule photo que tu as a été prise pendant la rencontre sportive. On peut voir Sachiko-sama, en arrière-plan, qui attend son relais et - ce n'est pas pour être méchante - ce n'est vraiment qu'une ombre. - Peut-être qu'elle a la taille d'un stylo mais c'est tout de même un trésor pour moi ! Tsutako aurait pu envisager une carrière de détective. - Je me demande si tu pourras te satisfaire d'un stylo après ce que tu as vu aujourd'hui... Un reflet rapide semblable à un flash d'appareil photo traversa ses lunettes. - ... Tu es démoniaque. Bien sûr que non, comment être satisfaite après avoir vu de si belles photographies. - Mais... il y une chance que Sachiko-sama refuse, non ? - C'est pourquoi ! Tsutako leva son index et rit, triomphalement. - La seconde condition est que tu reçoives la permission de Rosa Chinensis en bouton. - Hein ? Mais c'est impossible ! Absolument impossible ! Encore une fois elle disait si naturellement quelque chose de complètement surréaliste... - Pourquoi ? Tsutako écarquilla les yeux, surprise. - Vous avez l'air si proche, on dirait des Sœurs. - J'aimerais bien. Yumi lui expliqua alors comment, ce matin, Sachiko l'avait soudainement appelé et - tandis qu'elle se demandait ce qui se passait - celle-ci l'avait critiqué sur son apparence. - Bien. Et après, elle a refait ta cravate ? Tes camarades en seraient mortes de jalousie si elles savaient ! - Il n'y a vraiment pas de quoi être envieuse. Elle s'empourprait en se rappelant l'incident. - Sachiko-sama a du penser que j'étais une élève négligée. Ce n'était pas censé se passer comme ça. La rencontre avec cette sœur-là aurait du être un instant magique. Comme dans un film par exemple. Une scène qui vous ferait toujours rougir, bien des années plus tard. Même si ce n'était que quelques secondes. Comme ramasser le mouchoir de Sachiko et lui rendre après qu'il ait été emporté par le vent. Ou quelque chose d'encore plus trivial. Mais un nœud de travers. En plus de ça, elle avait tellement paniqué sur le moment qu'elle avait été incapable de la saluer ou de la remercier. Elle était tombée au niveau de « première-année malpolie ». - Une élève négligée... Et où est le problème ? Après tout, ça t'a permis de te rapprocher de ta sœur adorée. - Oh. Elle ne sut quoi répondre. C'est vrai que si son nœud n'avait pas été mal fait, elle n'aurait sans doute jamais été interpellée par Sachiko de toute sa vie. - Pourquoi est-ce que tu ne négocies pas toi-même, Tsutako-san ? Tu le fais tout le temps, non ? - Même moi qui suis pourtant sans peur et sans reproche, je suis intimidée face au conseil Yamayurikai. Le Yamayurikai était le conseil des étudiants de Lillian. Les membres du conseil - les Roses Blanche, Rouge et Jaune - étaient d'un rang totalement différent de celui des lycéennes normales, comme des magistrats de la Cour. Sachiko était la petite Sœur de Rosa Chinensis. - Je pense que ça sera plus facile si c'est toi qui négocie. - Pourquoi ? - Tu as attiré l'attention de Sachiko-sama. - C'était à cause de ma cravate. - Si une cravate mal-faite suffisait pour attirer l'attention de Sachiko-sama, alors toutes les étudiantes se promèneraient avec leur cravate de travers, répliqua Tsutako. - N'importe quoi. - J'ai déjà vu des première-années aussi calculatrices ! Elles prennent le risque de marcher devant Sachiko-sama avec une cravate pas même attachée, dans le seul but d'attirer son attention quelques secondes ! Tsutako énonçait chaque parole d'un ton grandiloquent, comme si elle était une actrice, débout sur la scène, sous les feux des projecteurs. - Surtout avec Sachiko-sama, c'est une des plus maniaques de la propreté dans cette école ! Elle est connue pour détester les apparences négligées ; plus d'une a eu l'idée de faire une chose pareille ! Si tu veux avoir une âme pure, tu dois d'abord t'inquiéter de la pureté de ton apparence. Pendant 11 ans, depuis la maternelle, c'était un mantra qui était répété sans cesse. Et pourtant, elles bravaient l'interdit pour attirer l'attention de leur ainée, que celle-ci ne récompensait que d'un regard froid. Avant de les ignorer avec mépris. Ou pire. Parfois, la Sœur de l'étudiante était prise à partie pour le négligemment de sa petite Sœur. - Sachiko-sama... est effrayante. - Tu viens de t'en rendre compte ? Sachiko Ogasawara-sama est effrayante. Mais bien sûr, seulement pour les choses qu'elle désapprouve. - Et tu me demandes d'affronter cette Sachiko-sama-là ? Yumi trouvait personnellement que Tsutako était tout aussi effrayante. Elle était déjà prête à s'enfuir. Ses chaussures étaient tournées en direction de la sortie. - Tu ne comprends pas, Yumi-san ! Sachiko-sama n'est pas un démon. C'est un ange. Le saint archange Michel ! - Le saint archange Michel ? Qu'est-ce qu'elle racontait, c'était complètement hors-sujet. Les yeux de Tsutako semblaient fixés sur un point situé très loin de Yumi. - Elle est en réalité, magnifique et tolérante. Mais tout ce qui s'oppose à son sens esthétique est absolument impardonnable. Après tout, elle est née princesse. Elle a un sens très particulier des règles. Tsutako s'éloignait seule vers d'autres horizons. Yumi ne pût que lever la main et dire après « heu » hésitant : - Tsutako-san, j'ai des notes moyennes en japonais. - Oui ? - Peux-tu baisser le niveau et m'expliquer, s'il te plait ? - Baisser le niveau ? - En gros, est-ce que tu peux m'expliquer tout ça plus simplement ? Tsutako baissa les bras et replongea dans ses pensées. Il était difficile pour elle d'expliquer à quelqu'un d'autre une théorie qui lui semblait si naturelle. - Pour le dire plus simplement, Sachiko-sama n'est jamais énervée pour rien, alors tout va bien. Quand elle est en colère, elle a toujours une raison juste ! - Donc ? - Ne t'inquiète pas et sois persuasive ! - Mais pourquoi moi ? - Vous allez bien ensemble, toi et Sachiko-sama. Tss, je ne comprends rien à la façon dont Tsutako pense. - Et d'où est-ce que tu tiens ça ? - D'où ? De nulle part. C'est de l'instinct ! De l'intuition ! Sachiko, qui ne se préoccupait jamais des cravates de ses camarades de classes, avait décidé spontanément ce matin de l'appeler, la réprimander et de renouer le nœud de Yumi de ses propres mains. Tsutako était certaine que c'était un évènement unique, un qu'on ne pouvait pas obtenir qu'avec de la chance. - Même si les personnes concernées ne s'en rendent pas toujours compte, je pense que ceux qui sont liées se rapprochent toujours d'une façon ou d'une autre. - Tu recommences à t'éloigner. On aurait plutôt dit qu'elle essayait simplement de pousser Yumi à faire quelque chose qu'elle-même ne voulait pas faire. - Si tu as vraiment des remords d'être passé pour une étudiante négligée, alors va redorer ton image ! Vas la remercier ! « Merci pour ton avertissement de ce matin » et tu redeviendras une jeune fille modèle. - Tu sais être persuasive, Tsutako-san... - Oh, merci ! J'ai déjà été invité par le club de débat ! Son rire triomphant était si magistral qu'elle aurait aussi pu être invité par le club de théâtre. Dix minutes plus tard, Yumi se tenait devant la porte des quartiers du Yamayurikai : la Demeure des Roses. Finalement, Yumi avait accepté son rôle de négociatrice, après que Tsutako ait envoyé un dernier coup fatal en disant « Alors, je jette les photos ? ».
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