Editing Date A Live:Tome 5 Chapitre 4

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=== Partie 5 ===
 
=== Partie 5 ===
 
« … »
 
 
Au moment du rassemblement, Ellen, qui avait été finalement déterrée de son trou dans le sable, était assise au sol le long de la côte, elle tenait ses genoux et regardait la mer.
 
 
La cible était déjà revenue de ce côté-là de la plage et était allée dans le vestiaire pour se changer. Elle était passé à l’instant à côté d’Ellen qui, à ce moment-là était encore enterrée dans le sable (la partie supérieur sculpté dans le sable avait été remodelée pour devenir le torse d’un bodybuilder), et invariablement elle avait ri à s’en tenir le ventre.
 
 
Au passage, le garçon, Tonomachi, qui avait été déterré à peine un peu avant elle, étirait ses bras d’une manière respectueuse, mais, puisque c’était tout de même stressant, Ellen le jeta dans le trou duquel elle était sortie et le recouvrit une nouvelle fois de sable.
 
 
« … Madame la Directrice Générale… errr. »
 
 
Provenant de l’Incam, la voix embarrassée d’un opérateur se fit entendre.
 
 
« … Je vous écoute… Ne vous inquiétez pas… Ce n’est rien… Je vais appliquer ma méthode préférée cette nuit… Il n’y a pas de problème… Je vais l’attraper comme il se doit à l’hôtel. »
 
 
« Je, je le pense aussi… »
 
 
La voix de cette sorte d’opérateur était plutôt fatiguée.
 
   
 
=== Partie 6 ===
 
=== Partie 6 ===
 
En cette journée, le dîner n’avait pas de goût.
 
 
Ce n’était pas comme si le chef cuisinier de l’hôtel ne prenait pas assez considération la santé de ses clients ou si le sens du goût de Shidou était abîmé, c’était tout simplement parce que son esprit était attiré ailleurs.
 
 
Après avoir fini son repas sans engager de conversations avec personne, il marcha lentement dans le couloir de l’hôtel tout en s’immergeant distraitement dans ses pensées.
 
 
Durant la journée, les paroles que Kaguya et de Yuzuru avaient débitées tourbillonnaient encore dans son esprit.
 
 
… En vue de laisser l’autre vivre, elles avaient choisi de mourir elles-mêmes.
 
 
Au moment où Shidou avait entendu ça, pendant un instant, il avait été incapable de les écouter.
 
 
Mais, par exemple…
 
 
Si Shidou n’avait pas sacrifié sa vie, sa sœur Kotori serait morte.
 
 
Très certainement… il y aurait répondu en secouant sa tête sans hésitation.
 
 
Ce n’était pas la même chose que ce genre de motivations narcissiques, tel que le sacrifice de soi ou l’abnégation.
 
 
Mais simplement que toutes considérations faites, c’était son seul choix.
 
 
Si ce genre de choses… ce genre d’options était toujours invalide, alors son cerveau ne pouvait plus que s’en remettre à des jugements.
 
 
« … Dou. »
 
 
Non… non pas que cela. C’était plutôt… Shidou devrait être content d’apprendre que Kaguya et Yuzuru ressentent la même chose l’une pour l’autre. Mais…
 
 
« Oi, Shidou ! »
 
 
« Uh ?! »
 
 
Une puissante voix s’exprima dans ses oreilles et, immédiatement, Shidou ouvrit les yeux.
 
 
« Sérieusement, tu réalises enfin, Shidou ? »
 
 
Sans savoir depuis quand elle était là, Tohka en yukata avait prononcé ces mots et, *Puff*, elle avait gonflé ses joues.
 
 
« To, Tohka… Depuis combien de temps es-tu là ? »
 
 
« Je marche derrière toi depuis un moment. »
 
 
Tohka fixa son visage.
 
 
« Que… quoi ? »
 
 
« Rien. »
 
 
Après que Tohka ait détourné son regard, *Fuu*, elle afficha un petit sourire et prit fermement les mains de Shidou.
 
 
« Shidou, si ça te va, pourquoi n’irions-nous pas dehors un petit moment ? »
 
 
« Eh… ? »
 
 
« La plage pendant la nuit… je veux voir ça. »
 
 
Dit-elle en tirant sur les mains de Shidou.
 
 
« Ah, atten, Attends une secon… »
 
 
Shidou raidit ses jambes sous le coup de la panique et arrêta la progression de Tohka.
 
 
« Non, n’est-ce pas mauvais de sortir de notre propre initiative ? En plus, les professeurs vont venir contrôler bientôt… »
 
 
Lorsqu’il prononça ces mots, les lèvres de Tohka s’ouvrirent et elle soupira, *Haa*.
 
 
« … Désolé, Shidou. Je t’ai un peu menti. »
 
 
« Eh ? »
 
 
« Err… Comment dire… ? Même si nous sommes venus en voyage scolaire, pour diverses raisons… nous n’avons pas beaucoup parlé ensemble, pas vrai ? C’est pourquoi… Shidou, je voudrais qu’on discute. »
 
 
« … Uh. »
 
 
« Je ne suis pas… autorisée ? »
 
 
Sur ces mots, elle leva les yeux et fixa Shidou.
 
 
« … Non, c’est, c’est… »
 
 
S’il existait un homme capable de dire « non » après ça, il aurait bien aimé connaître une telle personne. L’instant d’après, Shidou fut traîné par Tohka dont le visage était souriant.
 
 
« Haai ! Le moment tant attendu, le jeu de caaaarte ! …Ah ! Tiens ? »
 
 
 
Aii, qui avait débarqué dans la chambre tout en criant, regarda dans la pièce et secoua la tête.
 
 
A l’intérieur, il n’y avait que Mai et Mii.
 
 
« Tiens, où est Tohka-chan ? Et Kaguya-chan ? »
 
 
Lorsqu’elle posa la question, Mai, qui était couchée et qui feuilletait le guide touristique, ainsi que Mii, qui était en plein combat de boxe contre le fil qui pendait du lampadaire, se tournèrent dans sa direction.
 
 
« Un… S’il est question de Tohka-chan, elle est avec Itsuka-kun. N’est-elle pas devenue intime avec lui ? »
 
 
« J’ai aussi vue Kaguya-chan. Elle longeait les murs et les espionnait. »
 
 
Face à leurs paroles, *Hohoo*, Aii caressa son menton.
 
 
« Vous plaisantez ? Ne me dites pas que c’est un triangle amoureux ? Kyaaa… On dirait presque un drama de l’après-midi. »
 
 
Après qu’un sourire quelconque se soit dessiné sur le visage d’Aii, elle baissa son regard en direction des cartes qu’elle avait entre ses mains.
 
 
« Eh bien, si tel est le cas, nous n’avons pas assez de joueurs. Je pense qu’on peut jouer au Daifugou<ref>Jeu de carte japonais.</ref>. »
 
 
Sur ces mots, Aii leva les épaules et les deux autres, *Haha*, se mirent à rire.
 
 
« Pour ça, il nous faut 5 personnes. »
 
 
« Pourquoi ne pas appeler Yuzuru-chan ? »
 
 
« Non, je suis allée dans sa chambre, mais il semblerait que Yuzuru-chan n’est pas là non plus. Bien que j’ai trouvé Ellen, je l’ai perdu à mi-chemin. Je me demande où tout le monde est allé ? »
 
 
Après que Aii ait soupiré, *Fuu*, elle proposa de jouer au shichinarabe<ref>Autre jeu de carte japonais.</ref>, puis elle commença à battre les cartes.
 
 
 
« … Haa, haa. »
 
 
Tout en étant collé au mur extérieur de l’hôtel, Ellen expirait et reprenait son souffle.
 
 
Puis, elle jeta un regard à l’intérieur de l’hôtel et souffla de manière décontractée après avoir confirmé qu’il n’y avait personne.
 
 
« … Je l’ai échappé belle. »
 
 
Elle se parlait à l’elle-même au cours de ce monologue. Suite à quoi, elle essuya la sueur de son front. Après avoir repéré que la cible, Yatogami Tohka, sortait avec un étudiant, au moment-même où elle avait pensé que c’était une bonne chance et qu’elle s’était mise à les suivre, une voix s’était fait entendre derrière elle : « Ellen-saaaaaaaaaan ! Allez, jouooooooooooonns ! ». C’était la voix de son ennemi naturel.
 
 
Suite à quoi, elle s’était échappée de la zone paniquée. Franchement, son cœur battait encore la chamade à l’instant.
 
 
« Eh, Eh bien, pas moyen, c’est ma chance ! »
 
 
Après avoir jeté un nouveau coup d’œil à l’hôtel, juste au cas où, elle porta sa main à l’Incam.
 
 
« <Arbatel>, vous avez vu ça ? La cible s’est éloignée d’elle-même de l’hôtel. Le moment est venu. »
 
 
« … Compris. »
 
 
« Et aussi… S’il vous plait, envoyez aussi un <Bandersnatch> dans cette zone et laissez-le en attente. »
 
 
« Je ne vais pas contester, mais pourquoi ? »
 
 
« … Il y a le sergent-chef Tobiichi à l’intérieur de l’hôtel. Je pense que c’est une mesure inutile, mais… si à tout hasard, elle venait à avoir d’étranges comportements, je vous laisse la charge de la contrer. »
 
 
« Roger. »
 
 
Suite à la confirmation de l’opérateur, Ellen s’éloigna dans la nuit.
 
   
 
=== Partie 7 ===
 
=== Partie 7 ===
 
Il n’y avait personne d’autre sur la plage en pleine nuit, le boucan qui avait eu lieu au cours de la journée avait laissé place au silence, comme s’il n’avait été qu’un mensonge.
 
 
Cela dit, la plage privée, où Shidou et les autres étaient allés, avait été calme même en après-midi.
 
 
Shidou et Tohka, à allure lente, longeaient le brise-lames tout en parlant de choses et d’autres.
 
 
« … Eh bien, hier soir, j’ai fait une bataille d’oreiller avec Aii, Mai et Mii. »
 
 
« Haha… Tu as réellement fait ça ? »
 
 
« Umu. Au début, c’était un combat contre Tobiichi Origami pour déterminer qui s’occuperait de toi, mais, en plein milieu, ça s’est animé et, finalement, nous nous sommes battues jusqu’à ce qu’une de nous tombe de fatigue ou de sommeil. »
 
 
« … Je, je vois. »
 
 
Shidou eut un sourire narquois et désarmé. Si leur match s’était fini plus rapidement et qu’il eut resté des forces à l’une d’entre elle, la nuit d’hier aurait été probablement un nouveau désastre pour lui.
 
 
Mais, peu importe… comment dire ? Puisqu’ils échangeaient une conversation sans importance, pour diverses raisons son humeur devint plus relaxée.
 
 
Et, ainsi, après avoir pris une petite avance sur lui, Tohka se retourna soudainement.
 
 
« Donc… Shidou. Qu’est-ce qui s’est passé ? »
 
 
Sur ces mots, *Babump*, Shidou sentit son cœur s’emballer.
 
 
« … Uh, qu’est-ce que tu veux dire… ? »
 
 
« Non, même si je n’en suis pas très sûre, quelque chose s’est passé, n’est-ce pas ? »
 
 
« Pou, pourquoi est-ce que tu penses ça… ? »
 
 
Lorsque Shidou posa cette question, Tohka, avec un « unnn… », toucha son menton avec son index.
 
 
« D’une certaine façon, je peux sentir que tu es inquiet. Je suppose… errr, à cette époque… cette sensation est assez proche de cette fois-là avec Kurumi. »
 
 
Tohka prononça ces mots tout en grommelant légèrement. Shidou ouvrit grand ses yeux.
 
 
Tokisaki Kurumi, cet Esprit maléfique qui tue des humains de son propre gré.
 
 
Le mois précédent, Shidou avait été choqué, dans le monde réel, en apprenant la vraie nature de cette fille… et, c’était les mots de Tohka qui l’avaient sauvé.
 
 
« Non, si ce n’est rien, ça va. C’est probablement parce que j’y pense trop. »
 
 
« … »
 
 
Face aux paroles de Tohka, Shidou eut un long soupir.
 
 
« C’est à cause de ça, Tohka ? C’est pour cette raison que tu m’as fait sortir ? »
 
 
« Mu… eh bien, c’est ça. Non, c’est vrai, je voulais te parler, Shidou. »
 
 
Tohka formula ces mots alors que ses joues devinrent légèrement rougeâtres. Ce geste était adorable au-delà de toute attente… et, sous le coup de la reconnaissance, Shidou se relâcha involontairement.
 
 
« … Hey, Tohka. Veux-tu bien m’écouter ? »
 
 
« Mu ? Umu, je suis prête à écouter n’importe quoi. »
 
 
Tohka acquiesça. Après que Shidou en eut fait de même, il commença lentement à s’expliquer :
 
 
« Tu vois Kaguya et Yuzuru, non ? Ça va sonner un peu comme un mensonge, mais, en réalité, ces deux sont… »
 
 
Tout en occultant avec talent le concours de séduction et tout ça, il lui expliqua qu’elles étaient toutes les deux des Esprits, qu’elles étaient en conflit et… que la perdante perdrait la vie.
 
 
Au début, Tohka hochait de la tête en lâchant des *fumu**fumu*, mais, à cet instant-là, elle eut une expression choquée.
 
 
« Quoi… c’est quoi ce genre de choses ? »
 
 
« Aah. Et ainsi… le sujet principal commence ici-même. Actuellement… cette après-midi, Kaguya est venue me dire ‘choisis Yuzuru’. »
 
 
« Quoi… ?! C’est absurde, si ça venait à arriver alors Kaguya dispa… »
 
 
Accompagnant ces mots, Tohka agita sa tête légèrement.
 
 
« Non, mais, je vois… Moi aussi, si on me disait que Shidou allait mourir si je ne meurs pas alors… je ferais ça également. »
 
 
« Tohka… »
 
 
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Lorsque Shidou l’interpella, ses épaules tressaillirent de surprise.
 
 
« Nu, non, rien ! Continue ! »
 
 
« A, aah… »
 
 
Après s’être gratté les joues, il poursuivit :
 
 
« Et… tout de suite après ça, Yuzuru est venue me dire la même chose : ‘S’il te plait, choisis Kaguya’. »
 
 
Les yeux de Tohka devinrent pleins d’interrogations.
 
 
« Quoi… donc Kaguya et Yuzuru sont… »
 
 
« Aah… chacune essaye de faire survivre l’autre, même si elle-même doit disparaître. Kaguya pour Yuzuru, Yuzuru pour Kaguya, elles pensent à la survie de l’autre. Et, du coup… comment dire… je ne sais pas quelle est la bonne chose à faire. »
 
 
Sur ces mots, Tohka grommela *umu*, puis elle se tut.
 
 
Après ça, pendant quelques temps, elle leva ses sourcils comme si elle réfléchissait.
 
 
Cela dura quelques secondes puis elle recommença à parler avec une voix douce :
 
 
« Hey… Shidou. Ce que j’en pense c’est… »
 
 
Et… à cet instant précis, venant d’en face d’eux, des bruits de pas fermes se firent entendre. Shidou leva la tête.
 
 
Son corps se raidit alors qu’il vit une fille en yukata.
 
 
… Oui, c’était bel et bien Yamai Kaguya qui se tenait-là.
 
 
« Ka, Kaguya… ?! Pourquoi es-tu ici… ? »
 
 
« Qu’est-ce que c’était… juste à l’instant ? »
 
 
Sans répondre à la question, Kaguya avait rompu son silence… mais c’était d’une voix violente et colérique.
 
 
« Yuzuru… moi ? Hah… ? Je ne comprends pas la signification de tout ça. Qu’est-ce que tu viens de dire ? »
 
 
Tout en murmurant à elle-même comme si elle exécutait un monologue intérieur, Kaguya grinça des dents et serra son poing. Suite à quoi, s’ajoutant à tout cela, un vent froid se leva dans les environs.
 
 
« Kaguya, calme-toi… »
 
 
Shidou avait prononcé ces mots contraint par l’inquiétude de son cœur. Mais, il paraissait que Kaguya ne l’avait pas du tout entendu. Elle injectait de plus en plus de force dans son poing alors que son corps entier tremblait.
 
 
Puis… juste après ça.
 
 
« … ?! Yuzuru… ?! »
 
 
Lorsque Shidou se retourna pour entendre l’origine des bruits de pas derrière lui, juste-là, Yuzuru faisait face à Kaguya en contre-plongée et faisait la même chose qu’elle.
 
 
« Question… Répétition. Kaguya a dit… ‘choisis Yuzuru’ ? C’est ce que Kaguya a dit ? »
 
 
« Ecoute, Yuzuru… »
 
 
'''« N’essaye pas de me baiser ! »'''
 
 
Avaient-elles dit toutes les deux, d’une voix similaire à un rugissement féroce, alors que, de chaque côté, des vents terribles émanèrent d’elles.
 
 
« Uwah… ?! »
 
 
« Kuh… ! »
 
 
Shidou et Tohka, qui étaient tout simplement trop proches d’elles, sous l’effet de cette soudaine rafale, furent projetés au sol.
 
 
Réussissant, d’une certaine manière, à s’accrocher au brise-lames et à lever son corps, Shidou put porter à nouveau son regard sur toutes les deux.
 
 
Ces vents violents s’enroulaient autour de leurs corps alors que les vêtements qu’elles portaient jusque lors devinrent des particules de lumière.
 
 
A la place, une sorte de camisole de force apparue et les enserra, puis des loquets surgirent sur leurs nuques, leurs mains et leurs jambes.
 
 
… Des Tenues Astrales, les armures absolues qui protègent les Esprits.
 
 
Ça ne s’arrêta pas là.
 
 
Toutes les deux tendirent respectivement leurs mains, -la main droite pour Kaguya et la gauche pour Yuzuru,- en direction de l’autre.
 
Ce faisant, une aile inorganique apparut depuis l’épaule de Kaguya. Comme si ce n’était que le début, un gantelet métallique étincelant se forma sur sa main droite… et sur l’extrémité de celle-ci, une lance géante qui excédait aisément la taille de son corps se manifesta.
 
 
« <Raphaël>… [El Re’em] !! »
 
 
Et, avec exactement le même timing, une aile inorganique poussa sur l’épaule gauche de Yuzuru. Sa main gauche se couvrit d’une armure et, dans sa main, elle empoigna une chaîne avec à son extrémité une lame en forme de losange. Cela ressemblait à un pendule utilisé pour la radiesthésie<ref>Procédé divinatoire proche de la « sourcellerie ». Pour plus d’informations : http://fr.wikipedia.org/wiki/Radiesth%C3%A9sie.</ref>.
 
 
« Accord. <Raphaël>… [El Nachash]. »
 
 
Kaguya pris la pose avec sa lance alors que Yuzuru fit flotter dans les airs la lame attachée au bout de sa chaîne.
 
 
Le visage de Shidou vira au bleu.
 
 
Ce que toutes les deux venaient de manifester à l’instant était sans aucun doute leurs '''Anges'''. Sans conteste, l’arme la plus puissante des Esprits.
 
 
En l’espace d’un instant, diverses pensées s’agitèrent dans sa tête.
 
 
« N’essaye pas de me baiser ! » Le sens de ces mots qu’elles avaient toutes deux prononcés. Etait-ce quelque chose qu’elle avait exprimé à l’égard de Shidou pour avoir révélé leur secret… ou, était-ce dirigé vers Tohka pour en avoir discuté avec Shidou ?
 
Il semblait qu’aucune des deux n’était en mesure de préciser.
 
 
Toutes les deux, -Kaguya tournée vers Yuzuru et Yuzuru vers Kaguya, - se lançaient des regards perçants alors que des mots détestables sortirent de leurs bouches :
 
 
« … Il semblerait que tu aies fait quelque chose pour me baiser, Yuzuru. Me choisir, moi ? »
 
 
« Réfutation. Kaguya aussi. Qu’est-ce que tu planifiais ? Yuzuru ne se souvient pas avoir demandé quelque chose comme ça. »
 
 
Accompagnant ces paroles, les vents qui soufflaient dans les alentours s’intensifièrent encore plus.
 
 
« … C’est pas bon. Comme prévu, c’est pas bon. Je pensais que cette méthode de duel déboucherait sur une raisonnable et paisible conclusion, mais j’ai oublié de prendre en compte ton idiotie. »
 
 
« Consentement. Yuzuru a perdu patience quant au degré de stupidité de Kaguya… Finalement, ça devait se finir comme ça. Le duel que nous avons commencé toutes les deux… laisser quelqu’un d’autre décider de la conclusion, au final, c’était juste trop en demander. »
 
 
Suite à quoi, toutes les deux préparèrent leur lance ou leur chaîne.
 
 
« Je suppose que tu as raison. Comme prévu, il semblerait que nous n’ayons pas d’autre choix que de finir cela par nous-même. Ça me va. A l’instant, je suis au plus haut point de cassage de couilles de ma vie à ton égard. »
 
 
« Contre-attaque. Yuzuru également. Yuzuru ne peut pas cacher son irritation et sa colère contre le manque de considération de Kaguya. »
 
 
« … la méthode de duel est… »
 
 
« Naturellement. C’est évident. »
 
 
Kaguya et Yuzuru, une fois de plus, s’exprimèrent en même temps.
 
 
 
« … La dernière à tomber, '''GAGNE !''' »
 
 
 
La seule chose qui le témoignait, c’était…
 
 
Un conflit… qui ne se finirait pas avant qu’une des deux ne soit défaite.
 
 
« Arrê… »
 
 
Sans être entendue, la voix de Shidou se perdit alors que toutes les deux se foncèrent dessus, accompagnées de vents particulièrement violents.
 
   
 
=== Partie 8 ===
 
=== Partie 8 ===
 
Soudain, *whack**whack**whack*… alors qu’elle réfléchissait, le bruit du vent extérieur retentit comme un tremblement de terre, *criii**criii*, les murs extérieurs de l’hôtel commencèrent à craquer.
 
 
Il y avait diverses réactions parmi les étudiants à l’intérieur de celui-ci : ceux qui allumèrent la télévision pour s’informer sur la météo, ceux qui étaient effrayés par le tonnerre, et qui s’empressèrent de se cacher sous leur futon, et ceux qui étaient nonchalants et qui rigolaient en disant que c’était une bonne chose que la tempête ne soit pas arrivée pendant l’après-midi.
 
 
Néanmoins, bien évidemment, personne ne quitta l’hôtel afin d’éviter d’être emporté par le vent.
 
 
… Tous, à l’exception de Tobiichi Origami.
 
 
« … »
 
 
Elle mit silencieusement ses chaussures et posa ses mains sur la porte de l’hôtel.
 
 
La raison était simple et quelconque : lorsqu’elle était allé voir Shidou, précédemment, elle avait appris par Aii, qui logeait dans la même chambre que Tohka, que cette dernière avait été vue en train de sortir de l’hôtel avec lui.
 
 
Les actions d’Origami avait été rapides : elle avait dégagé les mains de Aii, qui avaient tenté de l’attraper pour l’amener à leur partie de jeu de cartes et, alors qu’elle courait vers l’entrée de l’hôtel, à mi-chemin, elle reçut un avertissement de la part de Tamae sur le fait « qu’elle ne devait pas courir dans les couloirs ». Les jambes d’Origami ne pouvaient pas s’arrêter à cause d’une tempête.
 
 
Elle n’était déjà pas contente d’apprendre que Shidou et Tohka étaient sortis ensemble, mais, pire encore, au cours d’une tempête comme celle-ci, il était extrêmement dangereux de sortir dans les alentours de l’hôtel à cause de la proximité avec la mer. Elle devait ramener Shidou aussi vite que possible.
 
 
La tempête était forte, mais elle n’était pas assez forte pour qu’on ne puisse pas marcher dehors. Origami poursuivit sa route…
 
 
« … ?! »
 
 
Elle ressentit une présence derrière elle et, immédiatement, elle s’écarta en sautant de sa position.
 
 
A cet instant, provenant de l’endroit où Origami se trouvait, *clash*, un bruit métallique se fit entendre.
 
 
« Que… »
 
 
Origami regarda la chose qui venait d’apparaître-là et ses sourcils le levèrent légèrement.
 
 
Elle vit une chose qui avait forme humaine avec son poing enfoncé dans le sol.
 
 
Pendant un moment, Origami pensa qu’il s’agissait d’un membre de l’AST. En réalité, ce genre d’équipement était similaire à une CR-Unit, donc similaire aux équipements officiels de l’AST. Elle ressentit un léger mal de tête au moment où le Territory s’activa à bout portant. Il n’y avait, très certainement, aucune erreur possible sur le fait qu’il avait activé un Realizer.
 
 
Mais… non, l’unité que cette chose portait n’était clairement pas humaine.
 
 
Un extérieur inorganique qui faisait penser à quelque chose qui n’avait pas de vie. Il avait également des mains et des jambes crochues uniquement conçues pour leur efficacité.
 
 
C’était une machine à l’apparence humaine qui était généralement désignée comme un robot ou une poupée.
 
 
« Qu’est-ce que c’est… que ce bordel ? »
 
 
Laissa échapper Origami comme si elle extirpait cette voix hors de sa gorge. Le Realizer ne pouvait être contrôlé que par un cerveau humain. Donc, pour qu’un robot humanoïde comme celui-ci puisse utiliser un Territory…
 
 
« Kuh… »
 
 
Ce genre de réflexion fut bien vite interrompu, la poupée inorganique bondit vers Origami.
 
 
Elle réussit à l’esquiver de justesse et à prendre autant de distance qu’elle put.
 
 
« Qui es-tu ? »
 
 
Misant sur ce mince espoir, elle essaya de lui parler, mais, comme prévu, elle ne répondit pas. Au lieu de cela, sans montrer la moindre réaction, elle attaqua plusieurs fois consécutives.
 
 
« … »
 
 
Origami esquiva au cheveu près, elle avait une sensation étrange.
 
 
Autant qu’elle pouvait le constater, la poupée était équipée d’un équipement basique tel que l’épée laser et le pistolet, mais, pour diverses raisons, elle ne témoignait aucune intention de l’utiliser contre elle, elle se contentait d’attaquer à mains nues.
 
 
C’était comme…si elle essayait de capturer Origami qui était désarmée… comme si elle était là pour l’empêcher d’aller plus loin.
 
 
« … ne me dérange… »
 
 
Esquivant par un bond en arrière, la voix d’Origami trembla de colère. Malgré le fait que le danger s’approchait de Shidou, elle était coincée ici.
 
 
Et, ainsi… à cet instant précis…
 
 
« … Tobiichi Origami, qu’est-ce que tu fais ? C’est dangereux dehors, dépêche-toi de revenir à l’hôtel. »
 
 
C’était la voix endormie du professeur Murasame Reine. Lorsqu’elle avait quitté l’hôtel, elle avait probablement été aperçue par quelqu’un, personne qui venait actuellement vers elle.
 
 
« … Professeur, rentrez ! »
 
 
Mais, avant même qu’elle ait pu finir sa phrase, la poupée avec qui elle se battait, *creak**creak*, tourna sa tête en direction de Reine.
 
 
« … hmmm ? Qui es-tu ? Je suis désolée mais notre étudiante… »
 
 
Elle prononça ces mots à l’intention de la poupée, mais, elle s’interrompit, très probablement, en remarquant que la personne à qui elle s’adressait n’était pas humaine.
 
 
Mais, c’était trop tard. La poupée changea de cible et chargea avec ses bras vigoureux tels des souches d’arbres en direction de Reine.
 
 
« Kuh… »
 
 
Après qu’Origami ait soupiré, immédiatement, elle frappa le sol du pied et poussa Reine.
 
 
L’instant d’après…
 
 
« Ka…ha… »
 
 
Elle reçut un violent coup dans l’estomac qui la projeta facilement en arrière.
 
 
Une douleur intense frappait son flanc et sa respiration devint difficile. Sa conscience s’embruma et sa vision devint floue.
 
 
« Professeur… dépêchez-vous, enfuyez-v… »
 
 
En même temps qu’elle aperçut la silhouette d’une poupée dans le dos de Reine, elle sombra dans l’inconscience.
 
   
 
=== Partie 9 ===
 
=== Partie 9 ===
   
« …Uh ! Vice-commandant. Dans la zone au nord de l’île d’Arubi, une terrible tempête s’est manifestée ! »
 
 
C’était la voix de <Deep love> Minowa qui accompagna l’alarme qui résonnait sur le pont du <Fraxinus>, vaisseau qui flottait au-dessus de l’île d’Arubi.
 
 
« Une tempête… apparue ? »
 
 
Kannazuki, qui se tenait à côté du siège du capitaine, caressa délicatement son menton d’un air dubitatif. Le vent est relatif à l’écoulement de l’air.
 
 
Normalement, ce n’est pas quelque chose qui débute aussi soudainement.
 
 
« Avons-nous un quelconque contact avec l’Officier Analyste Reine ? »
 
 
« Aucun ! »
 
 
*Fumu*, Kannazuki grommela, elle était supposée les contacter en cas de problème.
 
 
« Essayez, s’il vous plait, d’ouvrir tout de suite un canal de communication. Ça ira même si c’est rien de grave. »
 
 
« Roger ! »
 
 
Néanmoins, le membre d’équipage, qui commença à s’exécuter sur sa console, s’exprima immédiatement :
 
 
« La connexion… ne fonctionne pas. J’ai bien peur que quelque chose bloque les communications ! »
 
 
« Fumu ? »
 
 
Kannazuki sourcilla. Même en essayant d’ouvrir le canal de communication de ce côté, la source du blocage restait inconnue, qu’est-ce qui…
 
 
Mais sa décision fut très rapide. Sans même attendre quelques secondes, il donna des ordres à l’équipage.
 
 
« Il n’y a pas de choix, c’est un peu dangereux mais, envoyons le personnel de communication directement sur le terrain. Après être descendus à une altitude de 1000 mètres, transférez une équipe dans le bloc nord de l’île d’Arubi et poursuivez la communication par le biais du <Yggd. Folium>. Suite à quoi, confirmez la sécurité de l’Officier Analyste Murasame Reine, de Shidou-kun et de Tohka-kun. »
 
 
« Roger ! »
 
 
Suivant les ordres, l’équipage s’exécuta.
 
 
Ce faisant, un léger bruit de déplacement parcouru le pont, puis leurs corps sentirent une légère sensation de flottement similaire à celle ressentie dans un ascenseur.
 
 
Sans même prendre quelques minutes, le <Fraxinus> passa de 15000 mètres au-dessus de l’île d’Arubi à 1000 mètres.
 
 
« Nous sommes arrivés sur objectif. Il n’y a aucune réaction de la part du Territory permanent. »
 
 
Le <Fraxinus> dispose de 8 unités Control Realizer ainsi que 10 Realizer de type basiques, normalement le vaisseau était entourait d’un Territory.
 
 
C’est ce Territory qui manipule les rayons de lumière rendant son importante masse invisible. Et non seulement ça, il gère également une esquive automatique des avions et des oiseaux entrant en contact avec lui.
 
 
Mais, pendant les transferts de matériel et de personnel au sol, par le biais du téléporteur qui se trouvait dans la section inférieur du vaisseau, ou lorsque l’unité indépendante <Yggd. Folium> équipée à l’arrière du vaisseau s’activait, l’invisibilité pouvait s’interrompre quelques secondes.
 
 
De fait, lorsque le <Fraxinus> active <l’Yggd. Folium> et engage des relais de communications à basse altitude, il doit se montrer très prudent et utiliser les radars afin de remarquer la présence d’avions qu’il lui faudrait esquiver.
 
 
« Ok. Eh bien, activons le <Yggd. Folium> »
 
 
« Roger. »
 
 
Suivant les instructions de Kannazuki, le mur invisible qui englobait le <Fraxinus> disparut.
 
 
 
De même, à une altitude de 1000 mètres dans le ciel de l’île d’Arubi…
 
 
A l’intérieur du vaisseau de DEM long de 500 mètres, <l’Arbatel>, les voix de l’équipage s’élevèrent.
 
 
« … ! Capitaine ! Il y a quelque chose qui est apparu sur nos radars ! »
 
 
« Un avion ? »
 
 
« Non… un vaisseau ! »
 
 
« … Qu’est-ce que tu viens de dire ? »
 
 
L’image du ciel s’afficha sur l’écran principal alors que Paddington sourcilla et s’assit dans le siège du capitaine.
 
 
Ce n’était pas un avion mais indubitablement un vaisseau. Derrière le vaisseau en forme de lame, il y avait de petits objets semblables à des dissipateurs thermiques qui étaient accrochés ; cela faisait penser à un arbre géant.
 
 
« D’où est-il donc apparu ? »
 
 
« Ces données sont apparues soudainement. Très probablement… qu’un mode d’invisibilité a été activé. »
 
 
« Qu’est-ce que tu as dit ? Quel est le numéro d’identification ? »
 
 
« Inconnu. Nous ne pouvons pas confirmer que le modèle du vaisseau ne soit pas issu des Industries DEM. »
 
 
Paddington eut une expression sombre et se frotta la barbe.
 
 
« Un vaisseau qui est équipé d’un Invisible… ? Impossible. La capacité de devenir invisible avec un Territory n’a été découverte que récemment par les Industries DEM. »
 
 
En effet, Invisible était le dernier Realizer à avoir été achevé par les Industries DEM, la série beta de <l’Ashcroft>, et la dernière technologie à avoir été implémentée. Seuls 3 vaisseaux en avaient été récemment équipés et parmi eux <l’Arbatel>.
 
 
A cet instant, sur l’écran on pouvait voir l’espèce de dissipateur thermique se détacher de lui-même du vaisseau et flotter dans les airs de façon autonome.
 
Suite à quoi, le vaisseau, dont il était question, s’évanouit à nouveau des cieux comme s’il avait achevé sa mission.
 
 
« ! Les données ont disparu ! »
 
 
Le membre d’équipage qui observait le radar s’était exprimé de la sorte.
 
 
Il n’y avait aucun doute que le vaisseau non identifié venait d’utiliser la fonction Invisible. Sous ses yeux, il avait eu cette confirmation.
 
 
Mais, ce genre de choses n’était pas censé exister…
 
 
« … Ne me dites pas. »
 
 
Paddington ouvrit ses yeux sous l’effet de la surprise. A ce propos, il avait déjà entendu parler de cela auparavant.
 
 
Le nom d’une autre organisation qui disposait de Realizer hors des Industries DEM.
 
 
« … L’organisation <Ratatoskr>. »
 
 
Lorsque Paddington prononça ce mot, les membres d’équipage qui se trouvaient sur le pont retinrent leur souffle.
 
 
La seconde branche exécutive de DEM… puisque c’était des personnes affiliées à l’unité des basses œuvres des Industries DEM, ce n’était pas surprenant qu’ils en aient entendu parler.
 
 
En effet, Paddington lui-même avait été informé de leur existence… par Isaac Westcott en personne.
 
 
Sous prétexte qu’il y avait une organisation en avance technologique sur DEM…
 
 
Sous prétexte qu’il y avait un groupe d’excentrique qui avait décidé de résoudre le problème des déchirures spatiales par voie pacifique…
 
 
Sous prétexte… que c’était les ennemies de ''notre'' DEM…
 
 
« Si à tout hasard, vous veniez à les apercevoir… éliminez-les immédiatement. »
 
 
Paddington, suite à ces paroles, *hihi**hihi*, se mit à rire.
 
 
« Je vois que j’ai de la chance. »
 
 
Il se leva et donna un ordre à son équipage.
 
 
« Préparez le canon principal ! Dirigez la magie vers les <Ashcroft-Beta> du numéro 10 à 20 ! La cible est… le vaisseau non identifié ! »
 
 
« Uh, Capitaine… ce serait mieux de demander des instructions à l’Officier en chef… ? »
 
 
Un membre d’équipage s’exprima avec un visage déformé par l’anxiété. Paddington claqua sa langue de façon irritée. Du point de vue de Paddington, est-ce que cela voulait dire que les paroles de cette jeune fille étaient plus importantes que les siennes ?
 
 
« Ne vous en occupez pas ! Si l’équipe <Bandersnatch> est là-bas, c’est suffisant pour la mission de l’Officier en chef ! Si la mission se poursuit, il n’y aucune plainte, pas vrai ? »
 
 
« Co, compris… »
 
 
Comme s’il avait été accablé par la manière de parler de Paddington, le membre d’équipage s’exécuta sur sa console.
 
 
Assez rapidement, un bruit de moteur se fit entendre sur le pont et <l’Arbatel> changea de cap.
 
 
« Canon : magie totalement chargée ! »
 
 
« Cible : la zone où le vaisseau non identifié à disparu ! »
 
 
« Invisible désactivée ! Changement des propriétés du Territory en anti-choc ! »
 
 
Après confirmation des voix des membres d’équipage, Paddington pointa ses doigts sur l’écran et dit en murmurant :
 
 
« … Feu. »
 
 
 
En même temps que le bruit de grondement, le pont du <Fraxinus> fut secoué violemment comme s’il était frappé par un tremblement de terre.
 
 
Des sons se firent entendre sur les moniteurs et l’alarme d’urgence résonna bruyamment.
 
 
Puis, soudainement, une réponse apparut sur l’écran du radar et, sur le moniteur qui affichait l’image de l’extérieur, un vaisseau géant apparut.
 
 
« … ! »
 
 
Shiizaki Hinako… un membre de l’équipage de <Ratatoskr>, se couvrit la tête de ses deux mains. Face à l’impact qu’elle n’avait jamais expérimenté auparavant, son mental plongea immédiatement dans la panique.
 
 
C’était tout simplement normal. En réalité, une partie de l’équipage qui se trouvait sur le pont affichait le même genre de réaction qu’Hinako.
 
 
Il était vrai que le <Fraxinus>, en cas d’urgence, était équipé d’armes de combat.
 
 
Lorsqu’ils joignirent <Ratatoskr>, on leur avait bien dit qu’il y avait une chance que de tels combats puissent arriver, ils avaient même reçu des entraînements de combat…
 
 
Mais, au final, Hinako n’avait aucune expérience en combat réel jusqu’à maintenant.
 
 
« … Ecran du flanc gauche du Territory… réduit de 20% ! »
 
 
« Le Basic Realizer AR-008 numéro 30 a perdu sa puissance de sortie ! »
 
 
« Les dégâts du vaisseau sont mineurs ! Mais, qu’est-ce qui se passe ici… ? »
 
 
Les voix sur des membres d’équipage sur les ponts s’élevèrent et se mélangèrent. »
 
 
« Qu, Qu’est-ce que c’était… ?! »
 
 
Après qu’Hinako se soit exprimée d’une voix perçante, Kannazuki, qui se trouvait à côté du siège du capitaine, *fumu*, caressa son menton de sa main. Malgré la violence de l’impact, il n’avait pas du tout été chambulé.
 
 
« Fumu, il semblerait que nous ayons été attaqués. Mais pour qu’ils aient pu s’approcher si près et que nos radars ne les aient pas détectés, ça signifie… que l’autre camp utilise aussi Invisible. Huh ! C’est bizarre… Cette technologie devrait être impossible pour des Realizer autres que ceux de ''nos'' Industries Asgard… »
 
 
« Source de chaleur confirmée ! Une seconde attaque est en cours ! »
 
 
« Oops… Désactivez Invisible ainsi que Esquive. Transférez, s’il vous plait, toute la magie générée par le Basic Realizer sur le Protect Realizer. »
 
 
« Ro, Roger ! »
 
 
Accompagnant les cris des membres d’équipage, les propriétés du Territory déployé autour de <Fraxinus> changèrent du mode Invisible à Protect.
 
 
En un instant, le choc à l’intérieur du pont frappa à nouveau.
 
 
« Kuh… Ce pouvoir malgré la barrière protectrice… ?! »
 
 
C’était Kawagoe, qui était assis sur le pont inférieur, qui avait grommelé tout en sourcillant. Tout comme il l’avait dit, c’était un impact qui donnait l’impression que la magie de l’effet du camouflage n’avait pas été transférée à la barrière protectrice.
 
 
« Porter une attaque si directe, il semblerait qu’ils aient confiance dans les capacités de leur vaisseau. Hnnn… c’est super, ça me fait trembler. Aahh, donnez m’en plus ! »
 
 
« … »
 
 
… Comme prévu, cette personne était un cas désespéré. Hinako entrouvrit ses yeux et s’attela à la console à portée de main.
 
 
Le vaisseau risquait de sombrer si ça continuait ainsi. Elle ouvrit une ligne secrète et procéda à un appel d’urgence.
 
 
Rapidement, le Commandant Itsuka Kotori apparut à l’écran.
 
 
« … Shiizaki ? Qu’est-ce qui se passe pour que tu utilises la ligne secrète ? Qu’est-ce qui s’est passé, bordel ? »
 
 
« C’est une urgence ! Je vous en prie Commandant, prenez les commandes ! »
 
 
Hinako prononça ces mots comme si un désastre était en approche, le visage de Kotori devint grave.
 
 
« Ne me dis pas que Kannazuki a pris un choix étrange dans la liste et qu’il a rendu l’humeur de Tohka pire encore ? »
 
 
« Non, c’est bien plus sérieux. Si ça continue… »
 
 
« Comme je le disais, qu’est-ce qui s’est passé ?! Uh, ne me dis pas que Kannazuki y est allé directement, qu’il a fait irruption dans le voyage scolaire et qu’il a fait un strip-tease en face de Tohka et de Shidou ?! »
 
 
Kotori prononça ces mots horrifiée. *Bun**Bun*, Hinako secoua la tête.
 
 
« Non, c’est pas ça, c’est un ennemi… ! Un vaisseau non identifié est apparu et nous attaque actuellement ! A ce rythme, le <Fraxinus> va… »
 
 
Hinako prononça ces derniers mots désespérément à l’intention d’elle-même. C’était tout simplement normal puisque sa vie en dépendait.
 
 
Mais, au moment où Kotori entendit les paroles d’Hinako, elle ferma à moitié les yeux comme si elle avait perdu tout intérêt.
 
 
« Oh… c’est à propos de ça… »
 
 
Sur ces mots, elle soupira.
 
 
« Je pensais vraiment que cet idiot était allé sur place et avait fait quelque chose de stupide. Ne me fais pas peur comme ça ! »
 
 
« Je… A propos de ça… c’est un sérieux problème pour le vaisseau, vous savez… ?! »
 
 
Lorsqu’elle cria de la sorte, Kotori étendit ses mains comme pour arrêter Hinako.
 
 
« C’est bon, tu n’as pas besoin de t’inquiéter autant. »
 
 
« Co, comment pouvez-vous être aussi calme… ? »
 
 
Hinako venait d’exprimer ses sentiments de désespoir. Kotori leva ses épaules et répondit :
 
 
« … C’est parce qu’actuellement vous avez Kannazuki, tu sais ? »
 
   
 
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