Difference between revisions of "Utsuro no Hako:Tome 1 27755th time"
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− | + | « Allez, n'y a-t-il pas quelque chose de différent chez moi aujourd’hui ? Hm ? » |
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Kokone s'approche de moi, ressemblant toujours à la même. Elle m'avait déjà posé cette question avant. C'était déjà quoi la bonne réponse ? |
Kokone s'approche de moi, ressemblant toujours à la même. Elle m'avait déjà posé cette question avant. C'était déjà quoi la bonne réponse ? |
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− | + | « ... Tu t'es mise du mascara. » |
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− | "Ooh ! Bien joué, Kazu-kun !" |
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+ | « Oh ! Bien joué, Kazu-kun ! » |
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− | On dirait que j'avais raison. |
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+ | On dirait que j'ai raison. |
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− | "...Alors, comment c'est ?" |
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+ | « ... Alors, c'est comment ? » |
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− | "Oui, tu es mignonne" Dis-je sans hésitation. Encore une fois, la réponse est correcte. Je n'étais pas trop sérieux, mais Kokone est satisfaite au moment où elle entend "mignonne" et hoche la tête avec un sourire. |
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+ | « Oui, tu es mignonne », dis-je sans hésitation. Encore une fois, la réponse est correcte. Je n'étais pas trop sérieux, mais Kokone est satisfaite au moment où elle entend « mignonne » et hoche la tête avec un sourire. |
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− | "Mhm, mhm. Je vois, tu as de grands espoirs Kazu-kun. Hey, toi—celui à la personnalité tordue ! Tu devrais suivre son exemple." |
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+ | « Mhm, mhm. Je vois, tu as de l'avenir, Kazu-kun. Hey, toi—celui à la personnalité tordue ! Tu devrais suivre son exemple. » |
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Elle croise les bras avec satisfaction et tourne sa tête vers Daiya. |
Elle croise les bras avec satisfaction et tourne sa tête vers Daiya. |
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− | + | « Je préfère arracher cette langue plutôt que de dire ça. » |
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− | + | « Ah, la planète entière pousserait un soupir de soulagement. S'il-vous-plait faîtes donc. » |
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− | + | « Non, pas ma langue... Je parle de la tienne » |
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− | + | « Haha ! Donc tu désires un intense baiser langoureux avec moi ? Pitié ne te laisse pas emporter par ta fascination pour moi~ » |
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Sans même prendre conscience de la situation où je suis, ils commencent à s'insulter à la vitesse de la lumière, comme d'habitude. |
Sans même prendre conscience de la situation où je suis, ils commencent à s'insulter à la vitesse de la lumière, comme d'habitude. |
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− | Peu après, Daiya soulève la question de l' |
+ | Peu après, Daiya soulève la question de l'étudiante transférée. |
− | + | « S'il-te-plaît, viens vite Otonashi-san » |
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− | <p style="font-size:2em; text-align: center;">✵</p> |
+ | <p style=" font-size:2em; text-align: center; " >✵</p> |
− | + | « Je suis Aya Otonashi. Je ne suis intéressée par personne sauf Kazuki Hoshino et le <em>propriétaire</em>. » |
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− | + | À ce moment, la salle de classe devient bruyante. |
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Umm, Otonashi-san ? Tu es une nouvelle élève, alors bien sûr tu peux éviter tes camarades de classe le premier jour. Mais ça fait presque un an que je suis dans cette classe, donc ça marche pas pour moi, tu vois ? |
Umm, Otonashi-san ? Tu es une nouvelle élève, alors bien sûr tu peux éviter tes camarades de classe le premier jour. Mais ça fait presque un an que je suis dans cette classe, donc ça marche pas pour moi, tu vois ? |
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− | + | « Qu'est-ce qu'elle veut dire par "le propriétaire" ? De quoi est-il propriétaire ? Veut-elle dire "la personne qui possède Hoshino" ? » |
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− | + | « Ne serait-ce pas tout simplement sa "petite copine" ? » |
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− | + | « Ce qui veut dire que Kazuki-kun a une "petite copine" et que la nouvelle élève Otonashi-san la cherche, mais pourquoi ? » |
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− | + | « Je suppose qu'il y avait quelque chose entre lui et Otonashi-san. Peut-être qu'ils sortaient ensemble... Donc il joue double jeu ?! » |
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− | + | « Exactement ! Ça doit être ça ! Et c'est plus marrant ! » |
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− | + | « Donc tout en étant troublé par des sentiments d'haine et d'amour, elle a pourchassé Hoshino et a intégré notre école. Je suis sûre de ça. » |
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− | + | « Ce qui veut dire... que Hoshino a séduit une telle beauté ?! Sérieux !! » |
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Nos camarades de classe continue à leur guise tout en nous ignorant, nous, le centre de leur discussion. Où diable leurs viennent ces idées ? |
Nos camarades de classe continue à leur guise tout en nous ignorant, nous, le centre de leur discussion. Où diable leurs viennent ces idées ? |
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− | + | « Donc, Hoshino... tu ne faisais que te jouer de moi... » |
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− | + | « Quoi ?! Tu étais l'autre victime ?! » |
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− | + | « Non... J'étais probablement juste un extra... La troisiè... non, il doit y en avoir d'autres. » |
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− | + | « Quoi... le salaud ! » |
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− | Kokone |
+ | Kokone fait semblant de pleurer pendant que Daiya en profite pour faire entendre sa voix d'une manière inhabituelle. Sérieusement, pourquoi ces deux-là s'entendent seulement dans ces situations... |
− | + | « ... Voilà qui est ennuyeux » murmura Otonashi-san. « Grâce à toi, je suis devenue encore plus sujette à curiosité. » |
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− | Err... En quoi est |
+ | Err... En quoi est-ce que c'est ma faute ? |
− | <p style="font-size:2em; text-align: center;">✵</p> |
+ | <p style=" font-size:2em; text-align: center; " >✵</p> |
− | Juste après le premier cours, Otonashi-san et moi nous précipitons dehors. Alors que certains de mes camarades |
+ | Juste après le premier cours, Otonashi-san et moi nous précipitons dehors. Alors que certains de mes camarades m'encouragent naturellement, je sens aussi quelques regards assoiffés de sang de certains des garçons—Mais pas le temps de se tracasser à ce sujet. |
− | On se pose à notre endroit habituel: l'arrière du bâtiment de l'école. |
+ | On se pose à notre endroit habituel : l'arrière du bâtiment de l'école. |
− | On ne prendra |
+ | On ne prendra pas la peine de revenir en classe. |
− | + | « Je vois. Travailler avec toi veut dire que je m'engouffre directement dans ton réseau de relations. Mince... voilà qui n'est pas pratique. » |
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− | Non, je suis à peu près sûr que le problème vient de ce que tu |
+ | Non, je suis à peu près sûr que le problème vient de ce que tu leur a dit. |
− | + | « Mais c'est la première fois en 27 755 itérations que les rejeter a eu un effet négatif. C'est vraiment amusant. » |
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− | + | « Umm, je ne sais pas si tu devrais trouver ça drôle... » |
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− | + | « Ne dis pas ça. Même pour moi les nouvelles expériences sont assez palpitantes. Et les circonstances ont beaucoup changé juste parce qu'on travaille ensemble. Voilà un changement bienvenu. » |
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− | + | « Qu'est-ce que tu veux dire ? » |
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− | + | « Il y a pu avoir des indices que je n'ai pas remarqué quand j'étais seule. » |
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De mon point de vue, ça vaut définitivement le coup de coopérer, mais... euh... |
De mon point de vue, ça vaut définitivement le coup de coopérer, mais... euh... |
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− | Étonnamment, elle pourrait avoir raison. Après tout, elle ne savait pas comment la classe 1-6 marchait avant aujourd'hui. Elle ne peut pas comparer aujourd' |
+ | Étonnamment, elle pourrait avoir raison. Après tout, elle ne savait pas comment la classe 1-6 marchait avant aujourd'hui. Elle ne peut pas comparer aujourd'hui avec les jours d'avant. Par exemple, elle ne sait pas que mon amour pour Mogi-san a évolué entre aujourd'hui et hier—c'est-à-dire pendant la Classe Rejetée. |
− | + | « Mais qu'est-ce qu'on fait maintenant, spécifiquement ? » |
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− | + | « ... À propos de ça, Kazuki. J'y réfléchissais encore et suis arrivée à la conclusion que tu pourrais encore être la clé de la Classe Rejetée. » |
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− | + | « Hein ? Tu me suspectes encore ? » |
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− | + | « Ce n'est pas ça. Laisse-moi te poser une question : comment est-ce que tu gardes ta mémoire ? » |
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− | + | « Eh... Qui sait ? » |
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− | + | « C'est un vrai mystère, hein...? Je peux sentir certaines différences entre toi et les autres, mais n'est-ce pas étrange que tu sois le seul qui conserve sa mémoire ? » |
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− | + | « Eh bien... je suppose oui. » |
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− | + | « Donc, je suppose que ta faculté est également motivée par les objectifs du propriétaire. » |
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− | + | « E..ehh...? » |
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− | + | « Tu es lent, comme toujours. En d'autres termes, il pourrait aussi être dans l'intérêt du propriétaire que tu gardes tes souvenirs. » |
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− | Le but de la Classe Rejetée est que je |
+ | Le but de la Classe Rejetée est que je conserve ma mémoire ? |
− | + | « C'est impossible. Je ne garde pas tout le temps ma mémoire, non ? Sans toi, j'aurais probablement continué à perdre ma mémoire comme tout le monde. » |
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− | + | « Effectivement, c'est le défaut de mon hypothèse. Cependant, il est possible que le maintien de la mémoire est tout aussi corrompu que la reproduction de ce monde du passé. On pourrait expliquer cela si tu prends en compte cette contradiction: le passé ne peut être complètement reproduit si tu conserves ta mémoire. » |
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Cela serait effectivement possible. Mais cela me semble absurde. |
Cela serait effectivement possible. Mais cela me semble absurde. |
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− | + | « Déjà, pourquoi est-ce qu'on me laisserait conserver ma mémoire ? » |
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− | + | « Comment est-ce que je devrais le savoir ? » répond-elle crûment. « Mais je sais quel sentiment anime le plus les gens. » |
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− | + | « Quoi ? » |
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Otonashi-san me fixe profondément des yeux et dit. |
Otonashi-san me fixe profondément des yeux et dit. |
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− | + | « L'amour. » |
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− | + | « ... l'amour... ? » |
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Son regard terrifiant m'empêche un instant de lier le mot à son sens. Aah ''l'amour'' ? |
Son regard terrifiant m'empêche un instant de lier le mot à son sens. Aah ''l'amour'' ? |
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− | + | « Otonashi-san, c'était assez romantique de ta part. » |
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− | Otonashi-san me regarde |
+ | Otonashi-san me regarde froidement. |
− | + | « Pourquoi ? Un amour suffisamment intense n'est pas différent de la haine de toute façon. » |
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− | + | « Pas différent de la haine ? » Je suis déconcerté. « ... I-Ils sont complètement différents ! » |
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− | + | « Ce sont les mêmes choses... Non, ils ''sont'' différents. L'amour est juste pire que la haine, les gens ne se rendent pas compte à quel point c'est dégoûtant. C'est juste répugnant. » |
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Répugnant, hein... |
Répugnant, hein... |
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− | + | « Ça n'a pas d'importance maintenant. Kazuki, y a-t-il une personne que tu as en tête ? » |
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− | + | « Tu veux dire quelqu'un qui est amoureux de moi? Impossible qu'il— » |
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J'allais dire qu'il n'y avait personne comme ça, mais je me rappelle tout d'un coup. |
J'allais dire qu'il n'y avait personne comme ça, mais je me rappelle tout d'un coup. |
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Il y a une personne. |
Il y a une personne. |
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− | Si elle ne rigolait pas quand elle m'a avoué au téléphone, alors il y a |
+ | Si elle ne rigolait pas quand elle m'a avoué au téléphone, alors il y a une candidate. |
− | + | « On dirait que tu as pensé à quelqu'un. » |
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− | + | « ... » |
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− | + | « Qu'est-ce qu'il y a ? » |
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− | + | « ... Err, eh bien. Cette fille qui m'aime, elle n'est pas forcément le coupable, pas vrai ? » |
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− | + | « Bien sûr que non. Ce n'est pas suffisant pour prouver sa culpabilité. Mais il n'y a aucune raison de ne pas enquêter sur cette possibilité » |
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− | + | « Enfin... je veux dire, c'est impossible qu'elle soit la coupable. » |
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− | + | « Qu'est ce qui te fait dire ça ? » |
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Je sais que je ne veux juste pas qu'elle soit le coupable. |
Je sais que je ne veux juste pas qu'elle soit le coupable. |
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− | + | « Nous avons autant de temps que nous voulons tant que nous restons à l'intérieur de la Classe Rejetée. Nous devons profiter de chaque occasion pour se rapprocher du propriétaire. » |
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− | + | « ... Mais jusqu'à maintenant tu n'as jamais réussi avec cette méthode, non ? » |
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− | + | « Tu es vraiment effronté aujourd'hui, tu sais ? Mais tu as raison. Pourtant, nous avons comme nouvel indice que la conservation de ta mémoire fait partie des intentions du propriétaire. Je n'ai encore jamais enquêté avec cette hypothèse. On pourrait obtenir de nouvelles informations comme ça. » |
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− | + | « Mais— » |
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− | + | « Ne voudrais-tu pas l'innocenter le plus rapidement possible justement parce que tu lui fais confiance ? » |
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Oui. Otonashi-san a raison. |
Oui. Otonashi-san a raison. |
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Je dois également avoir mes doutes sur cette personne, ce qui ne me donne pas envie d'enquêter sur elle. |
Je dois également avoir mes doutes sur cette personne, ce qui ne me donne pas envie d'enquêter sur elle. |
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− | + | « ... Ok j'ai compris. Je vais t'aider. » |
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− | + | « Tu ne devrais pas juste m'aider, mais prendre les devants. » |
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− | Elle a raison. Je suis celui qui veut sortir de cette Classe Rejetée |
+ | Elle a raison. Je suis celui qui veut sortir de cette Classe Rejetée. |
− | ...Mais... Quelque chose m'a fortement dérangé depuis un bout de temps maintenant. Il y a quelque chose de bizarre. |
+ | ... Mais... Quelque chose m'a fortement dérangé depuis un bout de temps maintenant. Il y a quelque chose de bizarre. |
− | + | « Eh bien, allons-y. » |
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− | + | « A-Attends une seconde. » |
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− | + | « Pourquoi tu hésites ?! Ma patience commence à atteindre ses limites ! » |
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Ce qui me dérange— ah, je vois. |
Ce qui me dérange— ah, je vois. |
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Quand j'identifie la source de ce malaise, mes oreilles s'échauffent. |
Quand j'identifie la source de ce malaise, mes oreilles s'échauffent. |
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− | + | « Mh ? Qu'est ce qui se passe Kazuki ? Ton visage est rouge. » |
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− | + | « Ah, non, c'est juste que— » |
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− | Pourquoi est |
+ | Pourquoi est-ce qu'elle m'appelle "Kazuki" au lieu de "Hoshino" ? |
− | + | « Quoi ? De quoi tu parles ? ... Hé, pourquoi ton visage ne s'arrête pas de rougir ? » |
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− | + | « ... D-Désolé. Oublie » |
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− | Depuis quand est |
+ | Depuis quand est-ce qu'elle m'appelle par mon prénom ? Pas même mes parents ne s’adressent à moi comme ça. <ref>C'est bien connu, au Japon, c'est une preuve de familiarité que d'appeler quelqu'un par son prénom, et encore plus sans honorifique. On s'addresse plutôt via le nom de famille. Bien que dans les lights novels/mangas et autres, les auteurs ont tendance à exagérer la gêne de ces situations.</ref> |
− | Je suppose que mon visage est encore plus rouge maintenant. |
+ | Je suppose que mon visage est encore plus rouge maintenant. |
− | + | « ...? ... Euh OK, je suppose ? En tout cas, allons-y. » |
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− | + | "Otonashi-san" me tourna son dos et commença à marcher. |
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− | + | « O-Ouais... » |
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− | Est-ce que je devrais aussi commencer à l'appeler par autre chose que |
+ | Est-ce que je devrais aussi commencer à l'appeler par autre chose que "Otonashi-san" ? Si je suivais son exemple, je devrais l'appeler... "Aya" ? |
− | ...Nononononon !!! Je peux pas ! Je peux pas ! Hors de question !!! |
+ | ... Nononononon !!! Je peux pas ! Je peux pas ! Hors de question !!! |
− | Il faut au moins |
+ | Il faut au moins "Aya-san"... Non, c'est toujours inadmissible. Mais "Otonashi-san" fait trop réservée. Il faut quelque chose de plus facile à dire et un peu plus décontractée. |
− | + | « Ah... » |
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Une idée me vient. C'est aussi assez embarrassant à dire, mais puisque j'ai déjà utilisé ce nom plusieurs fois, ça devrait marcher. |
Une idée me vient. C'est aussi assez embarrassant à dire, mais puisque j'ai déjà utilisé ce nom plusieurs fois, ça devrait marcher. |
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− | + | « ... Maria. » |
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− | Quand je murmure son nom à voix basse, |
+ | Quand je murmure son nom à voix basse, "Otonashi-san" s'arrête et se retourne. Ses yeux écarquillés. |
− | + | « Ahh ! D-Désolé !! » Je m'excuse instinctivement après avoir remarqué son brusque réflexe. |
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− | + | « ... Pourquoi tu t'excuses ? Tu m'as juste surprise. » |
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− | + | « ... Alors tu n'es pas en colère ? » |
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− | + | « Pourquoi je serais en colère ? Appelle-moi comme tu veux. » |
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− | + | « J-Je vois... » |
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− | Otonashi-sa... non, |
+ | Otonashi-sa... non, la bouche de "Maria" se détend. |
− | + | « Mais parmi tous les choix possible, tu as quand même choisi Maria... Heh » |
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− | + | « Ah, euh... si tu n'aimes pas... » |
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− | + | « Ça ne me dérange pas. J'ai juste une nouvelle fois confirmé quelque chose. » |
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− | + | « Err... Qu'est-ce que tu as confirmé ? » |
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Pour une raison qui m'est inconnue, Maria sourit tendrement. |
Pour une raison qui m'est inconnue, Maria sourit tendrement. |
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− | + | « Que toi, Kazuki, es un compagnon amusant. » |
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− | <p style="font-size:2em; text-align: center;">✵</p> |
+ | <p style=" font-size:2em; text-align: center; " >✵</p> |
− | Je |
+ | Je fouille dans quelque chose. |
− | Nous sommes |
+ | Nous sommes revenus dans la salle de classe, et maintenant je fouille dans les affaires de la fille qui avait l'air de m'aimer. |
Bien sûr, je ne le fais pas car je le veux, et je me sens aussi très miteux. |
Bien sûr, je ne le fais pas car je le veux, et je me sens aussi très miteux. |
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− | Là, elle est en |
+ | Là, elle est en Éducation Physique. Maria a décidé qu'au lieu de lui parler directement, on devrait saisir cette opportunité pour chercher des indices dans ses affaires. |
Puisque je suis silencieusement arrivé à la même conclusion, j'ai obéi tout en me sentant miteux. |
Puisque je suis silencieusement arrivé à la même conclusion, j'ai obéi tout en me sentant miteux. |
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− | Au fait, cette fouille ne peut porter |
+ | Au fait, cette fouille ne peut porter ses fruits que si je suis celui qui le fait. Maria a déjà cherché à travers les affaires de tout le monde, plusieurs fois. À en juger par l'état actuel des choses, elle n'a rien trouvé d'utile jusqu'à maintenant, ce qui était assez attendu. Maria ne va pas remarquer les changements suspects puisqu'elle ne nous a connus qu’une journée. |
− | + | « Euhhh... » |
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− | La fille a tracé des traits propres et colorés pour structurer ses manuels. Ses notes sont écrites soigneusement avec des petites et rondes lettres. Et elle a utilisé beaucoup de couleurs ici aussi. Un chat est dessiné sur le bord gauche de l'une est page. Et voilà un autre dessin sur la page suivante, au même endroit. Le même chat à la page suivante... |
+ | La fille a tracé des traits propres et colorés pour structurer ses manuels. Ses notes sont écrites soigneusement avec des petites et rondes lettres. Et elle a utilisé beaucoup de couleurs ici aussi. Un chat est dessiné sur le bord gauche de l'une est page. Et voilà un autre dessin sur la page suivante, au même endroit. Le même chat à la page suivante... À ce moment-là j'ai réalisé que c'était un folioscope. Quand je le feuillette, le chat s'envole sur une fusée, fusée qu'elle a faite à partir d'une boîte de conserve. Je souris avant que le regard noir de Maria me contrôle. |
Tout compte fait, j'ai trouvé un tas de trucs de filles. Ses affaires sont généralement de couleur rose ou blanche. Son iPod est rempli de J-Pop. Son portefeuille n'est pas à l'intérieur de son sac, elle doit probablement le porter sur elle. |
Tout compte fait, j'ai trouvé un tas de trucs de filles. Ses affaires sont généralement de couleur rose ou blanche. Son iPod est rempli de J-Pop. Son portefeuille n'est pas à l'intérieur de son sac, elle doit probablement le porter sur elle. |
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− | + | « Oh ! » |
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− | Je trouve un téléphone portable |
+ | Je trouve un téléphone portable soigneusement décoré, une mine de renseignements personnels. |
− | J'espérais trouver des indices, mais le portable est |
+ | J'espérais trouver des indices, mais le portable est verrouillé, je ne peux pas creuser plus loin... mais d'un autre côté, je suis soulagé que je ne puisse pas le faire. |
+ | Je vérifie la trousse à maquillage à côté du miroir rose. Ça, ça devrait être le fond de teint, ça un rouge à lèvre, ça un eye-liner, et là les ciseaux qu'elle utilise pour égaliser ses sourcils, et enfin un objet qui semble tout à fait nouveau... du mascara, je suppose. |
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− | I've been hoping to find some clues, but the cell phone is locked so I can't dig any deeper... d'un autre côté, je suis soulagé que je ne puisse pas le faire. |
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− | Je vérifie la trousse à maquillage à côté du mirroir rose. Ca, ça devrait être le fond de teint, ça un rouge à lèvre, ça un eye-liner, et là les ciseaux qu'elle utilise pour égaliser ses sourcils, et enfin un objet qui semble tout à fait nouveau ... du mascara, je suppose. |
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− | "—" |
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− | Oh? |
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− | Quelque chose est étrange. |
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− | "As-tu trouvé quelque chose, Kazuki ?" |
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− | "......Je ne sais pas encore..." |
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− | Je fouille à travers le contenu de trousse une fois encore. Je ne pense pas qu'il y a un indice à l'intérieur. |
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− | "Maria, est-ce que tu remarques quelque chose d'étrange à propos de cette trousse ?" |
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− | "Non ? J'ai déjà cherché à l'intérieur avant, mais je n'avais rien trouvé de spécial—" |
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− | Son visage se fige en plein milieu de sa phrase. |
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− | "—attends, ça ne se peut pas. Elle ne devrait pas avoir cet objet. Impossible que en 27 755 boucles j'ai raté ça. Mais... apparemment—" |
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− | "Hein ? Tu as trouvé quelque chose ?" |
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− | "...Kazuki. Après avoir vu ça, tu aurais tu sentir quelque chose." |
||
− | "...Hein ? ...Mhh, bah, je pensais qu'elle n'était pas du genre à se maquiller." |
||
− | "Bon Sang !" |
||
− | Maria se crispe amèrement son visage. |
||
− | I continue de chercher à l'intérieur de la pochette pour plus d'indice. A l'intérieur je sens quelque chose de familier et le sort. |
||
− | "Ah—" |
||
− | Ca se déclenche... |
||
− | Quand je vois les emballages familiers, mes souvenirs refont surface. |
||
− | ITALIK « Est-ce que tu aurais accepté ma confession si j'avais choisi une approche différente ? » |
||
− | ITALIK « Aah, d'accord. Alors j'ai juste besoin de continuer à me confesser jusqu'à ce que je réussisse, n'est-ce pas ? » |
||
− | Pas possible. |
||
− | Pas possible. |
||
− | Pas possible. |
||
− | Je ne peux pas croire à une telle absurdité. |
||
− | C'est juste une coincidence. Cela doit être juste une coincidence, mais les souvenirs qui refont surface dans mon esprit sont bien trop ridicules pour n'être que le produit de mon imagination— |
||
− | "—Maria, qu'est ce que t'adore grignoter ?" |
||
− | "...Pourquoi est-ce que tu parles de ça ?" Maria me regarde et fronce les sourcils "...Hé, qu'est ce qui se passe Kazuki ? Tu n'as pas l'air de se sentir bien !" |
||
− | "...Tu sais, mon snack préféré, c'est l'Umaibō." |
||
− | Je montre l'objet que j'ai enlevé de la trousse. |
||
− | C'est un emballage d'Umaibō. |
||
− | « J'aime particulièrement la saveur Corn Potage. Mais je suis le seul à le savoir parce que ça n'interesse personne. Je mange souvent des Umaibō dans la salle de classe, mais pour ce qui est de la saveur, j'en mange de tous les goûts tout le temps. Personne ne devrait savoir que j'aime Umaibō aromatisé au Corn Potage le plus ! » |
||
− | ITALIK « Mais tu n'aimes pas le goût Teriyaki Burger tant que ça ? » |
||
− | ITALIK « Quel goût aimes-tu le plus ? » |
||
− | Kokone walks up to me looking the same as always. She's already asked me this question at some point in the past. What's the right answer again? |
||
+ | « — » |
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+ | Oh ? |
||
− | The classroom gets noisy at this point. |
||
+ | Quelque chose est étrange. |
||
− | Umm, Otonashi-san? You're a transfer student, so sure, you can distance yourself from your classmates on your first day. But I've been in this class for almost a year, so it doesn't work like that for me, you know? |
||
+ | « As-tu trouvé quelque chose, Kazuki ? » |
||
− | "What does she mean by '<span>the owner</span>'? Who's the possession? Does she mean 'the person that possesses Hoshino'?" |
||
+ | « ... Je ne sais pas encore... » |
||
− | "Isn't that simply his 'girlfriend'?" |
||
+ | Je fouille à travers le contenu de trousse une fois encore. Je ne pense pas qu'il y a un indice à l'intérieur. |
||
− | "Which means that Kazuki-kun has a 'girlfriend' and the transfer student Otonashi-san is searching for her? Why?" |
||
+ | « Maria, est-ce que tu remarques quelque chose d'étrange à propos de cette trousse ? » |
||
− | "I guess there was something between him and Otonashi-san. Maybe they're going out... so he's two-timing them?!" |
||
+ | « Non ? J'ai déjà cherché à l'intérieur avant, mais je n'avais rien trouvé de spécial— » |
||
− | "Exactly! That's it without fail! That version seems funnier, so let's go with it!" |
||
+ | Son visage se fige en plein milieu de sa phrase. |
||
− | "So while having complex feelings of love and hate for Hoshino, she's chased after him and transferred to our school. I'm sure that's it." |
||
+ | « —attends, ça ne se peut pas. Elle ne devrait pas avoir cet objet. Impossible qu’en 27 755 boucles j'ai raté ça. Mais... apparemment— » |
||
− | "Which means Hoshino has... seduced such a beauty?! Damn it!!" |
||
+ | « Hein ? Tu as trouvé quelque chose ? » |
||
− | Our classmates carry on as they please while ignoring us, the actual parties involved. Where the heck do they get these ideas? |
||
+ | « ...Kazuki. Après avoir vu ça, tu aurais tu sentir quelque chose. » |
||
− | "So, Hoshino actually... only toyed with me..." |
||
+ | « ...Hein ? ...Mhh, bah, je pensais qu'elle n'était pas du genre à se maquiller. » |
||
− | "What?! You were the other one?!" |
||
+ | « Bon sang ! » |
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− | "No... I was probably just an extra... the third, no, there must have been more." |
||
+ | Maria se crispe amèrement son visage. |
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− | "Wha...that bastard!" |
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+ | Je continue de chercher à l'intérieur de la pochette pour trouver plus d'indice. À l'intérieur je sens quelque chose de familier et le sort. |
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− | Kokone pretends to cry while Daiya uses this opportunity to raise his voice in a way that he normally wouldn't. Geez, why do those two only cooperate at times like these... |
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− | |||
− | "...How bothersome," Otonashi-san murmurs. "Thanks to you, they got even more interested in me rather than being put off." |
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+ | « Ah— » |
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− | Err... how is that my fault? |
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+ | Ça se déclenche... |
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+ | Quand je vois les emballages familiers, mes souvenirs refont surface. |
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− | <p style="font-size:2em; text-align: center;">✵</p> |
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+ | <i>« Est-ce que tu aurais accepté ma confession si j'avais choisi une approche différente ? » </i> |
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+ | <i>« Aah, d'accord. Alors j'ai juste besoin de continuer à me confesser jusqu'à ce que je réussisse, n'est-ce pas ? »</i> |
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− | Right after the first lesson, Otonashi-san and I rush out of the classroom. While some of my classmates naturally cheer me on, I also sense some bloodthirsty glances from some of the guys—but there's no time to worry about stuff like that. |
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+ | Pas possible. |
||
− | We arrive at our usual spot—the back of the school building. |
||
+ | Pas possible. |
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− | We won't bother to attend class anymore. |
||
+ | Pas possible. |
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− | "I see. Working with you means that I automatically get dragged into your relationship network. Jeez... that's impractical." |
||
+ | Je ne peux pas croire à une telle absurdité. |
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− | No, I'm pretty sure the problem is what you said to them. |
||
+ | C'est juste une coïncidence. Cela doit être juste une coïncidence, mais les souvenirs qui refont surface dans mon esprit sont bien trop ridicules pour n'être que le produit de mon imagination… |
||
− | "But it's the first time within these 27,755 iterations that rejecting them has had a negative effect. This is truly amusing!" |
||
+ | « — Maria, qu'est-ce que t'adore grignoter ? » |
||
− | "Umm, I don't know if you should find this amusing..." |
||
+ | « ... Pourquoi est-ce que tu parles de ça ? » Maria me regarde et fronce les sourcils. « ... Hé, qu'est-ce qu’il se passe Kazuki ? Tu n'as pas l'air de se sentir bien ! » |
||
− | "Don't be like that. Even to me new experiences are kind of exciting. Also, the circumstances have shifted a lot just because we started working together. That's a welcome change." |
||
+ | « ... Tu sais, mon snack préféré, c'est l'Umaibō. » |
||
− | "What do you mean?" |
||
+ | Je montre l'objet que j'ai enlevé de la trousse. |
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− | "There may be a new clue that I didn't pick up on while I was alone." |
||
+ | C'est un emballage d'Umaibō. |
||
− | From that perspective, it's definitely worth it to cooperate, but...well... |
||
+ | « J'aime particulièrement la saveur Corn Potage. Mais je suis le seul à le savoir parce que ça n’intéresse personne. Je mange souvent des Umaibō dans la salle de classe, mais pour ce qui est de la saveur, j'en mange de tous les goûts tout le temps. Personne ne devrait savoir que je préfère les Umaibō aromatisé au Corn Potage ! » |
||
− | Surprisingly, she may be right. After all, she doesn't know how class 1-6 functioned before today. She can't compare today with previous days. For example, she doesn't know that my love for Mogi-san evolved between today and yesterday—in other words, during the Rejecting Classroom. |
||
+ | <i>« Mais tu n'aimes pas le goût Teriyaki Burger tant que ça ? » |
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− | "But what should we do now, specifically?" |
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+ | « Quelle saveur aimes-tu le plus ? »</i> |
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− | "...about that, Kazuki. I mulled it over and arrived at the conclusion that you may still be the key to the Rejecting Classroom." |
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+ | Je prie m'être trompé et jette un œil à l'emballage encore une fois. |
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− | "Eh? So you're still suspicious of me?" |
||
+ | Peu important combien de fois je le regarde, rien ne change. |
||
− | "That's not it. Let me ask you: how are you able to retain your memories?" |
||
+ | Ce n'est pas assaisonné au Teriyaki Burger. C'est un Umaibō au Corn Potage. |
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− | "Eh... who knows?" |
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+ | Les souvenirs qui sont revenus me crient dessus. |
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− | "It's a mystery, isn't it? Sure, I can sense certain differences between you and the others, but isn't it still strange that you're the only one who can retain his memories?" |
||
+ | Même si c'est juste une coïncidence qu'elle ait un Umaibō au Corn Potage dans son sac, les images de mes souvenirs tout justes récupérés sont indéniables. |
||
− | "Well... of course." |
||
+ | Elle est la <em>propriétaire</em>. |
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− | "Thus, I assume that your ability is also driven by the goals of the <span>owner</span>." |
||
+ | « Kazuki. » |
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− | "E..rr...?" |
||
+ | Maria saisit fermement mes épaules. Ses ongles s’enfoncent dans ma chair et me ramène à la réalité. |
||
− | "You're dull as always. In other words, <u>it might also be in the interest of the <span>owner</span> that you keep your memories</u>." |
||
+ | « Elle est définitivement la <em>propriétaire</em>. Nous sommes arrivés à notre but... enfin, pas totalement. » |
||
− | It's a goal of the Rejecting Classroom that I keep my memories? |
||
+ | Après que Maria crache ces mots avec beaucoup d'amertume, je demande « Qu'est-ce que tu veux dire ? » |
||
− | "That's not possible. I don't always retain my memories, do I? If it weren't for you, I probably would have kept losing my memories like everyone else." |
||
+ | « Quelqu'un qui fait une erreur aussi stupide ne pourrait pas me tromper pendant 27 755 "transferts d'écoles". » |
||
− | "Indeed, you can say that's the flaw in my hypothesis. However, it's possible that your memory retention is just as corrupt as this world's reproduction of the past. You could explain that behavior if you consider this contradiction: the past cannot be perfectly reproduced if you retain your memories." |
||
+ | « Mais Maria, tu dois admettre que tu ne savais pas qui était le propriétaire. » |
||
− | That might indeed be possible. But for some reason it doesn't make sense to me. |
||
+ | « Ce n'est pas vrai. J'ai probablement découvert son identité plusieurs fois déjà, mais je n'ai pas pu retenir qu'elle était la propriétaire ». |
||
− | "In the first place, what meaning is there in letting me retain my memories?" |
||
+ | « Hein ? Pourquoi pas ? » |
||
− | "How should I know?" she bluntly answers. "But I know what feeling moves people the most." |
||
+ | « Je ne peux pas dire avec certitude, mais je suppose que la Classe Rejetée a une autre fonction. Cela serait logique. La Classe Rejetée fonctionne tant que la propriétaire croit qu'elle est dans une boucle immuable. Mais si quelqu'un d'autre savait qu'elle était la propriétaire, cette condition préalable s'effondrerait. Par conséquent, dès que quelqu'un découvre qu'elle est la propriétaire, ce souvenir est effacé. » |
||
− | "What?" |
||
+ | « ... Mais on sait qui est la propriétaire cette fois. » |
||
− | Otonashi-san looks deep into my eyes and speaks. |
||
+ | « Certes. Mais ce n'est pas une raison pour se réjouir. » Dit Maria avec un ton vexé. « Si l'on ne fait rien, nous allons perdre cette indice encore un fois. » |
||
− | "Love." |
||
+ | Je vois. À moins de battre le propriétaire pendant ce tour, nous allons oublier tout de cette itération et chercher le coupable depuis le début une nouvelle fois. |
||
− | "...'love'...?" |
||
+ | Maria est clairement ennuyée et mastique ses lèvres. N'avoir qu'une chance d'accomplir quelque chose pourrait être très frustrant, surtout qu'elle s'est habituée à tout refaire si besoin. |
||
− | The fearsome look on her face keeps me from linking that word with its meaning right away. Aah, ''love''? |
||
+ | « ... Mais Maria, la vie n'est-elle pas aussi n'est décidé qu'en une fois ? Peu importe à quel point le problème est trivial, il n'y a aucun bouton reset pour le dernier point de sauvegarde. » |
||
− | "Otonashi-san, that was quite cute of you." |
||
+ | Je suis assez fier de cette réplique, mais Maria m'effraie avec ses yeux impitoyables. |
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− | Otonashi-san gazes at me with cold eyes. |
||
+ | « À quoi sert cet encouragement maladroit ? » |
||
− | "What is? Sufficiently intense love doesn't differ from hatred in any way." |
||
+ | Elle soupire même. |
||
− | "The same as hatred?" I'm taken aback. "...t-they're completely different!" |
||
+ | « D-Désolé... tu avais l'air un peu irrité. » |
||
− | "They're the same. ...No, they ''are'' certainly different. Love's a worse feeling than hatred because people aren't aware of its filthiness. It's just repulsive." |
||
+ | En entendant mes excuses, Maria se détend un petit peu. |
||
− | Repulsive, huh... |
||
+ | « Ouais, je le suis. Mais pas parce que notre situation est défavorable. » |
||
− | "That doesn't matter now. Kazuki, is there anyone who comes to mind?" |
||
+ | « ... Mais plutôt parce que ? » |
||
− | "You mean someone who's in love with me, right? No way, there—" |
||
+ | « Ne comprends-tu pas ? Même si j'ai déjà découvert à plusieurs reprises qu'elle était la propriétaire, la Classe Rejetée est encore là. Tu vois ce que je veux dire ? » |
||
− | I am about to say there's no one like that, when I suddenly remember. |
||
+ | Je lui fais signe de la tête que non. |
||
− | There is one person. |
||
+ | Je ne sais pas si c'est dirigé à moi, le coupable, ou elle-même, mais Maria exprima ses mots avec beaucoup d'agacement: |
||
− | If she wasn't joking when she confessed to me over the phone—there is one candidate. |
||
+ | « J'ai perdu face au propriétaire de nombreuses fois déjà. » |
||
− | "Looks like you thought of someone." |
||
− | "......" |
||
+ | <p style=" font-size:2em; text-align: center; " >✵</p> |
||
− | "What is it?" |
||
− | "...err, well. The girl that's in love with me doesn't necessarily have to be the culprit, right?" |
||
+ | « Kokone. » |
||
− | "Of course not. This piece of evidence alone is far from enough to conclude whether that person is the culprit or not. However, there is no reason not to investigate this possibility." |
||
+ | « Oh, l'expert de l'amour, Kazuki Hoshino, est finalement arrivé ! » |
||
− | "No... well... there's no way she could be the culprit." |
||
+ | Comme toujours, Kokone me taquinait. |
||
− | "What makes you so sure that she isn't the <span>owner</span>?" |
||
+ | C'est la pause déjeuner pour le moment. Maria et moi avons fini par sauter tous nos cours du matin, donc tout le monde a commencé à nous taquiner. Mais grâce au désintérêt complet de Maria, nos camarades ont très vite abandonné. Leurs regards curieux sont toujours concentrés sur nous par contre. Bah, il fallait s'y attendre. |
||
− | I simply don't want her to be the culprit. I'm aware of that. |
||
+ | « Écoute, Kokone. Pour te dire la vérité… » |
||
− | "We have an unlimited amount of time as long as we're inside the Rejecting Classroom. We shall take every opportunity to get closer to the <span>owner</span>." |
||
+ | Je m'arrête. Parce que le visage de Kokone est passé de doux à grave, et elle me tirait par mes manches. |
||
− | "...but so far you haven't been successful using that method, right?" |
||
+ | Après avoir jeté un coup d’œil à Maria, Kokone me dirige hors de la salle de classe. |
||
− | "You're quite offensive today, huh? But you are correct. However, we have the new clue that your ability to retain memories is part of the designs of the <span>owner</span>. I have never investigated with that in mind before. We might be able to obtain new information this way." |
||
+ | « Kazu-kun, s'il-te-plaît n'évite pas ma question et donne-moi une réponse honnête. » |
||
− | "But—" |
||
+ | Juste à côté de la porte, Kokone lâche ma manche et continue de parler. |
||
− | "Shouldn't you want to clear her all the more because she's someone you want to trust?" |
||
− | + | « Quelle est la nature de ta relation avec Otonashi-san? » |
|
+ | « ... Pourquoi tu me demandes ça ? » |
||
− | I must have my doubts about that person as well, which makes me not want to investigate her. |
||
+ | Dis-je, en sachant déjà la réponse. Kokone baisse son regard, sans me répondre. |
||
− | "......I got it. I'll help you." |
||
+ | « Je ne peux pas décrire ma relation avec Maria très facilement. » |
||
− | "You shouldn't just help me; rather, you should take the lead." |
||
+ | Kokone reste silencieuse, tout en fixant le sol. |
||
− | She's right. I'm the one who wants to escape from the Rejecting Classroom. |
||
+ | « Mais j'aime quelqu'un d'autre qu'Otonashi-san. » |
||
− | ...Still... something has been bothering me rather strongly for a while now. Something feels off. |
||
+ | Kokone écarquille ses yeux quand elle entend mes paroles et me regarde. |
||
− | "Well then, let's go." |
||
+ | « Donc… » |
||
− | "W-Wait a sec!" |
||
+ | Mais Kokone ne dit pas autre chose. Mais elle déplace son regard, ce que je remarque tout de suite. |
||
− | "Why are you wavering?! My patience is beginning to wear thin, you know!" |
||
+ | Elle scrute la salle de classe à la recherche de quelqu'un. |
||
− | What is it that bothers m— ah, I see. |
||
+ | Ses yeux s'arrêtent. |
||
− | When I recognize the source of this strange feeling, my ears start to burn. |
||
+ | Et ils sont fixés sur… Kasumi Mogi. |
||
− | "Mh? What's wrong, Kazuki? Your face is all red." |
||
+ | Le premier jour de mars, je n’étais pas encore tombé amoureux de Mogi-san. Et pendant cette itération, la 27755è, je ne suis pas entré en contact avec elle de quelque manière que ce soit. |
||
− | "Ah, no, it's just, you're—" |
||
+ | « Kokone, pour te dire la vérité, il y a quelque chose que je voudrais que tu fasses. C'est… » |
||
− | Why did she start calling me 'Kazuki' instead of 'Hoshino'? |
||
+ | « Ouais. Tu n'as pas besoin de le dire. Je pense que notre discussion a tout éclairci pour moi » dit Kokone avec un sourire. La salle d'éducation cuisinière<ref>Au Japon comme dans d'autres États, on y enseigne une matière qu'on ne fait pas en France, "Home Economics" traduisible par "Éducation Domestique" . Ils y apprennent notamment à cuisiner ou coudre. La "cooking room" est la salle où ils apprennent à cuisiner.</ref>, après l'école—ça marche pour toi ? Je te dirais tout à ce moment-là ! » |
||
− | "What? What are you talking about? ...Hey, why is your face getting even redder?" |
||
+ | Pourquoi la salle de cuisine, je m'étonne un moment mais je me rappelle que Kokone est membre du club d'Éducation Domestique. |
||
− | "...S-Sorry. Never mind." |
||
+ | « On sera probablement les seuls là-bas aujourd'hui. » |
||
− | When did she start calling me by my first name? Not even my parents address me that way. <ref>If you're reading this light novel, chances are that you don't need this note. On the other hand, you may find the diversity of commentary on the subject interesting, especially as you scroll further down. See http://ask.metafilter.com/161835/First-names-in-Japanese-honorifics</ref> |
||
+ | Quand j'hoche la tête, elle me regarde encore. Je n'arrive pas à deviner ses pensées. |
||
− | I guess my face is turning even redder now. |
||
+ | « Kazuki. » |
||
− | "...? ...Okay, I guess? Anyhow, let's get going." |
||
+ | Maria, qui nous surveillait d'à travers la porte, m'appelle. Voilà probablement le signe pour moi de faire marche arrière. |
||
− | 'Otonashi-san' turns her back to me and starts walking. |
||
+ | « À plus tard » dis-je à Kokone, je suis sur le point de me retourner |
||
− | "Y-Yeah..." |
||
+ | « Ah, attends une seconde ! » |
||
− | Should I respond by calling her something other than 'Otonashi-san' as well? If I followed her example, I would have to call her... 'Aya'? |
||
+ | Kokone m'arrête. Je la regarde dans les yeux encore une fois. |
||
− | ...Nonono!! I can't! I can't! That's out of question!! |
||
+ | « Euh, je peux te demander ? Ah, mais tu n'es pas obligé de répondre bien sûr... » |
||
− | Make that 'Aya-san' at least... no, that's still unacceptable. But 'Otonashi-san' is too reserved. I should use something that's easier to say and a bit more casual. |
||
+ | « Qu'est-ce qu'il y a ? » |
||
− | "Ah..." |
||
+ | « Qui est la personne que tu aimes, Kazu-kun ? » |
||
− | One possibility comes to mind. It's also quite embarrassing to say, but since I've used that name several times already, it should work. |
||
+ | Je réponds sur le coup. |
||
− | "......Maria." |
||
+ | « Mogi-san ! » |
||
− | When I murmur this name in a low tone, 'Otonashi-san' stops and turns around. Her eyes are wide open. |
||
+ | Au moment où elle entend ça, Kokone baisse sa tête tout en cachant son visage. Mais j'ai déjà remarqué. |
||
− | "Uwa! S-Sorry!!" I apologize instinctively after witnessing her unexpectedly sharp reaction. |
||
+ | Kokone souriait. |
||
− | "...Why are you apologizing? You just surprised me a little." |
||
− | "...So you're not angry?" |
||
+ | <p style=" font-size:2em; text-align: center; " >✵</p> |
||
− | "Why should I be angry? Call me whatever you like." |
||
− | "I, I see..." |
||
+ | Les cours sont finis. |
||
− | Otonashi-sa... no, 'Maria's' mouth relaxes. |
||
+ | On entend quelqu'un crier à l'intérieur de la cuisine. Au moment où on entre, nous nous rendons compte immédiatement que quelque chose a mal tourné. |
||
− | "But still, you chose Maria of all things... Heh." |
||
+ | Nous avions raté cette exceptionnelle occasion. |
||
− | "Ah, well... if you don't like it..." |
||
+ | Comme prévu, Kokone Kirino et Kasumi Mogi sont dans la cuisine. Non, plus précisément Kokone Kirino et ce qu'était <u>avant</u> Kasumi Mogi sont présentes. |
||
− | "I don't mind. I just affirmed something once more." |
||
+ | La salle est tachée de sang. |
||
− | "Err... what did you affirm?" |
||
+ | Le coupable tient un couteau de cuisine ensanglanté. |
||
− | For some reason, Maria smiles gently. |
||
+ | « Kazu-kun. » |
||
− | "That you, Kazuki, are an amusing fellow." |
||
+ | Alors qu'elle remarque ma présence, son expression reste la même. |
||
+ | « ... P-Pourquoi… » |
||
− | <p style="font-size:2em; text-align: center;">✵</p> |
||
+ | Je ne comprends pas. Pourquoi a-t-elle fait ça ? |
||
+ | Couverte de sang, Mogi-san me regarde. Elle est aussi inexpressive que toujours. Mais je remarque une lumière qui scintille dans ses yeux et me juge. |
||
− | I am rummaging through something. |
||
+ | Aah, oui. C'est vrai. Je suis tout autant à blâmer pour cette situation. |
||
− | We've returned to the classroom, and now I am rummaging through the belongings of the girl who seems to be fond of me. |
||
+ | « Ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal… » |
||
− | Of course I'm not doing it because I want to, and I also feel extremely sleazy. |
||
+ | Mogi-san murmure sans relâche quelque chose ressemblant à une malédiction. |
||
− | Her class is in P.E. at the moment. Maria decided that instead of speaking to her directly, we should use this opportunity to search her belongings for clues. |
||
+ | Je ne veux pas écouter ça. Je veux juste couvrir mes oreilles. Mais même ça je ne peux pas le faire. J'ai perdu contrôle de mon corps aussitôt que j'ai vu Mogi-san couverte de sang. Ses mots envahissent mes oreilles. Je tente désespérément d'éviter de saisir le sens de ces mots. Mais c'est vain… les mots me submergent tel une avalanche, ils déferlent sur moi et couvrent mon corps paralysé. |
||
− | Since I've silently come to the same conclusion, I obeyed her while feeling sleazy nonetheless. |
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− | |||
− | By the way, this search is only likely to yield fruit if I'm the one doing it. Maria has already searched through everyone's belongings several times. Judging by the current state of affairs, she hasn't found anything useful yet, which is fair enough. Maria won't pick up on any potentially significant changes since she's only known us for a single day. |
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− | |||
− | "Huu..." |
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− | |||
− | The girl has used clean and colorful lines to bring some structure to her textbooks. Her notes are neatly written with small and rounded letters. And she has also used lots of colors here. At the left edge of one page is a drawing of a cat. And there's another drawing on the next page in the same spot. The same cat on the next page... at that point I realize this is meant to be a flip book. When I try flipping through it, the cat flies away on a rocket that it has built from a tin can. I start smiling before Maria's scowls rein me in. |
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− | |||
− | All in all, I find a lot of girlish things. The colors of her belongings are generally pink or white. Her iPod is filled with J-Pop. Her wallet isn't inside her bag, so she's probably carrying it around with her. |
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− | |||
− | "Oh!" |
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− | |||
− | I find a neatly decorated cell phone- a treasure trove of personal information. |
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− | |||
− | I've been hoping to find some clues, but the cell phone is locked so I can't dig any deeper. ...on the other hand, I'm relieved that I can't do so. |
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− | |||
− | I check out the makeup pouch next to the pink hand mirror. This should be the foundation, this is the colored lipstick, this is the eyeliner, these are the scissors that she uses to trim her eyebrows, and finally an object that seems quite new... mascara, I guess. |
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− | |||
− | "—" |
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− | |||
− | Oh? |
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− | |||
− | Something's strange. |
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− | |||
− | "Did you find anything, Kazuki?" |
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− | |||
− | "......I don't know yet..." |
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− | |||
− | I rummage through the contents of the makeup pouch once more. I don't think there's anything special in there. |
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− | |||
− | "Maria, does anything in this makeup pouch catch your eye?" |
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− | |||
− | "No? I've searched through it already before, but I didn't find anything special—" |
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− | |||
− | Her face freezes in the middle of her sentence. |
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− | |||
− | "—wait, that can't be. She shouldn't have that item. There's no way I failed to notice it over these 27,755 loops. But... as a matter of fact—" |
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− | |||
− | "Eh? Did you find something?" |
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− | |||
− | "...Kazuki. After seeing this, you should have felt something." |
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− | |||
− | "...eh? ...mhh, well, I thought that using makeup doesn't really fit her image." |
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− | |||
− | "Good grief!" |
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− | |||
− | Maria contorts her face bitterly. |
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− | |||
− | I go on searching the bag for further clues. Inside it, I feel something familiar and take it out. |
||
− | |||
− | "Ah—" |
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− | |||
− | They're getting triggered… |
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− | |||
− | When I see the familiar wrappers, my memories resurface. |
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− | |||
− | |||
− | <i>"Could you possibly have accepted my confession if I'd chosen a different approach?"</i><!--NTS: needs to match wording from 3,087th time -grrarr--> |
||
− | |||
− | <i>"Aah, okay. So I just need to continue confessing until I succeed, right?"</i><!--NTS: needs to match wording from 3,087th time -grrarr--> |
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− | |||
− | No way. |
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− | |||
− | No way. |
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− | |||
− | No way. |
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− | |||
− | I won't believe such nonsense. |
||
− | |||
− | This is just a coincidence. It has to be a mere coincidence, but the memories that surface in my mind are way too ridiculous to be a product of my imagination— |
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− | |||
− | "—Maria, what's your favorite food?" |
||
− | |||
− | "...Why are you talking about that right now? " Maria looks at me and frowns. "...Hey, what's wrong, Kazuki? You don't look good!" |
||
− | |||
− | "...You know, my favorite snack is Umaibō." |
||
− | |||
− | I reveal the object that I've just removed from the bag. |
||
− | |||
− | It's an Umaibō package. |
||
− | |||
− | "I especially like the Corn Potage flavor. But I haven't told anyone because no one cares. I often eat Umaibō in the classroom, I'm quite unfaithful, so to speak, when it comes to flavor, and eat different ones all the time. No one should know that I like Corn Potage flavored Umaibō the most!" |
||
− | |||
− | |||
− | <i>"But you don't like the Teriyaki Burger flavor that much?"</i><!--NTS: needs to match wording from 3,087th time -grrarr--> |
||
− | |||
− | <i>"Which flavor do you like best?"</i><!--NTS: needs to match wording from 3,087th time -grrarr--> |
||
− | |||
− | |||
− | I pray that I'm just mistaken and look at the snack package again. |
||
− | |||
− | No matter how many times I look at it, nothing changes. |
||
− | |||
− | It's not Teriyaki Burger flavored. It's a Corn Potage flavored Umaibō. |
||
− | |||
− | The memories that have resurfaced are screaming at me. |
||
− | |||
− | Even if it's just coincidence that she has a Corn Potage flavored Umaibō in her bag—the images from my just-retrieved memories are undeniable. |
||
− | |||
− | She is—the <span>owner</span>. |
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− | |||
− | "Kazuki." |
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− | |||
− | Maria firmly grips my shoulders. Her nails bite into my flesh and bring me back to reality. |
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− | |||
− | "She is definitely the <span>owner</span>. We've finally arrived at our goal... well, not quite." |
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− | |||
− | After Maria spits out these words with great bitterness, I ask, "What do you mean?" |
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− | |||
− | "Someone who makes such a stupid mistake could never have deceived me for 27,755 'School Transfers'." |
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− | |||
− | "But Maria, you have to admit that you didn't know who the <span>owner</span> was, right?" |
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− | |||
− | "That's not true. I probably discovered her identity several times already, but I couldn't retain the knowledge that she's the <span>owner</span>." |
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− | |||
− | "Eh? Why not?" |
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− | |||
− | "I can't say for sure, but I'm guessing that's another function of the Rejecting Classroom. It would make sense. The Rejecting Classroom works as long the <span>owner</span> herself believes that she's inside an unchanging loop. But if someone knew that she's the <span>owner</span>, this prerequisite would crumble away. Hence, as soon someone discovers that she's the <span>owner</span>, that memory gets erased." |
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− | |||
− | "...But we know who the <span>owner</span> is this time." |
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− | |||
− | "Certainly. But that's no cause to rejoice," Maria says in a vexed tone. "If we don't do something about it this time, we're going to lose this clue yet again." |
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− | |||
− | I see. Unless we defeat the owner during this round, we will forget everything we found out during this iteration and begin our search for the culprit from scratch once more. |
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− | |||
− | Maria is clearly annoyed and chews on her lips. Having only one chance to accomplish something might be very irritating, since she's gotten so used to being able to redo everything. |
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− | |||
− | "...But Maria, life's a contest decided by a single round, isn't it? No matter how small the matter is, there's no reset button to return to the last save point." |
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− | |||
− | I'm pretty fond of that line myself, but Maria stares at me with cold eyes. |
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− | |||
− | "What's this misdirected encouragement supposed to achieve?" |
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− | |||
− | She even sighs. |
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− | |||
− | "S-Sorry... you just looked a little irritated." |
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− | |||
− | Upon hearing my apology, Maria relaxes a tiny bit. |
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− | |||
− | "Yeah, I sure am. But not because our situation is unfavorable." |
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− | |||
− | "...but rather?" |
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− | |||
− | "Don't you get it? Although I repeatedly discovered that she's the <span>owner</span>, the Rejecting Classroom has not ended yet. Don't you get what that means?" |
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− | |||
− | I tilt my head. |
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− | |||
− | I don't know if it's directed against me, the culprit or herself, but Maria then spits out some words with great irritation: |
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− | |||
− | "I've lost to the <span>owner</span> many times already." |
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− | |||
− | |||
− | <p style="font-size:2em; text-align: center;">✵</p> |
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− | |||
− | "Kokone." |
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− | |||
− | "Oh, the master of love, Kazuki Hoshino, has finally arrived!" |
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− | |||
− | As always, Kokone is jokingly teasing me. |
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− | |||
− | It's lunch break at the moment. Maria and I ended up skipping all of our morning classes together, so everyone started teasing us. But thanks to Maria's complete silence, our classmates gave up on teasing us very quickly. Their curious glances are still focused on us though. Well, that's only to be expected. |
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− | |||
− | "Listen, Kokone. To tell you the truth—" |
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− | |||
− | I stop myself. Because Kokone's face has shifted from soft to serious, and she's tugging me by my sleeves. |
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− | |||
− | After taking a peek at Maria, Kokone leads me out of the classroom. |
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− | |||
− | "Kazu-kun, please don't evade my question and give me an honest answer instead." |
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− | |||
− | Right beside the door, Kokone lets go of my sleeve and continues speaking. |
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− | "What's the nature of your relationship with Otonashi-san?" |
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− | "...Why do you ask?" |
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− | I say, despite already knowing the answer. Kokone drops her gaze, and fails to reply. |
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− | "I can't describe my relationship with Maria very easily." |
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− | Kokone remains quiet, still staring at the ground. |
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− | "But I love someone other than Otonashi-san." |
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− | Kokone widens her eyes when she hears my words and looks at me. |
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− | "So—" |
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− | But Kokone doesn't say anything else. She does shift her gaze—which I pick up on right away. |
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− | She peers into the classroom and searches for someone. |
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− | Her eyes stop moving. |
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− | And they are focused on—Kasumi Mogi. |
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− | As of March 1st I haven't fallen in love with Mogi-san yet. And during this iteration, the 27,755th, I haven't come in contact with her in any way. |
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− | "Kokone, to tell you the truth, there's something I'd like you to do. That is—" |
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− | "Yeah. You don't have to say it. I think our conversation up till now has clarified everything for me," Kokone says with a smile. "The cooking room after school—does that work for you? I'll tell you everything then and there!" |
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− | Why the cooking room, I wonder for a moment—but right, Kokone is a member of the home economics club. |
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− | "We'll probably be the only ones there today." |
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− | When I nod, she looks at me again. I can't guess at the thoughts hidden behind her face. |
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− | "Kazuki." |
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− | Maria, who has been watching us from beyond the door, calls out to me. That's probably the sign for me to back off. |
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− | |||
− | I tell Kokone "later," and am about to turn around. |
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− | "Ah, wait a sec!" |
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− | Kokone stops me. I stop moving and look at her again. |
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− | "Um, can I ask? Ah, but you don't have to answer of course..." |
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− | "What is it?" |
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− | "Who is the person you love, Kazu-kun?" |
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− | I answer on the spot. |
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− | "Mogi-san!" |
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− | The instant she hears that, Kokone looks down and hides her face. But I noticed her expression already. |
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− | Kokone was smiling. |
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− | <p style="font-size:2em; text-align: center;">✵</p> |
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− | School has ended. |
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− | We hear someone screaming inside the cooking room. As we enter, we immediately realize that everything has gone awry. |
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− | We missed this exceptional chance. |
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− | As planned, Kokone Kirino and Kasumi Mogi are in the cooking room. No, more precisely—Kasumi Mogi and what <u>was once</u> Kokone Kirino are present. |
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− | The cooking room is stained in blood. |
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− | The culprit is holding a blood-stained kitchen knife. |
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− | "Kazu-kun." |
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− | Even though she has noticed me, her expression stays exactly the same. |
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− | "...W-why—" |
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− | I don't get it. Why did she do something like that? |
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− | |||
− | Covered in blood, Mogi-san looks at me. She's as expressionless as always. But I notice a light that flickers in her eyes and condemns me. |
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− | |||
− | Aah, yeah. Right. I'm definitely also to blame for this situation. |
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− | |||
− | "Die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die, die" |
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− | |||
− | Mogi-san restlessly murmurs something resembling a curse. |
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− | |||
− | I don't want to hear that. I just want to cover my ears. But I can't even do that. I lost control over my body as soon as I saw Mogi-san's blood-stained body. Her words invade my ears. I desperately try to avoid grasping the meaning of those words. But it's futile—the words overwhelm me like an avalanche, they descend upon me and cover my paralyzed body. |
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− | |||
− | Mogi-san is speaking. |
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− | |||
− | She is speaking the words that condemn me. |
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− | |||
− | "Die!"<!-- Just an input/note: maybe "death" would work better here, combined with "I'm afraid of death" later. -EEE --> |
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+ | Mogi-san est en train de parler. |
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+ | Mogi-san prononce les mots qui me condamnent. |
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+ | « Ça fait mal ! » <!-- Just an input/note: maybe « death » would work better here, combined with « I'm afraid of death » later. -EEE --> |
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+ | <br /><br /> |
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+ | <noinclude> |
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<references/> |
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− | {| border="1" cellpadding="5" cellspacing="0" style="margin: 1em 1em 1em 0; background: #f9f9f9; border: 1px #aaaaaa solid; padding: 0.2em; border-collapse: collapse;" |
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Latest revision as of 19:37, 2 November 2020
27755e fois[edit]
« Allez, n'y a-t-il pas quelque chose de différent chez moi aujourd’hui ? Hm ? »
Kokone s'approche de moi, ressemblant toujours à la même. Elle m'avait déjà posé cette question avant. C'était déjà quoi la bonne réponse ?
« ... Tu t'es mise du mascara. »
« Oh ! Bien joué, Kazu-kun ! »
On dirait que j'ai raison.
« ... Alors, c'est comment ? »
« Oui, tu es mignonne », dis-je sans hésitation. Encore une fois, la réponse est correcte. Je n'étais pas trop sérieux, mais Kokone est satisfaite au moment où elle entend « mignonne » et hoche la tête avec un sourire.
« Mhm, mhm. Je vois, tu as de l'avenir, Kazu-kun. Hey, toi—celui à la personnalité tordue ! Tu devrais suivre son exemple. » Elle croise les bras avec satisfaction et tourne sa tête vers Daiya.
« Je préfère arracher cette langue plutôt que de dire ça. »
« Ah, la planète entière pousserait un soupir de soulagement. S'il-vous-plait faîtes donc. »
« Non, pas ma langue... Je parle de la tienne »
« Haha ! Donc tu désires un intense baiser langoureux avec moi ? Pitié ne te laisse pas emporter par ta fascination pour moi~ »
Sans même prendre conscience de la situation où je suis, ils commencent à s'insulter à la vitesse de la lumière, comme d'habitude.
Peu après, Daiya soulève la question de l'étudiante transférée.
« S'il-te-plaît, viens vite Otonashi-san »
✵
« Je suis Aya Otonashi. Je ne suis intéressée par personne sauf Kazuki Hoshino et le propriétaire. »
À ce moment, la salle de classe devient bruyante.
Umm, Otonashi-san ? Tu es une nouvelle élève, alors bien sûr tu peux éviter tes camarades de classe le premier jour. Mais ça fait presque un an que je suis dans cette classe, donc ça marche pas pour moi, tu vois ?
« Qu'est-ce qu'elle veut dire par "le propriétaire" ? De quoi est-il propriétaire ? Veut-elle dire "la personne qui possède Hoshino" ? »
« Ne serait-ce pas tout simplement sa "petite copine" ? »
« Ce qui veut dire que Kazuki-kun a une "petite copine" et que la nouvelle élève Otonashi-san la cherche, mais pourquoi ? »
« Je suppose qu'il y avait quelque chose entre lui et Otonashi-san. Peut-être qu'ils sortaient ensemble... Donc il joue double jeu ?! »
« Exactement ! Ça doit être ça ! Et c'est plus marrant ! »
« Donc tout en étant troublé par des sentiments d'haine et d'amour, elle a pourchassé Hoshino et a intégré notre école. Je suis sûre de ça. »
« Ce qui veut dire... que Hoshino a séduit une telle beauté ?! Sérieux !! »
Nos camarades de classe continue à leur guise tout en nous ignorant, nous, le centre de leur discussion. Où diable leurs viennent ces idées ?
« Donc, Hoshino... tu ne faisais que te jouer de moi... »
« Quoi ?! Tu étais l'autre victime ?! »
« Non... J'étais probablement juste un extra... La troisiè... non, il doit y en avoir d'autres. »
« Quoi... le salaud ! »
Kokone fait semblant de pleurer pendant que Daiya en profite pour faire entendre sa voix d'une manière inhabituelle. Sérieusement, pourquoi ces deux-là s'entendent seulement dans ces situations...
« ... Voilà qui est ennuyeux » murmura Otonashi-san. « Grâce à toi, je suis devenue encore plus sujette à curiosité. »
Err... En quoi est-ce que c'est ma faute ?
✵
Juste après le premier cours, Otonashi-san et moi nous précipitons dehors. Alors que certains de mes camarades m'encouragent naturellement, je sens aussi quelques regards assoiffés de sang de certains des garçons—Mais pas le temps de se tracasser à ce sujet.
On se pose à notre endroit habituel : l'arrière du bâtiment de l'école.
On ne prendra pas la peine de revenir en classe.
« Je vois. Travailler avec toi veut dire que je m'engouffre directement dans ton réseau de relations. Mince... voilà qui n'est pas pratique. »
Non, je suis à peu près sûr que le problème vient de ce que tu leur a dit.
« Mais c'est la première fois en 27 755 itérations que les rejeter a eu un effet négatif. C'est vraiment amusant. »
« Umm, je ne sais pas si tu devrais trouver ça drôle... »
« Ne dis pas ça. Même pour moi les nouvelles expériences sont assez palpitantes. Et les circonstances ont beaucoup changé juste parce qu'on travaille ensemble. Voilà un changement bienvenu. »
« Qu'est-ce que tu veux dire ? »
« Il y a pu avoir des indices que je n'ai pas remarqué quand j'étais seule. »
De mon point de vue, ça vaut définitivement le coup de coopérer, mais... euh...
Étonnamment, elle pourrait avoir raison. Après tout, elle ne savait pas comment la classe 1-6 marchait avant aujourd'hui. Elle ne peut pas comparer aujourd'hui avec les jours d'avant. Par exemple, elle ne sait pas que mon amour pour Mogi-san a évolué entre aujourd'hui et hier—c'est-à-dire pendant la Classe Rejetée.
« Mais qu'est-ce qu'on fait maintenant, spécifiquement ? »
« ... À propos de ça, Kazuki. J'y réfléchissais encore et suis arrivée à la conclusion que tu pourrais encore être la clé de la Classe Rejetée. »
« Hein ? Tu me suspectes encore ? »
« Ce n'est pas ça. Laisse-moi te poser une question : comment est-ce que tu gardes ta mémoire ? »
« Eh... Qui sait ? »
« C'est un vrai mystère, hein...? Je peux sentir certaines différences entre toi et les autres, mais n'est-ce pas étrange que tu sois le seul qui conserve sa mémoire ? »
« Eh bien... je suppose oui. »
« Donc, je suppose que ta faculté est également motivée par les objectifs du propriétaire. »
« E..ehh...? »
« Tu es lent, comme toujours. En d'autres termes, il pourrait aussi être dans l'intérêt du propriétaire que tu gardes tes souvenirs. »
Le but de la Classe Rejetée est que je conserve ma mémoire ?
« C'est impossible. Je ne garde pas tout le temps ma mémoire, non ? Sans toi, j'aurais probablement continué à perdre ma mémoire comme tout le monde. »
« Effectivement, c'est le défaut de mon hypothèse. Cependant, il est possible que le maintien de la mémoire est tout aussi corrompu que la reproduction de ce monde du passé. On pourrait expliquer cela si tu prends en compte cette contradiction: le passé ne peut être complètement reproduit si tu conserves ta mémoire. »
Cela serait effectivement possible. Mais cela me semble absurde.
« Déjà, pourquoi est-ce qu'on me laisserait conserver ma mémoire ? »
« Comment est-ce que je devrais le savoir ? » répond-elle crûment. « Mais je sais quel sentiment anime le plus les gens. »
« Quoi ? »
Otonashi-san me fixe profondément des yeux et dit.
« L'amour. »
« ... l'amour... ? »
Son regard terrifiant m'empêche un instant de lier le mot à son sens. Aah l'amour ?
« Otonashi-san, c'était assez romantique de ta part. »
Otonashi-san me regarde froidement.
« Pourquoi ? Un amour suffisamment intense n'est pas différent de la haine de toute façon. »
« Pas différent de la haine ? » Je suis déconcerté. « ... I-Ils sont complètement différents ! »
« Ce sont les mêmes choses... Non, ils sont différents. L'amour est juste pire que la haine, les gens ne se rendent pas compte à quel point c'est dégoûtant. C'est juste répugnant. »
Répugnant, hein...
« Ça n'a pas d'importance maintenant. Kazuki, y a-t-il une personne que tu as en tête ? »
« Tu veux dire quelqu'un qui est amoureux de moi? Impossible qu'il— »
J'allais dire qu'il n'y avait personne comme ça, mais je me rappelle tout d'un coup.
Il y a une personne.
Si elle ne rigolait pas quand elle m'a avoué au téléphone, alors il y a une candidate.
« On dirait que tu as pensé à quelqu'un. »
« ... »
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
« ... Err, eh bien. Cette fille qui m'aime, elle n'est pas forcément le coupable, pas vrai ? »
« Bien sûr que non. Ce n'est pas suffisant pour prouver sa culpabilité. Mais il n'y a aucune raison de ne pas enquêter sur cette possibilité »
« Enfin... je veux dire, c'est impossible qu'elle soit la coupable. »
« Qu'est ce qui te fait dire ça ? »
Je sais que je ne veux juste pas qu'elle soit le coupable.
« Nous avons autant de temps que nous voulons tant que nous restons à l'intérieur de la Classe Rejetée. Nous devons profiter de chaque occasion pour se rapprocher du propriétaire. »
« ... Mais jusqu'à maintenant tu n'as jamais réussi avec cette méthode, non ? »
« Tu es vraiment effronté aujourd'hui, tu sais ? Mais tu as raison. Pourtant, nous avons comme nouvel indice que la conservation de ta mémoire fait partie des intentions du propriétaire. Je n'ai encore jamais enquêté avec cette hypothèse. On pourrait obtenir de nouvelles informations comme ça. »
« Mais— »
« Ne voudrais-tu pas l'innocenter le plus rapidement possible justement parce que tu lui fais confiance ? »
Oui. Otonashi-san a raison.
Je dois également avoir mes doutes sur cette personne, ce qui ne me donne pas envie d'enquêter sur elle.
« ... Ok j'ai compris. Je vais t'aider. »
« Tu ne devrais pas juste m'aider, mais prendre les devants. »
Elle a raison. Je suis celui qui veut sortir de cette Classe Rejetée.
... Mais... Quelque chose m'a fortement dérangé depuis un bout de temps maintenant. Il y a quelque chose de bizarre.
« Eh bien, allons-y. »
« A-Attends une seconde. »
« Pourquoi tu hésites ?! Ma patience commence à atteindre ses limites ! »
Ce qui me dérange— ah, je vois.
Quand j'identifie la source de ce malaise, mes oreilles s'échauffent.
« Mh ? Qu'est ce qui se passe Kazuki ? Ton visage est rouge. »
« Ah, non, c'est juste que— »
Pourquoi est-ce qu'elle m'appelle "Kazuki" au lieu de "Hoshino" ?
« Quoi ? De quoi tu parles ? ... Hé, pourquoi ton visage ne s'arrête pas de rougir ? »
« ... D-Désolé. Oublie »
Depuis quand est-ce qu'elle m'appelle par mon prénom ? Pas même mes parents ne s’adressent à moi comme ça. [1] Je suppose que mon visage est encore plus rouge maintenant.
« ...? ... Euh OK, je suppose ? En tout cas, allons-y. »
"Otonashi-san" me tourna son dos et commença à marcher.
« O-Ouais... »
Est-ce que je devrais aussi commencer à l'appeler par autre chose que "Otonashi-san" ? Si je suivais son exemple, je devrais l'appeler... "Aya" ?
... Nononononon !!! Je peux pas ! Je peux pas ! Hors de question !!!
Il faut au moins "Aya-san"... Non, c'est toujours inadmissible. Mais "Otonashi-san" fait trop réservée. Il faut quelque chose de plus facile à dire et un peu plus décontractée.
« Ah... »
Une idée me vient. C'est aussi assez embarrassant à dire, mais puisque j'ai déjà utilisé ce nom plusieurs fois, ça devrait marcher.
« ... Maria. »
Quand je murmure son nom à voix basse, "Otonashi-san" s'arrête et se retourne. Ses yeux écarquillés.
« Ahh ! D-Désolé !! » Je m'excuse instinctivement après avoir remarqué son brusque réflexe.
« ... Pourquoi tu t'excuses ? Tu m'as juste surprise. »
« ... Alors tu n'es pas en colère ? »
« Pourquoi je serais en colère ? Appelle-moi comme tu veux. »
« J-Je vois... »
Otonashi-sa... non, la bouche de "Maria" se détend.
« Mais parmi tous les choix possible, tu as quand même choisi Maria... Heh »
« Ah, euh... si tu n'aimes pas... »
« Ça ne me dérange pas. J'ai juste une nouvelle fois confirmé quelque chose. »
« Err... Qu'est-ce que tu as confirmé ? »
Pour une raison qui m'est inconnue, Maria sourit tendrement.
« Que toi, Kazuki, es un compagnon amusant. »
✵
Je fouille dans quelque chose.
Nous sommes revenus dans la salle de classe, et maintenant je fouille dans les affaires de la fille qui avait l'air de m'aimer.
Bien sûr, je ne le fais pas car je le veux, et je me sens aussi très miteux.
Là, elle est en Éducation Physique. Maria a décidé qu'au lieu de lui parler directement, on devrait saisir cette opportunité pour chercher des indices dans ses affaires.
Puisque je suis silencieusement arrivé à la même conclusion, j'ai obéi tout en me sentant miteux.
Au fait, cette fouille ne peut porter ses fruits que si je suis celui qui le fait. Maria a déjà cherché à travers les affaires de tout le monde, plusieurs fois. À en juger par l'état actuel des choses, elle n'a rien trouvé d'utile jusqu'à maintenant, ce qui était assez attendu. Maria ne va pas remarquer les changements suspects puisqu'elle ne nous a connus qu’une journée.
« Euhhh... »
La fille a tracé des traits propres et colorés pour structurer ses manuels. Ses notes sont écrites soigneusement avec des petites et rondes lettres. Et elle a utilisé beaucoup de couleurs ici aussi. Un chat est dessiné sur le bord gauche de l'une est page. Et voilà un autre dessin sur la page suivante, au même endroit. Le même chat à la page suivante... À ce moment-là j'ai réalisé que c'était un folioscope. Quand je le feuillette, le chat s'envole sur une fusée, fusée qu'elle a faite à partir d'une boîte de conserve. Je souris avant que le regard noir de Maria me contrôle.
Tout compte fait, j'ai trouvé un tas de trucs de filles. Ses affaires sont généralement de couleur rose ou blanche. Son iPod est rempli de J-Pop. Son portefeuille n'est pas à l'intérieur de son sac, elle doit probablement le porter sur elle.
« Oh ! »
Je trouve un téléphone portable soigneusement décoré, une mine de renseignements personnels.
J'espérais trouver des indices, mais le portable est verrouillé, je ne peux pas creuser plus loin... mais d'un autre côté, je suis soulagé que je ne puisse pas le faire.
Je vérifie la trousse à maquillage à côté du miroir rose. Ça, ça devrait être le fond de teint, ça un rouge à lèvre, ça un eye-liner, et là les ciseaux qu'elle utilise pour égaliser ses sourcils, et enfin un objet qui semble tout à fait nouveau... du mascara, je suppose.
« — »
Oh ?
Quelque chose est étrange.
« As-tu trouvé quelque chose, Kazuki ? »
« ... Je ne sais pas encore... »
Je fouille à travers le contenu de trousse une fois encore. Je ne pense pas qu'il y a un indice à l'intérieur.
« Maria, est-ce que tu remarques quelque chose d'étrange à propos de cette trousse ? »
« Non ? J'ai déjà cherché à l'intérieur avant, mais je n'avais rien trouvé de spécial— »
Son visage se fige en plein milieu de sa phrase.
« —attends, ça ne se peut pas. Elle ne devrait pas avoir cet objet. Impossible qu’en 27 755 boucles j'ai raté ça. Mais... apparemment— »
« Hein ? Tu as trouvé quelque chose ? »
« ...Kazuki. Après avoir vu ça, tu aurais tu sentir quelque chose. »
« ...Hein ? ...Mhh, bah, je pensais qu'elle n'était pas du genre à se maquiller. »
« Bon sang ! »
Maria se crispe amèrement son visage.
Je continue de chercher à l'intérieur de la pochette pour trouver plus d'indice. À l'intérieur je sens quelque chose de familier et le sort.
« Ah— »
Ça se déclenche...
Quand je vois les emballages familiers, mes souvenirs refont surface.
« Est-ce que tu aurais accepté ma confession si j'avais choisi une approche différente ? »
« Aah, d'accord. Alors j'ai juste besoin de continuer à me confesser jusqu'à ce que je réussisse, n'est-ce pas ? »
Pas possible.
Pas possible.
Pas possible.
Je ne peux pas croire à une telle absurdité.
C'est juste une coïncidence. Cela doit être juste une coïncidence, mais les souvenirs qui refont surface dans mon esprit sont bien trop ridicules pour n'être que le produit de mon imagination…
« — Maria, qu'est-ce que t'adore grignoter ? »
« ... Pourquoi est-ce que tu parles de ça ? » Maria me regarde et fronce les sourcils. « ... Hé, qu'est-ce qu’il se passe Kazuki ? Tu n'as pas l'air de se sentir bien ! »
« ... Tu sais, mon snack préféré, c'est l'Umaibō. »
Je montre l'objet que j'ai enlevé de la trousse.
C'est un emballage d'Umaibō.
« J'aime particulièrement la saveur Corn Potage. Mais je suis le seul à le savoir parce que ça n’intéresse personne. Je mange souvent des Umaibō dans la salle de classe, mais pour ce qui est de la saveur, j'en mange de tous les goûts tout le temps. Personne ne devrait savoir que je préfère les Umaibō aromatisé au Corn Potage ! »
« Mais tu n'aimes pas le goût Teriyaki Burger tant que ça ? »
« Quelle saveur aimes-tu le plus ? »
Je prie m'être trompé et jette un œil à l'emballage encore une fois.
Peu important combien de fois je le regarde, rien ne change.
Ce n'est pas assaisonné au Teriyaki Burger. C'est un Umaibō au Corn Potage.
Les souvenirs qui sont revenus me crient dessus.
Même si c'est juste une coïncidence qu'elle ait un Umaibō au Corn Potage dans son sac, les images de mes souvenirs tout justes récupérés sont indéniables.
Elle est la propriétaire.
« Kazuki. »
Maria saisit fermement mes épaules. Ses ongles s’enfoncent dans ma chair et me ramène à la réalité.
« Elle est définitivement la propriétaire. Nous sommes arrivés à notre but... enfin, pas totalement. »
Après que Maria crache ces mots avec beaucoup d'amertume, je demande « Qu'est-ce que tu veux dire ? »
« Quelqu'un qui fait une erreur aussi stupide ne pourrait pas me tromper pendant 27 755 "transferts d'écoles". »
« Mais Maria, tu dois admettre que tu ne savais pas qui était le propriétaire. »
« Ce n'est pas vrai. J'ai probablement découvert son identité plusieurs fois déjà, mais je n'ai pas pu retenir qu'elle était la propriétaire ».
« Hein ? Pourquoi pas ? »
« Je ne peux pas dire avec certitude, mais je suppose que la Classe Rejetée a une autre fonction. Cela serait logique. La Classe Rejetée fonctionne tant que la propriétaire croit qu'elle est dans une boucle immuable. Mais si quelqu'un d'autre savait qu'elle était la propriétaire, cette condition préalable s'effondrerait. Par conséquent, dès que quelqu'un découvre qu'elle est la propriétaire, ce souvenir est effacé. »
« ... Mais on sait qui est la propriétaire cette fois. »
« Certes. Mais ce n'est pas une raison pour se réjouir. » Dit Maria avec un ton vexé. « Si l'on ne fait rien, nous allons perdre cette indice encore un fois. »
Je vois. À moins de battre le propriétaire pendant ce tour, nous allons oublier tout de cette itération et chercher le coupable depuis le début une nouvelle fois.
Maria est clairement ennuyée et mastique ses lèvres. N'avoir qu'une chance d'accomplir quelque chose pourrait être très frustrant, surtout qu'elle s'est habituée à tout refaire si besoin.
« ... Mais Maria, la vie n'est-elle pas aussi n'est décidé qu'en une fois ? Peu importe à quel point le problème est trivial, il n'y a aucun bouton reset pour le dernier point de sauvegarde. »
Je suis assez fier de cette réplique, mais Maria m'effraie avec ses yeux impitoyables.
« À quoi sert cet encouragement maladroit ? »
Elle soupire même.
« D-Désolé... tu avais l'air un peu irrité. »
En entendant mes excuses, Maria se détend un petit peu.
« Ouais, je le suis. Mais pas parce que notre situation est défavorable. »
« ... Mais plutôt parce que ? »
« Ne comprends-tu pas ? Même si j'ai déjà découvert à plusieurs reprises qu'elle était la propriétaire, la Classe Rejetée est encore là. Tu vois ce que je veux dire ? »
Je lui fais signe de la tête que non.
Je ne sais pas si c'est dirigé à moi, le coupable, ou elle-même, mais Maria exprima ses mots avec beaucoup d'agacement:
« J'ai perdu face au propriétaire de nombreuses fois déjà. »
✵
« Kokone. »
« Oh, l'expert de l'amour, Kazuki Hoshino, est finalement arrivé ! »
Comme toujours, Kokone me taquinait.
C'est la pause déjeuner pour le moment. Maria et moi avons fini par sauter tous nos cours du matin, donc tout le monde a commencé à nous taquiner. Mais grâce au désintérêt complet de Maria, nos camarades ont très vite abandonné. Leurs regards curieux sont toujours concentrés sur nous par contre. Bah, il fallait s'y attendre.
« Écoute, Kokone. Pour te dire la vérité… »
Je m'arrête. Parce que le visage de Kokone est passé de doux à grave, et elle me tirait par mes manches.
Après avoir jeté un coup d’œil à Maria, Kokone me dirige hors de la salle de classe.
« Kazu-kun, s'il-te-plaît n'évite pas ma question et donne-moi une réponse honnête. »
Juste à côté de la porte, Kokone lâche ma manche et continue de parler.
« Quelle est la nature de ta relation avec Otonashi-san? »
« ... Pourquoi tu me demandes ça ? »
Dis-je, en sachant déjà la réponse. Kokone baisse son regard, sans me répondre.
« Je ne peux pas décrire ma relation avec Maria très facilement. »
Kokone reste silencieuse, tout en fixant le sol.
« Mais j'aime quelqu'un d'autre qu'Otonashi-san. »
Kokone écarquille ses yeux quand elle entend mes paroles et me regarde.
« Donc… »
Mais Kokone ne dit pas autre chose. Mais elle déplace son regard, ce que je remarque tout de suite.
Elle scrute la salle de classe à la recherche de quelqu'un.
Ses yeux s'arrêtent.
Et ils sont fixés sur… Kasumi Mogi.
Le premier jour de mars, je n’étais pas encore tombé amoureux de Mogi-san. Et pendant cette itération, la 27755è, je ne suis pas entré en contact avec elle de quelque manière que ce soit.
« Kokone, pour te dire la vérité, il y a quelque chose que je voudrais que tu fasses. C'est… »
« Ouais. Tu n'as pas besoin de le dire. Je pense que notre discussion a tout éclairci pour moi » dit Kokone avec un sourire. La salle d'éducation cuisinière[2], après l'école—ça marche pour toi ? Je te dirais tout à ce moment-là ! »
Pourquoi la salle de cuisine, je m'étonne un moment mais je me rappelle que Kokone est membre du club d'Éducation Domestique.
« On sera probablement les seuls là-bas aujourd'hui. »
Quand j'hoche la tête, elle me regarde encore. Je n'arrive pas à deviner ses pensées.
« Kazuki. »
Maria, qui nous surveillait d'à travers la porte, m'appelle. Voilà probablement le signe pour moi de faire marche arrière.
« À plus tard » dis-je à Kokone, je suis sur le point de me retourner
« Ah, attends une seconde ! »
Kokone m'arrête. Je la regarde dans les yeux encore une fois.
« Euh, je peux te demander ? Ah, mais tu n'es pas obligé de répondre bien sûr... »
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
« Qui est la personne que tu aimes, Kazu-kun ? »
Je réponds sur le coup.
« Mogi-san ! »
Au moment où elle entend ça, Kokone baisse sa tête tout en cachant son visage. Mais j'ai déjà remarqué.
Kokone souriait.
✵
Les cours sont finis.
On entend quelqu'un crier à l'intérieur de la cuisine. Au moment où on entre, nous nous rendons compte immédiatement que quelque chose a mal tourné.
Nous avions raté cette exceptionnelle occasion.
Comme prévu, Kokone Kirino et Kasumi Mogi sont dans la cuisine. Non, plus précisément Kokone Kirino et ce qu'était avant Kasumi Mogi sont présentes.
La salle est tachée de sang.
Le coupable tient un couteau de cuisine ensanglanté.
« Kazu-kun. »
Alors qu'elle remarque ma présence, son expression reste la même.
« ... P-Pourquoi… »
Je ne comprends pas. Pourquoi a-t-elle fait ça ?
Couverte de sang, Mogi-san me regarde. Elle est aussi inexpressive que toujours. Mais je remarque une lumière qui scintille dans ses yeux et me juge.
Aah, oui. C'est vrai. Je suis tout autant à blâmer pour cette situation.
« Ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal… »
Mogi-san murmure sans relâche quelque chose ressemblant à une malédiction.
Je ne veux pas écouter ça. Je veux juste couvrir mes oreilles. Mais même ça je ne peux pas le faire. J'ai perdu contrôle de mon corps aussitôt que j'ai vu Mogi-san couverte de sang. Ses mots envahissent mes oreilles. Je tente désespérément d'éviter de saisir le sens de ces mots. Mais c'est vain… les mots me submergent tel une avalanche, ils déferlent sur moi et couvrent mon corps paralysé.
Mogi-san est en train de parler.
Mogi-san prononce les mots qui me condamnent.
« Ça fait mal ! »
- ↑ C'est bien connu, au Japon, c'est une preuve de familiarité que d'appeler quelqu'un par son prénom, et encore plus sans honorifique. On s'addresse plutôt via le nom de famille. Bien que dans les lights novels/mangas et autres, les auteurs ont tendance à exagérer la gêne de ces situations.
- ↑ Au Japon comme dans d'autres États, on y enseigne une matière qu'on ne fait pas en France, "Home Economics" traduisible par "Éducation Domestique" . Ils y apprennent notamment à cuisiner ou coudre. La "cooking room" est la salle où ils apprennent à cuisiner.
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