Hidan no Aria:Tome1 Prologue: Difference between revisions

From Baka-Tsuki
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=== Recharge ===
=== Recharge ===


Qui aurait cru qu’une fille tomberait du ciel ?


———Qui aurait cru qu’une fille tomberait du ciel ?
Dans le film que j’ai vu la nuit dernière, une fille tombait du ciel.
 
 
Dans le film que j’ai vu la nuit dernière, une fille tombait du ciel.
 
Ce concept est en effet une bonne idée dans un film ou un manga.  


Ce concept pourrait être une bonne idée dans un film ou un manga.
Un bon prologue pour des choses mystérieuses et étranges à venir.  
Un bon prologue pour des choses mystérieuses et étranges à venir.  


Le personnage principal serait un allié de la justice et de là, une aventure épique pourrait commencer.
Le personnage principal serait un allié de la justice et de là, une aventure épique pourrait commencer.  




Mais tout d’abord, il faudrait une fille qui veuille bien tomber du ciel !
Mais tout d’abord, il faudrait une fille qui veuille bien tomber du ciel !  


... Moi je pense que c'est quelque chose de complètement impossible.
... Moi je pense que c'est quelque chose de complètement impossible.  


Une fille qui tombe du ciel serait tout sauf normale.  
Une fille qui tombe du ciel serait tout sauf normale.  
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Si une chose de ce genre arrivait, à coup sûr on serait emmené dans un monde étrange où tout le monde se tromperait sur votre compte en pensant que vous êtes un allié de la justice.  
Si une chose de ce genre arrivait, à coup sûr on serait emmené dans un monde étrange où tout le monde se tromperait sur votre compte en pensant que vous êtes un allié de la justice.  


Quand on y pense, une telle chose n'apporterait rien d’autre que des problèmes et du danger.
Quand on y pense, une telle chose n'apporterait rien d’autre que des problèmes et du danger.  




Du moins, moi, Kinji Tooyama
Du moins, moi, Kinji Tooyama———


Je serai heureux si aucune fille ne tombe du ciel.  
Je serai heureux même si aucune fille ne tombait du ciel.  


Je veux juste vivre une vie ordinaire, comme les gens normaux.  
Je veux juste vivre une vie ordinaire, comme les gens normaux.  


Cela dit, il faudrait d'abord que je quitte cette école ridicule...
Cela dit, il faudrait d'abord que je quitte cette école ridicule...  




....''Ding Dong''.....
....''Ding Dong''.....  


J’ouvris les yeux en entendant le faible son de la sonnette.


... Oh non.
J’ouvris les yeux en entendant le faible son de la sonnette.  


On dirait bien que je me suis encore endormi avec rien que mon caleçon.
... Oh non.  


Je vérifiai l’heure sur mon téléphone portable posé près de mon oreiller── Il était sept heures.
On dirait bien que je me suis encore endormi avec rien que mon caleçon.
 
(Qui ça peut être si tôt...)  
Je vérifiai l’heure sur mon téléphone portable posé près de mon oreiller——— Il était sept heures.  
 
Peut-être devrais-je faire comme si je n'étais pas chez moi.
(Qui ça peut être si tôt...?)  
 
Peut-être devrais-je faire comme si je n'étais pas chez moi.  


Mais cette façon timide de sonner à la porte me donnait un mauvais pressentiment.  
Mais cette façon timide de sonner à la porte me donnait un mauvais pressentiment.  


À contrecœur, j'enfilai la chemise et le pantalon de mon uniforme tout en traversant la grande pièce de mon appartement... et regardai à travers le trou de la serrure pour voir qui était là.
À contrecœur, j'enfilai la chemise et le pantalon de mon uniforme tout en traversant la grande pièce de mon appartement... et regardai à travers le trou de la serrure pour voir qui était là.
 
Et comme je le pensais——— ''elle'' était là.
 
« ...Zut. »
 
———Shirayuki était debout devant la porte.  


Et comme je le pensais ''elle'' était là.
« ...Zut. »
Shirayuki était debout devant la porte.
Une chemise toute blanche. Une cravate et une jupe cramoisies.  
Une chemise toute blanche. Une cravate et une jupe cramoisies.  
 
Elle était habillée de l'uniforme marin du lycée Butei et tenait dans sa main une boîte de maquillage qu'elle utilisait pour s'arranger les cheveux.
Elle était habillée de l'uniforme marin du lycée Butei et tenait dans sa main une boîte de maquillage qu'elle utilisait pour s'arranger les cheveux.  
 
Mais qu'est-ce qu'elle fait ici ?
Mais qu'est-ce qu'elle fait ici ?  
 
Alors que je m'interrogeais, elle se mit à respirer profondément.  
Alors que je m'interrogeais, elle se mit à respirer profondément.  
Comme d’habitude, je ne la comprends pas.


J’ouvris la porte.  
Comme d’habitude, je ne la comprenais pas.
 
« Salut, Shirayuki. »
———J’ouvris la porte.  
 
Elle ferma rapidement la boîte de maquillage et la rangea.
« Salut, Shirayuki. »
 
Elle ferma rapidement la boîte de maquillage et la rangea.  
 
Puis...
 
« Kin-chan ! »


Puis...
« Kin-chan ! »
Un sourire illumina son visage quand elle me salua avec mon ancien surnom.  
Un sourire illumina son visage quand elle me salua avec mon ancien surnom.  
« Je croyais t’avoir dis d’arrêter de m’appeler comme ça. »
« Oh, d-désolé... Mais je pensais tu étais sorti, Kin-chan et... Oh, désolé ! Je t’ai encore appelé Kin-chan et... Oh non, je suis vraiment désolé Kin-chan, hmm...  »


Son visage palissait de plus en plus, elle posa ses deux mains sur sa bouche.
« Je croyais t’avoir dis d’arrêter de m’appeler comme ça. »


... Mon désir de me plaindre encore s’en alla soudainement.
« Oh, d-désolé... Mais je pensais tu étais sorti, Kin-chan et... Oh, désolé ! Je t’ai encore appelé Kin-chan et... Oh non, je suis vraiment désolé Kin-chan, hum...  »


Hotogi Shirayuki.
Son visage palissait de plus en plus et elle posa ses deux mains sur sa bouche.
 
Comme on peut le deviner à la façon dont elle s'adresse à moi, nous sommes amis d’enfance. Son nom l'indique, sa peau est aussi blanche que la neige (NT : Shira->Blanche, Yuki->Neige) et ses longs cheveux noirs lui arrivent au-delà de la taille.  
... Mon désir de me plaindre disparut instantanément.
 
Hotogi Shirayuki.  
 
On peut le deviner à la façon dont elle s'adresse à moi, nous sommes amis d’enfance. Comme son nom l'indique, sa peau était aussi blanche que la neige<ref name="shirayuki">Shirayuki s'écrit 白雪 en japonais, littéralement « neige blanche »</ref> et ses longs cheveux noirs lui arrivaient au-delà de la taille.  


Elle avait des yeux calmes et doux, ainsi que de longs sourcils.  
Elle avait des yeux calmes et doux, ainsi que de longs sourcils.  


Ce qu'on peut attendre d’une miko du temple Hotogi. Elle était comme une Yamato-Nadeshiko sortie d’un livre. (NT : Une Yamato Nadeshiko est une épouse parfaite.)
Exactement ce qu'on pouvait attendre d’une ''miko''<ref name="miko">Jeune fille au service d'un sanctuaire shinto. [http://fr.wikipedia.org/wiki/Miko_(shinto%C3%AFsme) Wikipedia].</ref> du sanctuaire Hotogi. Elle était comme une Yamato Nadeshiko<ref name="Yamato Nadeshiko">Une Yamata Nadeshiko est, dans le Japon traditionnel, une épouse parfaite. [http://fr.wikipedia.org/wiki/Miko_(shinto%C3%AFsme) Wikipedia].</ref> sortie d’un livre.
 
« Écoute, cet endroit est le dortoir pour garçons, tu ne devrais pas venir ici sans raison. »
« Écoute, cet endroit est le dortoir pour garçons, tu ne devrais pas venir ici sans raison. »
 
« Hmm, m-mais, j’étais dans un camp d’entraînement à Isejinguu jusqu’à hier... Je n'ai rien pu faire pour toi alors... »
« Hmm, m-mais, j’étais à un stage d’entraînement au Ise Jingu<ref name="Ise Jingu">Grand sanctuaire japonais dédié à la déesse Amaterasu.</ref> jusqu’à hier... Je n'ai rien pu faire pour toi alors... »
 
«  Il n’y a rien à faire. »
«  Ce n'était pas la peine. »
 
« ... M-mais... Oh... »
« ... M-mais... Oh... »
« ... D'accord, d'accord ! »
Je décidai de la laisser entrer quand je vis les larmes qui commençaient à inonder ses yeux.
« Je... J’espère que je ne te dérange pas. »


Elle me fit une courbette parfaite à 90 degrés et enleva ses souliers noirs, les plaçant avec précaution près de la porte.
« ... D'accord, d'accord ! »


« Alors, pourquoi es-tu venu ici ? »
Je décidai de la laisser entrer quand je vis les larmes qui commençaient à inonder ses yeux.


J'étais trop fainéant pour une utiliser une chaise, je décidai donc m'asseoir sur la table basse.
« Je... J’espère que je ne te dérange pas. »


« Je-je voulais te donner ça. »
Elle me fit une courbette parfaite à 90 degrés et enleva ses souliers noirs, les plaçant avec précaution près de la porte.  


Elle défit la pièce de vêtement japonaise qu’elle avait entre les mains tout en s'asseyant devant la table basse.
« Alors, pourquoi es-tu venu ici ? »


Puis, elle plaça un jyuubako<ref name="jyuubako">Equivalent d'une boîte à bento, mais possède plusieurs étages. [http://casabento.com/shop/284-1407-home/bento-box-ikebana-jyubako-black.jpg Exemple].</ref> de couleur cramoisi sur la table et ouvrit le couvercle peint.  
J'étais trop fainéant pour utiliser une chaise, je décidai donc de m'asseoir sur la table basse.  


Dans le jyuubako se trouvait une omelette moeulleuse, des crevettes bouillies, sucrées et alignées, du saumon argenté, de la nourriture de luxe comme des Saijyou Persimmons, et du riz blanc brillant.
« Je-je voulais te donner ça. »


« …Ce n’était pas gênant pour toi de me faire tout cela? »
Elle défit la pièce de vêtement japonaise qu’elle avait entre les mains tout en s'asseyant devant la table basse.


Je demandai à Shirayuki pendant qu’elle me tendait des baguettes peints et elle dit.
Puis, elle plaça un jyuubako<ref name="jyuubako">Equivalent d'une boîte à bento, mais possède plusieurs étages. [http://casabento.com/shop/284-1407-home/bento-box-ikebana-jyubako-black.jpg Image].</ref> de couleur cramoisi sur la table et ouvrit le couvercle peint.  


« Ne, ne t’inquiètes pas, je me suis juste levée un peu plus tôt que d’habitude. De toute façon, j’étais préoccupée par le fait que tu n’avais que de la nourriture venant du dépanneur pendant les vacances du printemps alors… <!--Kira : Devrait-ce être ‘semaine de relâche’?-->
Dans le jyuubako se trouvait une omelette moelleuse, des crevettes bouillies et sucrées parfaitement alignées, du saumon argenté, des petits kakis qui avaient du coûter cher et du riz blanc brillant.


- Mais cela devrait pas te concerner. »
« …Ça ne t'a pas pris trop de temps de préparer tout ça ? »


Quand même, bien que j’aie dis cela, je pris le Jyuubako et décidai de prendre le petit-déjeuner qu’elle avait fait pour moi. Sa cuisine était superbe comme d’habitude; surtout quand cela concerne la cuisine japonaise. Shirayuki regarda par terre alors qu’une teinte de rose commença à couvrir sa face. Elle commença par éplucher une mandarine, enlevant les veines blanches sur la surface, et le plaçant par la suite sur la saucière. Il semblerait qu’elle était en train d’épluchez ceux-ci pour moi. Eh bien…… Peut-être que je devrais la remercier, au minimum. Je commençai à mâcher les mandarines pilées après que j’ai fini le repas succulent et regardai vers Shirayuki.
Shirayuki me tendit des baguettes laquées et répondit à ma question.


« ……Euh, merci pour les repas que tu me fais toujours.
« N-ne t’inquiètes pas, je me suis juste levée un peu plus tôt que d’habitude. J’étais très inquiète car tu n'as du manger que la nourriture de la supérette du coin pendant toutes les vacances de printemps alors... »


- Oh, non; c’est plus tôt à moi de te remercier, merci beaucoup!
« Mais ça ne devrait pas te concerner. »


- Pourquoi devrais-tu me remercier? Hé, arrête de me saluer comme ça; on dirait que tu t’agenouille devant moi ou quelque chose comme ça.
Malgré cette réponse, je pris le juubako et décidai de manger le petit-déjeuner qu'elle m'avait préparé. Sa cuisine était aussi délicieuse qu'à l'ordinaire ; en particulier les préparations à la japonaise.  


- M-Mais, tu as mangé toute la nourriture que j’ai faite, et tu me remercies en plus pour cela, alors il me semble que je devrais te remercier aussi, alors… »
Shirayuki baissa les yeux quand une teinte rose commença à couvrir son visage. Elle prit une mandarine qu'elle éplucha, enlevant avec soin les veines blanches que la recouvrait et la posa dans un bol.
On dirait bien qu'elle l'avait épluché pour moi.


Elle me regarda avec une face remplie de joie, avec des légères larmes autour de ses yeux. Oh, laisse-moi un moment de répit. Pourquoi te montres-tu toujours aussi timide? Tu devais avoir plus de confiance en toi. Juste regarde ta poitrine bombée. Avec ces sortes de pensées me traversant l’esprit, soudainement, accidentellement, je…
Et bien... Peut-être que je devrais au moins la remercier.


Regardai sa poitrine.
Après en avoir terminé avec le délicieux repas, je m'attaquai à la mandarine que Shirayuki m'avait épluché et levai les yeux vers elle.


Elle me saluait d’une courbette, alors on voyait son clivage profond, mis en évidence par son soutien-gorge noir de dentelle.  
« … Heu, merci pour ces repas que tu me prépares toujours. »


(Noir… C’est hors de question!)
« Oh, non. C'est moi qui devrait te remercier, merci beaucoup ! »


J’essayai de regarder quelque part d’autre que cette poitrine couverte d’un soutien-gorge qui n’était pas fait pour un lycéen. Cependant…je commençai à palpiter. Cette sensation dangereuse, où le sang partout dans mon corps se concentrait dans le noyau de mon corps, s’en est pris à moi.
« Pourquoi tu devrais me remercier ? Hé, arrête de t'incliner comme ça devant moi, on dirait que tu me vénères ou quelque chose dans le genre. »
---C’est très mauvais.  


J’étais en train de nier moi-même. J’étais en train de nier cette sensation.  
« M-mais, tu as mangé tout ce que je t'ai préparé et tu me remercies même pour ça, alors je pense que c'est plutôt à moi de te remercier... »


« Merci pour le repas. »
Elle leva vers moi un visage plein de joie, des petites larmes au coin des yeux.


Je me hâtai d’être debout, essayant de m’enfuir de Shirayuki. Ouf. Il semble que j’aie réussi. C’est sans danger pour aujourd’hui. Shirayuyki enleva le Jyuubako vide de là, s’en alla vers le sofa et ramassa mon uniforme d’école.
Oh, arrête ça.


« Viens ici, Kin-chan. Nous sommes des élèves de deuxième année à partir d’aujourd’hui, n’est-ce pas? Maintenant, prends cet uniforme pare-balle. »
Pourquoi agis-tu toujours d'une manière aussi modeste ? Tu devrais avoir plus confiance en toi.


Après avoir mis mon uniforme, je m’en allai vers la télévision et ramassai une arme à feu.  
Regarde un peu ta poitrine bien remplie.


« Je ne pense pas qu’une arme à feu soit nécessaire puisque nous aurions juste notre cérémonie d’ouverture aujourd’hui.  
Alors que cette pensée me traversait l'esprit, inconsciemment je...


- Tu devrais l’amener avec toi, Kin-chan, puisque c’est une règle d’école. »
Dévisageai ses seins.


Elle me remerciait d'une courbette et le clivage profond, accentué par le soutien-gorge noir en dentelle, était parfaitement visible.
Alors qu’elle disait cela elle s’agenouilla devant moi, mettant la ceinture en même temps que l’étui à arme. Règle d’école…  « Un étudiant du lycée de Butei est obligé de s’armer avec une arme à feu et une arme à lame blanche en tout temps à l’intérieur du terrain de l’école », hein?


Ouais, ce n’est pas normal.
(Noir... Ça peut pas être noir !)


Je ne veux pas l’admettre, mais rien au lycée de Butei n’est normal.
J'essayais de détourner les yeux de ces seins qui portaient un soutien-gorge pas vraiment destiné aux lycéennes. Mais...


« De toute façon, tu ne pas dire quand est-ce que le ‘tueur de Butei’ attaquerait de nouveau… »
Mon cœur commençait à s'emballer.


Elle finit par me regarder avec l’inquiétude présente dans ses yeux.  
Dangereuse sensation, tout mon sang se mit à se concentrer dans une partie extrême de ma corps.


« Un ‘tueur de Butei’?
———C'est très mauvais.


- Oui. Une lettre est arrivé lors du nouvel an à propos d’une affaire de meurtrier en série. »
Je me mentais.


Je me rappelai faiblement d’avoir reçu un message comme ça durant le Nouvel An. Si je me rappelle bien, c’était le cas d’un psychopathe qui installait des bombes sur des véhicules. Il mettait hors de combat les victimes, envoyait un hélicoptère télécommandé à distance et finalement les expédiait du bord de la falaise après avoir mené les victimes à la mer.  
J'essayai d'ignorer cette sensation.


« Mais je croyait qu’il était déjà arrêté?
« Merci pour le repas. »


- I-il se pourrait qu’il y ait un criminel inspiré de lui rôdant aux alentours. De toute façon, quand j’ai pratiqué ma divination ce matin, il est prédit que tu aura des problèmes concernant une fille bientôt…Je ne serai pas capable de le supporter si quelque chose t’arrivait… »
Je me levai en hâte, essayant d'échapper à Shirayuki.


Des problèmes concernant une fille, hein? Eh bien, il se pourrait qu’il y ait quelque peu de vérité dans cette prophétie, puisque j’ai du m’occuper de CECI si tôt le matin. Shirayuki a commencé à accumuler des larmes encore alors que je me suis rappelé que si je violait encore une autre de ces régulations, mon but actuellement de transférer à une école ordinaire serait plus compliqué. Peut-être que m’armer ne serait pas une si mauvaise idée, après tout.  
Pfffiu. Je m'en suis tiré pour aujourd'hui.


« Très bien, je suis en train de m’armer maintenant, OK? Alors arrête de pleurer. »
Shirayuki reprit le jyuubako vide, s'avança vers le canapé et ramasse mon uniforme d'école.


Je poussai un soupir alors que je sortis un couteau papillon (NT : Aussi appelé balisong) qui était un héritage de mon frère décédé et le mis dans ma poche. Pour une raison quelconque, Shirayuki commença à me fixer, plaçant les palmes de ses mains sur ses joues.  
« Tiens, Kin-chan. Nous sommes des deuxième-années à partir d'aujourd'hui ! Prend l'uniforme pare-balle. »


« Kin-chan…tu a l’air tellement cool. Ce n’est pas surprenant que tes ancêtres étaient tous des alliés de la justice…Tu a cette sorte d’atmosphère autour de toi.  
Après avoir enfilé l'uniforme, je m'avançai jusqu'à la télévision et prit un pistolet.


- Hé, arrête ça. Ça sonne comme si j’était un môme ou quelque chose de ce genre. »
« Je ne pense pas que ce soit la peine de prendre un pistolet, il n'y a que la cérémonie d'ouverture aujourd'hui. »


Shirayuki sortit une étiquette pour noms de nulle part et le mit sur ma poitrine pendant que je me plaignait.  
« Tu dois toujours l'avoir avec toi, Kin-chan, c'est une règle de l'école. »


Il y avait le nom ‘Kinji Toyama’ écrit dessus.  
Elle parla tout en s'agenouillant devant moi, me forçant à enfiler la ceinture à laquelle était attaché l'étui du pistolet.


Quand le mois d’avril arrive au lycée de Butei, les étudiants sont obligés d’avoir une étiquette de nom dessus. Bien sûr, je pensait l’ignorer, mais Shirayuki a vu à travers cela. Typique…qu’est-ce que vous pouvez vous attendre d’autre de la présidente du conseil des élèves, du club de jardinage, de couture et de volleyball. Par-dessus tout, ses notes dans tous les sujets sont excellents. Ce n’est pas surprenant qu’un paresseux comme moi a du mal à être du même niveau qu’elle.
Une règle de l'école... « Les étudiants du lycée Butei sont obligés de toujours porté sur eux une arme à feu et une arme blanche sur le domaine de l'école. », c'est bien ça ?


« J’irai après avoir vérifié mon courriel. Tu peux t’en aller avant moi.
Ouais, ce n'est pas normal.


- Euh, si c’est le cas, peut-être que je pourrais faire la vaisselle pendant que…
Je détestais l'admettre, mais rien au lycée Butei n'était ''normal''.


- Ne t’en occupe pas.
« Et puis, on ne sait pas quand le ''Tueur de Butei'' frappera de nouveau... »


- …Oh, très bien. Eh bien, hum, je serais heureux si tu peux m’envoyer un message ou quelque chose comme ça plus tard.  
Elle leva vers moi des yeux inquiets.


Elle dit cela de manière embarrassée, et me saluai bas. Elle sortit hors de la pièce après ce salut profond.
« Le ''Tueur de Butei'' ? »


...Pfffiu.
« Oui. Nous avons reçu une lettre à propos de meurtres en série, aux environs du Nouvel An. »
 
Je me rappelai vaguement avoir en effet reçu une lettre de ce genre à cette époque.
 
Si je me rappelais bien, c'était un psychopathe qui installait des bombes sur des véhicules, rendant ainsi hors de combat les victimes, les faisaient entrer dans un hélicoptère armé d'une mitraillette et piloté à distance, avant de mener les victimes jusqu'à la mer et de les jeter du haut d'une falaise.
 
« Mais, je pensais qu'il avait été arrêté. »
 
« Il paraît qu'il y a un criminel qui s'inspire de lui qui traine dans les environs. Et puis, ce matin, quand j'ai un peu tiré les cartes, j'ai vu que tu allais bientôt avoir des problèmes en rapport avec une fille... Je ne le supporterai si quelque chose t'arrivait... »
 
Des problèmes en rapport avec une fille ? Il devait bien y avoir un fond de vérité dans ce qu'elle avait prédit, puisque je devais ''la'' supporter si tôt dans la journée.
 
Les yeux de Shirayuki se mirent à se remplir de larmes et je me rappelai que si je violais encore une des règles de l'école, mon objectif actuel de quitter Butei pour une école normale deviendrait de plus en plus compliqué.
 
Peut-être que ce n'est pas une si mauvaise idée de s'armer.
 
« C'est bon, je prend le pistolet avec moi, d'accord ? Allez, arrête de pleurer. »
 
Je laisse échapper un soupir en prenant le couteau papillon<ref name="balisong">Aussi appelé ''balisong'', c'est un couteau qui se déplie. [http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:ButterflyKnife.jpg Image].</ref>, héritage de mon frère décédé, et le glissa dans ma poche.
 
Curieusement, Shirayuki commença à me dévisager en posant ses mains sur ses joues.
 
« Kin-chan... Tu es tellement stylé. Ça ne m'étonne pas que tes ancêtres soient des alliés de la justice... Tu as vraiment ce genre d'aura autour de toi. »
 
« Hé, arrête. J'ai l'impression d'être un gamin. »
 
Shirayuki sortit alors un badge de nulle part et le plaça sur ma poitrine, alors que je continuai de me plaindre.
 
Il y avait écrit ''Kinji Tooyama'' dessus.
 
Quand le mois d'avril venait, au lycée Butei, les étudiants devaient porter un badge marqué de leur nom.
 
Bien sûr, je comptais ignorer cette règle, mais Shirayuki avait tout deviné.
 
Typique... de celle qui était la présidente du conseil des étudiants de l'école, du club de jardinage, du club de couture et du club de volley. En plus de ça, ses notes dans toutes les matières étaient excellentes. Pas étonnant qu'un fainéant comme moi ait du mal avec elle.
 
« Je vais voir mes mails. Tu peux partir sans moi. »
 
« Hum, mais si tu veux, je peux faire la vaisselle pendant que... »
 
« Pas la peine. »
 
« … Oh, d'accord. Et bien, hum, si tu pouvais m'envoyer un sms plus tard, ça me ferait plaisir. »
 
Elle parla avec un air légèrement embarrassé et avec une courbette appuyée.
 
Puis, elle sortit hors de la pièce après ce long salut.
 
...Pfffiu.  


Enfin, mes problèmes étaient terminés.
Enfin, mes problèmes étaient terminés.


Je m’assis devant l'ordinateur pour vérifier paresseusement mes mails et naviguer un peu sur internet.  
Je m’assis devant l'ordinateur pour vérifier paresseusement mes mails et naviguer un peu sur internet.  
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Oups, je crois que j'ai été trop paresseux.  
Oups, je crois que j'ai été trop paresseux.  


Je suis vraiment en retard pour le bus de 07h58.
———Je suis vraiment en retard pour le bus de 07h58.






Toute ma vie.  
 
 
 
———Toute ma vie.  


Je regretterai d’avoir manqué ce bus de 07h58.  
Je regretterai d’avoir manqué ce bus de 07h58.  


Car, peu de temps après, une fille allait surgir et tomber du ciel.  
Car, peu de temps après, une fille allait surgir et tomber du ciel.  


Et cette fille s'appelle Aria H. Kanzaki.
Et cette fille s'appelait Aria H. Kanzaki.
 
 




<references />
<references />

Revision as of 13:16, 1 October 2011

Recharge

———Qui aurait cru qu’une fille tomberait du ciel ?


Dans le film que j’ai vu la nuit dernière, une fille tombait du ciel.

Ce concept est en effet une bonne idée dans un film ou un manga.

Un bon prologue pour des choses mystérieuses et étranges à venir.

Le personnage principal serait un allié de la justice et de là, une aventure épique pourrait commencer.


Mais tout d’abord, il faudrait une fille qui veuille bien tomber du ciel !

... Moi je pense que c'est quelque chose de complètement impossible.

Une fille qui tombe du ciel serait tout sauf normale.

Si une chose de ce genre arrivait, à coup sûr on serait emmené dans un monde étrange où tout le monde se tromperait sur votre compte en pensant que vous êtes un allié de la justice.

Quand on y pense, une telle chose n'apporterait rien d’autre que des problèmes et du danger.


Du moins, moi, Kinji Tooyama———

Je serai heureux même si aucune fille ne tombait du ciel.

Je veux juste vivre une vie ordinaire, comme les gens normaux.

Cela dit, il faudrait d'abord que je quitte cette école ridicule...


....Ding Dong.....


J’ouvris les yeux en entendant le faible son de la sonnette.

... Oh non.

On dirait bien que je me suis encore endormi avec rien que mon caleçon.

Je vérifiai l’heure sur mon téléphone portable posé près de mon oreiller——— Il était sept heures.

(Qui ça peut être si tôt...?)

Peut-être devrais-je faire comme si je n'étais pas chez moi.

Mais cette façon timide de sonner à la porte me donnait un mauvais pressentiment.

À contrecœur, j'enfilai la chemise et le pantalon de mon uniforme tout en traversant la grande pièce de mon appartement... et regardai à travers le trou de la serrure pour voir qui était là.

Et comme je le pensais——— elle était là.

« ...Zut. »

———Shirayuki était debout devant la porte.

Une chemise toute blanche. Une cravate et une jupe cramoisies.

Elle était habillée de l'uniforme marin du lycée Butei et tenait dans sa main une boîte de maquillage qu'elle utilisait pour s'arranger les cheveux.

Mais qu'est-ce qu'elle fait ici ?

Alors que je m'interrogeais, elle se mit à respirer profondément.

Comme d’habitude, je ne la comprenais pas.

———J’ouvris la porte.

« Salut, Shirayuki. »

Elle ferma rapidement la boîte de maquillage et la rangea.

Puis...

« Kin-chan ! »

Un sourire illumina son visage quand elle me salua avec mon ancien surnom.

« Je croyais t’avoir dis d’arrêter de m’appeler comme ça. »

« Oh, d-désolé... Mais je pensais tu étais sorti, Kin-chan et... Oh, désolé ! Je t’ai encore appelé Kin-chan et... Oh non, je suis vraiment désolé Kin-chan, hum...  »

Son visage palissait de plus en plus et elle posa ses deux mains sur sa bouche.

... Mon désir de me plaindre disparut instantanément.

Hotogi Shirayuki.

On peut le deviner à la façon dont elle s'adresse à moi, nous sommes amis d’enfance. Comme son nom l'indique, sa peau était aussi blanche que la neige[1] et ses longs cheveux noirs lui arrivaient au-delà de la taille.

Elle avait des yeux calmes et doux, ainsi que de longs sourcils.

Exactement ce qu'on pouvait attendre d’une miko[2] du sanctuaire Hotogi. Elle était comme une Yamato Nadeshiko[3] sortie d’un livre.

« Écoute, cet endroit est le dortoir pour garçons, tu ne devrais pas venir ici sans raison. »

« Hmm, m-mais, j’étais à un stage d’entraînement au Ise Jingu[4] jusqu’à hier... Je n'ai rien pu faire pour toi alors... »

«  Ce n'était pas la peine. »

« ... M-mais... Oh... »

« ... D'accord, d'accord ! »

Je décidai de la laisser entrer quand je vis les larmes qui commençaient à inonder ses yeux.

« Je... J’espère que je ne te dérange pas. »

Elle me fit une courbette parfaite à 90 degrés et enleva ses souliers noirs, les plaçant avec précaution près de la porte.

« Alors, pourquoi es-tu venu ici ? »

J'étais trop fainéant pour utiliser une chaise, je décidai donc de m'asseoir sur la table basse.

« Je-je voulais te donner ça. »

Elle défit la pièce de vêtement japonaise qu’elle avait entre les mains tout en s'asseyant devant la table basse.

Puis, elle plaça un jyuubako[5] de couleur cramoisi sur la table et ouvrit le couvercle peint.

Dans le jyuubako se trouvait une omelette moelleuse, des crevettes bouillies et sucrées parfaitement alignées, du saumon argenté, des petits kakis qui avaient du coûter cher et du riz blanc brillant.

« …Ça ne t'a pas pris trop de temps de préparer tout ça ? »

Shirayuki me tendit des baguettes laquées et répondit à ma question.

« N-ne t’inquiètes pas, je me suis juste levée un peu plus tôt que d’habitude. J’étais très inquiète car tu n'as du manger que la nourriture de la supérette du coin pendant toutes les vacances de printemps alors... »

« Mais ça ne devrait pas te concerner. »

Malgré cette réponse, je pris le juubako et décidai de manger le petit-déjeuner qu'elle m'avait préparé. Sa cuisine était aussi délicieuse qu'à l'ordinaire ; en particulier les préparations à la japonaise.

Shirayuki baissa les yeux quand une teinte rose commença à couvrir son visage. Elle prit une mandarine qu'elle éplucha, enlevant avec soin les veines blanches que la recouvrait et la posa dans un bol. On dirait bien qu'elle l'avait épluché pour moi.

Et bien... Peut-être que je devrais au moins la remercier.

Après en avoir terminé avec le délicieux repas, je m'attaquai à la mandarine que Shirayuki m'avait épluché et levai les yeux vers elle.

« … Heu, merci pour ces repas que tu me prépares toujours. »

« Oh, non. C'est moi qui devrait te remercier, merci beaucoup ! »

« Pourquoi tu devrais me remercier ? Hé, arrête de t'incliner comme ça devant moi, on dirait que tu me vénères ou quelque chose dans le genre. »

« M-mais, tu as mangé tout ce que je t'ai préparé et tu me remercies même pour ça, alors je pense que c'est plutôt à moi de te remercier... »

Elle leva vers moi un visage plein de joie, des petites larmes au coin des yeux.

Oh, arrête ça.

Pourquoi agis-tu toujours d'une manière aussi modeste ? Tu devrais avoir plus confiance en toi.

Regarde un peu ta poitrine bien remplie.

Alors que cette pensée me traversait l'esprit, inconsciemment je...

Dévisageai ses seins.

Elle me remerciait d'une courbette et le clivage profond, accentué par le soutien-gorge noir en dentelle, était parfaitement visible.

(Noir... Ça peut pas être noir !)

J'essayais de détourner les yeux de ces seins qui portaient un soutien-gorge pas vraiment destiné aux lycéennes. Mais...

Mon cœur commençait à s'emballer.

Dangereuse sensation, tout mon sang se mit à se concentrer dans une partie extrême de ma corps.

———C'est très mauvais.

Je me mentais.

J'essayai d'ignorer cette sensation.

« Merci pour le repas. »

Je me levai en hâte, essayant d'échapper à Shirayuki.

Pfffiu. Je m'en suis tiré pour aujourd'hui.

Shirayuki reprit le jyuubako vide, s'avança vers le canapé et ramasse mon uniforme d'école.

« Tiens, Kin-chan. Nous sommes des deuxième-années à partir d'aujourd'hui ! Prend l'uniforme pare-balle. »

Après avoir enfilé l'uniforme, je m'avançai jusqu'à la télévision et prit un pistolet.

« Je ne pense pas que ce soit la peine de prendre un pistolet, il n'y a que la cérémonie d'ouverture aujourd'hui. »

« Tu dois toujours l'avoir avec toi, Kin-chan, c'est une règle de l'école. »

Elle parla tout en s'agenouillant devant moi, me forçant à enfiler la ceinture à laquelle était attaché l'étui du pistolet.

Une règle de l'école... « Les étudiants du lycée Butei sont obligés de toujours porté sur eux une arme à feu et une arme blanche sur le domaine de l'école. », c'est bien ça ?

Ouais, ce n'est pas normal.

Je détestais l'admettre, mais rien au lycée Butei n'était normal.

« Et puis, on ne sait pas quand le Tueur de Butei frappera de nouveau... »

Elle leva vers moi des yeux inquiets.

« Le Tueur de Butei ? »

« Oui. Nous avons reçu une lettre à propos de meurtres en série, aux environs du Nouvel An. »

Je me rappelai vaguement avoir en effet reçu une lettre de ce genre à cette époque.

Si je me rappelais bien, c'était un psychopathe qui installait des bombes sur des véhicules, rendant ainsi hors de combat les victimes, les faisaient entrer dans un hélicoptère armé d'une mitraillette et piloté à distance, avant de mener les victimes jusqu'à la mer et de les jeter du haut d'une falaise.

« Mais, je pensais qu'il avait été arrêté. »

« Il paraît qu'il y a un criminel qui s'inspire de lui qui traine dans les environs. Et puis, ce matin, quand j'ai un peu tiré les cartes, j'ai vu que tu allais bientôt avoir des problèmes en rapport avec une fille... Je ne le supporterai si quelque chose t'arrivait... »

Des problèmes en rapport avec une fille ? Il devait bien y avoir un fond de vérité dans ce qu'elle avait prédit, puisque je devais la supporter si tôt dans la journée.

Les yeux de Shirayuki se mirent à se remplir de larmes et je me rappelai que si je violais encore une des règles de l'école, mon objectif actuel de quitter Butei pour une école normale deviendrait de plus en plus compliqué.

Peut-être que ce n'est pas une si mauvaise idée de s'armer.

« C'est bon, je prend le pistolet avec moi, d'accord ? Allez, arrête de pleurer. »

Je laisse échapper un soupir en prenant le couteau papillon[6], héritage de mon frère décédé, et le glissa dans ma poche.

Curieusement, Shirayuki commença à me dévisager en posant ses mains sur ses joues.

« Kin-chan... Tu es tellement stylé. Ça ne m'étonne pas que tes ancêtres soient des alliés de la justice... Tu as vraiment ce genre d'aura autour de toi. »

« Hé, arrête. J'ai l'impression d'être un gamin. »

Shirayuki sortit alors un badge de nulle part et le plaça sur ma poitrine, alors que je continuai de me plaindre.

Il y avait écrit Kinji Tooyama dessus.

Quand le mois d'avril venait, au lycée Butei, les étudiants devaient porter un badge marqué de leur nom.

Bien sûr, je comptais ignorer cette règle, mais Shirayuki avait tout deviné.

Typique... de celle qui était la présidente du conseil des étudiants de l'école, du club de jardinage, du club de couture et du club de volley. En plus de ça, ses notes dans toutes les matières étaient excellentes. Pas étonnant qu'un fainéant comme moi ait du mal avec elle.

« Je vais voir mes mails. Tu peux partir sans moi. »

« Hum, mais si tu veux, je peux faire la vaisselle pendant que... »

« Pas la peine. »

« … Oh, d'accord. Et bien, hum, si tu pouvais m'envoyer un sms plus tard, ça me ferait plaisir. »

Elle parla avec un air légèrement embarrassé et avec une courbette appuyée.

Puis, elle sortit hors de la pièce après ce long salut.

...Pfffiu.

Enfin, mes problèmes étaient terminés.

Je m’assis devant l'ordinateur pour vérifier paresseusement mes mails et naviguer un peu sur internet.

En jetant un coup d’œil à la pendule, je vis qu'il était déjà 07h55.

Oups, je crois que j'ai été trop paresseux.

———Je suis vraiment en retard pour le bus de 07h58.




———Toute ma vie.

Je regretterai d’avoir manqué ce bus de 07h58.


Car, peu de temps après, une fille allait surgir et tomber du ciel.

Et cette fille s'appelait Aria H. Kanzaki.



  1. Shirayuki s'écrit 白雪 en japonais, littéralement « neige blanche »
  2. Jeune fille au service d'un sanctuaire shinto. Wikipedia.
  3. Une Yamata Nadeshiko est, dans le Japon traditionnel, une épouse parfaite. Wikipedia.
  4. Grand sanctuaire japonais dédié à la déesse Amaterasu.
  5. Equivalent d'une boîte à bento, mais possède plusieurs étages. Image.
  6. Aussi appelé balisong, c'est un couteau qui se déplie. Image.