Difference between revisions of "Hidan no Aria:Tome1 Chapitre2"
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+ | La cérémonie d'ouverture terminée - que j'avais finalement raté - je reportai d'un ton lugubre l'accident à l'administration, et rejoignais ma nouvelle salle de classe en trainant les pieds. |
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+ | 《 ''Hysteria Savant Syndrome'' 》 |
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+ | Ou ''Mode Hysteria'' comme je l'appelai. Les personnes atteintes de ce syndrome voyaient, dans les situations romantiques notamment, quand leurs endorphines β dépassaient un certain niveau, une augmentation 30 fois supérieure à la normale des neurotransmetteurs se libérant dans le cerveau, le cervelet et la colonne vertébrale, causant le système nerveux central et les mouvements à s'accélérer comme jamais. |
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+ | En ''Mode Hysteria'' la faculté de reflexion, de logique, de prise de décision, ainsi que les réflexes montaient en flèche en quelques secondes. |
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+ | Quand les personnes qui possèdaient cette particularité étaient sexuellement stimulés, ils entraient temporairement en ''super mode'' et se comportaient totalement différemment. |
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+ | Mais maintenant que j'étais retourné dans mon état normal, j'étais vraiment déprimé d'être entré en ''Mode Hysteria'' devant cette fille, Aria. |
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+ | Cette abilité devait absolument rester secrète. |
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+ | Plus particulièrement des femmes. |
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+ | (Car les filles sont... des créatures effrayantes...) |
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+ | Les hommes ont la capacité naturelle de devenir plus fort quand il s'agit de protéger les femmes, protégeant ainsi inconsciemment leur future descendance. Le ''Mode Hysteria'' était une forme évoluée de cet instinct. |
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+ | À cause de cela, quand j'étais en ''Hysteria Mode'', je me comportais d'une façon très bizarre avec les filles. |
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+ | Tout d'abord, j'étais prêt à n'importe quoi pour les protéger. À chaque fois qu'une fille avait des problèmes ou quelque chose dans le genre, je voulais utiliser mon pouvoir pour l'aider. |
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+ | Deuxièmement, ce que je détestai chez le ''Mode Hysteria'' était que——— |
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+ | Je me mettais à parler et à agir d'une façon extrêmement mélodramatique envers les femmes. |
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+ | Mon pouvoir me faisait me comporter comme un séducteur car je voulais ''laisser une descendance''...... Quand j'étais en ''Hysteria Mode'', j'étais donc très gentil avec les filles, je les complimentais, je les réconfortais, je leur faisais des petites carresses, me transformant en un gigolo terrifiant. Arg, à chaque fois que j'y repensai après coup, j'avais envie de mourir. |
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+ | (Mais bon, le plus effrayant est.... oui, les femmes.) |
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+ | Quand j'y repense, les pires moments s'étaient déroulés au collège Kanagawa de Butei. |
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+ | Un groupe de filles avaient découvert ma spécificité et l'avaient utilisé. |
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+ | Elles m'obligeaient à les toucher ça et là pour activer mon ''Mode Hysteria'' et me forcaient ensuite à faire des choses pour elles. Une qui se faisait insulter par des camarades de classe m'utilisa pour se venger. Une autre pour punir un professeur pervers. |
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+ | En résumé, j'étais.... leur ''Justicier'' personnel. |
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+ | (Le comportement de Shirayuki me troublait aussi beaucoup.) |
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+ | Le matin de l'examen d'entrée pour le lycée Butei de Tokyo, que j'avais passé pour échapper aux filles de ma ville natale——— |
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+ | Par malchance, Shirayuki, qui était poursuivie par quelques délinquants, me percuta avant de tomber sur les fesses comme dans un manga.... Quelques secondes plus tard, j'entrai en ''Hysteria Mode''. |
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+ | Je démolissai les délinquants qui étaient après elle et, comme elle pleurait, je la reconfortai avec des douces paroles jusqu'à ce qu'elle arrête. |
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+ | Depuis, ses attributs naturels brûlants m'émoustillaient étrangement. |
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+ | (Je veux vivre loin d'ici, quelque part où il n'y a pas de filles...) |
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+ | Les DVD que j'achetais à la librairie étaient vraiment meilleurs. Je n'avais aucun intérêt particulier pour eux. Mais je pouvais les regarder sans craindre de me transformer. Ils étaient complètement différents des relations réelles avec les vraies femmes, qui cachent des armes mortelles sous leur chemise ou leur jupe, et qui sont autorisées à marcher partout librement. |
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+ | (Pfff... J'ai vraiment hérité d'une maladie problématique...) |
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+ | Tout en me grattant la tête, j'arrivai à ma salle de classe : la classe A de deuxième année. |
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+ | Ma famille, les Tooyama, se transmettaient ce pouvoir de génération en génération. |
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+ | Ce pouvoir était terriblement ennuyant, source de problèmes, d'embarras et, en plus de ça... |
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+ | ———C'était un pouvoir abominable qui avait détruit mon grand frère. |
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Revision as of 16:02, 23 October 2011
Deuxième balle : Aria H. Kanzaki
1.
(... Je l'ai encore fait...)
La cérémonie d'ouverture terminée - que j'avais finalement raté - je reportai d'un ton lugubre l'accident à l'administration, et rejoignais ma nouvelle salle de classe en trainant les pieds.
《 Hysteria Savant Syndrome 》
Ou Mode Hysteria comme je l'appelai. Les personnes atteintes de ce syndrome voyaient, dans les situations romantiques notamment, quand leurs endorphines β dépassaient un certain niveau, une augmentation 30 fois supérieure à la normale des neurotransmetteurs se libérant dans le cerveau, le cervelet et la colonne vertébrale, causant le système nerveux central et les mouvements à s'accélérer comme jamais.
En Mode Hysteria la faculté de reflexion, de logique, de prise de décision, ainsi que les réflexes montaient en flèche en quelques secondes.
Quand les personnes qui possèdaient cette particularité étaient sexuellement stimulés, ils entraient temporairement en super mode et se comportaient totalement différemment.
Mais maintenant que j'étais retourné dans mon état normal, j'étais vraiment déprimé d'être entré en Mode Hysteria devant cette fille, Aria.
Cette abilité devait absolument rester secrète.
Plus particulièrement des femmes.
(Car les filles sont... des créatures effrayantes...)
Les hommes ont la capacité naturelle de devenir plus fort quand il s'agit de protéger les femmes, protégeant ainsi inconsciemment leur future descendance. Le Mode Hysteria était une forme évoluée de cet instinct.
À cause de cela, quand j'étais en Hysteria Mode, je me comportais d'une façon très bizarre avec les filles.
Tout d'abord, j'étais prêt à n'importe quoi pour les protéger. À chaque fois qu'une fille avait des problèmes ou quelque chose dans le genre, je voulais utiliser mon pouvoir pour l'aider.
Deuxièmement, ce que je détestai chez le Mode Hysteria était que———
Je me mettais à parler et à agir d'une façon extrêmement mélodramatique envers les femmes.
Mon pouvoir me faisait me comporter comme un séducteur car je voulais laisser une descendance...... Quand j'étais en Hysteria Mode, j'étais donc très gentil avec les filles, je les complimentais, je les réconfortais, je leur faisais des petites carresses, me transformant en un gigolo terrifiant. Arg, à chaque fois que j'y repensai après coup, j'avais envie de mourir.
(Mais bon, le plus effrayant est.... oui, les femmes.)
Quand j'y repense, les pires moments s'étaient déroulés au collège Kanagawa de Butei.
Un groupe de filles avaient découvert ma spécificité et l'avaient utilisé.
Elles m'obligeaient à les toucher ça et là pour activer mon Mode Hysteria et me forcaient ensuite à faire des choses pour elles. Une qui se faisait insulter par des camarades de classe m'utilisa pour se venger. Une autre pour punir un professeur pervers.
En résumé, j'étais.... leur Justicier personnel.
(Le comportement de Shirayuki me troublait aussi beaucoup.)
Le matin de l'examen d'entrée pour le lycée Butei de Tokyo, que j'avais passé pour échapper aux filles de ma ville natale———
Par malchance, Shirayuki, qui était poursuivie par quelques délinquants, me percuta avant de tomber sur les fesses comme dans un manga.... Quelques secondes plus tard, j'entrai en Hysteria Mode.
Je démolissai les délinquants qui étaient après elle et, comme elle pleurait, je la reconfortai avec des douces paroles jusqu'à ce qu'elle arrête.
Depuis, ses attributs naturels brûlants m'émoustillaient étrangement.
(Je veux vivre loin d'ici, quelque part où il n'y a pas de filles...)
Les DVD que j'achetais à la librairie étaient vraiment meilleurs. Je n'avais aucun intérêt particulier pour eux. Mais je pouvais les regarder sans craindre de me transformer. Ils étaient complètement différents des relations réelles avec les vraies femmes, qui cachent des armes mortelles sous leur chemise ou leur jupe, et qui sont autorisées à marcher partout librement.
(Pfff... J'ai vraiment hérité d'une maladie problématique...)
Tout en me grattant la tête, j'arrivai à ma salle de classe : la classe A de deuxième année.
Ma famille, les Tooyama, se transmettaient ce pouvoir de génération en génération.
Ce pouvoir était terriblement ennuyant, source de problèmes, d'embarras et, en plus de ça...
———C'était un pouvoir abominable qui avait détruit mon grand frère.
2.
4.
Si quelqu'un veut quitter le lycée Butei pour un lycée normal, il y a une limite de temps.
Car, selon les règles de Butei, les épées et les pistolets que possédaient les étudiants faisaient parti de l'uniforme et devait donc être enregistré à l'Office de Sécurité Publique. Donc, jusqu'à la nouvelle ré-enregistration, personne n'était autorisé à quitter l'école.
Si un élève voulait changer d'école, il devait soumettre un dossier aux Maîtres six mois à l'avance. Mais – j'avais déjà préparé le dossier. J'avais décidé d'attendre encore deux jours avant de le remettre et, avril prochain, je pourrai enfin quitter le monde de Butei.
(Je dis ça mais... je suis plutôt triste de quitter cet appartement.)
– C'était le soir.
J'avais enfin réussi à me débarrasser des idiots de ma classe et, assis seul sur le canapé, je regardai par la fenêtre le soleil couchant teinter de rouge Tokyo.
Depuis janvier de cette année, j'étais le seul à vivre dans ce dortoir.
Il avait été destiné à l'origine pour quatre personne. Mais, comme j'avais appliqué à Inquesta et que personne à Inquesta ne cherchait de chambre, je n'avais pas de colocataires.
Pour moi, cette étrange coïncidence était une belle chance.
Je pouvais me reposer dans un endroit sans que ces fous de Butei viennent troubler ma tranquillité. C'est génial de vivre seul.
(Aah, si génial...)
L'accident de vélo de ce matin semblait n'être jamais arrivé.
A propos de l'incident, Repier avait déjà découvert l'épave du Segways, et Inquesta avait commencé son enquête.
… Mais, au lycée Butei, où la vie quotidienne était pleine de danger, les tentatives de meurtre dans ce genre n'étaient généralement jamais résolues. C'était une réalité à laquelle on ne pouvait rien. Peut-être y étais-je déjà habitué à cause de mon passage en Assaut, ou peut-être était-ce parce qu'Aria m'avait soulé toute la journée, mais, en cet instant, en tant que victime, je m'en fichais complètement.
Mais... qui ferait ça ? C'était trop méchant pour être une vulgaire blague.
Les poseurs de bombes sont les criminels les plus méprisables qui soient, car ils ne choisissaient pas leurs cibles. Souvent, la raison pour poser ces bombes est d'attirer l'attention de la société avant d'émettre une demande.
Ding Dong.
Alors, si on envisageait la chose de la sorte, c'était juste de la pure malchance que ce soit mon vélo qui ait été prit pour cible ?
Ding Dong Ding Dong Ding Dong !
Où est-ce que quelqu'un me ciblait moi particulièrement ? Qui pouvait me détester à ce point ?
Ding Dind Dong Ding Dong Ding Dong Ding Dong Ding Ding Ding Ding Ding Ding Ding Dong ! Ding Dong Ding Dong Ding Dong Ding Dong !
Ah ! Fais chier !
Quelqu'un sonnait à la porte du dortoir depuis plusieurs secondes. Je voulais faire comme si la maison était vide, mais ça n'avait pas l'air de marcher.
Qu'est-ce que c'est encore. J'avais été déjà assez ennuyé aujourd'hui. Laissez-moi au moins un peu tranquille après l'école.
« Qui est là........? »
J'ouvris la porte avec impatience.
« Tu es trop lent ! Quand je sonne, tu dois ouvrir dans les cinq secondes ! »
Houa !
Une fille se tenait devant moi, les mains sur les hanches. Elle me dévisageait de ses iris roses.
« Kan-Kanzaki !? »
Debout dans le couloir se tenait Aria H. Kanzaki, toujours dans son uniforme.
Je me frottais les yeux comme dans un manga pour m'assurer que je hallucinais pas, mais elle était toujours là.
Pourquoi est-elle ici !?
« Tu peux m'appeler Aria. »
Sans même attendre ma réponse, Aria enleva ses chaussure et pénétra dans ma chambre.
« Ah, hé ! »
Je la rattrapai, essayai de lui attraper le bras, mais sans succès. Elle avait la taille d'une enfant et esquiva juste mon geste en baissant la tête...
~ frôlement ~
… ne laissant que le soupçon de ses deux couettes m'effleurer la main.
« Attends, ne rentre pas ! »
« Prend mes bagages ! Hé, où est la salle de bain ? »
Aria ignorait complètement ma présence et continua de chercher dans les différentes pièces. Elle découvrit rapidement où était située la salle de bain et pénétra à l'intérieur.
… Ce n'est pas bon.
Ici, c'est le lycée Butei.
Et l'origine du mot « Butei » vient de « Détective Armé ».
Il semble que j'étais suivi.
« Bon, tes bagages... »
Je regardai autour de moi et vis ce qui semblait être ses bagages devant la porte. Le nom du marque très connue était gravé dessus, et il y avait des motifs très beaux, bien que petits, sur la poignée.
Oula, c'est trop dangereux.
Si étudiants voisins découvrait qu'un sac de fille se trouvait devant ma porte, qui sait quel sort d'enfer ils pourraient me faire subir.
Et puis ce matin, j'avais dit à Shirayuki que ces appartements abritaient les dortoirs pour garçons.
« Tu vis ici seul ? »
Aria sortit de la salle de bain après s'être lavé les mains et rentra son sac, qui était anormalement lourd, sans vraiment me regarder. Puis, elle commença à examiner les pièces en détail.
Elle était déjà à l'extrémité de la pièce principale, où se trouvait la fenêtre.
« Et bien, ce n'est pas trop mal. »
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Aria tourna sur elle-même, illuminée par la lumière du soleil couchant.
~ dévisage ~
Les deux longues queues de cheval suivaient ses mouvements, dessinant de magnifiques arc dans l'air.
« – Kinji. Deviens mon esclave ! »
…..
…......
…......... J'y crois pas.
Hé, toi. Tu es vraiment incroyable.
Quand je pensais que tu allais me sauver, tu as sorti tes épées et tes pistolets. Non seulement tu t'assois à côté de moi, mais tu envahis ma maison et tu dis « Deviens mon esclave ! » ?
« Hé ! Pourquoi est-ce que tu ne me sers rien à boire ! Espèce de sale ordure mal éduqué ! »
Fuu~
La jupe d'Aria se souleva quand elle s'enfonça dans la sofa dans le canapé sur lequel j'étais assis il y a quelques minutes. Elle se tortilla légèrement et inclina les jambes, laissant apparaître deux pistolets accrochés à ses cuisses. Elle a encore ses pistoles ? Elle est parano ?
« Café ! Un expresso rungo doppio ! Du sucre italien ! Je te donne une minute ! »
C'est toi la mal éduqué...
Et puis, c'est quoi ce café ? On dirait une formule magique...
5.
N'ayant trouvé aucun moyen de la faire sortir de chez moi, je lui préparai à contrecœur une tasse de café instantané.
« ? »
Aria utilisa ses deux mains pour porter la tasse jusqu'à son nez et renifla.
« C'est vraiment du café ? »
Elle ne semblait pas connaître l'existence du café instantané.
« Je n'ai rien d'autre ; tu feras avec. »
« … Ça a un drôle de goût. En fait... Ça ressemble à du café grec... »
« Arrête de parler du goût. On va devoir discuter d'autre chose. »
Je m'assis sur une chaise près de la table, pris une petite gorgée de café et pointa du doigt la fille qui avait pénétré chez moi.
« Merci de m'avoir sauvé ce matin. Et... Je suis désolé d'avoir dit des choses qui t'ont énervé. Mais, pourquoi est-ce que tu m'as suivi jusqu'à chez moi ? »
J'avais une mou désapprobatrice sur le visage.
Aria, la tasse à la main, tourna ses yeux camélia vers moi.
« Tu ne comprends pas ? »
« Comment pourrais-je comprendre ? »
« Je ne pensais pas que ça te prendra aussi longtemps... Hum... Peu importe, quand le moment viendra, tu comprendras. On en restera là. »
En restera là ?
« J'ai faim. »
Aria changea soudainement de sujet et s'assit un peu plus élégamment dans le sofa.
Ce mouvement féminin me fit rougir, et je détournai le regard.
« Il n'y a rien à manger ? »
« Rien. »
« Il ne peut pas y avoir rien. Qu'est-ce que tu manges d'ordinaire ? »
« Quand j'ai faim, je vais acheter quelque chose à la petite boutique en bas. »
« La boutique ? Oh, le petit supermarché. Très bien, vas-y. »
« De quoi tu parles ? »
« Tu es vraiment stupide... Va m'acheter quelque chose à manger. C'est presque l'heure de diner, non ? »
Ce n'est pas bon. Elle ne m'écoute pas du tout.
Et puis, tu as décidé que tu allais manger là ?
J'aimerais que tu partes.
Je me passais la main sur le visage, espérant me soulager de mon mal de tête. Soudain, Aria se leva d'un bond du canapé comme si elle était rechargée et s'avança, doucement, pas à pas, vers moi.
Hé, c'est trop proche. Elle était si proche de moi que je ne voyais que son menton.
« Dis, est-ce que le magasin vend des pains à la pèche « Matsumoto » ? Je veux manger ça. »
6.
Un Butei doit toujours rester en alerte face à trois choses : l'obscurité, le poison et les femmes.
Et je venais d'acheter sept brioches à la pêche pour la troisième, Aria.
Les pans à la pêche avaient été très à la mode il y a peu, mais aujourd'hui, c'était tout ce que la supérette avait en stock. Alors, je pensais qu'Aria ne comptait pas toutes les manger, mais maintenant, assis près de la table, je la regardai dévorer le cinquième pain à la pêche.
Comme d'habitude, je mangeais une côtelette de porc, mais je dévisageai Aria tout en mangeant, essayer de transmettre les mots « Sors d'ici » avec mes yeux. Mais, Aria m'ignorait complètement et se tapota les joues en dévorant le sixième pain à la pêche. C'est vraiment si bon que ça ?
« … Bon qu'est-ce que ça veut dire cette histoire d'esclave ? Qu'est-ce que ça signifie ? »
« Je te laisse rejoindre mon escadron d'Assaut. Pour que tu fasses les missions de Butei avec moi. »
« Qu'est-ce que tu racontes... La raison pour laquelle j'ai rejoint Inquesta, la plus normale des agences de Butei,est à cause de ces Assauts, qui sont soulants. Et puis, j'ai déjà prévu de rejoindre une école normale. Je suis fatigué de Butei et tu veux me ramener à cet endroit de fou ? – Impossible. »
« Je déteste trois choses dans ce que tu viens de dire. »
« Ecoute ce que je te dis... »
« Impossible, fatigué et soulants. Ce sont les trois seules choses qui limitent les possibilités humaines. Ne dis plus jamais ça devant moi. Compris ? »
Avec cette parole, Aria finit son septième et dernier pain à la pêche, et croisa les doigts, comme si elle avait quelque chose d'autre à dire.