Zero no Tsukaima (version française):Volume1 Chapter3: Difference between revisions

From Baka-Tsuki
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--- A compléter (24%) ---
Saito était conduit dans la cuisine située derrière la cantine. De nombreux fours et casseroles étaient alignés. Des cuisiniers et d'autres servantes comme Siesta étaient occupés à préparer la nourriture.
 
"S'il te plait, attends un instant, d'accord ?"
 
Siesta fit asseoir Saito dans une chaise placé dans un coin de la cuisine et disparut en trottinant à l'intérieur de la cuisine.
 
Elle revint bientôt avec dans ses mains une assiette remplie d'un ragoût chaud.
 
"C'est du ragoût fait à partir de ce qu'il restait après la préparation des repas des nobles. Si ça ne te dérange pas, tu peux le manger."
 
"Je peux ?"
 
"Oui. Cependant ce n'est que de la nourriture ordinaire..."
 
Sa gentillesse était touchante. C'était complètement différent de la soupe que Louise lui avait donné. Il porta une cuillérée à sa bouche. ''Délicieux. Je vais me mettre à pleurer.''
 
[[Image:ZNT-page083.jpg|thumb|''"Délicieux. Je vais me mettre à pleurer."'']]
"C'est si bon !"
 
"Merveilleux. Il en reste encore beaucoup, donc prends ton temps."
 
Saito mangea le ragoût comme dans un rêve. Siesta se tenait debout en le regardant, en souriant gentiment.
 
"Est-ce qu'on ne t'a rien donné à manger ?"
 
"Cette fille m'a retiré mon assiette parce que je l'avais appelée 'Louise la Zéro.'"
 
"Oh non ! Tu ne dois pas dire de telles choses à des nobles !"
 
"Noble ... noble ... Etre si arrogant juste parce qu'ils peuvent utiliser de la magie."
 
"Tu dois avoir beaucoup de courage..."
 
Siesta regardait Saito avec un visage exprimant l'étonnement.
 
Saito retourna l'assiette vide à Siesta.
 
"C'était délicieux. Merci."
 
"Je suis contente que tu ais aimé. N'hésite pas à venir quand tu as faim. Si ça ne te dérange pas de manger ce que nous avons, je serais contente de partager."
 
Une offre si généreuse. Saito était encore plus touché.
 
"Merci..."
 
Saito se mit soudainement à pleurer, surprenant Siesta.
 
"Qu-Qu'est-ce qu'il y a ?"
 
"Non... C'est juste que c'est la première fois que quelqu'un a été aussi gentil avec moi depuis que je suis arrivé ici ... Ca m'a rendu un peu émotif ..."
 
"C-C'est un peu exagéré ..."
 
"Ce n'est pas exagéré. Si il y a quelque chose que je peux faire pour toi, dis-le moi. Je t'aiderais."
 
Il n'était pas particulièrement intéressé dans le lavage des sous-vêtements de Louise, et préférait bien plus à la place aider cette fille.
 
"Dans ce cas, tu peux m'aider à servir les desserts." dit Siesta en souriant.
 
"D'accord," acquiesça Saito de la tête avec enthousiasme.
 
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Plein de gâteaux étaient disposés sur un grand plateau d'argent pour le dessert. Saito portait le plateau, tandis que Siesta prenait des gâteaux avec des pinces et les servait aux nobles un par un.
 
Il y avait un magicien qui se distinguait des autres avec ses cheveux blond bouclés, portant une chemise à collerette, et semblant assez prétentieux. Il y avait aussi une rose qui dépassait de sa poche de chemise. Ses amis autour de lui le taquinait.
 
"Alors, Guiche ! Avec qui est-ce que tu sors actuellement ?"
 
"Qui est ton amoureuse, Guiche ?"
 
Donc il semblerait que le magicien prétentieux était nommé Guiche. Il plaça soudainement un doigt devant ses lèvres.
 
"'Sortir ?' Je n'ai pas une femme si spécifique. Après tout, une rose éclore pour le plaisir de beaucoup de personne."
 
''Ce type se compare à une rose. Si prétentieux qu’on ne peut plus l'en sauver.'' C'était le genre de narcisse qui mettait encore plus dans l'embarras les autres que lui même. Saito le regardait en pensant ''Meurs tout simplement''.
 
A ce moment, quelque chose tomba de la poche de Guiche. C'était une petite fiole en verre avec un liquide violet tourbillonnant à l'intérieur.
 
''Je n'aime pas vraiment ce type, mais je dois au moins lui dire qu'il a fait tombé quelque chose.''
 
"Hé, tu as fait tombé cette fiole de ta poche." dit Saito à Guiche.
 
Cependant Guiche ne se retourna pas. ''Ce type est en train de m'ignorer !''
 
Saito passa le plateau à Siesta et se baissa pour ramasser la petite fiole.
 
"Tu as fait tombé quelque chose, playboy."
 
Il la plaça sur la table. Guiche jeta à Saito un regard de mécontentement, et repoussa la fiole.
 
"Elle n'est pas à moi. De quoi est-ce que tu parles ?"
 
Les amis de Guiche réalisèrent alors l'origine de cette fiole et commencèrent à faire du bruit.
 
"Oh ? Est-ce que ce ne serait pas par hasard le parfum de Montmorency ?"
 
"Oui ! Cette couleur violette si intense est le parfum que Montmorency ne mélange que pour elle-même !"
 
"Avoir quelque chose comme ça qui tombe de ta poche, Guiche, cela signifie que tu sors actuellement avec Montmorency. N'est-ce pas ?"
 
"C'est différent, écoutez-moi. Je le dis par égard à sa réputation ..."
 
Alors que Guiche allait en dire plus, une fille qui portait une cape marron et qui était assise à une table derrière eux, se leva et se dirigea vers la chaise de Guiche.
 
C'est une fille mignonne avec des cheveux châtain. D'après la couleur de sa cape, c'est une élève de première année.
 
"Maître Guiche ..."
 
Et elle se mit soudainement à pleurer.
 
"Je le savais, vous et Miss Montmorency êtes ..."
 
"Ils ont mal compris. Katie, écoute-moi. La seule personne chère à mon coeur est toi ..."
 
Mais la fille nommée Katie gifla le visage de Guiche aussi fort qu'elle le pouvait.
 
"Ce parfum qui est tombé de votre poche est plus que suffisant comme preuve ! Au revoir !"
 
Guiche se massa la joue.
 
A ce moment là, une fille avec des cheveux en mèches enroulées se leva d'un siège plus loin. Saito la reconnut comme étant la fille qui s'était disputée avec Louise quand il avait été invoqué dans ce monde.
 
Avec un air grave, elle s'approcha de Guiche avec de petits pas rapides.
 
"Montmorency. C'est un malentendu. Je l'ai juste accompagnée lors d'un long trajet jusqu'à la forêt de La Rochelle ..." dit Guiche en secouant la tête. Bien qu'il essayait de garder un air calme, une goutte de sueur froide coula le long de son front.
 
"Comme je le pensais ! Tu as fait des avances à cette première année, n'est-ce pas ?!"
 
"S'il te plait, Montmorency Le Parfum. Ne défigure pas ton visage qui est comme une rose qui vient d'éclore, par une telle colère. Cela me rend triste de le voir ainsi !"
 
Montmorency attrapa une bouteille de vin qui était sur la table et versa son contenu sur la tête de Guiche.
 
Et alors...
 
"Menteur !" cria-t-elle en s'en allant.
 
Un silence tomba dans la pièce.
 
Guiche sortit un mouchoir et lentement se nettoya le visage. Secouant la tête, il dit de façon dramatique.
 
"Il semblerait que ces dames ne comprennent pas la signification de l'existence d'une rose."
 
''Oui, et continue une telle existence,'' pensa Saito, alors qu'il reprenait le plateau à Siesta et commençait à s'en aller.
 
Guiche lui dit de s'arrêter.
 
"Arrête-toi."
 
"Quoi ?"
 
Guiche se retourna sur sa chaise et croisa ses jambes. Cela donna mal à la tête à Saito de voir une telle arrogance se dégager de chacun de ses gestes.
 
"Parce que tu as ramassé sans réfléchir cette fiole de parfum, la réputation de deux dames a été endommagée. Comment vas-tu en prendre la responsabilité ?"
 
Saito répondit avec un ton exaspéré.
 
"Hé, c'est ta faute d'être sorti avec les deux en même temps."
 
Les amis de Guiche éclatèrent de rire.
 
"Exactement, Guiche ! C'est de ta faute !"
 
Le visage de Guiche tourna au rouge.
 
"Ecoute, serveur. Quand tu as posé cette fiole de parfum sur la table, j'ai fait comme si je ne savais rien, n'est-ce pas ? Est-ce que tu n'aurais pas pu avoir un peu de tact et joué le jeu ?"
 
"Peu importe. De toute façon, tes infidélités auraient été découvertes un jour ou l'autre. De plus, je ne suis pas un serveur."
 
"Hmm ... Et tu es ..."
 
Guiche renifla comme si il méprisait Saito.
 
"Tu dois être le roturier invoqué par cette "Louise la Zéro". J'avais tort d'avoir espéré de la noblesse d'esprit de la part d'un roturier. Tu peux t'en aller."
 
Saito craqua alors. Joli garçon ou pas, il n'était pas possible pour Saito de rester silencieux en subissant tout ça de la part d'un narcisse si prétentieux. Il ne put pas s'empêcher de faire un commentaire.
 
"Tais-toi espèce de prétentieux. Pourquoi est-ce que tu ne vas pas sucer tes roses pour le restant de ta vie ?"
 
Les yeux de Guiche étincelèrent.
 
"Apparemment tu ne sembles pas savoir comment il faut se comporter avec un noble."
 
"Malheureusement, je viens d'un monde où il n'y a pas de nobles."
 
Saito leva la main droite et parla de manière impérieuse, imitant les actions de Guiche.
 
"Très bien. Je vais donc t'apprendre une leçon à propos du respect. Un bon moyen pour digérer."
 
Guiche se leva.
 
"Comme c'est amusant."
 
Saito montra les dents et grogna. ''Premièrement, je n'ai pas aimé ce type dès le début. Deuxièmement, il sort avec deux filles très mignonnes - même si aucune des deux ne l'est autant que Louise. Et dernièrement, il s'est moqué de moi.''
 
''C'est plus que suffisant comme raison pour que je me batte. Et tant que j'y suis, je lui donnerais quelque coups de la part de Louise. Après tout, elle est tout de même une fille !''
 
"Tu veux le faire ici ?" demanda Saito.
 
Bien qu'il soit plus grand que Saito, Guiche était assez maigre et semblait relativement faible. Les playboys ont la réputation de manquer d'argent et de puissance. Saito n'était lui-même pas particulièrement fort, mais il ne pensait pas qu'il pourrait perdre.
 
Guiche se tourna dans l'autre direction.
 
"Est-ce que tu t'enfuis ?"
 
"Ne plaisante pas. Je ne veux pas salir les tables des nobles avec le sang d'un roturier. Je t'attendrai à la cour Vestri. Viens après avoir distribué ces gâteaux"
 
Avec des visages excités, les amis de Guiche se levèrent et le suivirent.
 
Cependant une personne resta, comme pour être sûr que Saito ne s'enfuirait pas lui-même.
 
Siesta regarda Saito, son corps tout entier tremblant. Saito dit en souriant.
 
"Aucun problème. Impossible que je perde contre ce type. On va voir ce que sont ces nobles."
 
"Tu ... Tu vas être tué."
 
"Quoi ?"
 
"Si on met un noble vraiment en colère ..."
 
Siesta s'enfuit de manière pressée.
 
''Qu'est-ce que ça veut dire ?'' marmonna Saito. ''Est-ce que ce type est si fort que ça ?''
 
Louise était arrivée derrière lui en courrant…
 
"Hé ! Qu'est-ce que tu penses que tu es en train de faire ?! J'ai vu tout ça !"
 
"Yo, Louise."
 
"Ce n'est pas le moment de me "yo"-er ! Comment est-ce que tu peux promettre un duel comme si ce n'était rien ?!"
 
"Mais ce type m'énervait vraiment ..." répondit Saito de manière indignée.
 
Louise soupira et haussa les épaules.
 
"Excuse-toi auprès de lui."
 
"Pourquoi ?"
 
"Si tu ne veux pas être blessé, va t'excuser. Si tu le fais maintenant, il pourrait encore te pardonner."
 
"Tu plaisantes ! Pourquoi est-ce '''Je''' dois m'excuser ?! Il m'a insulté en premier ! De plus, je voulais juste aidé ..."
 
"Juste fais-le."
 
Louise fixait Saito avec un regard ferme.
 
"Je ne veux pas."
 
"Tu ne comprends pas... Tu sais quoi ? Tu ne peux pas gagner et tu seras gravement blessé. En fait non, tu serais chanceux d'être seulement blessé."
 
"Je ne le saurais pas sans avoir essayé non ?"
 
"Tu m'écoutes ? Un roturier ne peut pas battre un magicien !"
 
"Donc où se trouve la cour Vestri ?"
 
Saito commença à marcher. L'ami de Guiche qui avait regardé l'échange entre Louise et Saito indiqua la direction avec son menton.
 
"De ce côté, roturier."
 
"Aaah, zut ! Vraiment ! Pourquoi est-ce que ce familier passe son temps à faire des choses égoïstement ?!"
 
Avec ça, Louise courut après Saito.
 
<center>* * *</center>
 
La cour Vestri était une cour intérieure située entre les tours des éléments Vent et du Feu. Se trouvant du côté ouest, la cour ne recevait pas beaucoup de rayon de soleil, même au milieu de la journée. C'était une place parfaite pour un duel.
 
Cependant ... la place était actuellement bondée de personnes qui avaient entendu les rumeurs.
 
"Gentlemans ! C'est un duel !"
 
Guiche leva haut sa rose artificielle, pour provoquer des acclamations de la part de la foule.
 
"Guiche va faire un duel ! Son adversaire est le roturier de Louise !"
 
''J'ai aussi un nom vous savez ...'' pensa Saito avec amertume.
 
Guiche agita son bras pour répondre aux acclamations.
 
Après ça, il se tourna vers Saito comme si il venait finalement de se rendre compte de sa présence.
 
Saito et Guiche se tenait au milieu de la place, se fixant du regard.
 
"Tout d'abord, je te félicite d'être venu au lieu de t'enfuir !" dit Guiche avec une voix chantante, alors qu'il agitait sa rose.
 
"Comme si j'allais m'enfuir !"
 
"Eh bien, commençons alors," dit Guiche.
 
Saito s'élança dès que Guiche ait eu fini de parler. ''La première attaque est la clé de la victoire dans un combat !''
 
''Guiche se trouve à peine à dix pas. Peu importe que tu sois un noble ou un mage, je vais juste écraser ton nez si arrogant !''
 
Guiche regarda Saito avec un sourire tranquille et agita sa rose.
 
Une pétale flotta dans l'air comme si elle dansait ...
 
Et prit la forme d'une guerrière en armure.
 
Sa taille était à peu près la même que celle d'une personne, mais elle semblait avoir été fabriqué avec du métal. Sous la pale lueur du soleil, sa peau ... son armure brillait.
 
Elle se tenait stoïquement devant Saito.
 
"Qu-qu'est-ce que c'est ?!"
 
"Je suis un magicien, et donc je combats en utilisant la magie. Aucune objection n'est possible n'est-ce pas ?"
 
"T ... toi ..."
 
"Je suppose que j'ai oublié de le mentionner plus tôt. Mon nom Runique est "le Bronze". Guiche le Bronze. Par conséquent, c'est mon golem de bronze "Valkyrie" qui est ton réel adversaire."
 
"Quoi ?"
 
--- A compléter (50%) ---

Revision as of 19:37, 5 February 2008

Chapitre Trois : Légende

Mr. Colbert était un professeur qui avait dédié vingt années de sa vie à l'Académie de Magie de Tristain et était maintenant un de ses piliers.

Son nom runique était "Colbert le Serpent de Feu", et naturellement, il était un magicien spécialisé dans la magie de feu.

Depuis l'Invocation de Familier de Printemps quelques jours plus tôt, il s'était intéressé au garçon roturier que Louise avait invoqué. Ou plus précisément, il était particulièrement intéressé par les runes qui étaient apparues sur la main gauche du

garçon. C'étaient des runes inhabituelles. Et donc ces dernières nuits il s'était isolé dans la librairie et avait examiné de nombreux livres.

La librairie de l'Académie de Magie de Tristain se trouvait dans la même tour que la cantine. La bibliothèque était incroyablement grande. Elle était impressionnante car composée de rangées de livres d'environ 30 mètres de haut alignées contre

le mur. Et c'était à juste titre, puisque cet endroit regroupait l'histoire de tout ce qui avait eu lieu depuis la création du nouveau monde en Halkeginia par le Fondateur Brimir.

Colbert était maintenant dans la section de la bibliothèque portant le nom "Bibliothèque de Fenia" à laquelle seuls les professeurs avaient accès.

Dans les rangées de livres dont les élèves avaient libre accès, il n'avait pas trouvé de réponses le satisfaisant.

Utilisant un sort de Lévitation, il flottait dans les airs au niveau d'une rangée qui était hors d'atteinte et la parcourrait intensément à la recherche d'un livre particulier.

Ses efforts furent récompensés quand son regard tomba sur le titre du livre.

C'était un très vieux livre où le familier utilisé par le Fondateur Brimir était décrit.

Son attention était focalisée sur un paragraphe particulier écrit dans celui-ci, et quand il le lut avec fascination, ses yeux s'ouvrirent en grand.

Il compara un passage du livre avec l'esquisse qu'il avait faite des runes sur la main du garçon.

"Ah !" dit-il avec surprise. A ce moment-là, il perdit la concentration nécessaire pour maintenir sa Lévitation et tomba presque jusqu'au sol.

Tenant le livre, il descendit sur le sol avec précipitation et courut hors de la bibliothèque.

Sa destination était le Bureau du Principal.

* * *

Le Bureau du Principal se trouvait au dernier étage de la tour. Sir Osman, l'actuel Principal de l'Académie de Magie de Tristain, était assis avec ses coudes posés sur son élégant bureau en séquoia, en ayant l'air de s'ennuyer terriblement tandis qu'il caressait sa barde blanche et cheveux.

Il enlevait paresseusement des poils des narines avec une pince, quand il murmura lentement "hrm" et ouvrit un tiroir du bureau.

A l'intérieur, il y récupéra un narguilé.

A ce moment-là, Miss Longueville, la secrétaire qui était en train d'écrire quelque chose sur l'autre bureau placé de l'autre côté de la pièce, agita sa plume d'oie.

Le narguilé s'envola dans les airs et atterrit dans la main de Miss Longueville. Sir Osman marmonna de manière déprimée, "Est-ce amusant d'enlever les petits plaisirs d'un vieil homme, Miss..."

"Vénérable Osman, m'occuper de votre santé est aussi une partie de mon travail."

Sir Osman se leva de sa chaise et marcha vers Miss Longueville de manière digne. Il se plaça derrière Longueville qui était assise sur une chaise, et ferma les yeux avec un air grave.

"Chaque jour qui passe est si paisible, trouver quoi faire pour passer le temps devient un véritable problème."

Les rides gravées profondément sur le visage d'Osman montre seulement des indices de l'histoire de ce qu'il a vécu. Certains disent qu'il a 100 ans, voire 300 ans. Personne ne connaît son véritable age. Il est même possible qu'il ne le connaît plus non plus.

"Vénérable Osman," dit Miss Longueville, sans enlever ses yeux de sa plume d'oie qui écrivait sur un parchemin.

"Qu'y a-t-il ? Miss ..."

"S'il vous plait arrêtez de dire que vous n'avez rien à faire comme excuse pour me toucher les fesses."

Sir Osman ouvrit alors légèrement la bouche et commença à déambuler par petits pas.

"S'il vous plait arrêtez de prétendre d'être sénile quand la situation tourne mal," ajouta Miss Longueville avec une voix sans émotion. Sir Osman soupira profondément. C'était un soupir portant le poids de beaucoup de souffrance.

"Où se trouve la vérité ultime ? Y avez-vous pensé ? Miss ..."

"Où qu'elle soit, je vous assure, ce n'est pas sous ma jupe, donc arrêtez de glisser votre souris sous le bureau."

Sir Osman baissa la tête et murmura avec un visage qui semblait triste.

"Montsognir."

Une petite souris apparut de dessous le bureau de Miss Longueville. Elle courut vers la jambe d'Osman, se percha sur son épaule, et leva la tête. Des noix furent sorties d’une poche et placées devant le visage de la souris.

"Chu chu" La souris émit des petits bruits de joie.

"Tu es mon unique véritable ami fiable, Montsognir."

La souris commença à grignoter la noix. Elle disparut rapidement, et la souris recommença à émettre des petits bruits de joie "Chu chu".

"Ah, oui, oui. Tu en veux plus ? Très bien, je vais t'en donner plus. Mais tout d'abord, j'aimerais avoir ton rapport, Montsognir."

"Chu chu"

"Je vois. Blanc. Un blanc pur, hrm. Cependant Miss Longueville devrait continuer avec le noir. N'est-ce pas, mon adorable Montsognir ?"

Les sourcils de Miss Longueville se crispèrent.

"Vénérable Osman."

"Qu'y a-t-il ?"

"La prochaine fois que vous faites ça, je ferais un rapport au palais."

"Kah! Pensez-vous que je pourrais être le Principal de cette Académie si j'avais peur du palais ?!"

Sir Osman cria avec les yeux exorbités. C'était une démonstration impressionnante, complètement inattendue de la part d'un faible vieil homme.

"Ne soyez pas si agitée car j'ai jeté un oeil à vos sous-vêtement ! Avec une telle attitude, vous louperez l'age d'être mariée ! Haa~~ Etre jeune à nouveau~~ Miss ..."

Le vénérable Osman commença à caresser les fesses de Miss Longueville avec un air digne.

Miss Longueville se leva et donna des coups de pied à son patron sans dire un mot.

"Je suis désolé. Arrêtez. Ca fait mal. Je ne le ferais plus. Vraiment."

Le vénérable Osman se couvrit la tête et se recroquevilla. Miss Longueville respirait fortement tout en continuant à donner des coups de pied à Osman.

"Ack ! Comment pouvez-vous ! Traiter une personne âgée ! De cette façon ! Hé ! Ouch !"

Ce moment si "paisible" fut interrompu par une intrusion soudaine.

La porte fut ouverte avec vigueur, et Colbert pénétra à l'intérieur.

"Vénérable Osman !"

"Qu'y a-t-il ?"

Miss Longueville était à son bureau, assise comme si rien ne s'était passé. Sir Osman avait les mains derrière son dos, et se tourna vers le visiteur avec un air grave. C'était un retour en place vraiment rapide.

"J-J-J'ai une grande nouvelle !"

"Il y a plus de grandes nouvelles. Tout n'est plus qu'une succession de petits évènements."

"S'il vous plait regardez ça !"

Colbert passa à Osman le livre qu'il venait tout juste d'avoir lu.

"C'est "Les Familiers du Fondateur Brimir," n'est-ce pas ? Vous continuez à lire de la littérature ancienne ? Si vous avez le temps de faire ça, pourquoi ne pas plutôt imaginer de meilleurs moyens pour collecter les frais scolaire de ces aristocrates négligents ? Monsieur, err... Qu'est-ce que c'était déjà ?"

Sir Osman pencha la tête.

"C'est Colbert ! Vous avez oublié ?!"

"Oui, oui. Maintenant je m'en souviens. Mais comme vous parlez si rapidement je ne l'ai jamais vraiment saisi. Donc, Colby, qu'y a-t-il à propos de ce livre ?"

"S'il vous plait regardez aussi ceci !"

Colbert lui donna alors l'esquisse des runes de la main gauche de Saito.

Au moment où il les vit, l'expression d'Osman changea. Ses yeux brillèrent d'une lumière grave.

"Miss Longueville, pouvez-vous sortir ?"

Miss Longueville se leva et quitta la pièce. Osman parla seulement après avoir confirmer qu'elle était sortie de la pièce.

"Expliquez-moi tout en détail, Monsieur Colbert ..."

* * *

C'était juste avant l'heure du dîner quand ils finirent finalement à remettre en ordre la salle de classe que Louise avait mis en désordre. Comme punition, l'utilisation de la magie pour nettoyer avait été interdite, donc cela prit un temps considérable. Mais de toute façon, Louise ne pouvait pas vraiment utiliser la plupart des sorts, donc cela ne changeait pas grand chose pour elle. Mme. Chevreuse avait repris connaissance deux heures après avoir subie l'explosion, mais bien qu'elle soit revenue pour faire la classe, elle ne fit pas d'autre leçon sur la Transmutation durant toute la journée. Il semblerait qu'elle en ait été assez traumatisée.

Ayant fini de remettre en ordre, Louise et Saito se dirigeaient vers la cantine pour le dîner. Sur le chemin, Saito se moqua de Louise de nombreuses fois. Après tout, c'était la faute de Louise si il avait du faire tout ce travail manuel à l'instant. C'était Saito qui avait porté la nouvelle vitre pour la fenêtre. C'était Saito qui avait déplacé tous les lourds bureaux. Et bien sûr, c'était Saito qui avait nettoyé la salle de classe noire de suie avec un chiffon. Tout ce que Louise avait fait était de nettoyé quelques bureaux, et avec réticence.

Je dois dormir sur le sol. La nourriture est mauvaise. Et en plus de ça, je dois laver des sous-vêtements (Même si je ne l'ai pas encore fait).

Avec tout ces mauvais traitements de la part de Louise, il était impossible à Saito de rester silencieux après la découverte de son point faible. Il la taquina comme si il n'y avait pas de lendemain.

"'Louise la Zéro.' Maintenant je comprends~ C'était vraiment parfait~ Un taux de réussite de zéro. Mais une noble malgré ça... fantastique !"

Louise resta silencieuse, ce qui incitait Saito encore plus.

"Transmutation ! Ah ! Kaboom ! Transmutation ! Ah ! Kaboom ! Oh, je me suis loupé ! Seule 'la Zéro' se loupe comme ça !"

Saito dansait en tournant autour de Louise, en levant les bras à chaque fois qu'il disait "kaboom", imitant une explosion. C'était une interprétation très détaillée.

"Maîtresse Louise. Ce modeste familier a composé une chanson pour vous." dit Saito, en inclinant la tête avec respect. Bien sûr, c'était un geste vide, une complète dérision.

Les sourcils de Louise se crispèrent. Saito était si content qu'il ne remarqua pas qu'elle était sur le point d'exploser.

"Pourquoi ne pas la changer alors ?"

"'Lou-Lou-Louise est un cas si désespéré~ Une magicienne qui ne peut même pas utiliser la magie ! Cependant ce n'est pas un problème ! Parce qu'elle est une fille...'"

Saito se tenait l'estomac quand il éclata de rire.

"Bwahahaha !!"

Il riait de sa propre blague. Peut-être était-il aussi un cas désespéré.

* * *

Quand ils arrivèrent dans la cantine, Saito tira la chaise de Louise.

"Souvenez-vous, ma lady. Ne lancer aucun sort sur la nourriture. Imaginez le désordre si elle explosait."

Louise s'assit sur la chaise sans rien dire. Saito était complètement satisfait, ayant pu se moquer de Louise plusieurs fois. Cette victoire totale compensait ce que cette impertinente et vaniteuse Louise lui faisait subir. Même ce faible repas ne le dérangeait plus tant que ça.

Alors que la maigre soupe et le pain servis était toujours douloureux à subir, c'était une assez bonne contrepartie pour avoir ri autant plus tôt.

"Donc, Fondateur quelque chose. Votre Majesté la Reine. Merci beaucoup pour cette nourriture ridicule. Itadakimasu."

Alors qu'il allait manger, le plat fut retiré.

"Qu'est-ce que tu fais ?!"

"C-C-C..."

"'C-C-C'?"

Les épaules de Louise tremblaient de colère, tout comme sa voix. Apparemment, elle avait réussi à contrôler sa colère jusqu'à ce qu'ils atteignent la table. Probablement pour pouvoir punir de manière appropriée.

"C-C-C-Ce familier, comment oses-t-il dire de t-t-t-telles choses à son m-m-m-maître ?"

Saito se rendit compte qu'il avait été trop loin.

"Je suis désolé ! Je ne le dirais plus, alors rends-moi ma nourriture !"

"Non ! Absolu~~ment pas ! Non !" cria Louise, son mignon visage déformé par la colère.

"Une suppression de repas pour chaque fois que tu as dit 'Zéro' ! Et c'est définitif ! Pas d'exceptions !"

* * *

Après ça, Saito sortit de la cantine sans avoir manger quoique ce soit.

Je n'aurais pas dû être si sarcastique... Mais il était trop tard pour avoir des regrets.

"Haa, je meurs de faim... Zut..."

Serrant son estomac, il s'appuya sur un mur avec une main.

"Est-ce qu'il y a un problème ?"

Il se tourna et vit une fille avec un air normal dans un uniforme de servante et portant un grand plateau en argent, qui le regardait de manière inquiète. Ses cheveux noirs était parés avec élégance d'un serre-tête, et ses taches de rousseur étaient mignonnes.

"Ce n'est rien..." Saito agita sa main gauche.

"Est-ce que par hasard vous ne seriez pas celui qui est devenu le familier de Miss Vallière... ?"

Il semblerait qu'elle ait aperçu les runes inscrites sur la main gauche de Saito.

"Tu me connais ?"

"Un petit peu. C'est devenu une rumeur, tu sais, qu'un roturier soit appelé par la magie d'invocation."

La fille souriait de manière adorable. C'était le premier sourire insouciant que Saito avait vu depuis son arrivée dans ce monde.

"Es-tu aussi une magicienne ?" demanda Saito.

"Oh non, pas moi. Je suis une roturière, juste comme toi. Je sers la noblesse ici en faisant des tâches domestiques."

Je suis en réalité de la Terre et pas un roturier, mais c'est probablement inutile d'essayer d'expliquer. Saito décida de simplement se présenter.

"Je vois... Eh bien, je suis Hiraga Saito. Enchanté."

"C'est un nom assez étrange... Je suis Siesta."

A ce moment-là, l'estomac de Saito gronda.

"Tu dois avoir faim."

"Oui..."

"S'il te plait suis-moi."

Siesta commença à marcher.

* * *

Saito était conduit dans la cuisine située derrière la cantine. De nombreux fours et casseroles étaient alignés. Des cuisiniers et d'autres servantes comme Siesta étaient occupés à préparer la nourriture.

"S'il te plait, attends un instant, d'accord ?"

Siesta fit asseoir Saito dans une chaise placé dans un coin de la cuisine et disparut en trottinant à l'intérieur de la cuisine.

Elle revint bientôt avec dans ses mains une assiette remplie d'un ragoût chaud.

"C'est du ragoût fait à partir de ce qu'il restait après la préparation des repas des nobles. Si ça ne te dérange pas, tu peux le manger."

"Je peux ?"

"Oui. Cependant ce n'est que de la nourriture ordinaire..."

Sa gentillesse était touchante. C'était complètement différent de la soupe que Louise lui avait donné. Il porta une cuillérée à sa bouche. Délicieux. Je vais me mettre à pleurer.

"Délicieux. Je vais me mettre à pleurer."

"C'est si bon !"

"Merveilleux. Il en reste encore beaucoup, donc prends ton temps."

Saito mangea le ragoût comme dans un rêve. Siesta se tenait debout en le regardant, en souriant gentiment.

"Est-ce qu'on ne t'a rien donné à manger ?"

"Cette fille m'a retiré mon assiette parce que je l'avais appelée 'Louise la Zéro.'"

"Oh non ! Tu ne dois pas dire de telles choses à des nobles !"

"Noble ... noble ... Etre si arrogant juste parce qu'ils peuvent utiliser de la magie."

"Tu dois avoir beaucoup de courage..."

Siesta regardait Saito avec un visage exprimant l'étonnement.

Saito retourna l'assiette vide à Siesta.

"C'était délicieux. Merci."

"Je suis contente que tu ais aimé. N'hésite pas à venir quand tu as faim. Si ça ne te dérange pas de manger ce que nous avons, je serais contente de partager."

Une offre si généreuse. Saito était encore plus touché.

"Merci..."

Saito se mit soudainement à pleurer, surprenant Siesta.

"Qu-Qu'est-ce qu'il y a ?"

"Non... C'est juste que c'est la première fois que quelqu'un a été aussi gentil avec moi depuis que je suis arrivé ici ... Ca m'a rendu un peu émotif ..."

"C-C'est un peu exagéré ..."

"Ce n'est pas exagéré. Si il y a quelque chose que je peux faire pour toi, dis-le moi. Je t'aiderais."

Il n'était pas particulièrement intéressé dans le lavage des sous-vêtements de Louise, et préférait bien plus à la place aider cette fille.

"Dans ce cas, tu peux m'aider à servir les desserts." dit Siesta en souriant.

"D'accord," acquiesça Saito de la tête avec enthousiasme.

* * *

Plein de gâteaux étaient disposés sur un grand plateau d'argent pour le dessert. Saito portait le plateau, tandis que Siesta prenait des gâteaux avec des pinces et les servait aux nobles un par un.

Il y avait un magicien qui se distinguait des autres avec ses cheveux blond bouclés, portant une chemise à collerette, et semblant assez prétentieux. Il y avait aussi une rose qui dépassait de sa poche de chemise. Ses amis autour de lui le taquinait.

"Alors, Guiche ! Avec qui est-ce que tu sors actuellement ?"

"Qui est ton amoureuse, Guiche ?"

Donc il semblerait que le magicien prétentieux était nommé Guiche. Il plaça soudainement un doigt devant ses lèvres.

"'Sortir ?' Je n'ai pas une femme si spécifique. Après tout, une rose éclore pour le plaisir de beaucoup de personne."

Ce type se compare à une rose. Si prétentieux qu’on ne peut plus l'en sauver. C'était le genre de narcisse qui mettait encore plus dans l'embarras les autres que lui même. Saito le regardait en pensant Meurs tout simplement.

A ce moment, quelque chose tomba de la poche de Guiche. C'était une petite fiole en verre avec un liquide violet tourbillonnant à l'intérieur.

Je n'aime pas vraiment ce type, mais je dois au moins lui dire qu'il a fait tombé quelque chose.

"Hé, tu as fait tombé cette fiole de ta poche." dit Saito à Guiche.

Cependant Guiche ne se retourna pas. Ce type est en train de m'ignorer !

Saito passa le plateau à Siesta et se baissa pour ramasser la petite fiole.

"Tu as fait tombé quelque chose, playboy."

Il la plaça sur la table. Guiche jeta à Saito un regard de mécontentement, et repoussa la fiole.

"Elle n'est pas à moi. De quoi est-ce que tu parles ?"

Les amis de Guiche réalisèrent alors l'origine de cette fiole et commencèrent à faire du bruit.

"Oh ? Est-ce que ce ne serait pas par hasard le parfum de Montmorency ?"

"Oui ! Cette couleur violette si intense est le parfum que Montmorency ne mélange que pour elle-même !"

"Avoir quelque chose comme ça qui tombe de ta poche, Guiche, cela signifie que tu sors actuellement avec Montmorency. N'est-ce pas ?"

"C'est différent, écoutez-moi. Je le dis par égard à sa réputation ..."

Alors que Guiche allait en dire plus, une fille qui portait une cape marron et qui était assise à une table derrière eux, se leva et se dirigea vers la chaise de Guiche.

C'est une fille mignonne avec des cheveux châtain. D'après la couleur de sa cape, c'est une élève de première année.

"Maître Guiche ..."

Et elle se mit soudainement à pleurer.

"Je le savais, vous et Miss Montmorency êtes ..."

"Ils ont mal compris. Katie, écoute-moi. La seule personne chère à mon coeur est toi ..."

Mais la fille nommée Katie gifla le visage de Guiche aussi fort qu'elle le pouvait.

"Ce parfum qui est tombé de votre poche est plus que suffisant comme preuve ! Au revoir !"

Guiche se massa la joue.

A ce moment là, une fille avec des cheveux en mèches enroulées se leva d'un siège plus loin. Saito la reconnut comme étant la fille qui s'était disputée avec Louise quand il avait été invoqué dans ce monde.

Avec un air grave, elle s'approcha de Guiche avec de petits pas rapides.

"Montmorency. C'est un malentendu. Je l'ai juste accompagnée lors d'un long trajet jusqu'à la forêt de La Rochelle ..." dit Guiche en secouant la tête. Bien qu'il essayait de garder un air calme, une goutte de sueur froide coula le long de son front.

"Comme je le pensais ! Tu as fait des avances à cette première année, n'est-ce pas ?!"

"S'il te plait, Montmorency Le Parfum. Ne défigure pas ton visage qui est comme une rose qui vient d'éclore, par une telle colère. Cela me rend triste de le voir ainsi !"

Montmorency attrapa une bouteille de vin qui était sur la table et versa son contenu sur la tête de Guiche.

Et alors...

"Menteur !" cria-t-elle en s'en allant.

Un silence tomba dans la pièce.

Guiche sortit un mouchoir et lentement se nettoya le visage. Secouant la tête, il dit de façon dramatique.

"Il semblerait que ces dames ne comprennent pas la signification de l'existence d'une rose."

Oui, et continue une telle existence, pensa Saito, alors qu'il reprenait le plateau à Siesta et commençait à s'en aller.

Guiche lui dit de s'arrêter.

"Arrête-toi."

"Quoi ?"

Guiche se retourna sur sa chaise et croisa ses jambes. Cela donna mal à la tête à Saito de voir une telle arrogance se dégager de chacun de ses gestes.

"Parce que tu as ramassé sans réfléchir cette fiole de parfum, la réputation de deux dames a été endommagée. Comment vas-tu en prendre la responsabilité ?"

Saito répondit avec un ton exaspéré.

"Hé, c'est ta faute d'être sorti avec les deux en même temps."

Les amis de Guiche éclatèrent de rire.

"Exactement, Guiche ! C'est de ta faute !"

Le visage de Guiche tourna au rouge.

"Ecoute, serveur. Quand tu as posé cette fiole de parfum sur la table, j'ai fait comme si je ne savais rien, n'est-ce pas ? Est-ce que tu n'aurais pas pu avoir un peu de tact et joué le jeu ?"

"Peu importe. De toute façon, tes infidélités auraient été découvertes un jour ou l'autre. De plus, je ne suis pas un serveur."

"Hmm ... Et tu es ..."

Guiche renifla comme si il méprisait Saito.

"Tu dois être le roturier invoqué par cette "Louise la Zéro". J'avais tort d'avoir espéré de la noblesse d'esprit de la part d'un roturier. Tu peux t'en aller."

Saito craqua alors. Joli garçon ou pas, il n'était pas possible pour Saito de rester silencieux en subissant tout ça de la part d'un narcisse si prétentieux. Il ne put pas s'empêcher de faire un commentaire.

"Tais-toi espèce de prétentieux. Pourquoi est-ce que tu ne vas pas sucer tes roses pour le restant de ta vie ?"

Les yeux de Guiche étincelèrent.

"Apparemment tu ne sembles pas savoir comment il faut se comporter avec un noble."

"Malheureusement, je viens d'un monde où il n'y a pas de nobles."

Saito leva la main droite et parla de manière impérieuse, imitant les actions de Guiche.

"Très bien. Je vais donc t'apprendre une leçon à propos du respect. Un bon moyen pour digérer."

Guiche se leva.

"Comme c'est amusant."

Saito montra les dents et grogna. Premièrement, je n'ai pas aimé ce type dès le début. Deuxièmement, il sort avec deux filles très mignonnes - même si aucune des deux ne l'est autant que Louise. Et dernièrement, il s'est moqué de moi.

C'est plus que suffisant comme raison pour que je me batte. Et tant que j'y suis, je lui donnerais quelque coups de la part de Louise. Après tout, elle est tout de même une fille !

"Tu veux le faire ici ?" demanda Saito.

Bien qu'il soit plus grand que Saito, Guiche était assez maigre et semblait relativement faible. Les playboys ont la réputation de manquer d'argent et de puissance. Saito n'était lui-même pas particulièrement fort, mais il ne pensait pas qu'il pourrait perdre.

Guiche se tourna dans l'autre direction.

"Est-ce que tu t'enfuis ?"

"Ne plaisante pas. Je ne veux pas salir les tables des nobles avec le sang d'un roturier. Je t'attendrai à la cour Vestri. Viens après avoir distribué ces gâteaux"

Avec des visages excités, les amis de Guiche se levèrent et le suivirent.

Cependant une personne resta, comme pour être sûr que Saito ne s'enfuirait pas lui-même.

Siesta regarda Saito, son corps tout entier tremblant. Saito dit en souriant.

"Aucun problème. Impossible que je perde contre ce type. On va voir ce que sont ces nobles."

"Tu ... Tu vas être tué."

"Quoi ?"

"Si on met un noble vraiment en colère ..."

Siesta s'enfuit de manière pressée.

Qu'est-ce que ça veut dire ? marmonna Saito. Est-ce que ce type est si fort que ça ?

Louise était arrivée derrière lui en courrant…

"Hé ! Qu'est-ce que tu penses que tu es en train de faire ?! J'ai vu tout ça !"

"Yo, Louise."

"Ce n'est pas le moment de me "yo"-er ! Comment est-ce que tu peux promettre un duel comme si ce n'était rien ?!"

"Mais ce type m'énervait vraiment ..." répondit Saito de manière indignée.

Louise soupira et haussa les épaules.

"Excuse-toi auprès de lui."

"Pourquoi ?"

"Si tu ne veux pas être blessé, va t'excuser. Si tu le fais maintenant, il pourrait encore te pardonner."

"Tu plaisantes ! Pourquoi est-ce Je dois m'excuser ?! Il m'a insulté en premier ! De plus, je voulais juste aidé ..."

"Juste fais-le."

Louise fixait Saito avec un regard ferme.

"Je ne veux pas."

"Tu ne comprends pas... Tu sais quoi ? Tu ne peux pas gagner et tu seras gravement blessé. En fait non, tu serais chanceux d'être seulement blessé."

"Je ne le saurais pas sans avoir essayé non ?"

"Tu m'écoutes ? Un roturier ne peut pas battre un magicien !"

"Donc où se trouve la cour Vestri ?"

Saito commença à marcher. L'ami de Guiche qui avait regardé l'échange entre Louise et Saito indiqua la direction avec son menton.

"De ce côté, roturier."

"Aaah, zut ! Vraiment ! Pourquoi est-ce que ce familier passe son temps à faire des choses égoïstement ?!"

Avec ça, Louise courut après Saito.

* * *

La cour Vestri était une cour intérieure située entre les tours des éléments Vent et du Feu. Se trouvant du côté ouest, la cour ne recevait pas beaucoup de rayon de soleil, même au milieu de la journée. C'était une place parfaite pour un duel.

Cependant ... la place était actuellement bondée de personnes qui avaient entendu les rumeurs.

"Gentlemans ! C'est un duel !"

Guiche leva haut sa rose artificielle, pour provoquer des acclamations de la part de la foule.

"Guiche va faire un duel ! Son adversaire est le roturier de Louise !"

J'ai aussi un nom vous savez ... pensa Saito avec amertume.

Guiche agita son bras pour répondre aux acclamations.

Après ça, il se tourna vers Saito comme si il venait finalement de se rendre compte de sa présence.

Saito et Guiche se tenait au milieu de la place, se fixant du regard.

"Tout d'abord, je te félicite d'être venu au lieu de t'enfuir !" dit Guiche avec une voix chantante, alors qu'il agitait sa rose.

"Comme si j'allais m'enfuir !"

"Eh bien, commençons alors," dit Guiche.

Saito s'élança dès que Guiche ait eu fini de parler. La première attaque est la clé de la victoire dans un combat !

Guiche se trouve à peine à dix pas. Peu importe que tu sois un noble ou un mage, je vais juste écraser ton nez si arrogant !

Guiche regarda Saito avec un sourire tranquille et agita sa rose.

Une pétale flotta dans l'air comme si elle dansait ...

Et prit la forme d'une guerrière en armure.

Sa taille était à peu près la même que celle d'une personne, mais elle semblait avoir été fabriqué avec du métal. Sous la pale lueur du soleil, sa peau ... son armure brillait.

Elle se tenait stoïquement devant Saito.

"Qu-qu'est-ce que c'est ?!"

"Je suis un magicien, et donc je combats en utilisant la magie. Aucune objection n'est possible n'est-ce pas ?"

"T ... toi ..."

"Je suppose que j'ai oublié de le mentionner plus tôt. Mon nom Runique est "le Bronze". Guiche le Bronze. Par conséquent, c'est mon golem de bronze "Valkyrie" qui est ton réel adversaire."

"Quoi ?"

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