Hidan no Aria:Tome1 Chapitre1

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Première Balle : La bambina da l'Aria ~ La fille tombée du ciel

1.

Était-ce Arthur Rimbaud qui avait dit « Quitte à ce que la pluie tombe, autant profiter d'une pluie torrentielle » ? Ou quelque chose dans le genre qu'il fallait mieux rester positif à être un perdant plutôt qu'en être irrité ?

Je décidai de suivre à la lettre cette citation et pris avec paresse mon vélo pour me rendre à l'école puisque j'avais manqué le bus de 07h58.

Je tournai dans le passage étroit situé entre la petit supérette et le magasin de vidéo, en face de l'immeuble où j'habitais, et roulai sous la station où passaient les trains en direction d'Odaiba.

De l'autre côté de la gare, on pouvait voir les gratte-ciel de Tokyo, flottant sur cet oasis appelé une ville.

Butei – aussi appelé plus formellement le lycée Butei de Tokyo – était situé sur un ilot artificiel au sud du Rainbow Bridge ; celui-ci faisait deux kilomètres de long et cinq cents mètres de large.

La Faculté d’Éducation Universelle, ou « l'île de l'Academie » comme certains l'appelaient, où s'entrainaient les Butei, était située sur cette île.

Un Butei était un titre national créé pour combattre la hausse des crimes dans le pays, permettant aux personnes qui possédaient cette licence d'être armé et de capturer des criminels, comme les policiers.

Mais, contrairement à la police, un Butei n'est motivé que par l'argent ; il peut accepter n'importe quel travail tant qu'il est permis par la Loi de Butei, qu'il soit très simple ou très dangereux. Pour le dire plus simplement, c'est un mercenaire.

———Oui.

Ici, au lycée Butei de Tokyo, les étudiants peuvent choisir des matières directement liées aux activités des Butei en plus des matières que les élèves normaux sont obligés d'apprendre. Ces différentes matières se retrouvent dans un des départements que l'étudiant doit choisir, comme par exemple le département Inquesta que je venais de dépasser.

Je fais parti de ce département depuis le troisième semestre de première année. C'était ici qu'on apprenait les bases de la logique et de l'enquête.

C'était le plus sensible de tous les départements.

Juste après le département Inquesta se trouvait le Connect et à côté, le Repier. Ces département n'étaient pas mauvais, ils s'intéressaient aux côtés un peu plus calmes des choses.

Mais, avançons un peu plus loin, et apparait le célèbre département Assault, où j'avais été inscrit les deux premiers semestres de première année.

... Je tournai en direction du complexe sportif.

J'allais certainement être à l'heure pour la cérémonie d'ouverture.

Oui, même dans ce genre d'école, cela fait mauvais genre de commencer sa deuxième année en retard———


« Il y a une bombe sur ton vélo. »


Un voix étrange résonna, comme une menace.

« Si tu freines ou si tu réduis ta vitesse actuelle, elle va exploser. »

J'ai compris : la voix vient d'un vocaloid, un appareil qui modifie la voix de l'interlocuteur et qui est très populaire sur internet.

J'analysai avec calme d'où provenait la voix. Puis, un mot prononcé par cette voix fit soudain frisonner tout le long de ma colonne vertébrale.

———Attendez. Une bombe ?

Qu'est-ce que——— Qui a dit ça ? C'est une blague ?

Légèrement paniqué, je regardai autour de moi et vis une drôle de machine qui me suivait.

C'était un véhicule qui roulait sur deux roues alignées horizontalement, tel un épouvantail. Je me rappelai en avoir vu à la télévision...

Quelque chose appelé « Segway » [1].

« Tu ne peux pas demander de l'aide. Si tu utilises ton téléphone, le détonateur de la bombe s'activera. »

En examinant avec attention le Segway, je vis que personne ne le commandait. Il n'y avait qu'un haut-parleur et un pistolet automatique.

« ... ! »

Le pistolet était pointé sur moi.

C'était un UZI [1].

Un pistolet mitrailleur capable de tirer 10 séries de cartouches parabellum de 9mm par seconde ; fabriqué par la compagnie IMI en Israël.

« Qu'est-ce que c'est que ça !? C'est une blague !? »

Je criai au Segway qui, bien sûr, ne me répondit pas.

Il continuait de pointer son pistolet, me suivant à quelques mètres.

———Pourquoi ?!

Pourquoi ça arrive à moi !?

Totalement pris de panique, j'examinai la bicyclette et découvris un objet solide attaché sous la selle.

Je m'ordonnai de rester calme et touchai l'objet des doigts.

———Merde. Je ne sais pas exactement quel modèle mais ça semble être un bombe plastic (C-4) [2]. Pour empirer les choses, la taille de la bombe est telle qu'elle était capable de réduire en morceau une voiture, donc bien entendu également un vélo, si elle explosait.

C'EST PAS VRAI.

Une sueur commença à couler sur mon visage tandis que la peur se répandait dans tout mon corps.

Quelqu'un avait fait ça. Je le sentais, ce n'était pas une farce.

Ils m'ont eu, nom de Dieu ! Mon vélo a été détourné.

———C'est un vrai détournement de bicyclette, bordel !

2.

Et merde.

Et merde.

Pourquoi ça arrive à moi ?

———Craignant le pire, je choisis de rouler jusqu'à la deuxième cours de récréation qui devait être vide à cette heure. J'entrai sur le domaine de l'école, ne sachant vraiment pas quoi faire.

Le Segway, lui, continuait de me suivre, le pistolet pointé sur mon dos.

Cette méthode. C'était comme celle du Tueur de Butei dont Shirayuki m'avait parlé ce matin.

Bon, mais maintenant, qu'est-ce que je fais !?

J'essayai de réfléchir à un moyen de m'en sortir en roulant vers la cour de récréation, mais j'étais en échec et mat.

———Ne me dites pas. Je vais, je vais mourir ?

Dans un endroit comme ça ?

« ———? »

Et, dans cette situation irréaliste, j’aperçus quelque chose d'encore plus incompréhensible.

Je vis une fille, debout au sommet des sept étages d'un bâtiment situé près de l'école - qui devait être le dortoir des filles si je me souvenais bien.

Elle portait l'uniforme du lycée Butei.

Même de loin, on pouvait voir ses deux couettes de cheveux roses.

Elle——— La fille sauta de l'immeuble, la lune matinale encore faiblement visible derrière elle.

(———Elle a sauté ?!)

Je faillis perdre l'équilibre quand mon pied glissa de la pédale. Je me remis en position normale en quelques secondes.

La fille qui venait de sauter déploya un parapente, dont elle s'était sans doute équipée.

Je la regardai, abasourdi, jusqu'à ce que je remarque qu'elle fonçait droit sur moi !

« Hé toi ! Je ne sais pas qui t'es, mais t'approche pas de mon vélo, il y a une——— »

Mon avertissement ne sembla pas l'atteindre, elle volait toujours vers moi. A toute vitesse.

Le parapente changea soudain de direction, laissant une trace en L derrière lui, quand elle tourna sur le côté. Je la vis sortir des pistolets noirs et brillants de deux étuis attachés à sa jambe droite et gauche.

Puis———

« Hé ! Le gros débile ! Oui, je te parle ! Vite, baisse la tête ! »

« Hé ! Le gros débile ! Oui, je te parle ! Vite, baisse la tête ! »

Un coup de tonnerre retentit quand elle tira.

J'entendis le Segway derrière moi recevoir le coup de feu alors que je n'avais même pas encore complètement baissé la tête !

Il parait que le champ de tir d'un pistolet est d'environ sept mètres. Mais la distance entre la fille et le Segway était bien plus grande que ça.

Et en plus, elle tirait depuis un parapente instable, avec deux pistolets aux tirs horizontaux.

Malgré tout ces désavantages qu'elles avaient contre elle, les balles touchèrent la cible comme par magie.

Elle ne laissa pas le temps au Segway de contre-attaquer. Quelques secondes plus tard, il explosa en mille morceaux.

———Elle savait se servir d'un pistolet.

Ses talents de visée étaient même excellents.

Il y avait une fille comme ça dans notre école ?

La fille en question rangea les pistolets dans leurs étuis, chutant vers moi, ses fesses bougeant dans sa chute.

Ah oui. Il est encore trop tôt pour être soulagé. Je ne devrais pas m'occuper de ses fesses.

Je me rappelai qu'il y avait encore une bombe capable de tout faire péter juste sous moi !

J'essayai de m'éloigner d'elle.

« Je t'ai dit de ne pas t'approcher ! Il y a une bombe sur mon vélo ! Si je freine, elle va s'activer et tu vas exploser avec moi ! »

« ———Quel idiot ! »

Elle me donna un grand coup de pied dans la tête quand elle passa au-dessus de moi.

« Rappelle-toi de l'article 1 de la Loi de Butei : « Croyez en vos camarades et entraidez-vous ! » ———me voilà ! »

La fille s'éleva de nouveau dans les airs, emportée par un coup de vent.

J'oubliai ma colère pour son coup de pied et fixai avec admiration cette scène incroyable.

Oui, j'admets qu'elle dirigeait parfaitement le parapente. Mais je pense qu'elle devrait au moins mettre des guêtres.

Mais, elle volait assez vite et je n'avais rien le temps de voir.

———Attendez. Qu'est-ce qu'elle vient de dire ?

« Me voilà » ? Qu'est-ce qu'elle va faire ?

Elle va essayer de m'aider ?

———Mais comment ?

Arrivé au bout de la cour, la fille commença à se rapprocher du sol et prit un visage serré en U pour foncer de nouveau vers moi.

Puis elle——— elle s'accrocha à la poignée du parapente avec ses pieds.

Elle relâcha de la main la poignée après y avoir glissé son orteils.

Le parapente fonçait droit sur moi.

Et moi, je fonçais droit vers elle.

« ———Oh, génial....! »

Mon visage pâlit à vue d'œil quand je compris ce que la fille comptait faire.

Elle vit que j'avais compris ses intentions et dit :

« Espère d'idiot ! Arrête de me regarder, accélère ! »

Elle écarta les bras tout en me criant ses ordres.

———C'est toi l'idiote !

Qui sauverait quelqu'un de cette façon ?!

Mais bon, je n'ai pas d'autres choix...

Alors, j'accélérai.

Plus vite, plus vite, plus vite ! De toute mes forces !

Nous nous rapprochions de plus en plus.

Ah oui, dans le film d'animation que j'ai vu la nuit dernière, il y avait aussi une scène de ce genre.

———Mais hé...! C'était le mec qui sauvait la fille ?!

Au moment où je me faisais cette réflexion stupide, je sentis le corps de la fille contre moi.

Et je fus emporté loin du vélo et de sa bombe.

Je sentis un douce odeur qui venait de son ventre. Une odeur de gardénia et---


BOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUM !!


Un éclair de lumière et un coup de tonnerre, puis l'explosion.

Le vélo que j'utilisai jusqu'à là explosa.

C'était vraiment une bombe——— !

L'explosion fit voler le parapente au loin ; il s'accrocha à la branche d'un cerisier et nous fûmes projetés à l'intérieur de l'entrepôt du complexe sportif.

J'entendis des bruits de chocs quand nous rentrâmes en contact avec les choses inconnues que contenait l'entrepôt puis...

Je m'évanouis.

3.

.......

............

« T.... Tsss. Ça fait mal... »

…J’étais…

Quand je repris conscience, j'étais allongé dans un espace rectangulaire.

———Où suis-je ?

Je me rappelais avoir été projeté dans l'entrepôt et... ah, c'est bon, je comprends.

J'étais à l'intérieur d'une de ces grandes boites qu'on utilise pour sauter en gymnastique.

La boite du dessus avait été propulsé ailleurs quand je m'étais écrasé contre elle et j'étais tombé à l'intérieur.

Mais pourquoi... est-ce que je n'arrive pas à bouger ?

Je devais être coincé dans cet endroit si étroit. Mais peut-être que c'était aussi à cause de ce quelque chose qui sentait si bon à côté de moi.

Qu'est-ce que c'est... cette chose... douce et tiède.

Je remarquai enfin quelque chose collé contre moi. Un objet mou et confortable contre mon torse. Une chose appuyée sur mon épaule.

Et enfin, je sentis quelque chose de très doux contre ma tempe.

« Hum......? »

J'essayai de deviner quelle était la chose posée contre ma tête avec ma joue et ma tempe. Et c'était...

———Quelqu'un juste en face de moi.

(.... Elle est mign.... !)

C'était le visage d'une fille...

Elle était si jolie que j'avais failli dire par réflexe qu'elle était mignonne à voix haute.

C'était la visage de cette brave fille qui avait sauté de l'immeuble, qui avait combattu tout en étant accroché à un parapente et qui m'avait sauvé de mon vélo et de la bombe.

« ... ! »

Soudain, je compris.

L'objet mou sur mon torse était sa jambe.

La chose appuyée contre mon épaule était son bras.

———Qui aurait cru que je m'étais coincé dans cet endroit tandis que cette fille et moi étions toujours enlacés.

Ça ne peut pas arriver.

Ça ne se peut pas.

J'étais trop proche du corps d'une fille.

Je sentis une poussée de chaleur qui commençait à se concentrer dans une partie de mon corps.

Je ne devais pas être aussi proche du corps d'une fille.

C'est ce que je me suis toujours interdit de faire.

« .......H-hé....... »

J'essayai de parler mais il n'y eu aucune réponse.

Elle était toujours inconsciente.

Ses yeux étaient bordés de longs cils.

Ses lèvres roses d'où s'échappaient une douce odeur étaient petites, comme des fleurs de cerisier.

La lumière se reflétait sur ses cheveux séparés en deux couettes. Ils étaient roses. Une couleur rare, que certains appelaient aussi un blond pink.

J'étais si désespéré tout à l'heure que je n'avais même par remarqué qu'elle était vraiment jolie. Sans aucun doute, cette magnifique fille était telle les gens qui sortent d'un film fantastique.

Si l'on devait ranger sa beauté dans une catégorie, cela serait sans doute celle des « mignonnes », comme une jolie petite fille ou une jolie poupée.

En regardant de plus près, elle n'était pas grande.

Jugeant de sa taille, je devinai qu'elle était une élève de collège. Il y avait aussi la possibilité qu'elle soit une élève d'école primaire qui était venu dans cette école pour un stage.

———J'avais du mal à croire que ce soit une fille si jeune qui m'ait sauvé tout à l'heure.

C'était un spectacle incroyable. Vraiment. Mais...

« .......Hé.... »

Elle changea de position, enroulant sa jambe autour de la mienne et enlaçant ma poitrine.

J'avais vraiment du mal à respirer à cause d'elle.

———Quelque chose effleura mon nez.

« ? »

C'était le badge de la fille où se trouvait son nom.

C'était la cérémonie d'ouverture aujourd'hui, sa classe et son année n'étaient donc pas encore marqué. Il n'y avait que son nom d'écrit : [ Aria H. Kanzaki ].

« .......? »

Je me demandai quelques instants pourquoi son badge était plaçé aussi haut.

Je baissai les yeux et vis...

« ———! »

Que la chemise de cette fille - Aria H. Kanzaki - était toute relevée !

C'était sûrement à cause de la force avec laquelle nous avions été projeté là.

Grâce à ça, j'arrivai à voir son soutien-gorge imprimé de petits cœurs, trèfles, piques et carreaux.

[65A → B]... ?

Cette étiquette attachée à la bretelle du soutien-gorge me fit réfléchir.

Elle portait un soutien-gorge pour décolleté, un push-up.

Si vous vous demandez pourquoi je connais une telle chose, c'est à cause de mon grand frère qui était un vrai homme à femme. Je ne fais pas des recherches sur ce sujet.

Cette fille essayait de grossir sa poitrine en un B. C'était triste mais elle n'avait pas réussi. Et puis, il y avait vraiment pas grand chose à gonfler.

Mais, quand on y pense, c'était plutôt une bonne chose qu'elle soit une planche à pain.

Si elle avait eu des gros seins et qu'ils aient été écrasé contre mon visage, j'aurai été fini.

J'aurai brisé l'interdit, je serai rentré dans ce mode et je n'aurai rien pu y faire.

« .... Pe.... Per.... »

« ———? »

« Espèce de pervers———! »

Une voix très mignonne, comme celle qu'avaient les filles dans les anime, sortit de la bouche de la fille. J'étais très surpris : elle était très jolie et en plus sa voix était mignonne. On n'a pas le droit d'être aussi gâté par la nature.

« T-t-t-t-tu... Tu es vraiment horrible———! »

Aria était totalement réveillée maintenant. Elle me fusillait du regard en remettant correctement sa chemise.

Dès qu'elle eut terminé de la dérouler vers le bas, elle commença à m'inonder de coups de poing.

Ces coups de marteau tombaient sans peine sur ma tête.

« H-hé ! Arrête, je te dis d'arrêter ! »

« Espèce de pervers ! Sale ingrat ! Grosse brute ! »

Aria semblait penser que j'étais celui qui avait remonté sa chemise.

« Tu te trompes ! Je n'ai pas... Ce n'est pas moi qui——— »

Je subissais toujours ses coups aussi durs que ceux d'un marteau. Des coups de feu résonnèrent à l'intérieur de l'entrepôt.

———Tatatatatatatatatata !!

———Qu'est-ce que ?!

Quelque chose heurta l'endroit où j'étais allongé. Je sursautai devant l'impact puissant qu'avaient les tirs.

« Zut, il en reste encore ! »

Elle jeta un coup d'œil furieux à l'extérieur de la boite, tirant les pistolets de sous sa jupe.

« Qu'est-ce qu'il y a dehors ? »

« Ces véhicules bizarres à deux roues ! Les jouets du Tueur de Butei ! »

Tueur de Butei ? Véhicules bizarres à deux roues ? ———Oh, je me rappelle. Elle doit sans doute parler des Segway.

Alors, c'était des vraies balles et pas une blague ? Au secours !

Nous avions de la chance, la grande boite était pare-balle. Merci lycée Butei.

Mais——— Je ne savais vraiment pas quoi faire, coincé ainsi dans la boite.

Je ne sais pas. Je suis inutile. Du moins, dans cette position actuelle.

« Toi ! Prends tes armes à feu et combats. Tu es un élève de Butei, non ? »

« C'est impossible !Il n'y a rien à faire ! »

« Nous sommes en infériorité numérique ! Il y en a sept dehors ! »

Sept... Ce qui voulait dire sept pistolets-mitrailleur pointés sur nous.

« ———! »

À ce moment-là, quelque chose de totalement imprévu arriva.

Aria s'avança vers moi, essayant de trouver un meilleur angle de visée pour tirer sur les Segway dehors.

Sa poitrine s'écrasa contre mon visage.

Elle était si occupée à tirer sur les Segway qu'elle ne remarqua même pas que sa poitrine était appuyée sur moi.

Ah...

Ah———

Je suis... out.

Pourquoi ? ———À cause de ça.

Je pensais que sa poitrine était plate mais je me trompais.

Elle était petite, mais il y avait bien un peu de chair douce et gonflée.

En cet instant, ma tête est pile entre deux seins petits et mignons comme des brioches.

Je ne savais pas que des seins aussi petits pouvaient être aussi doux. Je pensais que seuls les gros seins avait ce genre de douceur.

J'étais dans une situation extrême——— Mais je jugeai ses seins avec calme.

Parce que je le savais déjà.

Je savais déjà que j'avais brisé cet interdit que je m'étais fixé.

Je ressentais quelque chose, appuyé contre la poitrine d'Aria.

La sensation que quelque chose en moi grandissait, une sensation difficile à décrire avec des mots.

Boum ! Boum !

Une chaleur brûlante se répandit dans mes veines, mon sang se concentrait au centre de mon corps.

Je n'y peux rien. Je vais encore être comme ça.

———Ah.

Il est activé...

Le Mode Hysteria... !

4.

Bang ! Bang ! Bang ! Bang !

Des coups de feu résonnaient violemment au-dessus de moi. Quelques instants plus tard, étant à court de munitions, Aria se baissa de nouveau dans la boite pour recharger ses pistolets.

« ———Tu les as eu ? »

« Je les ai juste un peu dispersé. Ils sont dehors, cachés derrière les arbres. Ils vont bientôt se remettre à tirer. »

« Tu es forte. Tu mérites vraiment des compliments. »

« ... Hein ? »

Aria leva un sourcil à cette parole.

Oh non——— Je recommence.

Je n'hésitai qu'un court instant.

Mes bras passèrent sous ses jambes et son dos. Je me levai en la portant comme une mariée.

« ———! »

« En récompense de ton bon travail, je vais te permettre d'être une princesse quelques temps. »

Le visage d'Aria rougit instantanément. Elle ouvrit grand la bouche, dévoilant des canines pointues. C'était drôle, son visage ressemblait à une tomate mûre.



Je m’appuyai sur le bord du trapèze et sautai, prenant Aria entre mes bras. Nous atterrîmes près des matelas et je posai Aria dessus. Puis, je la mis dans une position assise pour qu’elle ait l’air d’une poupée.

« Q-q-q-Quoi maintenant? »

Aria pouvait seulement cligner ses yeux à ce soudain changement de personnalité.

« Une princesse devrait juste s’assoir sur son trône. Moi tout seul serai assez pour tous ceux-là. »

Oh, maudis sois-je.

Il semblerais que je ne peux plus m’arrêter.

« H-hé, qu’est-ce qui t’est arrivé? Est-tu devenu fou!? »

Le son rapide des coups de feu couvrirent la voix d’anime mignonne d’Aria.

Tadadadadadadadadadadada!

Les balles Uzies commencèrent à prendre d’assaut l’intérieur de l’entrepôt encore une fois. Cependant, les murs étaient tous pare-balles et de leurs points de vue, nous étions positionnés dans un angle mort alors leurs balles étaient gaspillées. Un léger sourire dépassa mon expression. Alors que ça se passait, je commençai à marcher vers la porte, où leurs balles s’entrecroisaient.

« Non! C’est trop dangereux par là! Tu vas te faire tirer dessus! »

- Ça serait mieux que toi qui te fais tirer dessus, n’est-ce pas? - J-j-je ne faisais que demander! Pourquoi ta personnalité a changé tout d’un coup? Que penses-tu faire?!

Je me tournai de moitié et fis un clin d’œil à Aria, qui était confuse et toute rouge, et dis--

« Je te protégerai. »

Je sortis mon Beretta M92F argenté et m’exposai aux Segways. Tous les sept Segways sur le terrain d’école commencèrent à tirer leurs Uzis sur moi.

Ces balles---

Aucune d’elles n’atteignit mon corps.

Il n’y avait pas de raison pourquoi je serais atteint.

Parce que je les ai tous vus.

Les balles étaient tous au ralenti pour mon état actuel. Leur précision de tir était excellente; ils visaient tous ma tête.

Je me penchai d’un angle bas et évadai leurs tirs concentrés.

Alors que je maintenais ma posture, j’agitai ma main de droite à gauche, éjectant des tirs entièrement automatique tirs de réplique.

Bien que je ne pusses savoir où les balles se dirigeaient, je sus qu’elles allaient atteindre la cible.

J’avais tiré un total de sept balles---

Et je savais que chacune d’elle allaient directement dans le canon de ces Uzis---!

Bang! Bang! Bang! Bang! Bang! Bang! Bang!

Tous les sept Uzis explosèrent, loin de ces Segways.

Juste par mes sept balles.

* * *

Après que j’eus confirmé la destruction de chacun des sept Segways, je revins dans l’entrpôt.

Après que j’entrai à l’intérieur, pour une raison ou une autre, Aria était de nouveau à l’intérieur du trapèze.

Elle me fixai, la partie haute de son corps à l’extérieur de la boîte. L’expression sur sa face indiquait qu’elle n’y comprenait absolument rien de ce qui se passait.

Quand nos yeux s’entrecroisèrent, son regard devint un regard long et elle retourna rapidement à l’intérieur du trapèze.

…Quoi?

Elle avait l’air…déçue.

« Je ne te dois rien, comprends-tu! J’aurais pu m’occuper de tous ces jouets toute seule. Ce que je viens de dire est la vérité, juste la vérité, et rien que la vérité. »

Elle prétendis qu’elle était solide alors qu’elle essayait de faire quelque chose à l’intérieur de la boîte.

Il semblerait qu’elle soit en train d’Arranger ses vêtements.

Je me doutai que c’était un peu dur…puisque j’avais vu quand je l’avais pris dans mes bras que le crochet de sa jupe était brisée. Peut-être que celui-ci s’était brisé quand nous avions été touchés par l’explosion.

« En passant, laisse-moi te rappeler que ce que tu viens de faire ne te fera pas pardonner pour ce que tu m’avais fait tantôt! C’était un acte obscène forcé! C’était définitivement un crime! »

Aria me lança un regard du trou du trapèze où on mettait les doigts.

« Aria……C’était un malheureux malentendu. »

Je desserrai ma ceinture et la lança dans le trapèze.

« C’était inévitable pour la situation…j’espère que tu comprendra.

- Tu désigne cette situation comme ‘inévitable’?! »

Aria sortis du trapèze, prenant la ceinture que je lui ai donnée pour relever sa jupe.

Elle, marcha de pas légers et se tint debout directement devant moi.

Quoi?

Est-ce qu’elle vient de se mettre debout?

C’était la première chose qui m’ait été venue à l’esprit. Elle était si petite. Même avec l’accessoire ressemblant à une corne qu’elle utilise pour attacher ses cheveux, sa taille était seulement d’environ 1,45. Seulement.

« Je l’ai vu…avec mes propres…yeux! »

So regard devint long alors qu’elle vira au rouge encore une fois.

Elle serra sa main avec force et ouvrit ses lèvres roses, essayant de dire quelque chose.

Elle frappa du pied. Peut-être que c’était pour ajouter plus de force à ce qu’elle allait dire.

« T-tu essayait d’enlever ma blouse pendant que j’était inconsciente! »

Si elle était si embarrassée de le dire, je crois qu’elle aurait dû s’en abstenir.

« N-non seulement ç-ç-ça! »

Dud!

Elle frappa encore du pied. Est-ce qu’elle a quelque chose contre le plancher?

« T-t-t-t-t-tu regardais ma poitrine! C’est un fait et c’est un crime obscène surpris sur place! »

La face d’Aria devenait de plus en plus rouge, si s’était possible. Je remarquai que ses oreilles viraient aussi au rouge.

« Que! Voulais-tu! Me! Faire?! Je te tiens r-r-responsable pour ce que tu as fait! »

Dud! Dud! Dud-dud!

Je crois que c’est la version originale de faire une dance de pieds. Si seulement il y en avait.

En passant, que voulait-elle dire par me tenir responsable?

« Très bien, Aria, calme-toi. Essaye de penser les choses de cette manière; je suis un étudiant au lycée et non seulement ça, je serai aussi un élève de deuxième année à partir d’aujourd’hui. Penses-tu vraiment qu’un lycéen essaierait d’enlever les vêtements d’une fille du collège? Il y a une différence d’âge trop grande---alors tu n’as pas à t’inquiéter. »

Je lui dis cela d’une voix douce. Elle tenait debout là-bas et ouvrait sa bouche encore plus grande. Elle leva ses bras aussi.

Il semblerait qu’elle ait perdu son latin à cause de ce que je venais de dire.

« Je ne suis pas une étudiante du collège!! »

DANG!

Ce coup de pied l’a fait. Le plancher se brisa finalement.

---C’est mauvais.

J’avais essayé de la convaincre mais il semblerait que j’ai raté.

Je savais que les femmes devenaient irritées quand on pense qu’elles sont plus âgées qu’elles le sont.

Cette fille était violente, et si je n’apaise pas sa mauvaise humeur maintenant, l’entrepôt pourrait souffrir de sérieux dommages.

« ……C’était de ma faute, se suis désolé. Je savais que tu étais un élève du primaire qui est venue ici pour une pension. Merci de me sauver, Aria-chan, tu était superbe---« 

Alors que j’allais dire « ---pour ton jeune âge », Aria soudainement baissa sa tête.

La moitié de sa face était ombrée alors je ne réussis pas à discerner son expression clairement.

Cependant, j’entendis le son de ses mains prenant les pistolets sous sa jupe.

Quoi maintenant? Elle ne se fatigue donc pas?

« Je…n’aurais jamais dû…sauver…ce bâtard…! »

Bang! Bang!

« Woah! »

Ma face tourna au blanc alors que je vis deux traces de balles près de mes pieds.

Cette fille vient tout juste de me tirer dessus! Avec deux pistolets!

« J-E-S-U-I-S-U-N-E-É-L-È-V-E-D-E-D-E-U-X-I-È-M-E-A-N-N-É-E!! »

Je venais tout juste de me sortir du trouble il n’y avait qu’un instant à peine et me voilà de nouveau sous les feux.

« At-attends! »

Aria dressa ses pistolets pour un tir à bout portant.

Je sautai vers elle, attrapai ses bras et les tordis derrière elle.

Bang! Bang! Bang! Bang! Cliick! Cliick!

Aria tira quelques balles par réflexe----mais celles-ci touchèrent seulement le sol.

Je sus qu’elle n’avait plus de balles d’après le bruit qu’émettent les pistolets.

J’étais heureux que j’étais en mode Hysteria. Si j’étais dans mon état normal, je serais sans doute affaissé sur le sol avec des balles à l’intérieur de mon corps.

Elle tordit son corps et nous nous retrouvâmes dans une position où nous nous serrions les mains de chacun et forçant ceux-ci dans des directions opposées.

« ---ugh!---hya! »

Elle sauta et tordit son corps, me projetant loin d’elle. C’était comme un mouvement de judo.

« Merde---! »

Cette fille connaissait aussi les arts martiaux! Non seulement elle savait en faire, mais elle était aussi BONNE!

J’atterris sur mon dos et utilisai la direction du lancer pour rouler à l’extérieur de l’entrepôt.

« Tu ne peux pas t’enfuir de moi! Tu aurais dû savoir que je n’ai jamais laissé une seule cible s’échapper de moi! Tu m’as entendu? Jamais!---Hein? Où sont passés mes---? »

Aria était en train de crier pendant que ses mains fouillèrent la partie intérieure de sa jupe.

Elle cherchait ses munitions de réserve qu’elle avait au cas où elle serait à court de balles.

« Je suis désolé. »

Je lui montrai les boîtes de munitions que je lui ai volées quand elle m’avais projeté loin d’elle. Ensuite, je les lançai loin---loin de nous.

« ---C’étaient mes…! »

Elle suivit les boîtes que j’avais lancées des yeux et vit qu’elles sont tombées dans un buisson loin de nous.

Elle me fit face et leva ses bras, gesticulant de grands cercles dans les airs. Avec ses pistolets inutiles.

Je l’interprétai comme sa façon d’exprimer son mécontentement.

« Je ne te pardonnerai jamais maintenant! Même si tu t’agenouilles devant moi! »

Aria rangeai ses pistolets dans leurs étuis. Puis, elle rentra ses mains derrière son dos, tirant de là deux lames qui étaient cachées.

Pistolets, arts martiaux et maintenant ça---?!

J’étais debout là abasourdi jusqu’à ce qu’elle sauta sur moi. Elle visa mes épaules avec ses katanas à moitié sortis.

Je performai une roulette vers l’arrière et pus l’éviter.

« Un attoucheur comme toi devrais juste--- qudibl! »

Elle éleva sa voix aiguë comparable à un chat et tomba par derrière.

En dessous d’elle, il y avait des balles que j’avais dispersées par terre.

Je les avais dispersées quand elle portait son attention aux boîtes de munitions dans les airs.

« B-Bâtard---snobtch?! »

Elle avait essayé de se remettre debout, mais marcha sur une autre balle et tomba. C’était comme une scène d’un manga.

Pendant qu’elle était par terre, je pris ma chance et m’enfuis.

Aria était un combattant féroce, mais il lui manquait le sang-froid à cause de sa colère et de son embarras.

Alors qu’elle a perdu son sang-froid, j’étais dans le mode d’Hysteria.

Je pensai à ces choses quand j’entendis la menace vide d’Aria.

« Lâche! Je vais te faire un gros trou sur toi la prochaine fois! »




C’étais la pire rencontre qu’il pût y avoir, couvert de suie et de poussière. C’étais comment moi, Tohyama Kinji, et la fille qui sera par la suite comme la « Balle écarlate », Kanzaki H. Aria, nous nous sommes rencontrés.


  1. Image. Voir aussi l'article de Wikipedia.
  2. Le C-4 est une variété d'explosif, utilisé principalement par l'armée et les entreprises de démolition. Voir l'article de Wikipedia.


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