Maria-sama ga Miteru (Français):Volume2 Chapitre5
Les jeunes filles en plein combat
Partie 1
Ce jour-là, le temps était si agréable qu'il aurait été dommage de le décrire par un simple « beau jour d'automne ».
Les matchs de kendo en intérieur, tout comme les opérations chirurgicales, ne sont pas influencée par le temps. Mais, Yumi avait le sentiment que c'était mieux si le soleil brillait. C'était comme si la Vierge Marie veillaient sur elles. C'est pourquoi, même si elle n'était que spectatrice, elle se réjouissait du beau temps.
À la fin du dernier cours de la journée, elle fit le nettoyage le plus rapidement possible (elle n'avait jamais fais ça aussi vite de sa vie) et courut jusqu'à l'entrée principale, où le point de rendez-vous avait été fixé.
Rosa Gigantea et Rosa Chinensis, ainsi que Sachiko-sama, étaient déjà arrivées. Rosa Foetida, qui était toujours absente, ne pouvait malheureusement pas assister à la « grande représentation » (?) de sa petite sœur. Elles attendirent Shimako, qui arriva cinq minutes après Yumi, et se dirigèrent toutes vers le gymnase municipal.
Le parc qui entourait le gymnase était principalement rempli d'adolescents qui portaient trois types de vêtements différents. Comme il faisait très beau, il semblait que beaucoup d'entre eux avaient décidé de rester dehors avant que les matchs ne commencent.
On voyait des uniformes très orthodoxes, avec une cravate rouge foncé et un blazer bleu marine. Un autre plus moderne, composé d'une jupe bleue et plissée et d'un blazer beige avec un blason au niveau de la poitrine. Et puis, ceux qui portaient des vêtements ordinaires.
Parmi tout ça, l'uniforme de Lillian, avec son col marin ivoire et sa jupe taille basse noire ne pouvait qu'attirer l'attention. Quelques personnes chuchotèrent que cet uniforme avait une ère de retard, mais Yumi trouvait qu'en comparaison, le vieux design de son uniforme avait un petit côté nouveau.
Les matchs du jours étaient ceux d'un tournoi organisé entre les écoles de la zone ; les quatre club de kendo féminins les plus forts y participaient. Ce n'était pas un tournoi officiel, mais il était devenu une tradition, alors beaucoup d'élèves étaient venues pour encourager.
À deux heures, juste avant le début des matchs, la salle était très remplie. Sans surprise, elles ne réussirent pas à trouver cinq sièges côte à côte et durent se séparer en groupe de deux et trois.
- Sachiko, Yumi-chan. Il y a deux sièges libres là-bas.
Rosa Chinensis les poussaient à rester ensemble. Par pure gentillesse ?
- Tiens, Yumi-chan.
Rosa Gigantea lui tendait un paquet de sandwichs et deux cafés au lait dans des verres en carton. Yumi ne savait pas quant elle était allée acheter tout ça.
- Comme on dit, on ne se bat pas le ventre vide.
Sauf que Rei était la seule qui allait se battre. Elle, elle était juste venue encourager——— Mais, elle avait faim et n'avait pas envie que son estomac fasse encore des bruits des grenouilles.
- Ça a coûté combien ?
Au moment où Yumi allait sortir son porte-monnaie, Rosa Gigantea dit « ce n'est pas la peine ». C'était peut-être une élève plus âgée, mais elles étaient toutes deux lycéennes et recevaient de l'argent de poche, alors Yumi tenta d'insister pour payer. Jusqu'à ce que Sachiko s'avance et place de force des billets dans la main de Rosa Gigantea.
- Tu n'as aucune raison de payer. Ni pour moi, ni pour ma petite sœur.
- Tu es si froide. Mais bon, tu essayes de faire la grande sœur alors, je bats en retraite.
Rosa Gigantea n'ajouta rien et rendit sa monnaie à Sachiko. Puis, elle retourna s'assoir, accompagnée de Rosa Chinensis.
- Heu———
Maintenant, Yumi allait devoir payer sa part à Sachiko. Combien ça faisait par personne ?
- Oh, range ton porte-monnaie, tu m'embarrasses, dit Sachiko.
Elle se dirigea précipitamment vers son siège et Yumi la suivit en hâte.
- La seule chose que tu as à dire, c'est « bon appétit ».
- Mais———
Voyant que Yumi hésitait toujours, Sachiko eut l'air un peu fâché et dit :
- Tu ne comprends toujours pas ? ... Laisse-moi agir un peu comme une grande sœur, s'il te plaît.
- ... Ah.
Alors, Yumi ouvrit sans hésitation un des sandwichs et dit « bon appétit ». Il était à la salade, aux tomates et aux œufs. Le mélange était délicieux.