Hidan no Aria:Tome1 Chapitre3
Troisième Balle : Assault
1.
J'étais de retour.
Assault. Ou comme on le surnommait souvent, « le cours sans lendemain ».
Le taux de survie à ce cours était de 97,1%.
Autrement dit, un peu moins de trois personnes sur cent ne survivaient pas jusqu'à la remise des diplômes. Ils mourraient soit durant l'exercice de leur mission, soit pendant les entrainements. Oui...
Voilà ce qu'était Assault, le côté obscur de Butei.
Un bâtiment lui était entièrement consacré, à l'intérieur duquel où entendait des échos de coups de feu et d'armes s'entrechoquant. Mais, comme j'avais du m'inscrire pour pouvoir le suivre en cours facultatif et faire vérifier mon équipement, je n'avais plus beaucoup de temps pour m'entrainer.
Je devais y rester pour accomplir une mission ; pour cette raison, je voulais un peu m'entrainer au pistolet, mais ce n'était pas possible aujourd'hui. En Assault, le travail se faisait toujours en groupe, l'ambiance entre les élèves était donc naturellement amicale.
- Oh~ Kinji ! J'espérais ton retour ! Tu vas pouvoir mourir plus rapidement !
- Tu n'es toujours pas morte, Natsumi. Tu mourras certainement un dixième de seconde avant moi.
- Kinji ! Tu es enfin revenir mourir ! Un idiot comme toi va crever en un rien de temps ! À Butei, ce sont les idiots qui meurent les premiers !
- Alors pourquoi es-tu encore en vie, Mikami ?
À Rome, fais comme les romains.
Cet échange de propos morbides était les salutations de cet endroit. Ils étaient ravis de me revoir et répondre « meurs meurs » à chacun de leur « meurs meurs » me prit un temps fou.
En sortant du bâtiment d'Assault, où sentait si fort l'odeur de la poudre, je vis, sous le soleil couchant, qu'une petite fille m'attendait devant la porte.
Inutile de préciser que c'était Aria.
Elle me reconnu et trottina jusqu'à moi.
Je me mis à marcher avec mécontentement et elle marcha à côté de moi.
- ... Tu es plutôt populaire, dis donc. Je suis assez surprise.
- Je n'ai pas envie d'être aimé par de telles personnes.
C'est ce que je pensais vraiment.
- Tu n'es pas très amical et je te trouve personnellement un peu introverti. Mais, comment dire, j'avais l'impression... qu'ils te respectaient tous.
... Certainement parce qu'ils se souvenaient de l'examen d'entrée.
Quand j'étais entré en Hysteria Mode.
Cet examen qu'on nous avait infligé à nous - aspirants d'Assault... consistait à nous enfermer dans un bâtiment vide de treize étages. Ils nous avaient armé et mis par groupe, et nous devions battre les autres candidats à l'examen. C'était un format très banal de combat.
J'avais très rapidement vaincu ou capturé à moi tout seul tous les candidats, utilisant des pièges, ainsi que les cinq examinateurs secrètement cachés dans le bâtiment.
... Fais chier.
Je me rappelais de choses dont je ne voulais pas me souvenir.
Sentant que je commençais à m'énerver, Aria, qui marchait toujours à mes côtés, baissa les yeux vers le sol.
- Dis, Kinji.
- Quoi ?
- Merci.
- Qu'est-ce qu'il y a encore ?
Je répondis avec irritation à Aria qui, malgré sa voix basse, semblait avec parlé avec bonheur.
Ouais, elle avait l'air heureuse.
Sûrement parce qu'elle avait littéralement gagné un esclave qui se battrait pour elle.
- Ne te méprend pas. Je suis venu ici parce que je n'avais pas le choix. Dès j'aurais résolu une mission, je retournerai immédiatement en Inquesta.
- Je sais mais...
- Quoi ?
- Quand tu es entré tout à l'heure et que tout le monde t'a entouré, tu avais vraiment la classe.
- ...
Pourquoi dit-elle ça ?
Ce n'était sûrement pas son intention, mais qu'une jolie fille me dise quelque chose comme ça me laissait sans voix.
- Moi, personne ne m'approche ici, nos différences de niveau sont trop importantes. Personne n'est aussi bon que moi... Enfin, je suis une aria après tout...
- Aria ?
Je tournai la tête vers elle quand je l'entendis prononcer son prénom d'une façon un peu étrange.
- Une aria est aussi un solo à l'opéra. Quand le chanteur est seul sur scène à chanter. Tout seul... Je suis toujours seule, peu importe que je sois à Londres, à Rome ou au lycée Butei.
- Donc, tu as l'intention de faire de moi ton esclave pour que nous devenions un duo ?
Quand j'eus finis de parler sans lui avoir jeté un regard, Aria rit.
Je tournai les yeux vers elle et vit qu'elle riait comme si je venais de raconter une bonne plaisanterie.
- Tu sais être drôle finalement.
- Ce n'était pas une blague.
- Ah bon ?
- Je ne comprends pas ce que tu racontes.
- Tu sais ce que je pense, Kinji ? Depuis que tu es revenu ici, tu es un peu plus vivant. Jusqu'à hier, tu avais l'air de quelqu'un qui se ment à lui-même. Tu semblais souffrir. Maintenant, tu es charmant.
- Non... Pas du tout.
Aria venait encore de me dire quelque chose d'embarrassant.
Je n'avais pas envie de l'écouter.
Mais, il y avait quelque chose de vrai dans ce qu'elle venait de dire.
- Je vais au gamcen. Rentre chez toi toute seule. Et puis, tu vas au dortoir des filles à partir d'aujourd'hui. Nous n'avons plus besoin de rentrer ensemble.
- Marchons ensemble jusqu'à l'arrêt de bus.
Comme d'habitude, elle me parlait d'un ton sec, mais elle semblait vraiment contente de m'avoir ramené en Assault. J'arrivais à lire tous ses sentiments sur son visage, elle était facile à comprendre. Elle n'était pas faite pour Inquesta.
- Dis, qu'est-ce que c'est un gamcen ?
- Une abbréviation pour game center. Tu ne sais pas ça ?
- Je ne suis qu'une enfant de retour dans son pays, je n'y peux rien. Ah ! Alors, je viens avec toi. Aujourd'hui, je vais exceptionnellement jouer avec toi. C'est ta récompense.
- Non merci. Ce n'est pas une récompense, plutôt une punition.
J'accélérai un peu, pour essayer de distancer Aria. Tap tap tap tap tap.
Aria rit « Ahah ! » et se mit à marcher au même rythme derrière moi. Tap tap tap tap tap.
- Arrête de me suivre ! Je ne veux pas te voir !
- Je n'ai pas non plus envie de te voir, débile !
- Alors ne me suis pas !
- Comme si j'allais t'obéir !
Tap tap tap tap tap tap tap"...
Nous courûmes côte à côte jusqu'au game center.
Je trouvais qu'elle courrait anormalement vite.
- ... Ah... Ah... C'est quoi ça ?
Aria était à côté de moi, une de ses couettes me touchait.
Ses yeux rouges étaient tournés vers la machine attrape-peluche qui se trouvait devant le magasin.
- ... Ah... Ah... Ah, c'est une machine pour attraper des peluches.
- Une machine pour attraper des peluches ? C'est tellement gamin. Enfin, on est là où tu voulais aller, les jeux ne sont sûrement pas de mon niveau intellectuel.
Aria regardait la machine avec dédain.
Derrière la vitre, je vis des peluches empilés qui ressemblaient vaguement à un mélange entre un léopard et un lion.
- ... Ah... !
Bang !
Aria se précipita vers la machine
La vision de son petit corps collé contre la vitre me fit penser à celui d'une élève d'école primaire.
Si je la laissai rentrer seule dans le game center, elle allait sûrement se faire réprimander par un policier.
- Quoi ? Tu n'en as jamais vu ?
- ...
- Ça va ?
- ..........
- Tu as faim ?
- ........C'est mignon........
Quoi.
Aria qui disait quelque chose comme ça, j'allais me sentir mal.
Oui, les peluches étaient mignonnes... Mais était-ce vraiment quelque chose que Aria le Quadra, à l'esprit assassin et plus forte que n'importe qui, dirait ?
Elle s'est trompée de réplique ou quoi ? J'eus envie de me moquer d'elle, mais sa bouche s'était mis en forme de triangle et elle bavait presque. Qu'est-ce que tu fais ? Et si quelqu'un te voyait dans cet état ?
- Tu veux essayer ?
- Je ne sais pas comment jouer.
- Même les maternelles savent comment jouer.
- C'est inné chez eux ?
- Bien sûr. Tu veux que je t'apprenne ?
En entendant ça, Aria hocha frénétiquement la tête.
Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Elle était vraiment bizarre.
Je découvris rapidement qu'il n'y avait pas grand chose à lui apprendre. Dès qu'elle comprit l'utilisation des boutons « horizontal » et « vertical », elle sortit une pièce de 100 yens de son porte-monnaie.
Elle ajusta sa position devant la machine et bougea délicatement son poignet, comme un tireur d'élite qui se prépare à tirer.
Bzzzzz...
Pof.
Mais elle visa mal. Elle ne fit qu'effleurer la patte du mi-lion mi-léopard et ne réussit pas à le soulever.
- Je.... Je ne faisais que m'entrainer. J'ai compris comment jouer maintenant.
- Même un idiot qui joue pour la première fois comprends comment ça marche.
- Je recommence !
Aria sortit une autre pièce de 100 yens de son porte-monnaie. Elle l'inséra dans la machine et appuya avec force sur les boutons.
Mais... Pof.
Cette fois-ci, elle ne réussit qu'à soulever légèrement le la queue de la peluche.
- Au fait, si tu mets 500 yens, tu as droit à 6 parties.
- Ne me dérange pas ! Je vais réussir cette fois ! J'ai compris la clé du succès !
N'est-ce pas exactement ce que dirait quelqu'un qui ne connait pas la clé du succès ?
Pof.
Comme je m'y attendais, elle ne souleva la peluche que de quelques centimètres.
- Ah——— Aaah !
- Ne casse rien.
- J'ai vraiment compris ! Je suis sérieuse là !
Clang. Pof. Clang. Pof.
Aria - qui ne semblait toujours pas décidé à abandonner - introduisit un billet de 1.000 yens dans la machine.
- Cette fois-ci, je suis vraiment sérieuse ! Je suis vraiment vraiment vraiment sérieuse !
Elle n'avait aucune chance. J'allais devoir l'aider.
Mais je ne pensais vraiment pas qu'elle serait aussi peu douée qu'une élève d'école primaire à ce jeu.
Elle ressemblait aux accros des machines à sou.
- Recule.
Quand Aria eut gâché environ 3.000 yens, je ne pus supporter d'en voir davantage et sorti avec un soupir mon propre portefeuille.
Sa fierté de noble refusait de lâcher les boutons et je dus la pousser sur le côté.
Laissez-moi voir.
Hum.
Ma cible était près du trou.
C'était un grosse pile de peluche. Les animaux étaient tous les mêmes, elle serait heureuse peu importe celui que j'attraperai.
Clang.
Je réussis brillamment à saisir une des peluches de la pile.
- .... !
Gloups. J'entendis Aria avaler sa salive.
- Hé ?
Je regardai avec attention. La queue de la peluche que je venais d'attraper avait entrainer une deuxième peluche avec elle.
- Kinji, regarde ! Tu en as eu deux !
Je peux m'en rendre compte sans que tu ais besoin de me le dire.
- Kinji, si tu en fais tomber une, je ne te pardonnerai pas !
- Arrête ce genre de commentaire.
- Ah... Ah. Vas-y, vas-y, vas-y !
Je n'étais pas aussi enthousiaste qu'Aria, mais je commençais petit à petit à être moi aussi emporté par l'excitation.
J'étais sûr d'en avoir un mais... le deuxième... est-ce que je pouvais aussi avoir le deuxième ?
Le deuxième... qu'allait-il se passer ?
La trappe...
S'ouvrit...!
Clang.
L'une des peluches tomba dans le trou, et la deuxième, toujours accrochée à la queue du premier——— tomba aussi dans le trou.
- On a réussit !
- Ouii !
J'étais vraiment content.
Alors, sans réfléchir———
Vraiment sans réfléchir.
Clap ! ♪
Je tendis la main et frappa dans celle d'Aria, qui souriait comme moi jusqu'aux oreilles.
- Ah.
Nous parlâmes en même temps, nous regardant avec des yeux ronds.
Puis, nous détournâmes rapidement les yeux avec un "humpf".
Merde.
J'étais en colère contre moi-même.
Pourquoi étais-je aussi sympa avec une personne comme ça ?
Aria——— dit "Ce n'est pas trop mal pour un idiot dans ton genre" et ouvrit la trappe avec empressement pour récupérer les deux petites peluches.
Je les examinai et vit qu'elles portaient des étiquettes où était marqué « léopon ». Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Trop mignon——— !
Aria, qui ne faisait plus aucun effort pour dissimuler ses émotions, serra contre elle la peluche. Elle la serrait si fort que celle-ci semblait sur le point d'exploser.
... Quand elle a ce genre de comportement, on dirait vraiment une fille normale...
Et je, comment dire... je n'arrivais pas à en croire mes yeux.
En fin de compte, Aria était... une fille normale ?
Elle était totalement différente de l'Aria que j'avais vu...
Ce qui me fit penser quelque chose. L'Aria que j'avais côtoyé jusqu'à présent, celle qui m'avait harassé pendant tout ce temps... Est-ce qu'elle s'était forcée pour agir de la sorte ?
Son comportement actuel... Elle n'avait aucune raison de se forcer à agir de la sorte.
- Kinji.
Je retournai sur terre... et vis Aria qui m'offrait un des deux léopons.
- Voilà pour toi. Récompense pour tes efforts.
Aria, les yeux plissés par son sourire, me surprenait vraiment.
Elle était aussi capable d'avoir ce genre d'expression sur son visage ?
Aaaah, merde.
Elle est mignonne.
Je pris le léopon et vit qu'il y avait une ficelle sur celui-ci qui permettait de l'attacher à un portable.
Maintenant que j'y pensais, il n'y avait pas de décoration sur le mien.
Je l'y accrocherai alors.
Je sortis mon téléphone portable et essayai d'insérer la ficelle dans un des trous.
Aria, me voyant faire, tira son propre portable rose perle et essaya elle aussi d'y accrocher son léopon. Quelle coïncidence, le sien aussi avait une ficelle.
La ficelle, fixée sur le derrière du lion, était très grossière. Je n'avais toujours pas réussi à la faire passer dans le trou.
Et au fait, monsieur le créateur, pourquoi avez-vous mis cette ficelle ici ?
- Kinji, le premier qui accroche le léopon à son téléphone a gagné.
- Tu te fiches de moi ? T'es une vraie gamine...
- Aah, j'y suis presque.
- Moi aussi... Ça y est, comment aurais-je perdre face à toi ?
Maintenant que j'y pensais, c'était la première fois qu'une fille m'offrait quelque chose.
Shirayuki m'avait donné beaucoup de cadeaux, mais elle était comme une amie d'enfance, ça ne comptait pas.
Nous avions fait tous les efforts possibles pour être celui qui arriverait à attacher son léopon le premier.
J'étais vraiment incapable de faire ce que je me promettais.
2.
La disparition de l'envahisseur fit revenir le calme dans mon appartement.
Ce matin, c'est le réveil de mon téléphone portable, posé à côté de mon lit une personne, qui me réveilla.
Encore endormi, je cherchai de la main le téléphone mais ne réussit qu'à attraper le léopon qui y était accroché.
- ...
Je dévisageai un moment le léopon... avant de me préparer pour aller à l'école.
Je mangeai les restes du repas de la veille et levai le poignet pour regarder l'heure sur la montre que Riko m'avait rendu.
- ...?
Il me restait encore un peu de temps.
Je pensais pourtant m'être préparé assez lentement.
Bon et bien, je vais me faire du thé.
Bizarre.
J'étais parti de chez moi un peu plus tôt que d'habitude.
À travers les trombes d'eau, je vis que le bus de 7h58 était déjà devant l'arrêt et que des étudiants se bousculaient pour rentrer à l'intérieur.
Comme ce bus passait près de l'école juste avant le début du premier cours de la journée, il était toujours bondé.
Si je baissais ma garde, je n'allais pas pouvoir rentrer.
- Ah ! C'est bon, je suis dedans ! Génial, génial ! Hé, Kinji, salut !
Je courus jusqu'au bus et vis Muto de Logi qui m'interpellait depuis le haut des marches.
Le véhicule était plein à craquer d'étudiants.
C'était mauvais.
À cause de la pluie, les élèves qui allaient d'habitude en vélo à l'école prenaient le bus.
- Muto ! Aide-moi à monter !
- Je voudrais t'aider, mais je ne peux pas ! Il n'y a plus de place ! Prend ton vélo !
J'agitai les mains, essayant de faire signe à Muto pour qu'il me hisse à l'intérieur, mais je vis qu'il était lui-même sur le point de tomber du bus.
- Mon vélo est cassé ! Si je ne rentre pas dans ce bus, je vais être en retard !
- Impossible, impossible ! Kinji, l'école est-elle vraiment la priorité numéro un pour un garçon comme toi ? Sèche le premier cours ! Allez, on se voit pour le deuxième cours !
Il... venait de dire « on se voit pour le deuxième cours » ! C'était un idiot ou quoi !?
Les portes se fermèrent, coupant court aux déclarations de ce traitre de Muto.
Le bruit des conversations et des rires qui venaient de l'intérieur du bus me firent grincer des dents de frustration.
Fais chier. J'étais censé aller à pied jusqu'à l'école avec cette pluie ? Je serais en retard, c'est sûr.
Je me mis à marcher, seul, sous la pluie qui tombait en cordes.
La route de l'île de l'Académie était une ligne droite, je pouvais parfaitement voir ma destination.
Après tout, cette île artificielle avait été créé à l'origine pour construire un aéroport à faible coût.
Ce n'était pas surprenant que cette école soit tout en longueur.
S'il n'y avait que ça. Mais, en plus, il pleuvait. Cela faisait grandir mon niveau de mécontentement d'environ 1000%.
Je devrais suivre ce que Muto avait dit, sécher le premier cours.
Mais, non, je ne pouvais pas. Le premier cours était celui de japonais, un cours normal. Les cours normaux étaient très importants pour moi, qui espérait être transféré dans un lycée ordinaire. Je ne pouvais pas le sécher.
Au moment où, perdu dans mes pensées, je passais à côté du bâtiment d'Assault... mon téléphone portable se mit à sonner.
- Allo.
Je tirai le portable par le léopon et l'approchai de mon oreille---
- Kinji. Où es-tu ?
C'était Aria.
Quoi ? Il était 8h20. Pourquoi est-ce qu'elle m'appelait pendant les cours ?
- Huuum. Je suis prêt d'Assault.
- Très bien. Prépare-toi avec des armes de classe C et rejoins-moi devant le dortoir des filles. Tout de suite.
- Pourquoi ? Les cours d'Assault ne commencent que cet après-midi.
Aria se mit à crier en entendant mes réflexions.
- Ce n'est pas un cours, c'est une mission ! Quand je te dis de venir tout de suite, tu te dépêches de ramener tes fesses !