Kara no Kyoukai : Chapitre 8 Panorama 3

From Baka-Tsuki
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Panorama 3[edit]

Le soleil se couche et on quitte le bâtiment abandonné de Toko. L’appartement de Shiki se trouve pas très loin mais mon appartement lui se trouve à 20 minute d'ici, en train.

Shiki a l'air fatigué, qui marche en chancelant légèrement, mais reste tout de même à mes cotés.

« Penses tu que le suicide est un choix, Mikiya ?»

Shiki me demande tout d'un coup. Cette expression abattue est assez touchante.

« Hmm, je ne sais pas. Supposons que je sois infecté d'un terrible rétrovirus, qui tuerait tout les habitants de Tokyo si je reste vivant. Si ma mort sauverait tout les habitants, alors je me suiciderai peut être.»

« Quoi ? Ta supposition est si tiré par les cheveux qu'elle décrédibilise ton argument.

« Laisse moi finir, s'il te plait. Penses-y. Je ne sais pas pour toi, mais je n'aurai pas le courage de vivre avec le regard de tous les habitants de Tokyo sur la conscience. L'option la plus facile serait alors le suicide. C'est parce que je suis faible.

Entre le courage d'un instant, et le courage de tous les instants lequel est le plus difficile à effectuer ?

Je pense que c'est un argument assez extrême, mais je pense que la Mort est une fuite, et ce peu importe la détermination qui pousse la personne. Mais il y a des moments qui poussent la personne concerné à la fuite. Je ne peux pas le nier ni le réfuté, c'est parce que je suis une faible personne aussi. »

Hmm, mais il semble que je suis entrain de dire que ce n'est pas grave de se suicider car moi je le ferai. L'Abnégation, se suicider, dans ce cas est probablement la bonne solution, et cette action sera traité d’héroïque Mais c'est faux. C'est idiot de choisir la mort et ce peu importe la noblesse de vos actions. Aussi mauvaise et désagréable que peut être notre vie, nous devons continuer de vivre pour nous permettre de devenir de meilleur personne.

Nous devons continuer de vivre malgré les difficultés. C'est quelque chose qui demande beaucoup de courage. Je ne pense pas que je pourrais faire ça, j'ai décide de ne pas le dire aussi parce que Shiki a l'air de s'ennuyer.

« ... Je pense que chaque personne à sa propre réponse.»

Ma conclusion est assez vague et Shiki me regarde bizarrement.

« Mais toi, tu es différent.»

Dit Shiki comme si elle pouvait lire dans mes pensées. Elle le dit froidement, comme à son habitude, mais d'une manière ou une autre je sens que c'est un compliment de sa part. Embarrassé je ne peux répondre, je continue donc à marcher dans ce silence. L'agitation des personnes dans la rue principale est proche. Des bruits de machines peuvent aussi être entendus.

Puis, Shiki s’arrête soudainement.

« Mikiya, viens chez moi ce soir.»

« Huh ? Pour—»

Shiki m’attrape par les habits d'une manière que je traduirais par : « Pose pas de question et fais le putain.»

Il est vrai que cela m'arrange car elle habite juste à coté, mais je ne pense pas le faire, à cause de raisons morales.

« C'est pas grave. Tu n'as rien dans ta chambre cela serait ennuyeux même si je viens avec toi. Ou es tu entrain de me dire qu'il y a quelque chose que je dois faire là-bas ?»

Je sais qu'il n'y a rien de spécial à faire chez elle. Je l'ai dit en sachant ça, elle ne pourra donc rien me répondre... en tout cas c'est ce que je pensais. Mais Shiki me regarde comme si je suis la cause du problème.

« Fraise.»

« Huh ?»

"Deux Häagen-Dazs goût fraise. Ils sont restés à leurs places depuis que tu me les as ramenés. Finis les, mec. »

« ... » Elle m'a eu sur ce coup. Je les avais acheté en allant chez Shiki, car il faisait chaud ce jour la. Mais faisait-il si chaud ? C'est bientôt le mois de Septembre après tout ...

Ce n'est pas comme si cela est important, mais seul choix est d’obéir à Shiki. Comme si elle me laisse le choix...

Je voulais quand même essayer de contre attaquer. Il y a un sujet qui évoqué énerve Shiki au point ou -des fois- elle n'arrive presque plus à s’exprimer correctement. Mais je veux qu'elle fasse cette chose.

« Ok, je passerai la nuit chez toi. Mais Shiki ...»

Shiki me perce du regard, je réponds en restant le plus sérieux possible.

« " Finis les, mec"... Tu ne devrais pas parler comme ça. Tu es une fille, après tout.»

En plein dans le mille.

Shiki pointe sa bouche, avec son index.

« Ma bouche... mon choix des mots. Ok ?»

Une vraie tête de mule...