Phenomeno (Français):Tome 1 Chapitre 6

From Baka-Tsuki
Jump to navigation Jump to search

"En d'autres mots, c'était un schéma."

C'était un soir, à peine cinq jours plus tard.

Je discutais avec Krishna dans la salle du club Bea à l'université.

"Ou plutôt, un schéma inversé. La maison rendait les gens mal a l'aise."

  1. Krishna and I were facing each other in the room, under the light from a pretty dawn.

Krishna et moi étions face a face, sous les lumières de l'aube.

"La maison... rend les gens mal à l'aise ?"

Je répétais comme un idiot, et Krishna hocha la tête.

"Dans le passé, Ikaigabuchi enquêta sur d'autres lieux similaires -- des bâtiments dont la structure influence la psyché humaine en anxiété, il y en a un certain nombre dans le monde. Certains de ces endroits deviennent des scènes de meurtres, et d'autres transforment les gens y habitant en criminels. Il n'y aucune réelle preuve scientifique de ce fait, mais je suis de ceux qui pensent que ça existe. L'esprit des gens, après tout, sont des choses instables que l'on peut facilement manipuler."

"A- attends un peu. Que veux-tu dire exactement ?"

"En bref, ce bâtiment n'a pas été construit pour les gens."

Je ressenti comme une main froide m'attrapant le cœur.

"Je vais éviter de dire le nom, mais l'architecte qui a fait ce bâtiment avait déjà reçu des récompenses et prix en architecture durant son temps a l'université. Les gens avaient de grandes attentes de lui."

Krishna était illuminé dans la lumière dorée du soleil, et ses cheveux noirs et raides brillaient alors qu'elle récitait ses souvenirs.

"Il était apparemment une personne très sérieuse. Peut-être trop sérieuse. Il était le type de personne qui se demandait ce qu'était les bâtiments -- et il y réfléchissait a en perdre le sommeil. Il aimait voir le visage satisfait des propriétaires. Il travaillait et travaillait. Cependant, il réalisa la futilité de son travail quand une personne lui demanda un autre design, et qu'il vit la maison dans laquelle il avait versé sang et âme pour la construire se faire détruire dans le but d'une 'rénovation'. Les familles changeaient. Les préférences changeaient. C'est inévitable, mais il ne pouvait pas le supporter."

-- Si vous en prenez soin durant votre séjour, la maison tiendra plus de cent ans. -- Parfois, les gens devraient s'adapter a la maison.

"Il laissa ces mots et il est dit qu'il a disparu un jour de son atelier. Sa famille déclara un avis de recherche mais personne ne put le trouver, et quelques années plus tard il fut déclaré mort. C'était il y a plus de trente ans. Cette atelier était son travail final, et il a été dénommé à un moment comme 'la maison qui exauce les vœux'."

Krishna pointa du doigt la fenêtre du deuxième étage, vers le quartier résidentiel.

"Ce pays mis de coté d'innombrables traditions avec la révolution culturelle de l’ère Meiji. Je suis de l'opinion que l'une de ces traditions était la maison. Les toits tuilés devinrent de plus en plus rares au fil des années, et les maisons qui hébergeaient plusieurs générations se firent plus rares. Production de masse, consommation de masse -- c'était l’ère dans laquelle nous étions entrés. Ne n’héritions plus de trésors, mais nous croyions à la place qu'une vie pouvait repartir de zéro toutes les quelques décennies. Après tout, cela suffisait pour l'offre et la demande. Mais je pense que les choses qui étaient importantes pour les gens de ce pays s’amenuisèrent de plus en plus."

Après avoir entendu ces mots, je réfléchis.

Mon père disait la même chose.

Il faut trente ans pour qu'un seul bon arbre pousse. Et pourtant, l’industrie japonaise de charpenterie se trouva en danger devant l'importation de bois à plus bas prix. Ce n'était pas qu'il avait peur pour son travail. Il avait peur que l'idée -- que l'on puisse avoir un montant infini de bois pas cher -- puisse s’immiscer dans l'esprit des gens de ce pays. Dans le passé, les gens priaient le dieu des forets, coupaient des arbres en étant reconnaissant de pouvoir construire avec soin des maisons avec ce bois. Quand ils reconstruisaient des maisons, ils prenaient soin de réutiliser le plus de bois possible. Même dans cette île ravagée par les tremblements de terre, Houryuuji tenu debout pendant cent ans. Le talent d'un charpentier qui comprenait les plus fins détails et caractéristiques du bois étaient, bien sur, impressionnantes, mais il était aussi dit que sa reconnaissance devant les importantes offres de la nature étaient tout aussi importantes.

J'ai toujours souffert d'être né dans une famille dont les affaires n'étaient que dans la charpenterie.

Est-ce que j'ai pris soin de bâtiments alors que je grandissait ? Est-ce que j'ai déjà pensé aux sentiments de ceux qui créaient ces bâtiments ? Étais-je rempli d'émotions a l'idée qu'un jour arrive ou "son" rêve devienne réalité, dans cette grande ville ou chaque jour on pouvait voir des sites de rénovations et reconstruction ?

Selon Krishna, tout pris source du design de cette maison, qui contenait les intentions de l'architecte. Quand un ami architecte de Krishna jeta un œil au bâtiment, il remarqua qu'il semblait simple, mais que pourtant des techniques d’extrêmement haut niveau avait été utilisées. Apparemment le grognement de la maison était dans l’intérêt de lui donner de la résistance face aux ouragans et tremblement de terres, et également un peu de désir personnel de lui donner un peu de vie.

"L'endroit sans intérêt sous les escaliers est le centre d'une maison robuste. La cuisine, qui se fait bien souvent agresser par l'habitant, avait volontairement été délaissée. Le salon avait été délibérément été désigné pour interférer avec la routine quotidienne. C'était une maison construite sur un esprit de durabilité."

Murmura Krishna alors qu'elle remontait ses lunettes a contours rouges.

"Normalement, les maisons devraient être faites pour ses habitants, mais pas dans ce cas. Les gens commencent naturellement à penser que la maison avait été construire pour quelque chose d'autre qu'eux, et ce fut suffisant pour ébranler psychologiquement ces mêmes personnes. Alors qu'est-ce qui se passe quand un jeune garçon qui vient juste d'arriver a Tokyo et qui n'a pas d'amis décide de vivre ici ?"

"Donc en d'autres mots, ça n'a rien a voir avec les fantômes ?"

"En effet. Tu es bien plus fatigué mentalement que tu ne le réalise probablement, ayant déménagé seul dans une grande ville. Tu as peut-être ressenti de la peur au début, mais tu l'a probablement toléré. Mais finalement tu as atteint ta limite, et que font les gens dans ce cas la ?"

Krishna me regarda de ses grands yeux.

"Ils créaient une raison pour échapper la peur."

"Créer une raison ?"

"Oui. Ils créaient une raison pour les bruits. En d'autres mots, tu gravais inconsciemment des nombres dans la maison durant la nuit."

"Mais--"

J'étais sans voix, et Krishna se penche vers moi."

"Pense-y un moment, Nagi. D’où vient la peur ? Elle vient de l'inconnu. C'est pour ça que les gens apprennent. Ils recherchent des choses inexplicables pour échapper la peur. Les connaissances des gens sont nés de leurs efforts dévoués d'échapper la peur. La cuisine résulta de la peur de mourir de faim. Les vêtements résultèrent de la peur du froid, et les bâtiments et armes résultèrent de la peur des ennemis. Tout a comme source la peur humaine. Tu pensais qu'il y avait un son inexplicable la nuit. Cependant, peu importe a quel point tu cherchait dans la maison, tu étais incapable d'en trouver la cause. En d'autres mots, un schéma inversé."

Est-ce que c'est possible ?

Non -- ça doit l’être. Sinon, comment est-ce que le chiffre "四" aurait pu être gravé sur le dessous de ma chaussure alors que je la portais tous le long ? Je la portais, alors ça ne pouvait être que moi.

La partie inférieur de mon corps tremblait. Ça me terrifiait, l'autre moi qui agissait contre mon souhait. Ou plutôt, que je ne comprenait pas.

"Bon--"

Krishna se ressaya et soupira.

"C'était partiellement ma faute pour n’avoir pas surveillé un tel bâtiment, même si je connaissais son existence. Désolée."

Dit-elle, alors qu'elle se pencha pour s'excuser, ce qui me troubla.

"Non non non, arrête. Tout commença parce que j'ai été radin, parce que je voulais grignoter sur les dépenses et n'ai pas immédiatement déménagé. Relève la tête s'il te plaît."

Dis-je franchement.

"Mmhmm, c'était ta faute."

Elle hocha la tête.

"Il n'y a pas de raccourci pour exaucer les vœux."

Je ne trouva rien a répondre, et me contenta de humer.

Cependant, je réalisa qu'il y avait une question qui n'avait pas été éludée.

"Mh, attends. Alors pourquoi est-ce qu'il y avait le décompte ?"

Et puis Krishna secoua la tête, comme pour dire "qui sait ?"

"Hein ? Tu ne sais pas ?"

Je demanda, et pour je ne sais quelle raison ses grands yeux brillèrent d'amusement.

"Je ne sais pas. Je ne sais pas, mais je crois que tu as probablement gravé une croix sur le mur."

"Une croix ? Pas '七' ?"

"Exact, le chiffre '十' (10). Il est possible que ce n'était même pas un chiffre au début. Tu t'en moquais sûrement. Ta peur était allégée après avoir gravé quelque chose dans le mur, pour être la cause des sons. Cependant, c'est pour ça que cet incident est devenu ce qu'il est, un peu par coïncidence. A l'endroit ou tu as gravé, il y avait des le début, par pure coïncidence, une griffure. Inconsciemment, tu t'es rappelé la ou tu avais gravé '十'. Et quand tu t'es réveillé, elle s'est combinée avec ta propre croix pour créer un '七'. Et c'est ce qui a donné naissance a quelque chose d'autre a l'intérieur de toi -- un 'fantôme'."

...Aah.

Donc c'est pour ça que j'ai ressenti énormément d'anxiété quand j'ai vu de chiffre pour la première fois. Le sentiment d'avoir rencontré quelque chose bien au delà de ma limite, que je ne pouvais pas comprendre.

"Après ça, tu as continué a graver des chiffres sur le mur en accord avec le son que tu entendais après t’être endormi. Le compte a rebours était probablement de ton désir subconscient. Si les nombres allaient en augmentant, ça aurait continué pour toujours. Tu espérait probablement que ça finisse par s’arrêter."

Après ça, Krishna me jeta un regard malicieux.

"Mais tu es plutôt simple. Si le compte a rebours s'était fini, tu aurais possiblement attenté à ta propre vie. Je suis contente qu'on soit intervenus a temps."

Et sur ce, elle me montra un petit sourire pour la première fois.

"D'accord ? Si tu en as assez, n'entre pas dans le monde des fantômes par simple curiosité. Et tout comme avec les personnes vivantes, paie respect à toutes existences. C'est la devise principal d'Ikaigabuchi, après tout."

Et la Krishna qui dit ça avec un ton complètement sérieux correspondit à l'image que j'avais de Krishna avant de la rencontrer.

Bien que--

Elle avait plus une apparence de perso moe qu'un grand frère ou père.


Et sur ce, le nœud infâme qu'était ce mystère fut résolu.

Selon Krishna, elle a réalisé que le bâtiment causait des dégâts au psyché de ses habitants au moment ou j'ai fait mon premier post. Dans un effort de garder ça discret, elle a confié le dossier à Karasu -- mais Karasu était imprudente et s'est mise a boire, alors le message le plus important ne m'est jamais parvenu, ce qui est pourquoi ça a escaladé jusqu’à ce point.

Dans tous les cas, tout était résolu, alors ça allait.

"Je vais te donner un avertissement, cela dit."

Alors que je quittais la maison, Krishna me dit ceci :

"Tu ne semble pas avoir beaucoup de tolérance dans ce domaine. Peut-être que je devrais pas dire ça en tant qu'administratrice d'un site d'occulte, mais tu ne devrais pas trop creuser dans ce domaine. Trouve-toi des amis à Tokyo avec qui tu peux te lier, trouve une petite amie, et construits toi une identité propre et solide alors que tu te penche sur l'occulte en tant que passe-temps, c'est la bonne façon de faire les choses. Et surtout -- évite cette fille nommée Yoishi."

...Ça me semble une bonne idée.

Comme l'a dit Krishna, Yoishi était anormale. Elle était, pour dire les choses franchement, comme si ses pieds étaient de l'autre coté. C'est sûrement pour ça qu'il y a eu ces étranges légendes de paranormal la concernant.

Le coucher de soleil était vraiment beau alors que je sortais de l'aile ouest.

La claire lumière orange se dirige directement vers mon âme.

Zut,

J'ai tellement été secoué par ces événements, j'en étais presque à pleurer devant une telle paix. Je tiens, lutte contre l'envie de pleurer. Il y avait beaucoup d'étudiants ici, et une sortie de lycée de l'autre coté de la rue de l'aile ouest. Il y avait quelques lycéennes en train de rentrer chez elles aussi. Je ne voulais pas m’embarrasser en tant qu'étudiant a l'université.

Mais soudain--

Je réalisa qu'une d'entre elle me fixait du regard.

Elle avait de beaux cheveux noirs, elle avait la peau blanche, et était mince. Son visage parfaitement symétrique était irrésistible, et en se tenant la, on dirait presque dit qu'elle venait d'un autre monde...

"Attends... mais ?"

Je réalisa soudainement que je connaissais cette fille, et je ne pouvais pas m’empêcher de courir jusqu’à elle.

"Attends, c'est toi Yoishi ?"

Et puis la fille tourna ses yeux comme des billes vers moi.

"Oh, c'est toi."

Sa réponse endormie me fit réaliser qu'elle ne me regardait pas.

Yoishi portait un uniforme de lycée, et peut-être à cause de ce dont elle a l'air, semblait a l'écart. Même dans de telles circonstances, elle semblait distante de la vie quotidienne.

"Hé, quelle coïncidence. Tu es dans ce lycée ? Dans quelle année ?"

Je lui parla d'un ton enjoué.

"Ça ne te regarde pas."

La réponse de Yoishi était bien sèche.

Il n'y avait aucune trace cette expression lumineuse de vitalité qu'elle avait quand ça concernait quelque chose de paranormal.

"Je n'étais pas venue à l'école depuis un moment -- et je n'aurais pas du venir tout court."

Elle dit ceci avec un ton énervé, et je remarqua qu'elle n'avait pas la même odeur agressive que la dernière fois. On dirait qu'elle avait pris un bain. Cheveux soyeux, une blouse blanche, une cravate noire. Je plissa les yeux en visualisant le contraste avant avant, et dit :

"C'est bien."

"Quoi donc ?"

"Ton apparence. Tu semble plus clean, et cet uniforme te va bien."

Cependant, Yoishi me tourna le dos, disant que j'étais pathétique."

Je voulais la complimenter, mais apparemment je l'ai juste énervée.

"Si tu ne veux rien d'autre, j'y vais."

Elle tourna les talons et je me dépêcha de l’arrêter.

"Tu regardais par ici, tu voulais quelque chose de Krishna ?"

"-- Krishna."

Elle semblait réagir a ce mot, et la vie semblait revenir dans ses billes de verres.

"Je vois -- Ikaigabuchi est ici."

Sa réponse face a l'occulte était assez immédiate.

J'avais l'impression que je me dirigeais vers la folie si je continuais dans cette direction.

"Je suis endette envers toi, aussi. J'ai entendu l'histoire de cette maison. Je ne savais pas qu'il y avait des choses tels que la confusion subconsciente à cause d'une maison. J'ai flippé en apprenant la vérité.

J'étais probablement un peu surexcité après avoir été libéré de toutes ces peurs. Je continuait de parler. Je parlais encore et encore. Tout ce que j'ai entendu de la part de Krishna, la vérité a propos de tout ça, à propos de l'architecture de la maison, à propos de la volonté de l'architecte, et même des problèmes du Japon contemporain.

Cependant, Yoishi ne réagissait pas du tout.

Sans même me jeter un regard, elle dit que c'était bien, et s'est remise a marcher sans aucune trace d'émotion.

Ça me fit sentir un peu solitaire, alors je la pourchassa, gêné par sa réaction.

"Qu'est-ce qu'il y a ? Tu semble assez déprimée ? Il y a quelque chose qui te perturbe ?"

Et quand je dit ça, je me suis rappelé.

En y pensant, ce jour, elle dit a la maison :

"Tu as remarqué ?"

...Oui, qu'est-ce qu'elle avait remarqué a ce moment ?

Je lui demanda, et elle s’arrêta.

Et puis elle tourna lentement la tête, et répondit a ma question par une autre.

"Tu veux vraiment savoir ?"

J'avais l’impression que ces grands yeux glacés allaient m'avaler--

Et j'ai entendu quelque chose à l'intérieur de moi me pressant de m’arrêter la.

Que je ne devrais pas en apprends plus.

"Tu peux toujours faire demi-tour."

Dit Yoishi.

"Tu sais ce qu'ils disent -- si tu regarde l'autre coté, ils peuvent te voir aussi."

Krishna a dit quelque chose comme ça aussi, et j'en eu des frissons.

Mais--

Je me demande pourquoi.

A ce moment, j'ai eu une étrange sensation d'excitation. Que je voulais voir le monde de la même façon qu'elle. Que je voulais me tenir la ou elle se tenait. Que je voulais savoir pourquoi son monde semblait toujours faire tanguer le mien.

"J'écoute. Dis-moi."

Quand je dis ça, est-ce que j'ai imaginé, ou est-ce que Yoishi semblait avoir une expression légèrement attristée ?

Cependant--

Je réaliserais plus tard que c'était un moment décisif.

Une histoire à propos de nager dans le bizarre et les ténèbres des hommes.

Le lien entre ce monde et l'autre -- le voyage vers "Ikaigabuchi" commença a ce moment.

Après un moment, Yoishi hocha la tête et commença a parler.

"Je me suis toujours demandé. Pourquoi elle s'est faite surnommer 'la maison qui exauce les vœux'."

"Pourquoi ? Parce que--"

"Le titre manque le sujet. Les vœux de qui ?"

Et ces mots me donnèrent la chair de poule--

Et je commença à immédiatement regretter ma décision.

"Cette maison n'est pas une maison de l'espoir. J'ai juste ressenti une incroyable source de malice."

Yoishi murmura -- avec l'expression d'une reine qui aurait été enfermé dans un sombre château pendant mille ans.

"L'architecte qui a disparu en aimant les étranges bâtiments. Le compte a rebours qui commença avec '七'. Le mystérieux espace sous les escaliers. La maison qui exauce les vœux. Il y a une seule réponse qui répond à tout ceci."

Ma chair de poule ne voulait pas partir.

Qu'est-ce qu'elle essayait de dire ? Qu'est-ce qui allait se montrer ?

Les yeux noirs de Yoishi brillaient alors qu'elle parlait.



"L'architecte est toujours à l'intérieur de ces escaliers."



"A... attends."

"Bien sur, il n'est pas vivant. Mais d'un coup tout se forme. Pourquoi il y a un espace inutile sous les escaliers. Pourquoi elle est nommée la maison qui exauce les vœux. Et pourquoi le décompte a commencé avec "七".

"Hé, ça n'explique pas tout. Ça n'a pas commencé avec '七', parce que c'était un '十' à l'origine, et j'avais juste gravé par coïncidence sur une griffure--"

"Faux."

Ses mots renversèrent mon monde.

"Tu as as bien écrit '十' a l'origine. Tu as raison sur ce point. Mais il n'y avait pas de griffure a la base. Quelqu'un en a ajouté une et l'a changé en '七'."

"Pourquoi... Comment tu peux affirmer ça ?"

"Je l'ai vu."

"Quoi ?"

"Que sur ton '十', quelqu'un a ajouté une griffure pour en faire un '七'."

"Puis... puis quand Krishna dit qu'il n'y avait pas de fantôme dans cette maison--"

Et puis Yoishi regarda en direction de l'aile ouest avec tristesse.

"Il n'y pas de plus grande fortune que de vivre dans l'ignorance."

...Ha.

"C'est la gentillesse de cette personne, et ce dont je manque."

...Hahaha.

Hahahahahahahahahahahahaha.

J'allais devenir fou si je riais pas.

"Tu mens, hein ? Tu invente tout ça, hein ? Ou alors, c'est juste une histoire d'occulte que tu as lu quelque part."

J'ai ri, priant que c'était le cas.

Yoishi m'adresse un regard compatissant, comme si elle était désolée pour moi.

"Tout est la vérité. Parce que--"

Je ne pouvais plus répondre, et Yoishi abattit sa dernière carte.

"Quand tu étais transporté dehors, un homme que je n'avais jamais vu auparavant claquait la langue dans les escaliers."


Alors que le monde tournait autour de moi--

La douce et froide voix de Yoishi résonna comme à l'intérieur de moi.

"Bienvenue dans le monde de l'autre coté."