Difference between revisions of "High School DxD:Tome 4 Life 2"
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MaerisCrisis (talk | contribs) (DxD Tome 4 Life 2 Partie 4) |
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=== Partie 4 === |
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+ | « Ara, Asia-chan, tu es bien sur la vidéo ! » |
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+ | Ma mère était en transe, en train de regarder Asia sur la télé. |
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+ | « Ha, ha, ha, ha ! Faire attention à l’épanouissement de sa fille c’est le devoir d’un parent après tout ! » |
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+ | Tout en buvant du saké, le père de Buchou riait chaleureusement. Cette personne, quand il boit du saké, il se transforme en une personne enjouée totalement différente… Alors même que c’était une personne élégante avant ! |
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+ | Après le repas chez les Hyoudou, la réunion d’admiration de la visite de classe d’aujourd’hui avait commencé. |
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+ | Les participants étaient ma mère, mon père, le père de Buchou et Sirzechs-sama. |
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+ | Tout en engloutissant du saké, ils comparaient les vidéos qu’ils avaient chacun filmées. |
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+ | Les filles en question étaient au fond du salon, le visage rouge et en train de prier : « Que ça finisse vite, que ça finisse vite ! ». Elles étaient comme à moitié mortes. |
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+ | Ils m’avaient aussi effrontément filmé ! Ne prenez pas des vidéos de moi en train de travailler sur mon modèle en plastique ! Je ne sais pas de quoi mes parents et le père de Buchou ont parlé au lycée mais il est évident qu’ils se sont bien entendus et sont devenus proches. Vraiment, qu’est-ce qui s’est passé ? |
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+ | « C’est… Un enfer, un genre encore jamais vu auparavant… » |
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+ | Buchou tremblait de tout son long tout en rougissant jusqu’à l’extrême limite. |
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+ | « S’il vous plait, regardez ! Notre Ria-tan lève sa main et répond à la question de Sensei ! » |
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+ | Sirzechs-sama ! Survolté, il commente l’épanouissement de sa petite sœur ! Ooh ! Buchou couvre son visage avec ses mains ! |
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+ | « Je ne peux pas le supporter ! Onii-sama, espèce d’imbécile ! » |
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+ | Aah ! Buchou s’est enfuie, incapable d’en supporter davantage ! |
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+ | [Supan !] |
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+ | Sirzechs-sama est fauché par l’éventail en papier de Grayfia-san ! |
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+ | « Buchou ! » |
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+ | Ça m’a inquiété et j’ai poursuivi Buchou. |
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+ | === Partie 5 === |
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Revision as of 22:39, 7 July 2012
Life 2 : Les visites de classes commencent
Partie 1(!)
« Ise. Asia-chan. Je viendrai tout à l’heure avec Otou-san. »
Ma mère était pleine d’entrain ce matin. Elle n’avait pas besoin de dire ces choses devant l’entrée mais, plus que moi, elle semblait vouloir voir comment Asia s’en sortait. D’après elle, même mon père avait pris un jour de congé.
Bon, vu que mes parents adorent Asia comme leur propre fille, c’était normal qu’ils veuillent la voir.
La personne en question, Asia, répondit par un « Oui ! », un sourire irradiant son visage.
La « famille » avec laquelle elle vivait allait venir mais Asia en était vraiment heureuse et avait vraiment attendu ce jour.
Et, l'air de rien, le jour de la visite était arrivé.
Ils appellent ça une « visite de classe » mais, en vérité, c’est plus une journée porte ouverte. Il est normal que mes parents puissent venir mais il est aussi normal pour les collégiens de venir voir comment sont les classes. Il est possible que les tuteurs de ces collégiens viennent aussi visiter ; c’est un évènement plutôt ouvert.
Comme non seulement nos parents mais aussi les kouhais de la section collège de Kuou Academy viennent nous voir, nous, les lycéens, sommes extrêmement stressés ; car nous ne voulons pas donner de mauvaises réponses devant nos kouhais.
« …Je ne suis pas intéressée, dit Buchou en soupirant. »
Pour une raison que j’ignore, elle n’aime pas les visites de classes. Alors que son père et Sirzechs-sama viennent la voir, apparemment, même Buchou déteste que sa famille voit à quoi ressemble sa classe. Si deux hommes aux cheveux cramoisis visitent sa classe, ça va devenir un sujet de discussion brûlant.
Je compatis avec vous du fond du cœur.
Cette fois-ci, pour mes parents, au-delà de moi, il y avait aussi Asia, j’allais donc suivre les cours normalement.
Nous nous sommes rendus en classe après avoir quitté Buchou à l’entrée du lycée.
Je me suis à peine assis sur ma chaise, que Matsuda et Motohama se sont approchés.
« Tes parents viennent, Ise ? »
« Ouais. Enfin, ma mère et mon père ont dit qu’ils venaient voir Asia. »
Matsuda acquiesça vivement à ma réponse.
« Ah, je comprends. Quand on a Asia-chan pour fille, on veut à tout prix venir la voir. »
C’est vrai. Si j’avais une petite sœur comme Asia, je l’adorerais. Non, fondamentalement, elle est comme une sœur. Et je l’adore aussi.
« Ce genre de choses est une première pour moi, je suis donc vraiment excitée. »
Asia semblait sincèrement toute excitée. Ouais, si je peux voir Asia excitée, c’est suffisant.
« Ise. »
Sans que je m’en rende compte, Xenovia s’était approchée de notre groupe.
Pour être honnête, Xenovia a elle aussi du succès auprès des garçons ; vu que c’est aussi une vraie bishoujo. Peut-être parce qu’elle a de bonnes capacités physiques, elle est aussi populaire avec les filles.
« Qu’est-ce qui se passe, Xenovia ? »
Xenovia baissa la tête à ma réponse.
« Désolée d’avoir tout à coup dit ce genre de choses l’autre jour. »
Ce genre de choses… Ah ! C’est à propos de « ça ». A propos de « faire des enfants ». Elle est donc venue s’en excuser.
« J’ai continué à parler sans penser à toi. »
Ouais, d’ailleurs j’étais effrayé. Me parler tout à coup de faire des enfants… Non, si je peux faire des trucs ecchi alors, je t’en prie, laisse-moi faire. Avoir Xenovia comme partenaire me va totalement ! Mais c’est l’ordre des choses qui ne va pas du tout.
« Après tout, il est difficile de faire soudain ce genre de choses, je pense. »
Oui, oui. C’est ça, c’est tout à fait ça. Pour le moment, nous devrions améliorer nos relations jusqu’à pouvoir faire des choses ecchi.
« C’est pourquoi… »
Xenovia sortit quelque chose de sa poche… Attends, qu’est-ce que…!?
« Nous devrions d’abord nous entrainer en utilisant ça. »
Xenovia ouvrit sous mes yeux une chose emballée dans un petit étui…un préservatif.
Les yeux de toute la classe se sont rivés sur la chose que tenait Xenovia.
« …Im…ImbéciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiIIIIIIIILE ! Qu…qu’est-ce que tu sors devant tout le monde !? »
Je suis inquiet. Ce…c’est évident, ce genre de situation…!
C’est-à-dire que…elle est…! C’est extrêmement sérieux de montrer cet objet à des lycéens en pleine période sensible ! Ou plutôt, c’est carrément pas bon de sortir ça au lycée !
Aussitôt, la classe devint bruyante. Hé, ils l’ont vu ! Bon, je savoure toute cette attention !
« Dans le monde où je vivais, il y avait un conflit sur l’usage de ceci ; mais, après tout, le mettre au Japon est plus commode suivant les tendances du pays. »
On s’en fout ! Fais quelque chose à propos de cette atmosphère ! Tout le monde dans la classe nous regarde d’un air étrange, tu sais !?
« Être regardés de cette façon, toi et moi… Ce n’est pas mauvais pour moi, je crois, mais réfléchis au moment et au lieuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! »
A ma réplique, Xenovia inclina la tête. Elle semblait ne pas bien comprendre.
C’est pas bon ! Elle est comme Asia au début, elle vit dans un monde distinct de cette société !
« Asia devrait aussi en utiliser. Une relation sexuelle non préparée vous ferait du mal à tous les deux. Les relations entre hommes et femmes sont difficiles. »
Sur ce, Xenovia en tendit un à Asia. « ? » Asia avait un air interrogateur mais Kiryuu, la binoclarde perverse, ne perdant pas une seconde, n’arrêtait pas de chuchoter à Asia.
Soudain, Asia se mit à rougir.
« …Huu… »
Ah ! Asia s’est évanouie, le visage tout rouge !
« Quoi, quoi ? Hyoudou va à nouveau devenir quelque chose d’incroyable ? demanda avec beaucoup d’intérêt Kiryuu, la fille érotique, tout en replaçant ses lunettes. Mais, je me demande si c’est bien. Si tu couches avec Xenovia, Asia va… »
« Kiryuu-saaaaan ! Arrête-toi, s’il te plaiiiiiiiiiiiiiit ! »
Ooh ! Asia, soudain remise, recouvrit la bouche de Kiryuu. Pour une raison que j’ignore, elle semblait être à son niveau d’urgence maximum. Mais à quel sujet ?
« Bon sang, Asia. Je te l’ai dit, non ? Si tu ne te mets pas vite à agir, ça va se compliquer avec Hyoudou. Il y a beaucoup d’ennemis redoutables autour de lui, tu sais ? Si tu continues à lambiner, avant que tu ne t’en rendes compte, il risque d’être mangé. Tu n’aimeras pas ça, n’est-ce pas ? Un homme avec l’odeur d’une autre femme… »
« Ouch ! Kiryuu-san, pourquoi continues-tu à m’envoyer ce genre de rafales explosives… »
« Je suis inquiète. Ça ne te dérange pas que je sois ta seule alliée, non ? Je n’ai pas de problème non plus avec les ambiances pures mais, parfois, il faut faire ce qu’il faut ! Même toi, Asia, tu es assez mûre pour la consommation ! »
« Je suis a…assez mûre pour la consommation ? m’a demandé Asia. »
Hum…sérieusement, de quoi s’agit-il ? Je ne comprends pas le sens de leur conversation…?
« Ou…Ouais. Peut-être que tu es assez mûre pour la consommation ? ai-je répondu, perplexe. »
« N’est-ce pas génial, Asia ! Tu vas être mangée ! »
Kiryuu débordait d’une émotion profonde. Quoi ? Quoi ? Hé, ne me laissez pas derrière et continuez la conversation !
« Bon saaaaaaaaaaaaang ! Asia-chan va être mangée ! »
« Ça va être quelque chose d’important… « Comité d’Asia-chan », nous devons faire une réunion d’urgence avec nos camarades et préparer des contremesures ! »
Motohama et Matsuda avaient eux aussi l’air bizarre. Ils tremblaient tous les deux fortement !
« Il y a quelque chose qui ne va pas avec le monde si Ise est populaire ! hurla Matsuda. »
Bon sang, je ne comprends pas.
« Montre-moi un peu tes mains. »
Kiryuu prit mes mains et replaça ses lunettes.
« …C’est pas mal, tu coupes tes ongles plutôt court. »
« Ah…ah bon ? »
Pourquoi tu te soucies tellement de mes ongles ?
« Les hommes qui coupent leurs ongles se mettent vite à jouer intensément avec les femmes, ai-je entendu dire. …Oui, pour tripoter le corps d’une femme, si tu as les ongles longs, c’est assez peu pratique. »
« Ce…c’est une fausse accusation ! C’est juste un hasard… »
Tout en disant cela, je me suis rappelé… Mais bien sûr ! Buchou s’était occupée de mes ongles. Buchou avait dit que c’était un entrainement ou un truc du genre…
C’était peut-être lourd de sens mais je n’avais que provoqué des soupçons injustes.
« Ise, espèce de saloooooooooooooop ! »
« Va te choper une maladie ou n’importe quoi ! »
« Effrayant. Je n’en attendais pas moins d’une bête. Au moment crucial, évite de transmettre la maladie à Asia. Asia sera souillée. »
Matsuda, Motohama et Kiryuu se moquent de moi ! Huu, bizuteurs ! Alors que je n’ai même pas la moindre petite-amie ! Qu’est-ce que c’est que ça !? Quel genre de magie est-ce ? Ça me donne l’impression d’être une personne contaminée !
…Attends, est-ce que je deviens populaire ces derniers temps…? Je ne comprends pas.
A commencer par Matsuda et Motohama, les gars autour de moi ont aussi commencé à me regarder avec jalousie. Mais ce n’est pas comme si j’avais une petite-amie.
Je peux comprendre pourquoi Buchou et Akeno-san m’adorent mais j’ai l’impression qu’elles s’amusent simplement à taquiner leur serviteur et kouhai, moi. C’est, sans conteste, la même chose qu’avec un animal de compagnie.
Comme elles ont obtenu un bon jouet, on dirait qu’elles se battent pour l’avoir…
Xenovia est…vu qu’elle est unique en son genre, je ne peux pas la compter. Si vous vous demandez pourquoi, on dirait qu’elle n’est intéressée que par la chose en devenir qui réside en moi.
Asia. Nous vivons ensemble, c’est la fille avec laquelle j’ai la meilleure relation. J’ai avec elle un rapport plus ou moins familial. C’est une évidence. Quand on se met à vivre sous le même toit c’est ce qui arrive. Moi aussi je la vois comme une mignonne petite sœur. Je suis heureux qu’elle se repose de tout son cœur sur moi.
Pourrait-on dire que faire des achats ensemble est un rendez-vous galant ? Nous allons souvent acheter des articles de mercerie ensemble dans des magasins discount mais c’est assez différent du luxe d’un rendez-vous amoureux.
Ça serait bizarre si Koneko-chan en avait après moi.
…Ouais, après tout, plutôt que d’être populaire, c’est juste qu’il y a plus de filles que dans ma vie d’avant. N’est-ce pas totalement différent de la vie de harem que je désire ?
Dans un harem je ferais tout ce que je veux avec les filles mentionnées ci-dessus et je me les offrirais autant que je veux ; c’est ma définition. Si j’avais l’occasion de faire une expérience, pour mon repas spécial quotidien, je voudrais alterner les gens qui m’observent !
Cependant, comparée à ma vie précédente où il n’y avait pas le moindre soupçon de filles, cette vie est comme une toute nouvelle vie ; c’est aussi différent que le ciel et la terre ! Grâce à cette large différence, le seul fait de pouvoir parler avec des filles me rend heureux. Je suis content de ce style de vie.
Non, avec cette autosatisfaction je ne pourrai pas réaliser mon rêve de harem ! Très bien ! Obtenons le pouvoir d’attraper des hordes de filles !
…Mais, au contraire, après avoir sincèrement aimé quelqu’un, j’ai maintenant du mal même à tendre ne serait-ce qu’un peu la main vers des filles. Reynalle, ma première petite-amie, était une ange déchue qui m’a tué après m’avoir dupé.
C’est peut-être à cause de ça que même le pervers que je suis se retrouve comme ça. Ce n’est pas comme si j’avais peur des filles mais, quelque part dans mon cœur, j’ai le sentiment que, peut-être, je serai rejeté par elles au bout du compte.
Buchou, Asia, je sais que les filles du club ne feraient pas une telle chose. Cependant, plus j’aime, plus je m’inquiète.
…Suis-je haï par Buchou et les autres ?
Quelques fois je me pose cette question. Les filles avec lesquelles j’ai réussi à bien m’entendre après une si longue attente… Je ne veux pas être haï. C’est pourquoi, au bout du compte, je ne veux pas faire quoi que ce soit de bizarre et être haï par elles. Je ne veux pas que ça se reproduise…
« Vous tous, Ise-san n’est pas une mauvaise personne. S’il vous plait, ne l’embêtez pas. »
Asia se tenait devant moi et me protégeait des débordements de Matsuda.
« Huu, Asiaaaaaaaaaaaaa ! Tu es ma seule alliée ! »
« Je croirai éternellement en Ise-san. »
Quelle gentille fille ! Elle croit obstinément en moi ! Aah, Asia-chan est mon alliée ! Je suis sincèrement heureux, Asia !
« …Asia, faire ta déclaration au beau milieu de la confusion…pas mal… »
Kiryuu marmonna quelque chose. Je suis sûr que ça devait être une méchanceté sur moi.
« C’est ça. Peu importe à quel point Ise est indécent. Ise est une personne franche. C’est juste que son désir sexuel est aussi franc que lui, certainement. »
Xenovia enchaine elle aussi avec ça…? Quelque part, j’ai l’impression qu’elle s’est légèrement moquée de moi mais, du point de vue de cette fille, c’est certainement une répartie de haut vol.
« Et, sur ce, c’est l’heure de la relation sexuelle mais… »
« Comme je le disais, ne dis pas ces choses en public… »
J’ai enveloppé mes mains autour de ma tête et frappé la table en réponse à Xenovia qui semblait ne rien avoir compris jusqu’à maintenant.
Partie 2
D’une manière ou d’une autre, les cours débutèrent et, depuis la porte ouverte au fond, les parents de mes camarades classe n’arrêtaient pas d’entrer.
On était en cours d’anglais. Le professeur, plus motivé que d’habitude, distribuait aux élèves, pour une raison que j’ignore, des objets rectangulaires enveloppés dans un sac. Hein ? Qu’est-ce que c’est ? Il se passe des trucs comme ça en anglais ?
Pour les démons, qui peuvent parler toutes les langues, l’anglais est le meilleur endroit pour frimer. Fufufu, aujourd’hui encore, faisons-le avec talent et avec aisance.
Mais, lâchez-moi avec les mots écrits. C’est impossible.
Tout en me disant ça, j’ai regardé de près l’objet… Hum, c’est du plastique modelable ? Tandis que je me disais ça d'un air dubitatif, le professeur me dit joyeusement :
« Compris ? Essaye de faire quelque chose que tu aimes avec le plastique modelable que je viens de te donner. Un animal fera l'affaire. Une personne conviendra aussi. Une maison aussi. Quelle que soit l’image que tu as en tête en ce moment-même, essaye de lui donner forme. On pratique aussi ce genre de conversations anglaises. »
Ça n’existe pas ! Je ne comprends pas ce que vous voulez dire, Sensei ! Faisons un cours d’anglais normal ! Permettez-moi de montrer mes facilités de conversation anglaise à mes parents ! Je ne veux pas faire de modèles en plastique !
« Let’s try ! »
Il n’y a pas de « Let’s try » qui tieeeeeeeeeeeeeeenne ! Dans quel monde y a-t-il des cours d’anglais où on fait du modelage !
« Ce…c’est difficile. »
Hein !? Asia-chan s’y est déjà mise !? Comme d’habitude, elle s'adapte vite à ce genre de choses !
« Asia-chan, continue comme ça ! »
« Asia-chan, tu es mignonne ! »
J'ai tourné ma tête vers les voix familières. Mes parents étaient tournés vers Asia et hurlaient.
Ooh, quand êtes-vous entrés ? Ou plutôt, alors que votre fils se trouve ici, vous dirigez la caméra vers Asia. Papa…
Remarquant les voix de mon père et de ma mère, elle se retourna et s'y remit joyeusement. Ils sont tout à fait comme des parents et leur enfant ! Non, moi aussi ça me rend plus que suffisamment heureux. Ma petite sœur, Asia-chan… C’est le top.
J'ai jeté un coup d’œil autour de moi et tout le monde pétrissait à contrecœur la pâte en plastique. Vous vous accommodez vraiment de ça, vous tous dans la classe !?
[Pétri Pétri] Sans échappatoire, je me suis aussi mis à pétrir. Qu’est-ce qu’il a dit qu’on devait faire ?
Il a dit qu’on pouvait faire tout ce qui nous passait par la tête. Tout en tordant la pâte, j’ai fermé les yeux et commencé à avoir des idées farfelues. La toute première chose qui me vint à l’esprit fut…
« Ise ♪ »
Buchou nue me souriant.
Aah, Buchou. Mon onee-sama. Je pense à vous en premier ! Mon dévouement, ma pensée fidèle sont tout ce qu'il y a de plus vrai. Fufufu, je me rappelle même parfaitement la poitrine et les tétons. J'ai parfaitement en mémoire les seins de Buchou, la taille, l’élasticité et la douceur.
Buchou a dit qu’il y avait peu de parties de son corps que je n’avais pas touchées. En effet, c’est vrai. J’ai peut-être, d’une manière ou d’une autre, touché Buchou de partout. C’est glissant et doux et, malgré tout, très élastique. Tout en remarquant qu'une chose rouge de désir s'écoulait de mon nez, j’ai reproduit le corps de Buchou que j'avais en tête. Les yeux fermés, rien qu’avec l’image dans ma tête, j’ai déplacé mes mains.
Aah, les seins de Buchou ! La taille étroite de Buchou ! Les hanches de Buchou faites pour des accouchements faciles ! Les cuisses épaisses de Buchou, parfaites pour moi ! La vision de l'ensemble est gravée dans la mémoire de mon cerveau !
Je m’en rappelle très nettement ! C’est naturel. Je m’en souviens tous les jours à ce moment-là !
« Hyo…Hyoudou-kun… »
Remarquant la main de quelqu’un sur mon épaule, j'ai ouvert les yeux, tourné le visage et découvert Sensei.
Pour une raison que j’ignore, il avait une expression stupéfaite et tremblait de tout son long.
Quoi ? D’une certaine manière, on dirait que regarder mes mains l’a stupéfait. J’ai aussi regardé mes mains et… Une magnifique statue de Buchou s'y trouvait.
« Ooh ! »
La classe poussa une acclamation excitée. Ou plutôt, en me regardant, ils poussèrent un « Ooh ! » admiratif. Impressionnant. C’était, sans conteste, une mini Buchou ! La forme des seins, la forme des fesses, les lignes des cuisses étaient toutes parfaites.
Je…j’ai fabriqué ça…? En bougeant mes mains suivant l’image de Buchou que j’avais gravée dans mon cerveau, un miracle s'est produit !
« Ma…Magnifique… Hyoudou-kun. Je n'imaginais pas que tu possédais ce talent-là… Ce cours était le bon choix, après tout. Encore une fois, j’ai pu faire ressortir les talents cachés d’un élève… dit Sensei, les yeux mouillés de larmes. »
En effet, de là à imaginer que ce pouvoir se cachait en moi… Même si je dis ça, il est facile de faire éclore un talent lié à ma perversité.
« Ce…c’est Rias-senpai ? Merde ! Comme je le pensais, Ise, sale vermine ! Avec senpai…! »
« Pas moyen ! Rias onee-sama avec cette bête…! »
Pour une raison que j’ignore, je pouvais entendre des cris à proximité ; mais, à l’instant où quelqu’un dans la classe dit : « 5 000 ! », la classe se mit à changer.
« Non, 6 000 ! »
« Je paierai 7 000 ! Je serai adroit avec le corps de Gremory-senpai ! »
« Te fous pas de moi ! Je vais l’acheter ! Ce soir elle me tiendra compagnie ! 8 000 ! »
La classe d’anglais, qui utilisait le plastique modelable, changea du tout au tout et se transforma en salle de vente pour la statue de Buchou que j’avais créée.
Partie 3
C’était la pause de midi.
« C’est bien fait, dit Buchou en souriant tout en touchant la statue en plastique que j’avais créée pendant le cours. »
Au bout du compte, je n’avais pas vendu la statue à mes camarades de classe. Je ne pouvais pas la vendre vu que c’était une statue de Buchou.
Quand Asia et moi sommes sortis pour acheter quelque chose à boire, nous avons croisé Buchou et Akeno-san par hasard devant le distributeur.
« Ara, ara, je n'en attendais pas moins d’Ise-kun, qui regarde et touche quotidiennement le corps de Buchou. »
Akeno-san souriait aussi, surprise par la qualité de la statue. Non, contrairement à vos attentes, je ne fais pas quotidiennement ces choses avec Buchou… J'ai gravé le précieux corps dans mon esprit lorsque j’en ai personnellement fait l'expérience.
« Tu en feras un pour moi la prochaine fois ? Si tu veux reproduire mon corps, j’ôterai mes vêtements. Tu pourras me toucher. »
« Sérieusement, Akeno-san ? »
C’est le top ! Absolument ! Alors que j’essayais de dire ça, Buchou et Asia me tirèrent les joues.
« Ne le fais pas. »
« Ne le fais pas. »
Les filles de chez moi sont dures.
« Au fait, Buchou, Sirzechs-sama est venu ? »
A ma question, Buchou mit une main sur son front et soupira.
« Oui, il est venu avec mon père. »
Son père est donc venu lui aussi. A quoi ressemblait cette visite de classe ? Je suis curieux.
« Ah, Buchou ! Et tout le monde est là aussi. »
Kiba apparut à ce moment-là. Hum ? Kiba est aussi venu acheter à boire ?
« Ara, Yuuto. Du thé ? »
A la question de Buchou, Kiba pointa son doigt vers le fond du couloir.
« Non, pour une raison que j’ignore, j’ai entendu dire qu’une sorcière se faisait prendre en photo, je me suis donc dit que j’allais y jeter un coup d’œil. »
A la réponse de Kiba, Buchou et moi avons échangé un regard tout en inclinant nos têtes sur le côté.
[Kaccha Kaccha !]
Des flashs n’arrêtaient pas d’apparaitre, des hommes avec des appareils photo photographiaient quelque chose à l’angle du couloir.
Vu qu’il y avait foule, je ne savais pas ce qu’ils photographiaient. Selon l’histoire de Kiba, « une sorcière » se trouvait là mais… Je suis, d’une façon ou d’une autre, parvenu à m’échapper de la foule et j'ai regardé devant moi.
Oui, je pouvais le voir d’un seul coup d’œil. Alors que je m'avançais encore, un costume reconnaissable me sauta aux yeux.
Une bishoujo-chan plutôt pas mal portait un costume de personnage de dessin animé. Si je me souviens bien, il s’agissait de « Mahou Shoujo Mil Kiss Viral 7 alternative ». Le cœur d’une jeune fille, le corps d’un garçon, « Miru-tan », qui est spécial, est absorbé par cet anime.
Ah ! En y regardant de près, elle ressemblait à Mil Kiss. Elle faisait aussi tourner son bâton—ou peu importe ce que c’était—encore et encore. Les photographes prenaient des photos, excités comme des enfants. Je voulais aussi prendre une photo. Sa jupe était courte et sa culotte apparaissait donc de temps en temps…
Buchou arriva à côté de moi après s’être extirpée de la foule. Dès qu’elle vit la Mahou shoujo Mil Kiss devant elle, elle paniqua.
« Qu…! »
Je fus moi-même surpris par son air extrêmement troublé. Pour que Buchou soit surprise à ce point…
« Hé, hé ! Toi, celle qui fait une séance photo sur un passage public ! »
Tout en disant ça, mon ami du conseil des élèves, Saji, arriva en sautant à travers la foule.
Des filles qui avaient aussi l'air de membres du conseil des élèves suivirent Saji jusqu'au lieu lieu de la séance photo.
« Hé, hé, dispersez-vous, dispersez-vous ! Aujourd’hui on montre nos classes au public ! Ne faites pas de grabuge dans un endroit pareil ! »
Saji, il fait son boulot correctement, hein. Cette large foule disparaissait comme des bébés araignées en pleine dispersion. Les jeunes hommes qui étaient en train de photographier avec leurs appareils partaient eux aussi à contrecœur suite aux bousculades de Saji.
Il ne restait que notre groupe, celui de Saji et la fille en cosplay.
« Toi aussi, tu serais priée de ne pas porter ce genre de costume. Attends, tu es peut-être un parent ? Même si c’est le cas, tu sais qu’il y a un code vestimentaire correspondant au lieu. Tu déranges. »
« Hein, mais c’est mon uniforme ☆. »
Saji insistait avec ses avertissements mais Mil Kiss, prenait des poses charmantes sans en tenir compte.
Saji grinçait des dents mais, aussitôt qu’il reconnut Buchou, il inclina la tête.
« Oh, c’est Rias-senpai. Vous êtes arrivée au bon moment. J’étais justement en train de guider Maou-sama et l’otou-san de senpai. »
Tandis que Saji tournait sa tête vers l’arrière, conduits par Sona Sitri Kaichou, les hommes aux cheveux cramoisis approchaient.
« Qu’est-ce qui se passe ? Saji, je te dis toujours de régler les choses avec concision… dit la stricte Kaichou. »
Mais, dès qu’elle vit Mil Kiss, elle arrêta de parler.
« Sona-chan ! Trouvée ☆. »
Après avoir trouvé Kaichou, Mil Kiss s’accrocha à elle joyeusement.
Ooh. Une connaissance de Kaichou ? Bien évidemment, même Saji avait l’air de ne pas trop savoir comment réagir à ça.
…Hum ? Je viens de le remarquer mais… Heu hein ? Hein ? Quelque part, j’ai l’impression que Kaichou et cette fille en cosplay se ressemblent…me suis-je dit, perplexe. Sans sans soucier, Sirzechs-sama appela la fille en cosplay :
« Aah, c’est toi, Serafall. Tu es venue toi aussi. »
…Serafall…? Je…j’ai l’impression d’avoir entendu ce nom auparavant…
« C’est Leviathan-sama. »
…Pendant un instant je ne parvins pas à comprendre les mots de Buchou. Buchou répéta pour moi qui n’avais pas compris :
« Cette personne est l’un des quatre Dai-Maou actuels, Serafall Leviathan-sama. Et c’est aussi l’onee-sama de Sona.
« Heiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !? »
Mon cri résonna dans le couloir. Naturellement ! Vous êtes sérieuse ! Ce n'est pas possible !? La Maou-sama super belle que j’avais même vue en rêves c’est cette personne !?
Non, elle est en effet super belle ! Même si c’est l’onee-sama de Kaichou, sa beauté ne perd pas face à Buchou ! Cependant, je m’imaginais une onee-sama plus fascinante, dégageant plus d’hormones ! Et ensorcelante ! Avec d’énormes seins aussi ! Et laissant apparaitre ses cuisses à travers une fente ! J’imaginais une Maou-sama qui dirait des mots sensuels de ses lèvres luisantes !
…Je ne pensais pas que ce serait une fille en cosplay parlant d’une façon mignonne… Même s’il est vrai qu’elle est belle…
« Serafall-sama, ça faisait longtemps. »
« Ara, Rias-chan ☆. Un bail…☆ Tu te portes bien ? »
Quel ton charmant ! Buchou est aussi un peu perturbée !
« Ou…oui. Grâce à vous. Vous êtes venue aujourd’hui pour la visite de classe de Sona ? »
« Oui ☆. Sona-chan est vraiment méchante. Elle ne m’a pas informée pour aujourd’hui ! Bon sang ! A cause du choc, Onee-chan a failli attaquer le Ciel ☆. »
Juste pour ça vous attaqueriez le Ciel !? Je ne sais pas si elle rigole ou si elle est sérieuse !
« Ise. Salue-la. »
Suivant les ordres de Buchou, j’ai baissé la tête et l’ai saluée.
« Ra…ravi de vous rencontrer. Je suis Issei Hyoudou. Je suis le serviteur de Rias Gremory-sama, son pion ! Merci de votre bienveillance ! »
« Ravie de te rencontrer ☆. Je suis Maou Serafall Leviathan ☆. Appelle-moi Levi-tan ☆. »
Se plaçant de côté, la fille en cosplay…non, Maou Leviathan-sama fit un signe de paix.
…Ce…C'est quoi ça…ce développement super frivooooooooooooooooole !
« Hé, Sirzechs-chan. Ce garçon c’est le fameux Dragon-kun ? »
Elle a appelé Sirzechs-sama avec un « chan » !? Pouvez-vous la pardonner !? Non, vu que ce sont deux Maou-sama, il n’y a pas de problème…?
« Oui, c’est la personne en qui réside le Welsh Dragon, Issei Hyoudou-kun. »
Sirzechs-sama ne dit rien non plus à propos de l’ajout du « chan ». Elle doit donc l’appeler comme ça tout le temps ?
« Ara, ara, oncle Gremory. »
« Oui, Serafall-dono. C’est encore un nouveau costume ? Quelque part je pense que pour un Maou c’est…mais… »
« Ara, mon oncle ☆, vous n’êtes pas au courant ? C’est la mode de ce pays, vous savez ? »
« Oh, ah bon ? Je suis apparemment bien ignorant. »
« Ha, ha, ha, Otou-ue, ne la croyez pas. »
Etc. C’était ça la conversation entre la famille Gremory et Leviathan-sama.
« Bu…Buchou, c’est une ambiance badine qui dépasse de loin mon imagination mais Serafall-sama est… »
Buchou s’excusa par un « Désolée » en voyant mon état déconcerté.
« J’ai oublié de le dire… Non, je ne voulais pas le dire ; mais les quatre Maou-sama actuels sont tous comme ça. En privé, ils sont d’humeur déraisonnablement badine, dit Buchou tout en soupirant. »
Impossible ! Est-ce que les Maou-sama des démons peuvent vraiment se comporter comme ça !?
Quand je l’ai regardée, le visage de Kaichou était totalement rouge lui aussi ! C’était comme si, en regardant sa sœur ainée, son discours, son comportement, elle avait carrément honte ! Remarquant ça, Leviathan-sama regarda le visage de Kaichou avec inquiétude.
« Sona-chan, qu’est-ce qui ne va pas ? Ton visage est tout rouge, tu sais ? Vu qu’il s’agit de la réunion tant attendue avec ton onee-sama, moi, tu devrais être un peu plus heureuse, je trouve ? « Onee-sama ! », « So-tan ! », on peut s’appeler comme ça et s’enlacer l’une et l’autre de façon yuri[1], ça me convient aussi, Sona-chan ! »
…C’est extrêmement difficile. C’est elle Leviathan-sama ?
Avec une expression mécontente et en tremblant près des yeux, Kaichou dit :
« …O…Onee-sama. C’est mon lycée et j’ai la fonction de présidente du conseil des élèves ici… Peu importe à quel point nous sommes des parents proches, ton comportement est trop excessif… Je ne peux pas approuver ce genre de costume. »
« Pas possible, Sona-chan ! Si Sona-chan dit ça, ton onee-chan va s'attrister ! Sona-chan ne sait pas que son onee-chan est admirée en tant que magical girl ! Car je fais disparaitre les anges et les anges déchus avec mon bâton scintillant ☆. »
« Onne-sama, sois prudente, je te prie. Si mon onee-sama, le Maou, « scintille », ce petit pays sera plus d'une fois détruit. »
Ce n’est pas une Mahou shoujo mais plutôt une Maou shoujo[2] La Maou shoujo Serafall Leviathan-sama est effrayante !
« Hé, Saji. Quand l’un des chefs de file des anges déchus nous a envahi, Kaichou n’a pas fait appel à son onee-san… Si on se base là-dessus, elles ne s’entendent pas bien ? »
« C’est l’inverse. L’inverse. Vu comme Serafall Leviathan-sama est gaga de sa petite sœur quand elle lui parle, si elle avait été appelée, la situation serait devenue terrible. Apparemment, si elle avait découvert que sa petite sœur avait été blessée par l’ange déchu, nous ne savons pas comment elle aurait réagi. Ça aurait certainement enclenché une guerre immédiate. C’était la bonne décision de ne pas appeler Serafall-sama et d’appeler à la place Lucifer-sama. Toutefois, je la rencontre aussi pour la première fois mais c’est… »
Ah, je vois. Attends, est-ce Maou-sama était d'accord avec ça !? Ah, Saji est aussi perplexe.
« Huu, je ne peux pas le supporter ! »
Kaichou, d'habitude calme et posée, s’enfuit avec les yeux humides.
« Attends ! Sona-chan ! Où vas-tu en laissant ton onee-chan derrière ! »
Maou shoujo-sama courut après elle.
« S’il te plait, ne me suis pas ! »
« Nooooooon ! N’abandonne pas ton onee-chaaaaaaaan ! So-taaaaaaan ! »
« Je t’ai demandé des tonnes de fois de ne pas ajouter « tan » ! »
…La course-poursuite des sœurs Maou. Je vous en fais la requête, s'il vous plait, n’effacez pas ce lycée avec l’un de vos rythmes.
« Ouais. La maison Sitri est paisible. Tu ne trouves pas, Ria-tan. »
« Onii-sama, ne m’appelle pas en ajoutant un « tan » à mon surnom, s’il te plait… »
Cette fois-ci c'était la famille Gremory qui entamait une conversation embarrassante.
Ho, Buchou est appelée « Ria » chez-elle, hein.
« Pas possible…Ria-tan. Alors que, par le passé, tu me suivais tout le temps en disant « Onii-sama, Onii-sama »… C’est l’âge rebelle, hein… »
Sirzechs-sama avait reçu un choc. J’ai aussi senti une part de plaisanterie.
« Bon sang ! Onii-sama ! Pourquoi me rappelles-tu mon enfance… »
[Flash]
L’otou-sama de Buchou prit une photo de Buchou en colère. C’était une expression emplie d’émotion.
« C’est une expression sympathique, Rias. C’est bien. T'avoir élevée pour devenir aussi magnifique… Je vais me charger de la part d’enthousiasme de ma femme vu qu’elle n’a pas pu venir ici aujourd’hui. »
« Otou-sama ! Bon sang ! »
Il y a beaucoup de ça dans la famille de Maou-sama, hein. Plutôt que paisible, ce n'est pas très différent des relations parents-enfants des humains. Enfin, si on en arrive à une dispute, ce petit pays risque d’être rayé de la carte.
« Il y a des traits communs intéressants entre Maou-sama et la famille de Maou-sama, dit joyeusement du fond du cœur la souriante Akeno-san. »
« Des traits communs ? »
« Maou-sama et les autres, vous êtes tous tout simplement drôles. Et puis, votre sœur est une personne toujours sérieuse. Ufufu, c'est sûr qu'avec son frère d'un naturel frivole devenu Maou-sama, elle ne pouvait pas ne pas devenir sérieuse. »
Ça doit être difficile pour les deux, Buchou et Kaichou, et pour la famille de Maou-sama aussi. Et, là-bas…
« Oh, Ise. »
« O…Otou-san. »
Ils étaient peut-être en train de visiter le lycée car ma mère et mon père apparurent les mains levées.
« Issei Hyoudou-kun, est-ce que ce sont tes parents ? me demanda l’otou-sama de Buchou. »
« Ou…oui. Ce sont mes parents. »
« Je vois. Oui. »
Le père de Buchou alla aux devants de ma mère et mon père…
« Ravi de vous rencontrer, je suis le père de Rias. »
Afin de lui serrer la main, le père de Buchou tendit sa main vers mon père.
Apprenant que le monsieur aux cheveux cramoisis était l’otou-sama de Buchou, les visages de mon père et de ma mère changèrent du tout au tout et passèrent d'expressions enjouées à une sombre nervosité. Enfin, c’est une évidence. En rencontrant soudain le père de Buchou, ils ne pouvaient que devenir comme ça.
« Ce…Ce…CCCCCCCCCCCCCC’est… Merci ! Ah, hum, je suis le père d’Issei Hyoudou ! Rias-san prend soin de nous, hum, c’est-à-dire… »
Otou-san ! On est chez nous ! Ça ne se voit pas ! Quel tempérament impressionnant !
« Non, de même pour moi. Merci de prendre soin de Rias. Je pensais venir vous saluer de toute façon, mais Sirzechs et moi étions occupés par le travail et n’avons donc pas tellement eu l’occasion de le faire. On dirait que cette occasion a été bénie par la chance. C’est un honneur de vous rencontrer aujourd’hui. »
« Pas…pas du tout ! Moi-même j’avais dit au père d’Issei d’aller vous saluer… Non, non, j’en avais parlé à mon mari. »
Maman ! Ton discours est bizarre ! Vu que tu n’es pas habituée à utiliser ces mots, voilà ce que ça donne ! Ouah, j’ai sérieusement honte !
Le visage de Buchou est rouge lui aussi ! Elle est exactement comme moi ! Une rencontre de parents c’est bien trop embarrassant après tout !
« Oui. Je veux discuter dans un endroit plus tranquille. Cet endroit est un peu trop en vue. Et, par-dessus tout, nos enfants sont gênés, n’est-ce pas ? »
Ooh, comme on pouvait s’y attendre de l’otou-sama de Buchou ! Il sait lire l'atmosphère ! Comparé à lui, mon père semble nerveux ! Le père de Buchou tend sa main vers Kiba.
« Kiba-kun. »
« Oui. »
« Désolé mais pourrais-tu nous amener dans un endroit plus paisible ? »
« Oui. Dans ce cas, suivez-moi, je vous prie. »
Kiba s’inclina devant mon père et ma mère puis se mit à marcher dans le couloir.
« Bon, Rias, Issei Hyoudou-kun, je reviendrais après avoir un peu discuté. Sirzechs, puis-je te laisser te charger du reste ? »
« Oui, Otou-ue. »
Sirzechs-sama va rester ici, hein. Eh bien, ils ont échangé des politesses il n'y a pas si longtemps. Cette fois c’est entre parents.
« Ise, moi et ta mère on reviendra après avoir un peu discuté. »
« Aah, Otou-san, ne dis rien de bizarre, d’accord ? »
« Compte sur moi. »
Je doute qu’il comprenne vraiment mais, accompagnés par Kiba, mon père, ma mère et l’otou-sama de Buchou ont quitté les lieux.
« Rias. »
« Qu’y a-t-il, Onii-sama ? »
« Il y a une chose dont j’aimerais te parler un peu. Désolé, Ise-kun. Je vais t’emprunter un peu ma petite sœur. Akeno-kun, aurais-tu l’obligeance de venir avec nous ? dit Sirzechs-sama. »
« Oui. »
Akeno-san acquiesça à son tour. De quoi vont-ils parler ? Enfin, j’imagine que c'est quelque chose d’important pour les deux démons de haut rang. Ils n’incluraient pas un démon d'un rang plus bas tel que moi, n’est-ce pas ?
« Ou…oui. Pas de problème pour moi… »
Sirzechs-sama prit Buchou et Akeno-san et disparut quelque part.
Asia et moi sommes restés seuls. Nous avons échangé un regard.
« Bon, on retourne en classe ? »
« Oui. »
Ainsi, Asia et moi sommes aussitôt retournés dans notre classe.
Partie 4
« Ara, Asia-chan, tu es bien sur la vidéo ! »
Ma mère était en transe, en train de regarder Asia sur la télé.
« Ha, ha, ha, ha ! Faire attention à l’épanouissement de sa fille c’est le devoir d’un parent après tout ! »
Tout en buvant du saké, le père de Buchou riait chaleureusement. Cette personne, quand il boit du saké, il se transforme en une personne enjouée totalement différente… Alors même que c’était une personne élégante avant !
Après le repas chez les Hyoudou, la réunion d’admiration de la visite de classe d’aujourd’hui avait commencé.
Les participants étaient ma mère, mon père, le père de Buchou et Sirzechs-sama.
Tout en engloutissant du saké, ils comparaient les vidéos qu’ils avaient chacun filmées.
Les filles en question étaient au fond du salon, le visage rouge et en train de prier : « Que ça finisse vite, que ça finisse vite ! ». Elles étaient comme à moitié mortes.
Ils m’avaient aussi effrontément filmé ! Ne prenez pas des vidéos de moi en train de travailler sur mon modèle en plastique ! Je ne sais pas de quoi mes parents et le père de Buchou ont parlé au lycée mais il est évident qu’ils se sont bien entendus et sont devenus proches. Vraiment, qu’est-ce qui s’est passé ?
« C’est… Un enfer, un genre encore jamais vu auparavant… »
Buchou tremblait de tout son long tout en rougissant jusqu’à l’extrême limite.
« S’il vous plait, regardez ! Notre Ria-tan lève sa main et répond à la question de Sensei ! »
Sirzechs-sama ! Survolté, il commente l’épanouissement de sa petite sœur ! Ooh ! Buchou couvre son visage avec ses mains !
« Je ne peux pas le supporter ! Onii-sama, espèce d’imbécile ! »
Aah ! Buchou s’est enfuie, incapable d’en supporter davantage !
[Supan !]
Sirzechs-sama est fauché par l’éventail en papier de Grayfia-san !
« Buchou ! »
Ça m’a inquiété et j’ai poursuivi Buchou.
Partie 5
Notes de traduction
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