Kyoukai no Kanata:Tome 1 Chapitre 1

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Chapitre 1

Partie 1

"Celui-là est plein de cadavres."

J’en avais assez de tout ça. J’ai encore poussé un soupir, amenant le total pour aujourd’hui à qui-sait-combien.

"Je suppose que l’idée ici est que tuer des gens de toutes sortes de manières atroces attirera des lecteurs. Pourtant, franchement, ce genre de cruauté vide de sens me semble de mauvais goût."

"Alors comment veux-tu qu’ils soient tués ?"

"Tant qu’il y a une relation claire entre les actes du tueur et son mobile, peu importe. Je ne peux tout simplement pas supporter ces histoires dans lesquelles tout le monde se fait tuer sur un coup de tête ou autre."

"Je vois," dit Mitsuki.

Elle en avait marre, elle aussi. Je ne savais pas avec certitude si sa colère était dirigée contre moi et ma vision de la littérature, ou contre la personne qui avait écrit le récit plein de cadavres. Quoi qu’il en soit, un voile d’ennui est descendu sur nous. Il ne montrait pas non plus de signes d’un départ proche.

"Que c’est pénible."

J’ai lancé sur la table les papiers que j’avais à la main. Comme ils n’étaient pas attachés ensemble, un certain nombre d’entre eux a glissé de la table et a voleté doucement jusqu’au sol. Je ne me suis pas particulièrement soucié de les ramasser.

"Akihito, montre un peu de respect pour les vieux papiers. Nos prédécesseurs ont mis tout leur cœur et leur âme dedans."

"Quand tu les appelles "vieux papiers", je ne peux pas me résoudre à m’en soucier le moins du monde, peu importe le nombre d’âmes qu’il y a dedans."

La réprimande de Mitsuki m’a arraché un rire tendu alors que je ramassais les papiers.

Mercredi 11 avril – pause déjeuner.

Voici devant vous le club de littérature.

Le club faisait paraître un magazine trimestriel appelé "Dame de la Nuit". Le numéro de printemps de cette année serait le 200ème, et pour fêter ça, nous avons compris que nous devions faire quelque chose pour celui-ci. Nous en avons discuté avec les autres membres du club et le conseiller du personnel, et au final, nous avons décidé que nous ferions de ce numéro un numéro commémoratif. En tant que tel, nous allions parcourir nos numéros passés – ce qui signifiait que nous devions les exhumer des montagnes de boîtes en carton s’accumulant dans la salle de club – et n’en sélectionner que les meilleures histoires pour les inclure au numéro.

Et c’est ainsi que Mitsuki, la présidente du club, et moi, le vice-président, nous sommes retrouvés à travailler dur pour sélectionner des histoires de nos anciens numéros.

Contrairement aux salles de classes normales, la salle du club de littérature avait de longues tables et des chaises pliantes. De vieilles copies de "Dame de la Nuit" et d’autres papiers occupaient l’équivalent de deux tables. J’ai feuilleté un nouvel ensemble de feuilles. Ce que nous faisions était d’une stérilité. Pas seulement le fait que nous ne soyons que deux à essayer de nous faire une idée de plus d’un millier d’histoires, même si c’était déjà terrible en soi. N’en demeure que quelques récits ne semblaient même pas couler logiquement et de façon cohérente. Ça, c’était stérile. Alors, pour l’instant, je les jugeais d’après la qualité de leur organisation et celle de leur rédaction. Tout le reste était une préoccupation secondaire. À propos, notre club possédait aussi trois autres membres, mais ils étaient tous bizarres d’une façon ou d’une autre, alors ça importait peu qu’ils soient là ou non… En y repensant, s’ils avaient été dans le coin, en fait, ils auraient pu nous ralentir.

"Et nous avons là un mystère avec des tours de science fiction négligés partout et aucun mobile pour le criminel en vue."

"Si c’est ce que tu penses de ça, jette-le juste."

Ai-je soupiré. Mistuki inclina la tête, de manière dramatique.

"J’avais l’impression que les romans de mystères et ceux pour jeunes adultes étaient une meilleure option. Ou est-ce que tu veux dire que tout ce qui est intéressant convient ? Même les histoires d’action violentes et les histoires d’horreur ?"

"Utilise juste ton tact pour ce genre de choses."

"Si tu le dis," dit Mitsuki.

Puis elle m’a passé une pile de papiers.

"Celui-là est un conte de fées, mais c’est assez intéressant."

"Oh ? Comment il s’appelle ?"

"Le Petit Chaperon rouge sans Chaperon."

"Elle est quoi, alors !?"

Ai-je rétorqué par réflexe. Le Petit Chaperon rouge sans son chaperon ? Le chaperon est son seul signe distinctif. Quelque chose devait clocher avec elle. Bon, d’un autre côté… selon la façon dont on regardait les choses, l’absence du chaperon pouvait être un nouveau signe distinctif en lui-même. Dans tous les cas, je n’avais qu’une chose à dire.

"Est-ce que tu prends ça sérieusement ?"

"Bien sûr. C’est la première fois que je sélectionne des histoires pour "Dame de la Nuit", par contre, alors je n’ai pas encore le coup de main pour ça."

Mitsuki sembla tout d’un coup sérieuse.

Oh… Je comprends. Je n’aurais pas dû dire ça. Ce n’est pas comme si j’étais vraiment meilleur, d’ailleurs. Bien sûr, nous jugions les histoires d’après la qualité de leur organisation et de leur rédaction, mais notre évaluation de ces qualités était déjà subjective pour commencer. C’étaient des paramètres terriblement vagues. C’était une sélection impartiale qui n’en avait que le nom. En toute honnêteté, nous ne choisissions que les histoires que nous aimions.

"Pardonne-moi, " me suis-je excusé.

J’étais allé trop loin. Après ça, j’ai fourré mon déjeuner dans ma bouche : un sandwich à l’escalope venant du magasin de l’école. Bien sûr, je devais quand même continuer à parcourir les papiers de ma main libre tout en mâchant. Nous aurions dû réaliser à quel point ça allait être dur quand nous avons compris que nous ne pourrions pas tout terminer pendant les heures de club après l’école.

"Bon Dieu. Celui-ci devrait être reconnu comme nouvelle forme de torture," grommela Mitsuki.

Elle jeta sur la table le numéro de "Dame de la Nuit" qu’elle feuilletait. Elle s’enfonça dans sa chaise et regarda le plafond d’un air absent. Respectant les lois de la nature, la façon dont elle se cambra contre le dossier de sa chaise rendit les protubérances de sa poitrine encore plus proéminentes. Mon regard était attiré vers elle. C’était vraiment quelque chose. Je ne pense pas que je comprendrai un jour ce que certaines personnes voyaient dans les poitrines plates. D’un autre côté, je ne comprends pas non plus pourquoi les gros seins sont la priorité numéro un de certains.

"Hé, Akihito."

Mitsuki se redressa lentement et me regarda droit dans les yeux avec ses yeux blancs. C’était comme si elle regardait un tas de crotte de chien sur le côté de la route. Je savais que je devais me montrer ferme, séance tenante.

"Ouais, quoi ?" ai-je répondu.

Mon regard ne quitta sa poitrine à aucun moment. Si j’avais détourné les yeux, elle aurait sûrement interprété ça comme un aveu de culpabilité. Pour éviter ça, je n’avais d’autre choix que de continuer à regarder sa poitrine.

"Tu es impudique."

"Mais j’ai travaillé si dur !"

J’ai laissé tomber mes épaules en plaisantant. Il ne semblait pas que Mitsuki veuille me réprimander davantage.

Ça montrait à quel point nous étions proches.

Nase Mitsuki. C’était une deuxième année au lycée. Sa famille possédait pas mal de terres dans la zone. La première chose que j’aurais dû mentionner à son propos est qu’elle exsude en permanence l’élégance. Elle était le portrait craché d’une jeune demoiselle de la haute société. Sa peau pâle était aussi lisse que de la porcelaine. Elle avait de grands yeux ronds, du type grande-sœur-canon-d’un-ami. Enfin, elle devait être l’héritière de l’empire de sa famille ; mais pour l’instant, en tant que deuxième année au lycée, elle était la présidente du club de littérature. Il y avait un flux sans fin de personnes frappant à la porte de la salle de club, tous enchantés par la superbe silhouette et la poitrine voluptueuse de Mitsuki. Je n’allais pas laisser ces vagabonds polluer notre littérature. En tant que membre chargé de recevoir les visiteurs, je m’assurai de faire partir ces dépravés en toute hâte. J’étais un parfait gentleman à ce sujet, bien sûr. Vous savez quoi ? Laissez-moi corriger ça. Je refusais fermement l’accès du club à tout arrivant, utilisant un langage que vous n’entendriez même pas venant d’un petit voyou au collège.

Une plainte m’est brusquement parvenue des magnifiques lèvres de Mitsuki : "… Si seulement nous avions quelques nouveaux membres, ce serait beaucoup plus facile."

Tout était à cause de ce numéro commémoratif. Si nous n’avions pas décidé de faire ça, nous ne serions pas en train de perdre notre temps sur cette montagne de papiers.

"Nous avions juré de ne pas parler de ça, non ? Nous nous étions mis d’accord sur le fait que nous terminerions ça avec seulement quelques personnes efficaces."

"C’est le problème. Pour le moment, nous sommes juste ‘quelques’ ; pas ‘efficaces’."

Je ne savais plus quoi dire.

C’était tout ce que j’avais en ma faveur : l’efficacité. Et maintenant, je n’ai même pas ça ? Quelle façon cruelle de parler. Juste à ce moment, l’alarme que j’avais réglée sur mon téléphone sonna. J’ai sorti mon téléphone et ai éteint la sonnerie. Je ne voulais pas en faire toute une histoire, mais je savais que je devais quitter la salle de club.

"Je reviens tout de suite."

"Tu m’abandonnes tout ce travail ?"

Mistuki leva les yeux par-dessus les papiers et me fixa, les yeux plissés. Alors que je me levais, j’ai répondu :

"Bien sûr que non. Je rattraperai mon retard après l’école."

"Je ne veux pas de tes excuses. Dis-moi pourquoi tu dois partir," exigea-t-elle.

Elle avait un air effrayant sur le visage. Je n’allais pas pouvoir sortir de là impuni avec une blague ou deux. Voyant que je n’avais pas d’autre choix, j’ai inventé une excuse désespérée.

"Eh bien, c’est un phénomène naturel en quelque sorte. Tu sais, ça."

"… Qu’est-ce que tu veux dire par ‘en quelque sorte’ ? D’ailleurs, si tu souffres de ‘phénomènes naturels’ à chaque fois qu’une alarme sonne, tu devrais vraiment faire vérifier ça."

Quelle pagaille.

Bon, elle n’avait pas tort. Même les chiens de Pavlov seraient surpris si j’étais vraiment conditionné pour souffrir d’un ‘phénomène naturel’ à chaque fois qu’une alarme sonnait. Au fait – on donnait de la nourriture aux chiens de Pavlov à chaque fois qu’une cloche sonnait. Donc, à chaque fois que la cloche sonnait, les chiens commençaient à baver même s’il n’y avait aucune nourriture. Telle était la vie à la résidence Pavlov.

Bah, peu importe. Ce n’est pas le problème. En l’état actuel des choses, je n’avais pas le luxe de sélectionner et de choisir mes excuses. Je devais sortir de la salle de club et m’éloigner de Mitsuki aussi vite que possible.

"Quoi qu’il en soit, je suis sur le point d’exploser, alors je sors. Tu ne veux pas me voir avoir un accident, n’est-ce pas ?"

"…"

Il allait sans dire que j’ai senti un regard plein de mépris derrière moi. Ça allait. À peine quelques secondes plus tard, j’ai été certain d’avoir pris la bonne décision. Car, vous voyez, au moment où j’ai posé un pied hors de la salle de club, j’ai senti quelqu’un d’autre me regarder depuis quelque part. C’était une bonne chose que j’aie mis un peu de distance entre Mitsuki et moi. Pour le moment, j’ai décidé d’adopter une attitude d’attente. J’ai commencé à errer dans la direction générale des toilettes. J’étais sûr d’être suivi. J’ai vérifié les alentours tout en m’étirant, afin d’éviter d’alerter mon poursuivant.

J’ai aperçu une petite fille se cachant dans l’ombre de la cage d’escaliers. Elle me regardait fixement. Je pense qu’elle s’imaginait s’être cachée de moi. Si c’était le cas, elle sous-estimait mes sens aiguisés. Je la soupçonnais de s’être procurée de nouvelles lunettes à montures rouges à l’occasion de son entrée au lycée. C’étaient ces lunettes rouges qui l’avaient dénoncée. Elle pensait pouvoir se cacher de moi – moi, qui pouvais identifier n’importe qui à ses lunettes ! Une terrible erreur de sa part.

Enfin, bref.

Laissez-moi être totalement honnête. Depuis ce jour, Kuriyama Mirai m’avait traqué. C’est un peu comme cette légende urbaine. Vous savez : "L’appel vient de l’intérieur de la maison !" Certes, nous n’étions pas assez proches pour nous appeler l’un l’autre, mais après trois jours à subir ses combines, je suppose que je m’étais habitué à elle, ou peut-être simplement préparé mentalement à elle.

"Quelle galère," ai-je murmuré.

J’ai recommencé à marcher, agissant comme si rien ne s’était passé. Après un court instant, j’avais le sentiment que j’étais sur le point d’être attaqué par surprise, alors j’ai fait volte-face. Je suppose que son réflexe n’a pas été être assez rapide. La moitié de son corps dépassait de derrière l’une des colonnes du couloir. Bon sang. Elle paraissait vraiment suspecte. Encore plus effrayant, elle n’a même pas essayé de se cacher à nouveau plus soigneusement. Elle s’est simplement tenue là, clouée sur place.

"Bon, ça devait à coup sûr être mon imagination," me suis-je dit à voix haute.

J’ai continué à parcourir le couloir. Peu de temps après, je me suis retourné, juste pour la trouver se tenant là immobile, les deux mains contre le mur. Franchement, son corps tout entier était visible. Elle me regardait directement, les yeux immobiles, ressemblant à s’y méprendre à une statue de cire. Elle était tellement mauvaise pour ça que c’en était terrifiant. De mon point de vue, une fille à qui les lunettes allaient bien était catégoriquement plus mignonne qu’une fille pour laquelle ce n’était pas le cas. Et elle réussissait quand même à m’inspirer de la peur… Ce devait être l’œuvre du diable.

J’ai avancé un peu plus loin dans le couloir et me suis tourné à nouveau. Elle s’était arrêtée avec un pied en l’air. Ne me dites pas qu’elle pense que je ne peux voir que les objets en mouvement. Qu’est-ce que je suis, une grenouille ? Cette fois, j’ai fait mine de recommencer à marcher, mais j’ai à la place regardé par-dessus mon épaule. Et elle était encore aussi immobile qu’une statue. Bonsangbonsangbonsang. Est-ce qu’on joue à un deux trois soleils maintenant ?!

Est-ce que c’est un test ? Est-ce qu’elle essaye de voir combien de temps je peux tenir sans lui faire de remarque ?!

"…"

Une minute a passé, nos yeux rivés l’un sur l’autre. Je n’arrivais pas à deviner ce qui pouvait bien lui passer par la tête. En tout cas, le point problématique était qu’elle se trouvait à bout portant. Si je l’offensais, la situation globale se terminerait de la même façon que sur le toit l’autre jour. Mauvaise fin. Même si j’aurais aimé considérer le bâtiment de l’école comme un endroit sûr pendant les heures de cours, je ne pouvais tout simplement pas. Pas après avoir vu toutes les choses bizarres qu’elle avait faites au cours des derniers jours.

J’ai détourné les yeux d’elle, afin de me diriger vers un endroit avec moins de monde. Et alors.

Elle a ouvert à la volée la porte d’un placard de rangement et a sauté dedans pour se cacher. Elle a dû se prendre les pieds dans un saut ou quelque chose, d’après le fracas horrible qui a suivi. Elle est retombée dans le couloir, couverte de balais, de serpillières et de choses de ce genre. Dans une situation comme celle-là, un adolescent typique pourrait essayer de regarder sous sa jupe. Moi, d’un autre côté, je ne le ferais pas. Non, j’étais bien plus préoccupé par ses lunettes à montures rouges – étaient-elles tombées ? Est-ce que quelque chose leur était tombé dessus et les avait cassées ? Les voyant intactes, j’ai ressenti une sorte de joie monter lentement en moi. Ce n’était pas le moment d’éclater de rire de soulagement, bien sûr. Je savais qu’elle ne voulait pas m’entendre dire ça, mais je l’ai dit quand même.

"Est-ce que ça va ?"

Elle a lentement soulevé du sol le haut de son corps.

Tout en ajustant ses lunettes, elle a répondu : "Oh, senpai. Quelle coïncidence."

"Coïncidence, mon œil ! Si ‘c’était une coïncidence’ expliquait une assez bien la raison pour laquelle tu viens juste de tomber d’un placard de rangement, ‘Quelle coïncidence’ serait la devise universelle des intrus !"

"C’est déplaisant."

Elle méprisa encore une fois ma réplique intelligente. Utilisant un chiffon de nettoyage de verres, elle essuya les taches de ses lunettes. Nettoyer ses lunettes à un moment pareil ? Ça demandait un sérieux cran. Je me suis tenu là silencieusement pendant un moment, la regardant nettoyer ses lunettes sans mot dire. Elle n’avait pas l’air d’avoir fini de sitôt. D’une certaine manière, j’ai fini par réaliser ce qu’elle manigançait.

Je lui ai lancé une pique : "Je ne pense pas que tu trouveras de bonnes excuses cachées dans ces lunettes."

"Q-Q-Q-Q-Quoi ? Je n-ne cherchais pas d’e-excuses."

"Regarde-toi ! Tu sembles louche comme tout !"

"Parce que tu m’as désoririentée !" a-t-elle dit en boudant.

Elle jouait à la victime, maintenant. Je n’avais aucune idée de pourquoi elle était fâchée contre moi. Je dois dire, par contre, qu’une fille à lunettes à l’air renfrogné faisait un joli tableau. Alors que ces pensées me traversaient l’esprit, elle inclina la tête.

"Est-ce que tu écoutes ce que je dis ?" a-t-elle demandé.

"Ouais, ouais, j’écoute. Le potentiel caché des lunettes et tout, pas vrai ?"

"Je n’ai jamais rien dit à propos de ça ! Je parlais du fait que je devrais penser ou non à une bonne excuse !"

"Oh… c’est vrai. Alors, est-ce que tu as trouvé quelque chose de bien ?"

"Eu-eu-euh. À-À-À plus t-tard !"

Et sur ce, elle s’est enfuie en courant à toutes jambes. Je lui ai dit au revoir avec un ricanement. Bien sûr, elle jouait la comédie comme un manche, mais une fois que vous appreniez à la connaître, elle était assez mignonne. J’étais sur le point de retourner à la salle de club, quand j’ai remarqué les entrailles du placard de rangement du coin de l’œil. Vu que la coupable s’était déjà enfuie, j’ai dû me dévouer à ranger son bazar. J’ai soupiré avec force. Le couloir était vide, alors personne ne m’a entendu.

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