Date A Live:Tome 2 Chapitre 3

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Chapitre 3: Compassion Excessivement Caricaturée

Partie 1

« Hey, Tohkaa~ … »

Tout en laissant échapper une voix perplexe, Shidou, *toc* *toc*, toqua à la porte.

Mais…il n’y avait aucune réponse.

« Tohka…Je t’en supplie, écoute ce que j’ai à te dire. »

Une fois de plus, avait-il dit tout en frappant sur la porte.

Lorsqu’il eut prononcé ces mots — *Don !* Un puissant bruit survint et la porte entière trembla.

« …Uh ! »

Au vue du son brusque, il eut un mouvement d’épaules par réflexes.

Et, depuis la porte face à laquelle se trouvait Shidou, une voix bredouillante se fit entendre.

« …Fuun. Ne m’embête pas…Dépêche-toi et pars, idiot –Idiot. »

Avec cette réponse, la question s’acheva de la sorte. Tohka boudait résolument.

« Haaaah…Qu’est-ce que je suis censé faire… ? »

Shidou était complétement perdu, il portait un regard triste tout en frottant ses sourcils avec ses doigts.

Shidou était actuellement en face de la porte située dans la partie la plus éloignée du 2ème étage de la résidence des Itsuka, il y avait le nom de [Tohka] gribouillé sur un papier accroché à cette dernière.

« — Shidou. T’as un instant ? Il y a quelque chose que je voudrais confirmer. »

C’était la voix de Kotori à travers l’interphone de son oreille droite.

« Ah… ? Quoi encore, ce n’est pas vraiment le bon moment pour ça— »

« Shidou, tu as vraiment embrassé Yoshinon correctement, non ? »

« …Uh,huh ? Pourquoi cette question si soudainement… ? »

Suite à cette question soudaine, Shidou avait eu une voix stridente.

« Réponds simplement, à ce moment-là vos lèvres se sont rencontrées. Ce n’est pas une erreur, pas vrai ? »

« ….Ah, ouais… »

« Fumu… »

« A-Alors qu’est-ce qui cloche avec ça ? Je l’ai dit précédemment, c’était complément un accident — »

« Je le sais. J’aurais plutôt préféré te féliciter d’avoir atteint l’objectif qu’on s’est fixé. »

« …Alors qu’est-ce qu’il y a ? »

Lorsque Shidou demanda, Kotori répondit après avoir grommeler un [umu].

« — Il semblerait que quand bien même tu l’aurais embrassé, tu n’aurais pu sceller aucun de ses pouvoirs d’Esprit. »

Après s’être entendu dire ceci, les yeux de Shidou s’écarquillèrent.

C’est vrai. Même après avoir embrassé [Yoshinon], elle a été toujours capable d’utiliser ses pouvoirs Spirituels.

« Bon, le niveau d’affection n’était pas monté aussi haut qu’avec Tohka et, bien sûr, sceller la totalité des pouvoirs est impossible, mais malgré tout — c’est un peu inquiétant que même pas une petite partie n’ait été scellée. En valeur numérique, je pensais que, même à ce stade, ils seraient divisés par 2 ou 3. »

Après avoir dit ceci, elle se remit à se parler à soi-même.

« …Quoi qu’il en soit, Yoshinon dispose d’une capacité spéciale, ou — »

« Hey, HHeeeyyyy, Kotori. Je pense aussi que Yoshinon est un gros problème mais … err. »

En affirmant ces mots, Shidou avait ses yeux rivés sur la porte de Tohka.

Kotori supposa probablement que Shidou y pensait et elle répondit rapidement.

« — Ahh, c’est à propos de Tohka, huh ? Comment est sa condition actuelle ? »

« Exactement comme tu peux le voir…J’essayais de lui parler juste à l’instant mais ça n’a pas marché. »

« Je vois. D’un point de vue des valeurs numériques, il semblerait que ses pouvoirs lui soient temporairement revenus, que par la suite ils soient retournés à travers la Passe et qu’à présent ils soient à nouveau scellés. Mais…il serait mieux si tu te dépêchais et que tu stabilisais son humeur. »

« Son humeur…mais comment ? »

« …Shin. Si c’est bon pour toi, est-ce que tu me laisserais ce problème ? »

Après la question de Shidou, il entendit une étrange voix endormie dans l’interphone — C’était Reine.

« Eh… ? »

« … Comme on pouvait s’y attendre, elle est énervée à propos de tout ça. Si je ne me trompe pas, demain c’est samedi. Est-ce que tu me la laisserais en après-midi ? Voyons voir…Qu’est-ce que t’en dis de nous laisser sortir et acheter de la nourriture à l’épicerie ? »

« Ça m’est égal mais pourquoi si soudainement ? »

Quelques instants plus tard la question de Shidou, Reine poussa un soupir.

« … Pour des choses comme ça, c’est mieux si le Shinquelquechose concerné n’est pas là. Ce sont des traits délicats du cœur d’une femme. Souviens-toi en. »

« Ha-Haaa… »

Shidou se gratta la joue prit d’un sentiment de confusion.


Partie 2

« …Et oui, c’est plus ou moins ça, Tohka. Je pensais sortir faire du shopping, tu voudrais bien m’accompagner ? »

Le jour suivant, le 13 Mai (Samedi) à 10h.

Exactement comme elle l’avait dit à Shidou la veille, Reine rendit visite à la maison Itsuka et prononça ces mots en face de la porte de Tohka.

Ses vêtements actuels n’étaient pas la blouse blanche ou l’uniforme de l’armée. De la poche au niveau de sa poitrine s’extirpait une peluche d’ours couverte de cicatrices, pull qui était accompagné d’un bas de couleur sombre. Elle avait également un sac sur son épaule, démontrant qu’elle avait effectivement prévu de sortir acheter quelque chose.

Mais Tohka était la même que la veille et, de l’autre côté de la porte, elle répondit d’une voix irritée.

« Tais-toi, laisse-moi seule… ! »

Elle était toujours fâchée. Shidou, qui se tenait juste à côté de Reine, poussa un soupir.

« Elle est comme ça depuis hier. »

« …Fumu. »

Reine porta la main à son menton pour montrer qu’elle était en train de réfléchir.

De son sac, elle sortit une borne semblable à un ordinateur qu’elle commença à tripoter en utilisant son autre main. Après avoir consulté l’écran de la borne, elle la referma et se dirigea vers la porte.

« …Tohka. »

« Je t’ai dit de me laisser seule… ! Je sui—. »

« …Je pensais à aller manger quelque chose pendant mon shopping. Ça t’intéresse ? »

Lorsque Reine eut dit ces mots, Tohka se montra étonnamment silencieuse.

Et après 10 secondes.

*Crik*

La porte de sa chambre s’ouvrit et Tohka, avec un visage furieux, en sortit.

Elle n’avait probablement pas changée ses vêtements depuis la veille ; elle était toujours habillée de son uniforme scolaire. De plus, ses habits étaient toujours mouillés. En parlant de ça, peut-être qu’elle n’avait même pas dormi, elle avait des cernes noires sous ses yeux. Si elle marchait à côté de Reine, les gens pourraient croire qu’elles étaient sœurs.

« Quo… ? »

Shidou ouvrit grand ses yeux sous l’effet de la surprise.

« R-Reine-san… ? Que diable as-tu fait… ? »

« …Rien. C’est parce que sa valeur de faim est en hausse. J’ai pensé qu’elle avait probablement atteint ses limites maintenant. »

« Je vois…euh, hier nuit, j’ai essayé de l’appeler pour le dîner mais elle n’est pas venue… »

« …C’est bien ; elle n’avait sûrement pas envie de voir ton visage. »

« … »

Il venait de recevoir des mots bien sévères, directs et douloureux.

Mais c’était la vérité. Tohka, qui était finalement sortie, en voyant Shidou *pui* elle détourna son visage et s’en alla à grand pas.

« Dépêchons-nous et allons-y. »

« …Un, faisons ça. Il pleut depuis ce matin. N’oublie pas, s’il te plait, de prendre ton parapluie. »

Tout en disant ça, Reine était entrée en contact visuel avec Shidou et semblait dire [Laisse-moi faire.]

« …J-Je compte sur toi. »

La seule chose que Shidou pouvait faire était de les envoyer sortir toutes les deux.

Il resta là debout pendant encore quelques minutes.

« Errrr… »

Mais, il réalisa immédiatement qu’il perdait son temps. Il tira sur sa joue pour se redonner consistance et ensuite descendit les escaliers.

« C’est un jour sans école après tout…Je pense que je vais aussi faire du shopping cet après-midi. »

Il avait prévu d’aller faire des courses la veille juste après l’école mais, pour diverses raisons, il n’avait pas pu.

Shidou se dépêcha de finir de s’habiller et quitta la maison en prenant un parapluie avec lui.

« Parapluie — ok, je vais le prendre juste au cas où, puisque Kotori dort encore. »

Après avoir ouvert le parapluie et avoir dit ceci, Shidou laissa des empreintes de pas sur la route pluvieuse.

— Ensuite, se demandant pendant combien de temps il avait marché.

« …Uh !? »

En plein milieu de sa marche jusqu’à la rue commerciale, il aperçut le dos de quelqu’un qu’il reconnut. Shidou arrêta soudain ses jambes.

C’était parce qu’il venait de trouver quelqu’un avec des sortes d’oreilles de lapin accrochées à sa capuche.

« Yo-Yoshinon… ? »

Shidou leva ses sourcils alors que ce nom venait de sortir de sa bouche.

Oui, en raison de la zone détruite la veille par la déchirure spatiale, un panneau d’entrée interdite avait été mis en place, et de l’autre côté de celui-ci se trouvait l’Esprit [Yoshinon].

Shidou se cacha derrière le mur et observa [Yoshinon].

« L’alarme…n’a pas sonné…Eh, la même chose qu’avec Tohka cette fois-là, huh. »

En parlant de ça, lorsqu’il avait rencontré [Yoshinon] la première fois, l’alarme n’avait pas sonné non plus. Peut-être parce qu’elle était un Esprit qui faisait souvent des allers retours entre les deux dimensions.

« …Mais, quelle est la meilleure chose à faire maintenant… ? »

A présent qu’il l’avait trouvée, il ne pouvait pas l’ignorer — mais il ne savait pas quel genre d’action il devait entreprendre.

Après que Shidou passa du temps à y réfléchir — il appuya sur les boutons de son portable.

Après avoir écouté la sonnerie pendant un certain temps, il finit par entendre une voix endormie à l’autre bout de la ligne.

« ……Fua~i…Salut….. ? Onii-chan….. ? »

C’était clairement le son de sa voix au réveil. C’était, bien sûr, la sœur de Shidou, Kotori.

« Hey. Bonjour, Kotori. »

« Unnn - …Bô jour. Qu’est-ce qu’il y a … ? »

« …C’est une urgence. J’ai trouvé Yoshinon. »

« … »

Au moment où Shidou prononça ces mots, de l’autre côté du portable, *Pachin !* *Pachin !*, il entendit le son de joue frappée à pleine puissance.

Tout de suite après, une voix digne, qu’il connaissait à la fois très bien et pas du tout, se fit entendre.

« — Explique-moi la situation en détail. »

« O-Ouais. »

Un peu écrasé par le soudain changement, Shidou expliqua la situation actuelle de manière simple.

« … Je vois. Une autre apparition calme, huh ? C’est troublant — Bon, ta présence n’a pas encore été découverte par l’Esprit, non ? »

« Aahhhh…Je ne pense pas. Qu’est-ce que je devrais faire ? »

« Est-ce que tu as l’interphone ? »

« Eh ? Aah — ouais, juste au cas où. »

Shidou mis lentement sa main dans sa poche pour confirmer la présence du petit appareil.

Depuis l’affaire avec Tohka, il s’était dit d’en garder un juste au cas où il y aurait un problème.

« C’est bien. Mets-le. Ne perds pas de vue l’Esprit et attends les ordres. »

« Eh ? Atten — »

— *snap* *toot*, *toot*, *toot*. La communication s’interrompit.

« At-Attends… »

Suite à ces instructions négligentes, il leva ses sourcils.

Puisqu’il n’y avait rien d’autre qu’il pouvait faire. Il mit calmement l’interphone dans son oreille et jeta un œil aux données de condition de Yoshinon.

Après 5 minutes, depuis l’interphone, il entendit la voix de sa précieuse petite sœur.

Apparemment, elle avait fini les préparatifs en peu de temps et elle était allée à bord du <Fraxinus>.

« — Est-ce que tu m’entends? Shidou. »

« …Ouais, je t’entends. »

« Nous ne pouvons pas la laisser seule, si ça continue... Dès maintenant, établissons les premiers le contact. »

« …Compris. »

Après avoir pris une profonde inspiration, il marcha vers [Yoshinon.]

A présent, [Yoshinon] n’était pas en état de réaliser que Shidou était là, elle regardait désespérément le sol.

« …, bien bien, va lui parler. »

« Eeh…S-S’il te plaît, attends une seconde. »


Parce que Shidou approchait l’Esprit, une fenêtre s’afficha sur le moniteur du pont principal.

① En même temps que tu essayes de lui parler, regarde en l’air après t’être retourné et montre-lui ton estomac, pour lui montrer que tu n’as aucune hostilité envers elle.

② Enlace-la tout de suite fermement et révèle-lui ton amour en même temps.

③ Pour lui montrer que tu es désarmé, parle-lui après t’être mis totalement nu.

La méthode pour éviter de provoquer l’Esprit était dévoilée en 3 points.

« *Tsk* Bien que ça m’ennuie de ne pas avoir Reine ici, on peut rien y faire. »

Kotori, après avoir jeté un coup d’œil au siège vacant du pont inférieur, fit claquer sa langue.

Actuellement, Reine devrait être en train de faire du shopping avec Tohka. Ils ne pouvaient pas se permettre d’abandonner Tohka et de faire baisser son humeur plus encore.

« — A tous les membres, choisissez ! »

Fort de cet ordre, provenant de l’affichage sur la main de Kotori, les choix de l’équipage apparurent.

— ①,②,③. Tous ensemble, presque tous les votes furent recueillis.

« *Tsk* C’est un peu détraqué. »

Lorsque Kotori murmura frustrée, des voix du pont inférieur firent écho.

« Ce sera la ① ! Chez les animaux, exposé son ventre est une posture de soumis ! L’autre camp devrait se sentir rassuré ! »

« Ridicule ! La ② est évidemment toute décidée ! Les lapins meurent lorsqu’ils sont seuls ! »

« C’est juste une fille portant une capuche de lapin — ce n’est pas un vrai lapin ! En mettant ça de côté, c’est le choix numéro ③ qui montre qu’il n’y a pas de motivation cachée — y aller nu, il n’y a pas d’autres choix que d’être nu ! »

« La ferme, vieille peau ! Tu veux juste voir un lycéen nu, c’est tout ! »

« Quo… ? Uh, c’est une grossière remarque ! Tu ne le sais pas !? Lorsque tu veux persuader un homme primitif qui a été amené dans le monde moderne, être totalement nu est la manière la plus efficace ! »

« Qu’est-ce que c’est que ce raisonnement ! Quoi qu’il en soit, c’est la ② prends la ② ! »

« Non, ce doit être la ①! »

« Tout nu ! Tout nu ! »

« …Du calme ! »

*Bam* !, la console fut frappée, et l’équipage qui s’échauffait, se cria dessus.

Et au sein du paisible pont supérieur, Kotori prit lentement le micro et —

« —— Shidou, avant de lui parler, enlève ta chemise. »

Elle dit calmement ces mots.

Sur le pont inférieur, un petit nombre de femmes l’équipage et, pour quelque étrange raison, un seul membre masculin, prirent une Guts pose[1].

Mais —

« Pas moyen ! »

Le cri de Shidou résonna en même temps que l’ordre à travers le haut-parleur.

« — ! »

La [Yoshinon] sur l’écran, *piku* leva ses épaules surprise.

«… ! C’est mauvais. »

Au moment où Shidou avait laissé sortir son cri, [Yoshinon] s’était retourné vers lui d’un mouvement tremblant.

Son visage devint pâle et ses dents émettaient des bruits de claquements, son corps entier commença à trembler.

« ……Hi, i….u »

Par conséquence, elle afficha un visage révélant qu’elle allait pleurer à l’instant et, immédiatement, elle leva sa main droite en l’air.

Le cœur de Shidou se contracta comme s’il était écrasé par une main illusoire.

Il avait souvenir de ce geste. Hier, [Yoshinon] s’était comportée de la sorte lorsqu’elle avait invoqué sa poupée géante.

« Att…Attends ! Calme-toi ! »

Mais, même s’il avait dit ça, il n’y avait aucun moyen pour eux de communiquer.

Lorsque Kotori réalisa aussi ce que [Yoshinon] essayait de faire, elle cria également.

« Shidou ! Pour le moment si tu as toujours le temps —— prends la ① ! Montre-lui ton estomac et couche-toi. »

« Hu, —— Haaaah…… !? »

« Dépêche ! »

Il n’y avait pas d’autres choix.

Après que Shidou ait jeté son parapluie au sol, sur la route mouillée par la pluie, * Roll*, il se jeta lui-même au sol et roula.

« J’abandonne, je me rends. »

« …… !? »

A cet instant, lorsque [Yoshinon] allait baisser sa main, elle eut un visage abasourdi.

Puis, timidement, elle baissa lentement sa main dans sa position initiale et commença à examiner l’état actuel de Shidou.

« …Es-Est-ce que nous…avons réussi ? »

« — Probablement, essaye de lui parler tout en évitant de la provoquer. »

Après s’être entendu dire cela, Shidou, qui était toujours couché au sol, releva lentement sa tête.

« ……Y-Yo…. »

« …………… »

Même lorsqu’il essayait de lui parler, [Yoshinon] continuait de le fixer en mode d’alerte totale.

« Qu-Qu’est-ce qui ne va pas aujourd’hui…… ? »

« …………………… »

« C-C’est une pluie bien étonnante……. »

« ……………………. »

Rien, il n’y avait aucune réponse en retour.

« ………….Qu’est-ce que je suis censé faire à propos de ça ? »

Shidou essaya d’incliner sa tête de côté.

C’était peut-être une erreur mais — à l’instant, il pensait qu’il pouvait voir la main gauche de [Yoshinon].

Ce qui voulait dire, qu’elle n’avait pas la marionnette.

Pendant que Shidou levait ses yeux dubitatifs, une fois de plus la voix restrictive de Kotori se fit entendre.

Et de nouveaux choix apparurent sur les écrans du <Fraxinus>.

① Parle, approche d’elle tout en parlant de façon obstinée et réduit le vide entre vous.

② Pour regagner un calme normal, bats en retraite temporairement.

③ Demande-lui pourquoi elle ne porte pas sa marionnette.

« Fumu… »

Après avoir consulté les résultats provenant des membres de l’équipage, résultats qui étaient visible sur le petit écran dans sa main, Kotori produisit un petit *hum*.

La plus fréquente des réponses était la ③. De manière attendue, tout le monde avait réalisé qu’elle ne portait pas sa marionnette.

Et c’était-là, probablement aussi, quelque chose que Kotori voulait savoir.

« Shidou, prends la ③. Elle a peut-être perdu sa marionnette et elle doit la chercher à présent. Il était temps d’avoir une réaction de toute façon, essaye de lui demander pour sa marionnette. »


« …Compris. »

Shidou était d’accord, il ouvrit sa bouche.

« Hey…est-ce que, par hasard, tu ne serais pas à la recherche de ta marionnette…… ? »

« …………… »

Au moment où Shidou formula ces mots, immédiatement, [Yoshinon] ouvrit grand ses yeux.

Et alors qu’il pensait à tout ça, elle courut vers lui et lui agrippa immédiatement la tête comme pour lui poser une question, puis la secoua violemment.

« ……………… !..................... !? »

« Ah, ouchouchouchouch …………… ! Attends, arrête s’il te plait. »

Lorsqu’il dit cela, [Yoshinon] enleva sans faute ses mains de la tête de Shidou.

Shidou se leva en regardant la fille et essaya, ensuite, de lui demander à nouveau.

« Comme je le pensais…tu la recherches. »

[Yoshinon] acquiesça de la tête violemment.

Ensuite, elle regarda Shidou avec des yeux inquiets. C’était comme si elle demandait la localisation de la marionnette.

« …………Uh, dé-désolé. Je ne sais pas non plus où elle est……. »

Lorsque Shidou prononça ces mots, [Yoshinon] fit une tête comme si le monde allait s’arrêter, et perdant ses forces elle s’assit par terre.

Et c’est ainsi qu’elle baissa sa tête, [ue……………., e………………] et des bruits de sanglots commencèrent à transparaître.

« Er, errrrr………. »

Si elle se déchaînait, ce serait gênant, mais là c’était également gênant mais d’une autre manière. Rapidement, Shidou paniqua tout en portant des regards interrogateurs aux alentours.

« —— Calme-toi, Shidou. »

La voix honnête de Kotori venait d’être transmise par le biais de l’oreillette.

Recevant la réaction de [Yoshinon], une fenêtre était éditée sur l’écran pour la troisième fois.

① « Ce genre de type, je vais te le faire oublier. » séduit-la comme un homme fiable.

② « Avec moi, allons retrouver la marionnette. » séduit-la en tant qu’homme gentil.

③ « En fait, je suis la marionnette depuis le début ! » séduit-la tel un homme emplit de sens de l’humour.

« Tout le monde, faites votre choix ! »

Lorsque Kotori donna cet ordre, les résultats s’affichèrent sur son écran réduit.

La majorité des votes étaient en faveur du ②, le suivant étant le ①. Et seulement une voix pour le ③.

« Bien, la ② est le meilleur choix…mais qui est la personne qui a choisi quelque chose comme la ③. »

« …… C’était un mauvais choix alors ? »

Venant de derrière, la voix découragée de Kannazuki marmonna.

« …………………….. »

Kotori l’ignora et plaça le micro en face d’elle.

« Shidou, accompagne-la pour rechercher la marionnette. »

Et provenant de derrière elle, [aah, feindre l’ignorance n’est pas si mauvais que ça non plus… !], elle l’ignora.


« Er, erm, à propos, Yoshinon. »

« ……………….. ! »

A l’instant, Shidou avait élevé sa voix, le corps de [Yoshinon] vacilla de surprise, à nouveau.

Elle agita, immédiatement, ses mains et l’eau, formant une flaque tout autour d’elle, se leva, prit la forme de sortes de projectiles et s’en allèrent exploser près de l’endroit où était assis Shidou.

« Non……nowaa !? »

Sans réfléchir, son corps se contracta.

« Dé-Désolé ! Je ne voulais pas t’effrayer ! »

Comme pour examiner la situation de son côté, sans pour autant baisser sa garde, il regarda prudemment les alentours (…comparativement, lorsque leurs yeux se croisèrent, elle détourna le regard) de [Yoshinon], il fixa sa posture et baissa légèrement sa tête.

Et pour montrer qu’il n’y avait aucune résistance, il leva ses deux mains et continua sa phrase.

« Err……S-Si tu es d’accord……Je vais aussi t’aider pour sa recherche ? »

« ……………….. ! »

Au moment où Shidou avait prononcé ces mots, [Yoshinon] ouvrit grand ses yeux.

Après quelque secondes et, pour la première fois, le visage de la jeune fille se retourna très illuminé, *um* *um*, elle balança brusquement sa tête de haut en bas.

Shidou exulta un [ok], il leva finalement ses hanches du sol mouillé.

C’était bien humide mais, eh bien, ce n’était pas le moment de s’en occuper.

« Ermmmmmmm…..donc, à propos. La marionnette... quand et où l’as-tu perdu ? »

A cette demande, comme si elle était hésitante, les yeux de [Yoshinon] furetaient autour interrogateurs, puis elle finit par ouvrir ses lèvres aux couleurs de fleurs de cerisiers.

« ……Hi…..er….. »

Elle attrapa, ensuite, les oreilles de lapin de la capuche et se couvrit le visage, tout en cachant le regard qu’elle avait maintenu pendant la discussion maladroite.

« Les gens…….effrayants ; lorsque je me suis aperçue……nous avons été……attaqués, je l’ai perdu…… »

« Hmmmm……. ? Tu as été attaquée par l’AST huh ? »

A ces mots, [Yoshinon] baissa sa tête.

« Je vois, c’était après ça…… »

Tout en parlant, Shidou regardait autour en tendant son cou de droite à gauche.

Bien qu’il s’agissait d’un bâtiment détruit ou d’une route fendue, il élargissait sa vue autant que possible. Cela allait se révéler une tâche difficile.

Et allant de pair avec sa réaction, dans son oreille droite des sons étaient produits en provenance du <Fraxinus>.

« —— Nous allons t’envoyer autant d’enregistrements de caméras que possible. Essaye de lui faire la conversation autant que tu peux pendant nos recherches. »

Pour montrer que Shidou avait compris, il tapota un peu l’interphone, et porta son regard, une fois de plus, sur [Yoshinon].

« Ok…, commençons tout de suite la recherche, Yoshinon. »

« ……… ! »

[Yoshinon] consentit —— après avoir marmonné un peu, elle laissa sortir sa voix.

« J-Je suis…… »

« Eh ? »

« Je……ne suis pas Yoshinon……mais Yoshino. Yoshinon…est mon ami…… »

« Yoshino……… ? »

Lorsque Shidou répondit en articulant son nom, la fille — Yoshino essaya de s’enfuir.

« Ah…….attends ! »

Probablement surprise par cette voix, Yoshino eut des mouvements convulsifs aux épaules à nouveau.

A ce moment-là, la pluie qui encerclait Yoshino se transforma en quelque chose proche d’aiguilles qui s’envolèrent vers Shidou.

« Uwaaaaaaaaa !? »

Il baissa la tête face à cette vue, sous le coup de la panique, et tenta d’une manière ou d’une autre de les esquiver.

Cela devrait aller tant qu’elles n’étaient pas plus nombreuses. Mais, s’il y avait plus de tirs, il deviendrait un cactus assez rapidement.

« C-Calme-toi ! C’est moi, c’est moi ! »

Yoshino, tournée de cette façon, tout en convulsant, et après avoir vu le visage de Shidou, prit une profonde inspiration. Shidou resta debout tout en parlant d’un ton timide.

« S-Si ça te convient, utilise ça……bien que tu sois toujours mouillée, c’est toujours mieux que rien, non ? »

Il prit par terre le parapluie qu’il avait jeté auparavant et le donna à Yoshino.

« ? ? ? »

« Aah, c’est comme ça que tu l’utilise. »

Il attrapa la main de Yoshino alors qu’elle penchait sa tête prise de curiosité et, ensuite, il la garda entre la sienne.

Ce faisant, elle était surprise du fait que les gouttes de pluie ne la touchaient plus, et Yoshino leva ses yeux avec grand étonnement.

Le parapluie en vinyle transparent[2] repoussait la pluie qui tombait et frappait dessus, tout en continuant d’éclairer brillamment.

« ……… ! ……… ! »

Yoshino excitée, fit claquer son autre main qui ne tenait pas le parapluie.

« O-Ouais, tu es contente avec ça huh ? Utilise-le, utilise-le ! »

Après ces mots, Yoshino pointa son regard sur Shidou comme si elle lui demandait.

« Ah…… ? Moi ? »

Yoshino acquiesça de la tête de manière répétée.

« Aah, je vais bien. C’est bon, utilise-le. »

Après des regards hésitants au parapluie puis à Shidou pendant quelques instants.

« Me….r….ci… »

Et après qu’elle se soit inclinée et qu’elle ait baissée la tête, ils reprirent leurs recherches.

« Faire quelque chose de cool comme ça. »

Dans son oreille droite, il entendit les moqueries de Kotori.

« T-Tais-toi. »

« — Cela dit, si l’Esprit en avait envie, elle pourrait rapidement sécher quelque chose comme ta chemise trempée. Juste avant, elle n’a eu aucune difficulté à créer des munitions d’eau à partir de la mince pellicule de pluie qu’elle avait mise en place. »

« E-Est-ce que c’est vrai ? »

……Ce n’était pas vraiment le problème. Il ne pouvait tout simplement pas regarder une jeune fille être trempée par la pluie.

Shidou essuya doucement son visage et commença la recherche.

Partie 3

Partie 4

Partie 5

Notes de traduction

  1. Une pose Guts ou originalement nommée Guts-Pose, proviendrait d’une pose adoptée par le boxeur japonais Guts Ishimatsu dans les années 50. C’est à présent couramment utilisé au Japon lorsqu’on a gagné une victoire. On voit cette pose dans plusieurs mangas.
  2. Au Japon, la majorité des parapluies utilisés sont transparents et sont vendus un peu partout à des prix dérisoires.