Date A Live:Tome 4 Chapitre 10

From Baka-Tsuki
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Chapitre 10 : Vengeresse d'il y a cinq ans

Partie 1

Ryouko, qui portait sa salopette de travail, entra dans le bunker CR-Unit du JSDF de la ville de Tenguu et poussa un cri de surprise en réaction au chaos qui se formait en elle.

« Attends un peu, qu'est-ce qui s'est passé ici ? »

Elle parlait à l'ingénieur proche d'elle. Il sourcilla avec une expression de profonde panique.

« Ce qui s'est passé ?! Peu importe… C-Capitaine ! »

L'ingénieur la salua hâtivement. En continuant de parler, Ryouko secoua sa tête.

« Dispense-toi des formalités ; dis-moi ce qui s'est passé ? »

« Umm… La <White Licorice> ainsi que les munitions ont disparues. »

« Qu'est-ce que tu as dit ?! »

Les yeux de Ryouko s'écarquillèrent et se tournèrent vers la droite.

Conformément aux dires de l'ingénieur, à l'endroit où se trouvait auparavant l'énorme armure militaire d'annihilation nommée <White Licorice>, il n'y avait plus qu'un emplacement vide. Les membres de l'AST, ainsi que les ingénieurs, couraient partout paniqués.

« Est-ce que quelqu'un l'aurait prise… ? »

« A… A ce propos… Même moi je ne suis pas sûr des détails exacts. »

Ryouko inspecta la situation dans le bunker. En dépit du fait qu'ils ne pouvaient arriver à une bonne compréhension sans une investigation, il n'y avait rien qui clochait, il n'y avait aucun signe d'effraction ou d'utilisation de véhicule de transport.

C'était l'élément majeur, le coupable avait déplacé cette équipement militaire massive sans l'aide de véhicule de transport.

Ryouko se tût pendant un instant avant de demander à l'ingénieur :

« … Actuellement, quelle était la condition d'activation de la fonction d'urgence ? »

« L'activation de la fonction d'urgence… huh ? S'il vous plaît, attendez un instant. »

Sur ces mots, l'ingénieur commença à manipuler la tablette miniature qui se trouvait entre ses mains.

La fonction d'activation d'urgence faisait référence au dispositif permettant de temporairement déployer le Territory personnel, ainsi qu'instantanément revêtir une combinaison de combat.

Si un des membres de l'AST l'utilisait, il n'aurait pas besoin d'une combinaison appropriée pour obtenir des pouvoirs de magicien. En tant que tel, la personne mentionnée auparavant serait localisable en raison de son numéro de série. Qui s'est retiré du complexe à cet instant ? Quand l'équipement a-t-il été activé ? Tout serait consigné dans la base de donné automatiquement.

Bien que c'était l'une des nombreuses possibilités, c'était simplement un petit soupçon, tout au plus.

Cependant… pour être capable de déplacer un engin de la masse du <White Licorice> sans utiliser un camion, il n'y avait pas d'autres possibilité qu'un magicien utilisant un Territory Personnel.

Priant au fond d'elle même que ce fut là une supposition erronée, elle attendit la réponse de l'ingénieur.

… Néanmoins, aussitôt que la machine bipa bruyamment, l'ingénieur resta abasourdi.

« C-Capitaine, il… il y en a un, un membre de l'AST l'a pris. »

« … Qui ? »

Demanda Ryouko ; l'ingénieur lui répondit d'une voix tremblante.

« M-Maître Sergent… Tobiichi Origami. »

Partie 2

« Très… bien ! Kotori ! Où devrions-nous aller ensuite ?! »

Shidou, qui s'était bien amusé sur « l'Ascenseur extrême », tenait la main de Kotori et s'avançait.

« A-Attends un instant ! »

Avait dit Kotori aux cheveux ébouriffés, tout en s'arrêtant de marcher et en empêchant Shidou d'aller plus loin.

« Hm, quelle est la question, Kotori ? »

« Qu'est-ce que tu veux dire par quelle est la question… ?! Donne-moi une bonne explication, explique-moi! »

S'écria Kotori de manière stressée.

Eh bien, ce n'était pas injustifié puisqu'il avait traîné Kotori dans le parc d'attraction et dans la plus proche attraction qu'il avait pu trouver sans donner aucune explication.

« Expliquer ? Je te l'ai déjà dit, Oniichan, moi, aime plus les parcs d'attractions. »

« Ce n'est pas une explication ! Tu m'as entraînée ici simplement pour cette raison ?! »

« Tu as dit 'juste pour cette raison', n'est-ce pas ? Lorsque les garçons entrent au lycée, ils ne vont pratiquement plus au parc d'attraction, tu sais ? Ils se sentent honteux même lorsque leurs familles les y entraîne. C'est encore plus triste s'ils n'y vont qu'avec des garçons. C'est pourquoi, les seuls qui viennent dans ce genre de lieu sont ceux qui ont une petite amie ! Pense à tout cela, pense à tous ces garçons qui sont incapables de se rendre dans un parc d'attraction, à combien s'élève ce nombre ? »

Expliqua dramatiquement Shidou alors que Kotori lui jeta un regard noir.

« Je le sais déjà ! Avant tout… »

Néanmoins, il semblait avoir remarqué quelque chose en plein milieu de sa phrase, son volume sonore chuta soudainement.

« Pe-Petite amie... »

Pour une raison inconnue, elle toussa légèrement, son visage vira lentement au rouge.

« Hm ? Qu'est-ce qu'il y a Kotori ? … Ne me dis pas que... »

« C'est rien ! Ne... »

« Tu as peur de la machine de saut ? Tu aurais dû me le dire plus tôt. »

Shidou ricana, Kotori agita ses mains tout en rougissant.

« Ouch, ça fait mal, a-arrête ! »

« Tais-toi ! Prends ça ! »

Shidou échappa de peu à son assaut et désigna l'entrée d'un manège.

« Bon allé, Kotori, allons ensuite à celui-ci. »

« C'est pourquoi je t'ai dit de m'écouter d'abord ! »

« Ah, vraiment, est-ce que tu es toujours trop petite pour monter dans ce manège... »

Shidou venait à peine de finir de parler avec un sourire suffisant que Kotori lança un nouvel assaut, le visage à nouveau rouge.

« Tu es un idiot ! La hauteur minimale pour le grand huit est de 110 centimètres, pas vrai ?! Je ne suis pas si petite ! »

« Ehhh… ? Mais, c'est vraiment effrayant, tu sais ? »

« Ne me sous-estime pas ! Tu devrais être plus inquiet au sujet de te faire dessus. »

« Quoi ?! Eh bien, pourquoi ne dirait-on pas que la première personne à être effrayée perd ? »

« C'est exactement ce que j'allais dire ! »

Kotori acquiesça tout en haletant lourdement et en montant dans le manège avec Shidou.

Le temps qu'elle comprenne qu'elle avait été bernée par Shidou, la nacelle avait déjà commencé à se déplacer.

« U-mu… Ça va aller, pas vrai, Shidou-kun ? »

Sur le pont du <Fraxinus> qui flottait au-dessus de l'Ocean Park, Kannazuki croisait ses bras avec une expression de mécontentement et tapait de manière répétée son talon sur le sol.

« … Non, cela pourrait être bon pour Kotori. »

Avait dit à cet instant, Reine, qui était assise sur le pont inférieur, tout en regardant l'image sur l'écran.

« Vraiment ? »

« … Ouais. Shin, ne donne-t-il pas le meilleur de lui-même ? Nous nous sommes inquiétés pour rien. »

Reine gémit doucement, Kannazuki continua d'afficher un air mécontent alors que ses sourcils se levèrent en regardant l'écran. A cet instant, alors que Shidou et Kotori entrèrent dans la maison de l'horreur, Kannazuki s'écria de surprise.

L'écran affichait les deux silhouettes qui marchaient ensemble dans l'obscurité, c'est seulement au moment où la lumière de l'entrée ne pouvait plus être aperçue que Shidou tendit la main à Kotori.

« Ici, Kotori. Tenons-nous la main. »

« Ha… Haa ? Qu'est-ce que tu dis encore ?! Ne me traite pas comme une enfant, compris ?! Ou alors ? Ne me dis pas que tu es effrayé, Shidou ? »

Sur ces mots, elle secoua sa tête brutalement, Shidou aurait laissé tomber si cette situation avait été comme d'habitude.

Néanmoins, Shidou hocha exagérément la tête et contracta ses épaules faiblement.

« C'est vrai, je suis complètement effrayé pour être tout à fait honnête, c'est pourquoi, Kotori, prends la main de ton Oniichan. » « Qu- Qu'est-ce qui ne va pas avec toi ? T'es dégoûtant ! » « Kotori... » « Je- je l'ai déjà prise… ! Je l'ai déjà prise donc tais-toi ! »

Kotori se gratta la tête et prit la main de Shidou après un moment d'hésitation. Ensuite, elle baissa la tête avec un regard embarrassé, c'était vraiment une scène touchante. Toutefois, les membres d'équipage n'avait toujours pas compris la raison de la colère de Kannazuki.

« Qu-qu'est-ce qu'il y a, Vice-Commandant ? »

« Shidou-kun, la maison de l'horreur était une telle occasion rêvée, pourquoi est-ce que tu la gâches… ?! »

« Eh… ? Ils se tiennent leurs mains, il ne semble pas y avoir de problème du tout... »

Suite à la réponse du membre d'équipage provenant depuis le pont, Kannazuki secoua la tête avec mécontentement.

« Qu'est-ce que tu dis ?! Pourquoi est-ce qu'il n'étreint pas le Commandaaaaaaannt ?! Il pourrait pleinement profiter du tendre corps du Commandant et il y aurait une chance que son visage puisse être piétiner par les solides talons de ses chaussures… !! »

« ... »

Des gouttes de sueur apparurent sur le visage des membres de l'équipage.

A cet instant, Shidou et Kotori venaient à peine de sortir de la maison de l'horreur et se dirigeaient vers les auto-tamponneuses. L'intention de base était de s'asseoir dans des voitures différentes, mais après que Shidou ait fait signe de la main, Kotori rougit furieusement et s'assit dans une grande voiture à deux places.

« Aa, aaah…! Shidou-kun, qu'est-ce que tu fais… ?! »

Face à cette scène, Kannazuki poussa un gémissement de torture une fois de plus.

« Pourquoi est-ce que vous devez vous asseoir ensemble ?! Là, il faudrait que tu laisses le Commandant s’asseoir seule pendant que tu marches ! Te rapprochant de la voiture du Commandant tout en ayant un sourire masochiste ! Réduisant lentement la distance entre vous deux ! Tombant immédiatement par terre après que ton talon d'Achille ait été frappé et ton corps baptisé par la violente auto-tamponneuse… ! Aah, Commandant ! S'il vous plaît, ayez pitié ! Ayez pitié ! »

« ... »

C'est alors que Kannazuki agita son corps en plein fantasme, attirant une fois de plus les regards des membres d'équipage. Et unanimement, ils exprimaient la pensée : « C'est une bonne chose que Shidou ait jeté son oreillette. »

Partie 3

Notes de traduction